Le dérèglement météorologique.
Quoique l'idée de "réchauffement climatique global" sur Terre soit un fait avéré, mais ces variations ont été cycliques tout au long de l'histoire terrestre (ce qui n'empêche nullement les activités humaines, en général et l'émission massive de gaz à effet de serre en particulier doivent être corrigés), le "dérèglement climatique" est autrement plus grave que ce réchauffement.
Par "dérèglement", il faut entendre que les processus globaux de régulation des climats (la stabilité progressivité évolutives des répartitions des températures et des pressions, surtout) ne fonctionnent plus bien du tout et que le climat terrestre soit entré dans une phase chaotique ce qui induit des manifestations climatiques fortes, irrégulières, brutales, imprévisibles et destructrices.
Cette chaotisation est due à deux facteurs qui se conjuguent : l'amplification des bipolarités, d'une part, et la difficulté croissante de dissipation des tensions naissant entre ces bipolarités.
L'antagonisme grandissant, depuis le début du 19ème siècle, entre les croissances (économiques et démographiques) humaines et les capacités régénératrices naturelles est un des gros facteurs de chaotisation du climat.
Pour le dire autrement : la pénurisation des ressources naturelles tant pas surpopulation démographique que par surconsommation économique induit de graves tensions entre Humanité et Nature.
Il existe, dans ce cas, six scénarios envisageables :
- trois scénarios conflictuels qui mènent à la disparition de l'humain :
- l'humain détruit la Nature (et se suicide)
- la Nature détruit l'humain
- l'humain et la Nature se détruisent mutuellement
- trois scénarios constructifs permettant la survie humaine :
- l'humain quitte la Terre (c'est de la science-fiction)
- l'humain et la Nature trouvent un compromis écologique
- l'humain et la Nature construisent une alliance de dépassement.
Raisonnablement, seuls les deux scénarios évoqués sont pratiquement envisageables : le compromis écologique (qui n'a rien à voir avec l'écologisme gauchisant actuel) ou l'émergence noo-biologique !
Le compromis écologique revient en somme à appliquer, en tout, le principe de la frugalité maximale (tant économique qu'économique) alliée à une optimisation à long terme de la relation avec la Nature.
L'émergence noo-biologique (fusion complexe entre noologie humaine et biologie vitale) consiste à dépasser la relation bipolaire ressource-consommation et à mettre l'évolution psychique humaine au service de l'accomplissement global de la Vie sur Terre (humains compris).
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