Mardi 09 décembre 2025
Il faut clairement distinguer le désir effectif du désir imaginatif.
Le désir effectif est, par exemple, celui d'un animal souffrant de la faim et qui désire ardemment se remplir l'estomac.
Le désir imaginatif est lié au souvenir ou à l'illusion d'un plaisir imaginé qui n'est nullement nécessaire ni à la survie personnelle (comme la faim) ni à la survie de l'espèce (comme la copulation).
Le désir imaginatif est clairement un sous-produit de l'esclavage au plaisir de ceux qui n'ont pas atteint un niveau spirituel suffisant pour préférer la Joie de vivre au plaisir de jouir.
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L'intention d'accomplissement de soi et de l'autour de soi n'est clairement pas de l'ordre du "désir", mais bien de celui d'un impératif fondateur de toute l'éthique.
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Depuis longtemps, mais tout spécialement depuis de début du 20ème siècle, la philosophie s'embourbe dans de vaseuses considérations sur le psychisme humain, et donc se complait dans un anthropocentrisme inavoué.
Alors que l'humain n'a aucun autre intérêt que ses contributions à l'accomplissement en plénitude du Réel-Un-Tout-Divin, que son Alliance spirituelle avec ce Un, que sa participation à la Vie et à l'Esprit cosmiques, que son approche cosmosophique de l'Ordre et de l'Harmonie du Réel-Divin.
La philosophie (qui est d'abord une métaphysique d'où découle une éthique et une méthodologique) comme la science (mais dans des langages différents et complémentaires) n'ont de sens que si elles tendent à répondre à cinq questions plus une :
1. Qu'est-ce qui fonde la réalité du Réel-Un-Divin ?
2. Quelle est sont Intentionnalité ?
3. Comment sa Réalité, face à cette Intentionnalité, engendre-t-elle sa Substantialité ?
4. Comment son Intentionnalité, face à sa Réalité fonde-t-elle sa Logicité ?
5. Comment tout cela converge-t-il vers la Constructivité évolutive et émergentielle de l'Univers, de la Vie et de l'Esprit ?
Et la question subsidiaire :
Comment l'humain peut-il et doit-il contribuer à cette Constructivité ?