Lundi 24 novembre 2025
De Romain Rolland :
"La fatalité, c'est l'excuse des âmes sans volonté."
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De Georg Wilhelm Hegel :
"Si l'apprentissage se bornait à une simple réception, le résultat n'en serait guère meilleur que si nous écrivions des phrases sur l'eau ; car ce n'est pas la réception, mais l'auto-activité par laquelle on se saisit de quelque chose, et la faculté d'utiliser, à nouveau, une connaissance, qui, seules, en font notre propriété"
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Le vieillissement de la population devient un facteur de fragilisation des équilibres sociaux et économiques et interroge sur le possible maintien des modèles de solidarité. Peu d'experts estiment que les pouvoirs publics sont prêts à gérer les défis posés par l’évolution démographique.
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D'après l'INSEE :
"En 2024, 17 % des 15-34 ans en emploi estiment que leurs compétences ne sont pas adaptées à celles nécessaires pour accomplir leurs missions. Si une part de ces derniers les voient comme inférieures, la grande majorité les considère comme supérieures et a donc le sentiment d'être déclassée. Un phénomène particulièrement marqué chez les employés et les ouvriers peu qualifiés ainsi que chez les jeunes en contrat court, mais qui tend à s'amoindrir avec l'expérience."
Peut-être touche-t-on là la cœur de cette génération de la violence, du zapping, de la revendication permanente, du rejet culturel, de l'ignorance arrogante, pur fruit du nivellement par le bas imposé, au nom de l'égalitarisme, pour toute la Gauche depuis un demi siècle ...
Quitte à être vulgaire, je me souvient de cette phrase : "A force péter plus que son cul, on a le cul qui prend la place du cerveau".
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De Samuel Fitoussi :
"Si la recette d'un boulanger est mauvaise, les clients se détournent, il fait faillite et doit réévaluer sa recette en fonction de la satisfaction des clients, non de la mode. Les intellectuels, eux, peuvent se contenter de suivre ce qui est à la mode, indépendamment de l'efficacité concrète de leurs idées. C'est le grand mérite du monde de l'entreprise : on y subit les conséquences de ses erreurs, d'où une rationalité souvent plus grande que dans l'université."
Et les "intellectuels" dont il est parlé ici, sont ceux qui se piquent des "sciences humaines" (économie, sociologie, psychologie, philosophie, etc ...) qui ne sont jamais des sciences, mais des montages idéologiques (Rousseau, Proudhon, Freud, Jung, Marx, Friedman, Lassalle, Hume, Mill, Durkheim, etc ...) à prétention scientifique.
Cela me révolte que l'on nomme "science" tout ce fatras fantasmagorique d'opinions non fondées, non vérifiables, non factualisables.
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De Wikipédia : "Élie Halévy résume le socialisme par la possibilité de « remplacer la libre initiative des individus par l'action concertée de la collectivité dans la production et la répartition des richesses » : ainsi défini, le socialisme est vu comme un système de valeurs opposées à celles du libéralisme."
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En sociopolitique, il n'y a que deux doctrines globales ...
Ou bien l'on vise l'autonomie de la personne tout en préservant l'autonomie des autres personnes : c'est l'aspiration vers le haut, respectueuse des voies de chacun.
Ou bien l'on vise (démocratiquement – social-démocratisme - ou dictatorialement – nazisme ou communisme) le bien-être collectif et obligatoire, au détriment des personnes qui engendrent cette richesse (matérielle ou immatérielle) : c'est le nivellement par le bas de l'égalitarisme.
Cette deuxième doctrine – le socialisme – est évidemment une utopie infantile en contradiction flagrante avec la lois de la Nature et de la Vie où l'autonomie (individuelle ou collective) de chaque animal et de chaque plante est le règle de base et le moteur de la Vie elle-même.
Et il faut ajouter ceci : l'autonomie collective (la communauté fraternelle "fermée") ou personnelle n'empêche nullement – tout au contraire – la solidarité, la bonté et la générosité ... mais elles sont alors plus sélectives, mais librement consenties et sincères (ce qui n'est jamais le cas dans un collectivisme forcé qui, au contraire, induit une hypocrisie et un parasitisme délétères).
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Le personnage d'Hiram est fascinant ; passant presque inaperçu dans la Bible hébraïque, il est devenu central dans les rituels de Maitre en Franc-maçonnerie.
Dans la Bible, il apparaît sous trois formes :
1. Hiram, roi de Tyr, ami de Salomon (1-Rois;5) et pourvoyeur des pierres et des cèdres du Liban pour la charpente du Temple de Jérusalem,
2. Adon-Hiram, maître de corvée (Adon signifie "maître" et Adon-Hiram pourrait signifier : le "maître" désigné par Hiram) sur le mont Liban (1-Rois;6) pour récolter et expédier les matériaux du Temple vers Jérusalem,
3. et Hiram Abi (ce qui signifie : "Hiram est mon père" et dont le nom a été malencontreusement déformé en Hiram Abif) qui était, à Tyr, un maître fondeur (1-Rois;7), artisan hébreu, fils d'une veuve de la tribu de Nephtali, spécialiste des ouvrages en bronze, qui réalisa les deux colonnes d'entrée du Temple (celle de droite était Yakin, "Il établira" ou "i=Il affirmera", et celle de gauche était Boaz, "en Force"), ainsi que la Mer de bronze portée par douze taureaux à roues, et dix chaudrons de bronze, des pelles et des calices, Il semble (malgré que le livre des Chroniques, plus tardif, dise le contraire) que ce ne soit pas Hiram-Abi qui réalisa les objets d'or et d'argent qui décoraient le Temple et ses parvis (les autels, la Ménorah ou l'Arche d'Alliance, par exemple).
Ainsi, le nom Hiram est associé à trois fonctions humaines très différentes : la Sagesse au travers du roi, la Force au travers du contre-maître et la Beauté au travers de l'artisan.
La légende maçonnique d'Hiram (inspirée, entre autres, de la légende des frères Egmont et de l'assassinat du maître de la cathédrale de Cologne) fait de lui bien plus qu'un fondeur virtuose d'objets en bronze ; mais elle le promeut "Architecte du Temple" et le Maître du Chantier.