Tisserand de la compréhension du devenir
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Actualité - De l'Etre au Devenir - Août 2025

Les pensées et réflexions quotidiennes du philosophe Marc Halévy sont partagées tous les mois en ligne, et puis éditée en ligne sous forme de recueil (disponible gratuitement)

 

Le 01/08/2025

 

Il faut donner suite à ce questionnement du mois dernier :

 

Que la Réalité du Réel soit une évidence, ... est évident puisque quelque chose existe qui pose ces questions ... Il n'y a donc pas "rien" !

Vient ensuite cette Intentionnalité induisant une dynamique globale (et accumulative) qui active une Substantialité, une Logicité et une Constructivité.

Mais il est impossible d'éclaircir cette dynamique et ses trois piliers si, préalablement, il n'est pas répondu clairement à la question : qu'est-ce qu'un accomplissement cosmique en plénitude ?

 

S'accomplir en plénitude, c'est devenir absolument complet, c'est réaliser totalement tous les possibles. Et la tâche est impossible, car à chaque bifurcation ou émergence, de nouveaux possibles jaillissent qui relancent la dynamique.

Mais peu importe : s'accomplir en plénitude est bien l'Intentionnalité absolue ici et maintenant ! Advienne que pourra ...

 

Mais que signifie "s'accomplir en plénitude" ?

 

Cela signifie : "dissiper optimalement toutes les tensions bipolaires dialectiques".

Or, il existe une bipolarité essentielle, absolue et définitive entre Réalité et Intentionnalité. Elle est définitive car une Réalité sans Intentionnalité n'a aucune raison d'exister et une Intentionnalité sans Réalité n'a aucun moyen de s'accomplir.

L'un implique l'autre ; et réciproquement !

 

Ce qui engendre un cercle vertueux : celui de l'évolution sans fin du Réel.

Et pour dissiper une tension quelconque, qu'elle soit ontologique et atemporelle, ou locale et momentanée, il n'existe que six voies de dissipation qui, évidemment, peuvent et doivent être combinées pour atteindre l'optimalité principielle.

 

Ces six voies sont les suivantes :

 

  • Trois voies destructrices :
    • A détruit B,
    • B détruit A,
    • A et B se détruisent mutuellement ;
  • Trois voies constructives :
    • A et B s'éloignent l'un de l'autre pour interférer le moins possible,
    • A et B construisent un "équilibre dynamique" qui est un compromis entre eux,
    • A et B induisent une émergence complexifiante qui dissipe la tension entre eux, mais induit d'autres bipolarités.

 

Les trois voies destructrices sont impossibles d'un point de vue holistique sous peine de voir disparaitre la réalité du Réel ... mais elles restent tout-à-fait envisageables localement et temporairement.

Du point de vue ontologique holistique, seules les voies constructives sont possibles : uniformisation globale, équilibre global et/ou complexification globale.

 

Ces trois solutions existent dans notre univers. Caricaturalement, cela donne à peu près ceci (sachant qu'aucune solution "pure" n'existe nulle part et que, partout, les trois cohabitent mais avec des "pondérations" très différentes) :

  • une large partie est "vide" uniformément,
  • des entités stables forment des architectures dynamiques "mécaniques" (les galaxies ou les systèmes stellaires, par exemple),
  • des processus de complexification sont à l'œuvre et font émerger des architectures dynamiques "holistiques" (la Vie sur Terre ou les processus quantiques de matérialisation au niveau le plus fondamental, par exemple).

En termes thermodynamiques, cela signifie : la voie de l'entropie maximale (uniformisation), la voie de l'équilibre à entropie/néguentropie constante (mécanisation), et la voie de la néguentropie maximale (complexification).

 

La Réalité du Réel dit : rien ne change ... je veux garder tout ce que je suis ...

L'Intentionnalité du Réel dit : tout doit changer ... je veux construire mon accomplissement ...

Un compromis honorable entre ces deux tensions opposées est : tout ce qui existe, demeure tel quel et tout ce qui change vient s'y ajouter. C'est le principe d'accumulativité (comme une généralisation du vieux principe physique de conservativité).

 

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* *

 

Le 02/08/2025

 

Dans les années 1990, une de nos filiales fit une étude pour Coca-Cola ou Colgate (je ne sais plus) pour mesurer l'impact (en Europe) de la publicité (et de ses budgets) sur l'évolution des ventes. Le résultat tient en deux phrases :

 

  1. La publicité "above the line" (tête de gondole, démarques locales, promotions en magasins, etc ...) fait vendre.
  2. La publicité "below the line" (affiches, spots radio ou télé, encarts de presse, spots sur les réseaux, etc ...) ne fait pas vendre du tout ; elle sert uniquement à occuper le terrain de la mémorisation du nom des marques. Et encore faut-il que cette publicité ne soit ni trop esthétisante, ni trop agaçante, car, alors, on ne retient que le beauté ou l'agacement, et l'on oublie le nom de la marque.

 

*

 

Si l'on veut bien admettre que l'Intentionnalité de tout ce qui existe est l'accomplissement en plénitude, c'est-à-dire la dissipation optimale de toutes les tensions, et si l'on veut bien admettre que l'état tensionnel global d'un système (d'un processus à un moment donné) est la somme de son entropie (S) et de sa néguentropie (N=1/S), alors, à l'optimalité de l'état d'accomplissement correspond l'équation d'optimisation de l'état tensionnel soit, dans sa formulation le plus simpliste (que l'on pourra sophistiquer à souhait) :

 

d(S+1/S)=0

 

Le développement de cette équation donne :

 

 

Cette équation ultra-simplifiée possède trois solutions de base (que l'on pourra, ensuite, combiner à souhait) :

 

  1. dS=0 qui est l'extrémisation de l'entropie qui ouvre la porte à toutes les voies de complexification tirant l'entropie vers son plus bas niveau ;
  2. S=1 qui impose une entropie (donc une tension globale S+1/S) constante : ce sont les systèmes mécaniques classiques ;
  3. S à ∞ qui tend à une uniformisation générale (principe fondamental de la thermodynamique classique).

 

*

 

Face au Triangle de destruction, le Triangle de construction possède trois sommets : Uniformité, Mécanicité et Complexité.

 

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D'i24NEWS :

 

"Proche-Orient : des pays arabes condamnent le Hamas et appellent à son désarmement. Le document remis vendredi à l'ONU exige le désarmement du Hamas et son exclusion de tout scénario concernant l'avenir de Gaza. Un groupe de pays arabes, incluant l'Égypte, la Jordanie et le Qatar, plus la Turquie, a remis vendredi un document à l'ONU condamnant fermement le Hamas. Ce texte, signé dans le cadre de la conférence pour la promotion de la solution à deux États qui s'est tenue cette semaine à New York, marque un tournant diplomatique significatif.

Le document exige le désarmement du Hamas et son exclusion de tout scénario concernant l'avenir de Gaza. Cette prise de position inédite de pays traditionnellement considérés comme plus modérés vis-à-vis du mouvement terroriste palestinien intervient alors que la guerre fait rage depuis près de deux ans.

La déclaration appelle également à un cessez-le-feu immédiat, à l'acheminement d'aide humanitaire à Gaza et condamne "l'affamement de la population" ainsi que tout projet de déplacement forcé des civils dans la bande de Gaza.

Parallèlement, plusieurs pays ont annoncé leur intention de reconnaître un État palestinien lors de la prochaine Assemblée générale de l'ONU en septembre. Après les déclarations des Premiers ministres britannique et canadien ainsi que du président français, Israël s'attend à ce que d'autres nations leur emboîtent le pas. La conférence franco-saoudienne au siège de l'ONU pourrait voir de nouveaux pays rejoindre ce mouvement : l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Finlande, le Luxembourg, le Portugal et Saint-Marin sont cités comme candidats potentiels, s'ajoutant à l'Espagne, l'Irlande, Malte et la Norvège qui ont déjà exprimé leur soutien. Cette double dynamique - condamnation du Hamas par des pays arabes et reconnaissance croissante d'un État palestinien par la communauté internationale - redessine les contours diplomatiques du conflit israélo-palestinien."

 

Enfin, il semble que le monde redevienne raisonnable.

Deux Etats : oui.

Eradication de l'islamisme armé : oui.

 

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Et de même journal :

 

"La tradition juive attribue la destruction de Jérusalem aux querelles intestines qui auraient divisé le peuple. Le message spirituel invite à plus de fraternité pour mériter la rédemption

Le jeûne de Tisha BeAv aura lieu cette année du samedi 2 août au soir au dimanche soir 3 août 2025. Cette observance religieuse majeure du judaïsme commémore la destruction du Temple de Jérusalem et marque l'une des dates les plus solennelles du calendrier hébraïque.

Une journée de deuil et de commémoration

Comme pour Yom Kippour, le jeûne de Tisha BeAv dure 25 heures, du coucher du soleil à la sortie des étoiles du soir suivant. Le nom "Tisha BeAv" signifie "neuvième jour du mois d'Av" dans le calendrier hébraïque. Au-delà de l'interdiction de manger et de boire, les fidèles observent plusieurs rituels de deuil : interdiction de porter des chaussures en cuir ou d'écouter de la musique.

Ce jeûne clôt les "trois semaines" précédentes, appelées "Bein haMetzarim", période de deuil qui débute le 17 Tamouz, date de la brèche dans les murailles de Jérusalem. Selon la tradition, c'est le 9 Av que furent détruits les deux Temples, en -586 par les Babyloniens, puis en 70 par les Romains, et que commença l'exil du peuple juif, dispersé pendant des siècles."

 

Tristesse, donc ...

 

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Il y a bien un génocide à Gaza, mais pas celui qu'on pense.

Ce sont les islamistes (le Hamas soutenu par l'Iran) qui affament et abattent les habitants de la bande de Gaza ... pas l'Etat d'Israël qui, lui, combat le Hamas et l'islamisme sur tous les fronts !

Quand donc les occidentaux (et les autres ...) comprendront-ils ?

Quand donc s'allieront-ils avec Israël pour éradiquer l'islamisme ?

 

*

 

De Rabbi Nahman de Bratslav :

 

"Le Divin se cache ... afin que l'humain le cherche."

 

... ou : "afin que l'humain se cherche" ...

 

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Le 03/08/2025 (Tisha bé-Av)

 

D'Yaela Evyatar :

 

"Israël et la communauté internationale ne peuvent pas se taire ou fermer les yeux sur cette famine délibérée qui fait partie de la campagne de famine que propage le Hamas. Il n'y a pas de limite à la cruauté. La voix israélienne et juive doit faire résonner cela aux quatre coins du monde."

 

 

La propagande et la désinformation systématiques sont organisées par le Hamas qui affame délibérément les Gazaouis et, avec la complicité des médias occidentaux, wokistes, pro-islamistes et tiers-mondistes, en accuse Israël qui n'a rien à voir là-dedans, mais n'a qu'un seul but : éradiquer définitivement le Hamas et toutes les autres formes d'islamismes (et non pas de religion musulmane ; ne pas confondre) du Proche-Orient.

Même les pays arabes commencent à le comprendre ! Mais manifestement pas les dirigeants et médias européens !

 

Et ce commentaires d'un certain Patrick en parlant d'un reportage sur un otage israélien de la première heure dans un état épouvantable de décharnement dû à la malnutrition, présenté par des gardiens du Hamas bien joufflus et repus :

 

"Aucune de ces images insupportables n'ont été diffusées par les grandes chaines d'info en continue en France. Celles ci, hyper réactives quand il s'agit de publier des images ou des "infos" diffusées par le Hamas, sont muettes sous prétexte de ne pas donner de tribune à l'organisation terroriste ......Mais de qui se moque t'on ?"

 

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La paix en soi et autour de soi ...

 

(Article préparé à la demande du magazine suisse "Recto-Verseau")

 

La vie réelle se passe dans un immense champ de tensions induites par toutes les bipolarités, toutes les dualités, toutes les contradictions, toutes les oppositions qui forment la matière-même du Réel.

Il y a "soi" et il y a le "monde" (y compris "les autres") ...

Il y a les acquis du passé et les projets pour l'avenir ...

Il y a, à l'intérieur de soi, la puissance rationnelle et la puissance spirituelle, le terrain culturel et les talents en friche, ...

 

Bref : tout ce qui existe, est un système tensionnel en évolution permanente au sein d'un champ de bipolarités qui nous tiraille à hue et à dia à longueur de temps.

La Règle universelle est celle-ci : tout système évolue en prenant le chemin correspondant à l'optimisation des processus de dissipation des tensions. Plus prosaïquement et moins techniquement, cela signifie que chacun cherche la plus grande paix possible avec soi et autour de soi.

 

Ainsi, nous vivons tous et chacun, en permanence, dans un processus de règlements de conflits , graves ou bénins, violents ou insidieux, intérieurs ou extérieurs, voulus de l'intérieur ou imposé de l'extérieur, ...

 

Pour résoudre un conflit, le modèle universel unique est schématisé dans le croquis ci-dessous :

 
   

 

 

Le "Bouclier de David" pour régler les conflits ...

 

Cette étoile est composée de deux triangles : l'un dit destructif est libellé en rouge et pointe vers le bas, l'autre dit non-destructif est libellé en vert et pointe vers le haut.

 

Le triangle destructif pointant vers le bas, possède trois sommets :

  • en haut la destruction d'un des deux pôles du conflit par l'autre pôle,
  • et, en bas, la destruction totale des deux pôles en même temps.

Dans ces trois cas, après destruction, il n'y a plus de conflit, mais ... il n'y a plus rien du tout, tout étant détruit. En somme, c'est la pacification par le vide.

 

Quant au triangle non-destructif pointant vers le haut, il possède également trois sommets de règlement des conflits :

  • le premier (en haut à droite) : les deux parties se tournent le dos et chacun part droit devant lui : c'est le scénario de la répulsion réciproque (on se quitte et on n'en parle plus jamais) ;
  • le deuxième (en haut à gauche) : les deux partis campent sur leur position, mais négocient un pacte le plus honorable possible : c'est le scénario du compromis réciproque (on se trouve un modus vivendi mécaniquement durable) ;
  • le troisième sommet est le seul des six qui soit réellement constructif ; techniquement, il s'appelle la "voie de l'émergence complexe"

 

Nous allons approfondir ce sixième scénario un peu plus loin ; mais auparavant, illustrons quelque peu les cinq autres scénarios de dissipation des tensions (donc de "pacification" ou d'établissement d'une "paix").

 

Les cinq scénarios classiques ...

 

Le triangle destructif, pointant vers le bas, correspond à l'idée du duel, du combat, de la guerre (celle des armes et des armées, celles des idéologies et des partis politiques, celle des religions et des dogmatismes, celle des entreprises et des parts de marché, celle des richesses matérielles et intellectuelles, ...).

Qu'il y ait, à cette issue, un seul vainqueur ou deux perdants, peu importe car le tout qu'ils constituaient à perdu une grosse part de ce que ce tout portait en lui. Il y a toujours une perte énorme, même pour le duelliste vainqueur. "A l'issue d'une guerre, suggérait Fénelon et affirmait Neville Chamberlain, il n'y a que des perdants" ...

 

La triangle non-destructif pointant vers le haut est plus subtil ; ses constituants ne perdent rien (ou presque) de ce qui est, mais ne gagnent pas toujours ce qui pourrait être.

Et le physicien que je reste, ne peut s'empêcher d'en lire les trois scénarios au travers des lunettes de la thermodynamique.

 

Le scénario du règlement du conflit par "répulsion réciproque", par dispersion, par dissémination, par dilution (chacun se sépare de tous les autres et vit sa vie dans son coin) : en thermodynamique, nous sommes dans le scénario de l'augmentation d'entropie ou de désordre. Rien ne se construit, et tout demeure sur son quant à soi. Tout se pacifie par uniformisation. Il n'y a plus d'interaction, plus de relation, plus de contact, plus de liaison. Chacun est seul dans la foule ...

 

Le scénario du règlement du conflit par "compromis réciproque" est vu, par les thermodynamiciens, comme un fonctionnement systémique à entropie constante : c'est typiquement le cas de tous les systèmes mécaniques de pur assemblage. Chacun est et reste ce qu'il est, mais les liaisons et relations avec d'autres sont réglées et régulées mécaniquement par des lois et des normes universelles auxquelles chacun est soumis : c'est le prix de la paix sociale que chacun paie dans un système démocratique. Une paix mécanique, artificiellement construite sur des idéologies qui, toutes, veulent éradiquer le conflit à la base en imposant des règlements rendant tout conflit théoriquement impossible.

 

Il nous reste à étudier le fameux sixième et dernier scénario de pacification (de dissipation des tensions). C'est, bien sûr, cette étude que nous allons approfondir maintenant ...

 

Le scénario de l'émergence complexe.

 

L'émergence de la complexité est un phénomène qui commença à être reconnu et mieux connu par la physique dite "complexe" après la seconde guerre mondiale. Après la révolution relativiste et la révolution quantique, c'est la troisième révolution physicienne du 20ème siècle : la révolution néguentropique.

De quoi s'agit-il ?

Depuis longtemps on connait des Touts qui ne sont que l'ensemble de leur parties, ou des Touts qui ne sont que l'assemblage arithmétique (genre Lego) de leurs parties. Avec la physique et la thermodynamique "complexes", on apprend à connaître des Touts qui sont plus que la sommes de leurs parties, comme un humain vivant est plus que la somme chimio-mécanique de ses organes et cellules.

 

Le Tout devient plus que la somme de ses parties parce que, pour dissiper les tensions entre ces parties, celles-ci ne s'entretuent plus, elles ne se fuient plus, elle ne se contentent plus de se juxtaposer mécaniquement comme des robots bien programmés : elles fusionnent pour constituer un Tout qui redevient une unité radicale dont les parties anciennes deviennent les organes interconnectés et inter-indispensables l'une à l'autre.

C'est le cas d'un corps vivant qui est plus que la somme de ses organes.

C'est la cas d'un couple qui s'aime profondément et qui ne forme plus qu'un seul être humain à deux têtes et quatre mains.

C'est le cas d'une communauté fraternelle dont la seule raison d'être est le projet commun qui les unit, les rassemble, les unifie, ... et auquel ils apportent tout leur temps, toutes leurs énergies, tous leurs talents, toutes leurs forces.

 

Les assemblages mécaniques, comme la démocratie, avait judicieusement imposé l'égalité des droits de toutes les parties, malgré leurs criantes différences ; c'était le prix à payer pour la paix sociale. L'individualisme premier se mua en socialisme démocratique.

Notre époque voit resurgir un immense besoin d'individualisation (profiter de tout, pour soi seul), de mise en avant de soi (les "selfies" font fureur partout), de prééminence de la différence (le wokisme en est l'idéologie) ... Le socialisme démocratique (qu'il soit de gauche ou de droite) est dépassé partout.

Le principe d'égalité des droits ne suffit plus. La différence devient essentielle. Beaucoup ne veulent plus payer le prix de cette paix artificielle apportée par l'égalitarisme ; ils veulent s'affirmer comme ils sont , pour ce qu'ils sont et, surtout, pour ce qu'ils pourraient devenir hors du moule sociétal.

 

C'est là que surgit la caractéristique fondamentale permettant de dépasser la mécanique et de voir émerger le "communiel" complexe ... Cette caractéristique, c'est la complémentarité !

Ce sont leurs complémentarités qui font communier les organes dans le corps, qui font fusionner deux personnes amoureuses, qui font la puissance positive et constructive d'une communauté fraternelle.

 

Voilà donc cette sixième voie de la pacification de soi et de l'autour de soi : ne renoncer ni au "soi", ni au "Tout" en cultivant toutes les différences aux travers des complémentarités !

 

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Du Rabbi Menahem Mendel de Kotzk :

 

"Tiens-toi à cette règle : celui qui ne voit pas le Divin en chaque lieu,

ne le voit en aucun lieu."

 

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Le verset 19;18 du Lévitique est presque toujours traduit comme ceci : "Aime ton prochain comme toi-même" ...

On est très loin du texte hébreu dont la traduction littérale donne : "Tu aimeras pour ton ami comme de toi-même".

"Tu aimeras" est un futur inaccompli : tu l'aimeras plus tard, lorsqu'il le mériteras ou lorsque ce sera possible, mais pas forcément tout de suite.

Quelqu'un qui est un "ami" est déjà aimé et est bien plus que n'importe quel "prochain" (que dire alors du "lointain" ?).

 

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Le 04/08/2025

 

Le Réel est Un.

Il est donc incompatible avec les dualismes ontiques (Dieu ET Diable, Ciel ET Terre, Bien ET mal) dont ont voulu l'affubler les monothéismes.

En revanche, le Réel est  intrinsèquement bipolaire, animé par un conservatisme qui fonde son pôle "Réalité" et un évolutionnisme que fonde son pôle "Intentionnalité".

Originellement, il est probable que les bipolarités cosmique s'exerçaient exclusivement de façon holistique. Avec pour conséquence, une double Logicité :

  1. une logique d'Accumulativité visant à ne rien perdre de ce qui avait déjà constitué et, ainsi, à préserver l'intégrité et l'intégralité de sa Réalité,
  2. et, conséquemment, une autre logique de Substantialité visant à produire holistiquement les ressources ("substances" ou "énergie") nécessaires pour construire une évolution au-dessus de la Réalité accumulée.

Jusque là, il n'est pas question de localisation et de particularisation des phénomènes : la notion (humaine et artificielle) d'espace (qui est astuce métrologique et non une réalité ontologique) n'a encore aucun sens ; le Tout est un Tout où tout se passe partout. La notion d'espace (la Spatialisation ou Spatialité du cosmos) n'émerge que lorsque tout ne peut plus se faire partout en même temps (l'idée d'espace est donc intrinsèquement liée, dès le départ, à celle de temps, fidèlement à la vision relativiste).

Autrement dit, l'idée de Spatialité ne peut naître que lorsque le Réel est devenu suffisamment vaste pour que l'impact d'un phénomène local puisse ne quasi pas perturber le Tout et qu'il reste "insignifiant" pour la Réalité de ce Tout.

Dès ce moment, des individuations, des encapsulations, des différentiations deviennent possibles, et la Spatio-temporalité devient indispensable.

 

Jusqu'à ce moment, seul le triangle non-destructif du modèle de dissipation des tensions était possible avec ses trois voies : surtout celle de répulsion entropique (l'expansion de l'univers) et de compromis mécanique (les organisation globale de type gravifique).

La troisième voie non-destructive, celle de l'émergence néguentropique ne peut fonctionner que lorsque des phénomènes locaux sont possibles dont les évolutions participent à l'Intentionnalité globale, mais ne lui sont pas globalement indispensables.

Alors le voie de l'émergence peut élaborer des structures locales, et le triangle destructif du modèle des dissipations des tensions peut se mettre en place et ouvrir, localement, ses deux voies dissipatives de destruction unilatérale et sa troisième voie dissipative de destruction totale des pôles locaux en opposition (et engendrant donc des tensions supplémentaires locales).

 

Autrement dit, au niveau global holistique, les processus de dissipation des tensions, engendrées par les antagonismes entre conservatisme de Réalité et évolutionnisme d'Intentionnalité, prendront des formes essentiellement mécanistes et relativistes ; mais dès qu'il apparaît, le niveau local spécifique permet des émergences qui laissent les antagonismes entre conservatisme de Réalité et évolutionnisme d'Intentionnalité, prendre des formes essentiellement néguentropique (émergence) et quantiques ((encapsulations et annihilations).

 

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Stéphane Wahnich : "La propagande du Hamas exploite la complicité des médias occidentaux"

 

"Sur i24NEWS, l’analyste du discours décrypte la stratégie de propagande du Hamas, soutenue par le Qatar, qui victimise les Gazaouis et diabolise Israël, pointant la complicité de certains médias

 

Dans une intervention sur i24NEWS ce dimanche, Stéphane Wahnich, spécialiste en communication publique et analyse du discours, a disséqué la stratégie de propagande du Hamas, soutenue par le Qatar. Selon lui, cette campagne vise à victimiser les Gazaouis, diaboliser Israël et promouvoir un agenda islamiste pour justifier la lutte contre l’État hébreu. « Il y a une complicité des Occidentaux », affirme-t-il, soulignant que des médias comme le New York Times, Le Monde ou Libération reprennent trop souvent des images hors contexte, comme celles prétendant illustrer une famine à Gaza, sans vérifier leur authenticité. « On ne s’inquiète pas de savoir si la photo est vraie, mais si elle illustre bien un propos, même faux », déplore-t-il.

 

  1. Wahnich critique l’efficacité des agences de presse non démocratiques, qui surpassent les médias démocratiques dans la diffusion de propagande. Il note que le Hamas, en publiant des vidéos d’otages affamés comme Evyatar David, vise à indigner les familles israéliennes et à faire pression sur le gouvernement, tout en sous-estimant l’impact de sa barbarie sur l’opinion mondiale. Cette stratégie place des dirigeants comme Emmanuel Macron dans une contradiction : condamner le Hamas tout en soutenant un État palestinien qui, en cas d’élections, pourrait être contrôlé par le groupe terroriste.

 

L’analyste pointe également les failles de la communication israélienne, menée par des responsables politiques plutôt que par des professionnels, ce qui entraîne un « retard à l’allumage » face à la propagande adverse. Il déplore le manque de production d’images percutantes par Tsahal et l’État d’Israël, insuffisant pour contrer les récits biaisés. Enfin, M. Wahnich dénonce la mauvaise foi de certains médias occidentaux, qui publient des images, comme celle d’une mère en surpoids avec un enfant soi-disant affamé, sans questionner leur véracité. « L’envie de condamner Israël suffit à l’information mondiale, sans besoin de preuves », conclut-il, appelant à une approche plus offensive pour changer le narratif."

 

Je ne dis rien d'autre depuis plus d'un an !!!

Il est temps de dévoiler clairement toute cette tactique de désinformation et de manipulation, organisée par l'islamisme, avec la complicité crapuleuse des médias, des universités (gauchisantes) et des wokistes, tant américains qu'européens.

 

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Comme le soupçonnait Hannah Arendt, le succès populaire des "œuvres" de science-fiction est directement proportionnel aux attentes ou désespoirs ou frayeurs des masses quant à l'évolution du monde terrestre et humain.

Le film "2001 – Odyssée de l'espace" de Stanley Kubrick (1968) voyait l'ordinateur prendre le pouvoir sur l'humain ... C'était déjà la peur de beaucoup ... et ce l'est encore plus aujourd'hui.

Un autre film, "Fahrenheit 431" de François Truffaut (1966),  raconte que : "dans une société dystopique où la connaissance est considérée comme un danger, les livres sont interdits" (Wikipédia). Aujourd'hui, ce rejet de la connaissance est palpable à tous les échelons des systèmes éducationnels, même universitaire (le déconstructionnisme et le wokisme sont les fossoyeurs de la connaissance, mirage du langage pour le premier, et colonialisme culturel "blanc" pour le second).

Même un non-cinéphile comme moi pourrait, sans trop de souci, en trouver mille exemples, notamment dans les horreurs "extra-terrestres" (du genre "Guerre des étoiles" de George Lucas de 1977 à 2019) où la violence est reine et l'humain contraint de combattre des "races" monstrueuses venues d'ailleurs.

 

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Il y a comme un souhait, voire une volonté, consciente ou pas, volontaire ou pas, de couper l'humain de la Vie "naturelle" (je ne dis pas "sauvage" !) et de l'enfermer dans un monde d'artefact et d'artificialité (comme les réseaux sociaux qui offrent une "autre vie" que la vie réelle ... et y piègent bien des gens, souvent jeunes, voire très jeunes).

 

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Le 05/08/2025

 

La cosmosophie et la cosmologie s'occupent toutes deux du Kosmos, c'est-à-dire de l'Ordre et de l'Harmonie du Réel.

La cosmosophie exprime les fondements métaphysiques de l'Ordre et de l'Harmonie du Réel ; elle relève de la philosophie et de la spiritualité (le "quoi ?" et le "pour-quoi ?").

La cosmologie modélise la structure et la logique de développement de cet Ordre et de cette Harmonie : elle relève de la science physique (le "comment ?").

 

La cosmosophie qui est la mienne, repose sur trois principes :

 

  • Le Réel est un processus complexe, unique, unitif et unitaire (principe d'Unité).
  • Il existe réellement et entend bien continuer d'exister, quoiqu'il puisse lui arriver (principe de Réalité ou de Conservativité).
  • Il cherche à établir le meilleur Ordre possible et la plus belle Harmonie possible (principe d'Intentionnalité ou d'Optimalité).

 

Unité, Réalité et Intentionnalité deviennent ainsi les fondements intemporels et holistiques de la cosmosophie dont la cosmologie viendra expliciter les modalités.

 

Le Réel est une Unité ; cela implique l'inexistence de quelque dualité ontologique que ce soit : il existe et lui seul existe, et il n'existe rien en dehors de ce Réel. Cette cosmosophie est un monisme radical. Ce monisme métaphysique peut aussi se traduire comme un panenthéisme spirituel : le Réel est, à la fois, Un et Divin et il contient Tout ce qui existe, a existé et existera.

 

Le Réel est une Réalité ; cela implique qu'il existe réellement et n'est ni Néant, ni Chimère ; qu'il n'est pas absolument "vide", qu'il est substantiel ; la cosmologie devra expliciter cette Substantialité.

 

Le Réel est une Intentionnalité ; cela implique qu'il est animé (il a donc une "Âme") d'une intention qui est l'accomplissement de sa propre plénitude par le moyen de la dissipation optimale de toutes les tensions qui le tenaille de l'intérieur ; la cosmologie devra expliciter la Logicité (les règles, méthodes et normes) de cette optimalisation.

 

On notera que les principes de Réalité (ce qui advient effectivement) et d'Intentionnalité (ce qui pourrait ou devrait advenir) induisent une bipolarité essentielle qui fonde toutes les autres (mentionnée ci-dessus) et met, ainsi, le Réel en branle dans sa propre évolution vers sa propre plénitude.

Cette bipolarité essentielle "oppose" :

 

  • un "Conservatisme" nourri par la Réalité (qui ne veut rien perdre de ce quelle est déjà) qui induit un principe dynamique d'Accumulativité (qui fonde l'idée de Spatialité en expansion) ;
  • un "Evolutionnisme" nourri par l'Intentionnalité (qui veut atteindre sa plénitude par dissipation de ses tensions internes) qui induit un principe dynamique d'Entropicité (qui fonde l'idée de Temporalité en pulsation).

 

Tout cela induit une construction cosmologique qui manifeste la mise en œuvre de la "Vie" de cette Unité au travers d'une Substantialité issue du principe de Réalité et d'une Logicité issue du principe d'Intentionnalité : cette mise en œuvre de la construction permanente du Réel fonde sa Constructivité comme résultante de la confrontation tensionnelle et bipolaire d'une Réalité qui veut se maintenir, et d'une Intentionnalité qui veut s'accomplir.

Cette double volonté fonde l'existence du Réel.

 

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D'i24NEWS :

 

"L’annonce d’Emmanuel Macron de reconnaître l’État de Palestine en septembre prochain continue de diviser l’opinion publique. Selon un sondage YouGov pour Le HuffPost, les Français se montrent partagés : 39 % soutiennent la décision, tandis que 41 % s’y opposent. Un écart minime qui révèle l’ampleur du clivage sur cette question hautement sensible.

 

Le soutien est plus marqué chez les jeunes (48 % des 18-34 ans) et dans les grandes villes, notamment en région parisienne. À l’inverse, les plus de 55 ans se montrent plus réservés, avec seulement 36 % d’avis favorables. Sur le plan politique, seuls les sympathisants de gauche expriment un soutien massif (71 %), tandis que les électeurs de droite et d’extrême droite y sont majoritairement hostiles (70 à 75 %). Du côté du camp présidentiel, l’adhésion reste timide (53 %), à l’image des hésitations passées du chef de l’État."

 

Comme par hasard, les soutiens les plus marqués viennent des jeunes urbains (là où l'on trouve le plus d'immigrés maghrébins et arabes) et de la gauche (dont la tradition antisémite n'est plus à démontrer).

 

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"La célèbre locution spinozienne : "Deus sive Natura" est bien plus subtile que ne le croit le panthéisme ordinaire.

 

Natura est le participe futur de nascor qui signifie "naître" ; Natura signifie donc "ce qui est en train de naître" ou "ce qui émerge".

Sive signifie "autrement dit" ou "ou bien".

Quant à Deus, à ma connaissance, Spinoza ne le définit clairement nulle part sauf dans "L'Ethique" où il écrit : "J'entends par Dieu un être absolument infini [il n'a donc aucune extériorité], c'est-à-dire une substance constituée par une infinité d'attributs dont chacun exprime une essence éternelle et infinie" ; en latin, Deus signifie indifféremment "Dieu" ou "Divinité" ou "Divin". Dieu, c'est le concept inconcevable qui englobe tous les autres concepts. Il est ce qui contient intégralement et unifie solidairement tout ce qui existe.

Le Dieu de Spinoza n'ayant aucune extériorité, tout et le Tout sont en lui. La spiritualité spinozienne est donc clairement un panenthéisme.

 

Mais elle est aussi un processualisme puisque "Deus sive Natura" signifie proprement : "Dieu, autrement dit ce qui émerge".

Dieu est ainsi en émergence ; Il est, en Lui-même et par Lui-même, le processus même de l'émergence ; Il s'accomplit en s'engendrant Lui-même ; Il advient à Lui-même et ainsi, comme un arbre, il "pousse" de l'intérieur en générant toutes ses branches, tous ses bourgeons, toutes ses feuilles, toutes ses fleurs, tous ses fruits et toutes ses graines. Son bois est la Matière. Sa sève est la Vie. Sa fractalité arborescente est l'Esprit. Il est le Réel."

 

Spinoza est certes incroyablement profond et d'actualité ; mais il faut surtout regarder l'avenir et les besoins spirituels actuels et émergents.

Les religions monothéistes sont partout en régression (et la politisation de la croyance musulmane par l'islamisme n'est qu'un soubresaut temporaire) : leur dualité et leur rejet de la "vraie vie" et du "vrai bonheur" dans un autre monde, dans "l'autre monde" ne font plus recette.

 

Les "religions" idéologiques et révolutionnaires ont montré , tout au long des deux siècles passés, combien elles étaient destructrices et violentes (avec plusieurs centaines de millions de morts sur la conscience).

 

La mode est aux pratiques orientales, surtout indiennes (yoga), chinoises (tao-chia) et japonaises (zen) ... mais ces pratiques se heurtent à une culture occidentale qui s'est construite, durant des millénaires, sur une autre "logique" tant philosophique que "de vie".

 

Enfin, le monde humain en général, et occidental en particulier, est en train de vivre une mutation profonde (une bifurcation) de ses repères fondamentaux.

 

"Être heureux, c’est être chanceux (étymologiquement).

Comment qualifier une personne qui "vit dans le Joie"? Joyeux est trop infantile et léger, Jubilant, jovial, etc ... ne conviennent pas car ils décrivent des comportement et non des états profonds.

 

Les religions du Salut entretiennent depuis longtemps la confusion entre la "sotériologie" qui est la doctrine du survie éternelle de l'âme personnelle, dès la mort, mais dans un autre monde, parallèle à celui-ci et purement spirituel et divin, et "eschatologie" qui est la doctrine de la résurrection de tous les morts, en même temps, lors de la fin apocalyptique de ce monde-ci (dans un monde "autre" forcément inimaginable).

Dans les deux cas, ailleurs ou après, il s'agit d'offrir une "vie" éternelle de béatitude à chaque personne selon sa vertu, lors de cette vie-ci.

Quoiqu'il en soit, dans le deux cas, il s'agit de donner une réponse à chacun pour contrer l'angoisse de sa propre mort personnelle (comme si chacun ne mourrait pas à lui-même, à chaque instant, pour devenir autre au cours de son existence réelle et actuelle).

 

Qu'ai-je donc besoin de ces fables d'une "vie éternelle" après ma mort alors que la Vie est éternelle et que j'en fait intégralement partie comme la vague fait partie de l'océan qui, lui, est éternellement éternel ?

Il faut apprendre à vivre sa vie non pas comme si elle allait finir par la mort, mais bien à vivre pleinement l'accomplissement de LA Vie qui est éternelle et dont chacun est une vague. L'éternité n'est ni ailleurs, ni plus tard ; l'éternité est ici et maintenant pour qui apprend à la vivre vraiment en l'accomplissant au travers de soi.

 

Le Divin est en Devenir. Il est tout le Devenir. Il est la source et l'intention de chaque Devenir.

Il est le Fondement, l'Intention, l'Accomplissement, la Vocation et la Destination de Lui-même donc de tout ce qui émerge de Lui.

"Devenir", c'est "Accomplir".

 

Je veux évoluer parce que, ce que je suis, tel que je suis, ici et maintenant, ne convient pas ou ne convient plus. Soit, mais "convenir" par rapport à quoi ? "Convenir" relativement au chemin qui mènerait là où je voudrais aller. Mais où et pour quoi voudrais-je aller justement là ? Quelle est cette destination rêvée ? Autrement dit : quelle est ma profonde intention de vie ? Quelle est la source de cette Joie que l'on ressent si fort, lorsque l'on sent que l'on est sur le "bon" chemin, dans la "bonne" direction, dans le "bon" sens ? Cette Joie que l'on ressent si fort lorsque la Vie prend du Sens, n'est-elle pas la quête de tout ce qui existe, de tout ce qui vit, de tout ce qui pense ? La quête perpétuelle de cette Joie porte un nom qui traverse toutes les traditions spirituelles, depuis des millénaires ; elle s'appelle l'eudémonisme (à ne pas confondre, de grâce, avec l'hédonisme qui n'est que la recherche permanente du plaisir et qui, lui, devient vite un esclavage, un esclavage du "toujours plus", du "à n'importe quel prix" ... et qui est la maladie de notre époque)."

 

 

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Spinoza a raison de refuser la confusion entre "liberté" et "libre-arbitre".

La liberté est la possibilité de construire son chemin d'accomplissement en conformité et avec la complicité des lois de la Nature qu'il faut, préalablement, connaître le mieux possible (donc plus on est ignorant, moins on peut être libre).

Le libre-arbitre, en revanche, est cette idée que l'humain aurait la possibilité, par sa seule volonté, de se placer en-dehors eu au-dessus des lois de la nature, ce qui est, bien sûr, aberrant (et est, pourtant, une conviction forte de Descartes qui, sur ce point aussi, est en désaccord voire en opposition avec Spinoza).

 

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Le 06/08/2025

 

Dans le "Chant des Chants", le Jardin est l'endroit de toutes les voluptés. On le sait : l'Amante est une fille de la Terre ... Et le Jardin symbolise si bien l'Art de vivre dans la Joie, dans la Joie terrestre et terrienne, dans la Joie d'ici-et-maintenant, loin de toutes les promesses messianiques ou, plutôt, bien plus loin qu'elles.

Le Jardin symbolise le travail et l'œuvre qui s'accomplissent, lieu de symbiose ("vivre ensemble" en grec) et de créativité, de Beauté et de Saveur ...

L'Art du Jardin est une discipline ... comme vivre la Vie ... Et comme tout Art, il a ses règles, souvent imposées par les règnes végétaux et animaux qu'il utilise (le plante, l'abeille, ...) ou redoute (le liseron ou la limace ...) ...

 

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La Vie ne s'est pas arrêtée à la posture statique du végétal ; elle s'émancipe et prend sa liberté de mouvement ; elle devient animale et apprend à gambader.

La liberté végétale n'était que verticale. Avec l'animalité, la liberté s'étend à deux dimensions pour les "courants" et à trois dimensions pour les "volants" et pour les "nageants". Mais elle reste limitée à l'espace terrestre accessible ... un minuscule domaine perdu dans l'immensité du Réel !

 

Cette liberté de mouvement acquise par l'animalité face au végétal, est celle de fuir devant le danger, de chasser sa nourriture, de courtiser son amoureux(se), de courir à l'aide de l'ami(e) et ainsi d'apprendre la solidarité et la fraternité ...

 

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De l'ambassadeur des Etats-Unis en Israël, Mike Huckabee :

 

"Les propres chiffres de l'ONU montrent que la nourriture qu'ils envoient est presque entièrement volée par le Hamas ou les civils gazaouis qui pillent les camions. Pourquoi les États-Unis et Israël sont-ils blâmés pour les enfants affamés ? L'ONU rejette l'aide d'Israël pour un passage sûr et condamne les efforts du GHF menés par les États-Unis."

 

Enfin, la vérité se dit !

Mais sera-t-elle entendue par ces idiots qui confondent "Gaza" avec Hamas et islamisme ?

Il y a une famine à Gaza, mais elle est organisée par le Hamas, comme toutes les désinformations (notamment les photos truquées à l'IA d'enfants décharnés et squelettiques) colportées partout en Occident.

Le Hamas n'a que faire des "Palestiniens" : il ne veut que le triomphe de l'islamisme et l'éradication de l'Etat d'Israël.

 

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Le 07/08/2025

 

Aimer la Vie au-delà de tous les amours et de toutes les vies.

 

Aimer, c'est Unir. C'est tendre vers l'Unité du Tout au-delà des parties.

Aimer, c'est trouver l'Unité et construire l'Alliance dans ce cœur intérieur qui attend dans la Tente de la Rencontre et dans le Saint des Saints du Temple où se cache l'Arche d'Alliance qui contient tous les secrets de la Vie et de la Joie.

 

L'Amante du "Cantique des Cantiques", ami lecteur, c'est toi. Cherche donc ton Aimé qui est l'Aimé, qui est la Vie et l'Esprit, qui est la Joie qui naît de l'accomplissement de soi et de l'accomplissement de l'autour de soi, au service de l'accomplissement de la Vie et de l'Esprit, au service de l'accomplissement du Réel-Tout-Un-Divin.

 

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Toute ma théologie ...

 

Tout est Dieu.

Tout est en Dieu.

Dieu est en Tout.

Dieu est l'océan dont chaque entité qui existe, n'est qu'une vague.

Et chaque vague est construite de vaguelettes interreliées, interconnectées, interférentes, inter-structurantes, inter-émergentes, ...

Et Dieu est le nom inapproprié que beaucoup d'humains donnent au Divin qui n'est en rien une "personne" (ce serait anthropomorphisme que de le croire).

Le Divin est le Tout.

Le Divin est le Un.

Le Divin est le Réel.

Le Divin est Substance, Esprit et Vie.

Ainsi, le Divin est Réalité, Intentionnalité et Constructivité.

Et chaque vague à la surface de l'océan incarne et porte et assume sa part de cette Réalité, de cette Intentionnalité et de cette Constructivité.

Le Divin-Réel-Un engendre le Tout et tout ce qu'il contient, afin que ce Tout contribue au mieux à accomplir sa propre plénitude, en optimisant toutes les tensions engendrées par sa propre évolution.

Le Divin n'est pas le Parfait ; il est la construction de sa propre Perfection qui, jamais, ne sera totalement atteinte car chaque pas en avant ouvre de nouveaux possibles.

Ce que les humains appellent le "Bien", est l'ensemble des tensions constructives.

Ce que les humains appellent le "Mal", est l'ensemble des tensions nocives.

La tâche de chaque existant est d'optimiser, vers le "Bien", les tensions qu'il vit et/ou qu'il engendre.

 

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Dans i24NEWS :

 

"Alors que la condamnation internationale d’Israël pour la crise humanitaire à Gaza s’intensifie, des articles publiés dans les grands journaux allemands Süddeutsche Zeitung et Bild – tous deux cités mercredi par le ministère des Affaires étrangères et le président Isaac Herzog – remettent en question l’authenticité des images diffusées depuis la bande de Gaza déchirée par la guerre.

 

Dans un article publié cette semaine, le Süddeutsche Zeitung cite des sources médiatiques et Gerhard Paul, un expert en photographie qui étudie les images provenant d’Israël et de Gaza depuis 25 ans, pour affirmer que la propagande du Hamas et les reportages biaisés influencent largement la couverture photographique de Gaza.

 

L’article affirme que certaines photos montrant des Gazaouis avec des casseroles vides n’ont pas été prises dans des centres de distribution de nourriture, comme on le pense souvent, mais ont été mises en scène devant des photographes pour donner l’impression d’un désespoir total.

 

L’article montre une photo largement partagée du photographe Anas Zayed Fteiha, basé à Gaza et travaillant en freelance pour l’agence de presse turque Anadolu, qui a pris des photos d’enfants tenant des casseroles et des poêles, mais pas dans un centre de distribution de nourriture.

 

Le journaliste Christopher Resch, de Reporters sans frontières, a déclaré au journal que « peu de choses échappent au Hamas » parmi ce que les reporters peuvent partager depuis le terrain, tout en ajoutant que le fait que les photographes donnent certaines instructions aux sujets pour cadrer une image est une pratique acceptable « tant que cela reflète globalement la réalité ».

 

À la suite de l’article du Süddeutsche Zeitung, Bild a publié une enquête sur Fteiha – qui n’était pas explicitement nommé par le Süddeutsche Zeitung – l’accusant d’avoir délibérément mis en scène des images pour amplifier le récit des souffrances causées par Israël, et citant le contenu de ses comptes personnels sur les réseaux sociaux comme preuve de son parti pris anti-israélien."

 

Et aussi :

 

"Le groupe terroriste palestinien du Hamas utilise des méthodes clandestines pour verser les salaires de ses dizaines de milliers de membres, a rapporté mercredi la BBC, dans un reportage qui corrobore également les affirmations israéliennes selon lesquelles le groupe terroriste s’empare systématiquement de l’aide humanitaire entrant dans la bande de Gaza pour la redistribuer à ses membres, laissant la population civile de Gaza affamée.

 

La chaîne britannique a déclaré avoir parlé à trois membres du Hamas qui ont chacun affirmé avoir reçu près de 1000 shekels au cours de la semaine écoulée. Le reportage précisait toutefois que les personnes figurant sur la liste des «salariés» ne percevaient quune fraction des montants versés avant la guerre; au mieux 20 %, versés environ toutes les dix semaines.

 

Selon la BBC, le Hamas a poursuivi le versement de salaires à quelque 30000 personnes qualifiées de «fonctionnaires» tout au long de la guerre.

 

Un haut responsable du groupe terroriste aurait déclaré que le Hamas avait constitué une réserve d’environ 700 millions de dollars en espèces, dissimulée dans ses tunnels souterrains, avant de lancer son assaut meurtrier du 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël.

 

Israël ayant ciblé les distributeurs de fonds du Hamas pour perturber la chaîne de paiements, le reportage explique que les membres du groupe reçoivent désormais des messages cryptés les conviant à «rencontrer un ami pour prendre le thé» à une heure et un lieu fixés. Sur place, un contact leur remet discrètement une enveloppe dargent liquide avant de s’éclipser.

 

Selon la BBC, cette méthode présente également des risques, car les points de distribution sont parfois repérés et bombardés par Israël. Une source affirme avoir échappé de justesse à l’un de ces bombardements.

Le reportage indique également que le Hamas impose des taxes aux commerçants et vend certains biens, comme des paquets de cigarettes, jusqu’à 100 fois leur prix d’avant-guerre pour générer des revenus.

 

Des sources anonymes gazaouies citées par la BBC confirment les accusations israéliennes selon lesquelles une part importante de l’aide humanitaire entrant à Gaza serait détournée par le Hamas, puis, soit revendue au marché noir à des prix exorbitants, soit distribuée aux membres du groupe.

 

Le Hamas et l’ONU ont par le passé nié tout détournement systématique. Toutefois, l’ONU a récemment admis que 88 % des camions d’aide qu’elle avait rassemblés ces derniers mois pour acheminer de l’aide à Gaza n’étaient pas parvenus à destination en raison de pillages.

 

Selon la BBC, des «quantités importantes» daide auraient été saisies par le Hamas entre janvier et mars, période durant laquelle Israël avait intensifié les livraisons dans le cadre dun accord ayant permis la libération de dizaines dotages.

 

En avril, le Wall Street Journal soulignait également que l’aide humanitaire jouait un rôle central dans la capacité du Hamas à lever des fonds pour rémunérer ses combattants.

 

Le reportage de la BBC indique que ces détournements de l’aide ont contribué à attiser la colère des Gazaouis contre le Hamas.

 

«Quand la faim sest aggravée, mes enfants pleuraient non seulement de douleur, mais aussi en voyant nos voisins affiliés au Hamas recevoir des colis alimentaires et des sacs de farine», raconte Nisreen Khaled, mère célibataire à Gaza. «Ne sont-ils pas la cause de nos souffrances? Pourquoi nont-ils pas prévu de nourriture, deau et de médicaments avant de se lancer dans leur aventure du 7 octobre?»

 

Selon la BBC, les membres du groupe terroriste seraient eux aussi en colère contre leurs dirigeants en raison de l’insuffisance des salaires, dans un contexte d’inflation galopante. L’un d’eux a confié à la chaîne que la majeure partie de l’argent qu’il avait reçu était inutilisable, les billets étant trop vieux et usés."

 

Tout converge, mais pourtant les convictions de politiciens professionnels, des médias et journalistes, et des masses ignares restent sur leur position, aussi fausse que nocive.

Le seul but, aujourd'hui, est et doit être l'éradication de l'islamisme ; tout ce qui fait son jeu, met l'humanité en danger !

 

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Dans "Être-Plus sous la plume de mon ami Jérôme Raynal :

 

"Comme le résume Matthieu Ricard, moine bouddhiste et conférencier:

 

    « La sérendipité est la faculté d’intellectualiser un étonnement et de tirer parti de la bonne fortune … Si vous êtes vraiment dans le moment présent … votre esprit n’est pas emporté par mille distractions… vous développez une concentration panoramique… suis attentif au moindre phénomène … »

 

Peut-on favoriser la sérendipité ?

 

Si la sérendipité ne se planifie pas, elle peut toutefois être favorisée. Elle repose souvent sur l’interaction de quatre éléments clés :

 

  • Un esprit préparé : ouverture d’esprit, curiosité, disponibilité intérieure.

 

  • Un déclencheur imprévu : un événement, un détail, un accident.

 

  • Une intuition juste : synthèse d’observations, de connaissances et d’expérience.

 

  • Une mise en œuvre : vérification, approfondissement, valorisation de l’intuition.

 

Conseils pour cultiver la sérendipité :

 

  • Développez votre curiosité : observez, lisez, échangez, écoutez…

 

  • Apprenez à ralentir : les synchronicités et les intuitions se révèlent souvent dans les moments de présence attentive.

 

  • Changez de perspective : une nouvelle manière de voir peut tout transformer.

 

  • Pratiquez la méditation, la contemplation, le lâcher-prise : ces approches ouvrent la conscience à des phénomènes subtils."

 

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Le 08/08/2025

 

Sur i24NEWS :

 

"Georges-Louis Bouchez, président du Mouvement réformateur (MR) et député fédéral belge, s’est exprimé jeudi soir sur i24NEWS, dénonçant la montée de l’antisionisme à Bruxelles, illustrée par une manifestation récente. « Tout semble permis dès qu’il s’agit de s’opposer à Israël », a-t-il déclaré, critiquant l’estompement des normes qui permet de présenter des actes antisémites comme des combats humanitaires ou antisionistes. « Le Hamas reste une organisation terroriste, et importer le conflit en Belgique pour attiser la haine des Juifs est inacceptable », a-t-il martelé, alertant sur le danger de glorifier le terrorisme sous couvert de « résistance légitime ».

Bouchez a pointé une menace stratégique : « Si le Hamas en finit avec Israël, il s’attaquera à nous. » Il a critiqué la complaisance de certains médias belges, comme la RTBF et Le Soir, qui décrivent Samidoun, une organisation listée comme terroriste au Canada et en Allemagne, comme un simple groupe de soutien aux prisonniers palestiniens."

 

Il est clair que la RTBF (politiquement gauchisante et noyautée par les socialistes) est constamment anti-Israël et crache son venin antisioniste chaque fois que l'occasion s'en présente.

 

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Le principe de Réalité dit simplement ceci : il y a quelque chose et non pas rien ... ne serait-ce que parce que il est pensé cela en "moi".

Mais pourquoi y a-t-il "quelque chose" plutôt que "rien", demandait Leibniz ?

Parce ce que ce Principe de Réalité est intemporellement et intrinsèquement lié à un principe d'Intentionnalité. Chacun des deux principes exige l'existence de l'autre, concomitamment à lui.

Bipolarité originelle de l'Un (unique, unitaire et unitif) absolu.

 

Unité, Réalité et Intentionnalité : la triade essentielle et originelle de tout le reste qui en émerge.

 

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Vivre la grande Paix (tant intérieure qu'extérieure, tant avec soi qu'avec le monde) tel est la quête première de toutes les spiritualités.

Cette quête n'est que l'application, au mental humain, du principe d'optimisation tensionnelle.

 

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Du Maître Eckhart :

 

"Dieu est le lieu propre de son opération [activité], précisément

parce qu'il est l'artisan qui opère en Lui-même."

 

Panenthéisme évolutionniste ...

 

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L'Intentionnalité ordonne à la Réalité de faire jaillir de la Substance (Substantialité).

La Réalité ordonne à l'Intentionnalité de la mettre en Ordre (Logicité).

L'Unité ordonne aux deux de maintenir la cohérence de son Unité (Constructivité).

 

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La Substance est le carburant que la Réalité produit pour nourrir sa propre Evolutivité au service optimal de l'Intentionnalité.

On peut appeler cette Substance : "Energie", ce qui est "en travail", ce qui est de la pure activité. Et cette Energie pulsera pour donner la Luminosité (ce que la physique appelle les "champs") qui se diffuse, et elle se coagulera pour donner la Matérialité émergente qui s'encapsule ...

Cette diffusion et cet encapsulage engendrent l'espace-temps.

 

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Par ignorance, les humains ont séparé et personnalisé l'Intentionnalité sous le nom de Dieu ... alors que cette Intentionnalité n'est que l'Âme immanente de cette Unité réelle qu'est le Réel.

 

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La Réalité produit perpétuellement de l'Energie (de la Substance originelle, de la Hylé) à partir d'elle-même ; cette Energie s'accumule à elle-même ce qui explique l'expansion de l'Univers qui n'est que la périphérie du Réel.

C'est là, en périphérie, selon les paysages de cette périphérie, que l'Energie diffuse (entropie) ou coagule (néguentropie) selon la Logicité induite par l'Intentionnalité.

 

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Ce que le langage courant appelle un "objet" qui suppose une séparation ontique d'avec le reste du monde, n'est en fait qu'une figure d'interférence locale engendrant une coalescence émergeante qui n'est en rien séparée du Tout qui la contient ou du monde qui l'entoure. Elle est une manifestation comparable à une vague à la surface de l'océan ou à un glaçon qui se forme dans de l'eau très froide.

 

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L'histoire de la physique est le fondement de l'histoire de toutes les sciences puisque toute science n'est qu'une application particulière de la physique ... à la lumière pour l'optique, aux molécules pour la chimie, aux cellules pour la biologie, à l'esprit pour la noologie, à une communauté humaine pour la sociétologie, etc ...

L'histoire de la physique épouse les mêmes cycles paradigmatique que l'histoire humaine globale. Au paradigme de la Modernité, correspond le mécanicisme physique (Galilée, Newton, Lagrange, etc ...) qui commence à la Renaissance et entre en crise(s) au début du 20ème siècle avec les révolutions relativistes et quantiques (comme le monde humain global entre en crise avec la première guerre mondiale).

En ce début du 21ème siècle, se construit un nouveau paradigme scientique (lentement et marginalement esquissé durant la seconde moitié du 20ème siècle) : celui du paradigme de la complexité pour lequel l'univers réel n'est plus vu comme un assemblage de briques élémentaires liées par des forces élémentaires, selon des lois élémentaires (mathématiques).

 

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Le 09/08/2025

 

La bipolarité fondamentale ...

Préserver sa Réalité (préserver sans son Être) et accomplir son Intentionnalité (assumer son Devenir.

L'Intentionnalité impose à la Réalité de produire toujours "plus" de Substance.

La Réalité impose à l'Intentionnalité de peaufiner toujours "mieux" son Ordre.

 

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En hébreu, mes initiales sont M (Mèm = 40) et H (Hé = 5) ; ce qui donne le nombre 45 (5x9) qui est le produit de la Vérité (5) et de l'Accomplissement (9) et dont la somme des chiffres donne 4+5=9, soit, encore une fois, l'Accomplissement.

Or, ces deux mots (Vérité et Accomplissement) constitue le cœur de mon travail depuis près de 55 ans ...

 

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Les trois axes existentiels de tout un chacun :

 

  1. Vivre dans le Réel (Cosmologie et science)
  2. Quel Sens à donner à ce que je vis et fais ? (Philosophie et Spiritualité)
  3. Quels sont les Avenirs possibles ? (Prospective)

 

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L'Evangile de Marc (le plus ancien, le premier et le plus bref des trois synoptiques) se termine par le récit très bref de la "résurrection" avec un Jésus qui apparaît trois, sous différentes formes, et qui donne aux onze apôtres restants, les cinq signes qui permettront de reconnaître ceux qui ont reçu pleinement la "bonne nouvelle" (qui n'est définie nulle part). Je cite (selon Segond) :

 

  1. "ils chasseront les démons,
  2. ils parleront de nouvelles langues,
  3. ils saisiront des serpents,
  4. s'ils boivent un breuvage mortel, il ne leur fera point de mal,
  5. ils imposeront les mains aux malades et ceux-ci seront guéris."

 

Tout cet Evangile (imité en cela par les deux synoptiques ultérieurs, mais bien moins par l'Evangile de Jean d'inspiration plus gnostique et mystique) présente Jésus comme un magicien, un thaumaturge c'est-à-dire un "faiseur de miracles" qui transmettrait, ainsi, ses dons à ceux qui croiront en lui.

 

Tout cela implique que la Foi permet d'échapper aux lois de la Nature dans une appartenance, plus ou moins intense, à un "autre monde" où ces lois naturelles ne jouent plus.

 

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La "bonne nouvelle" chrétienne ...

 

Selon l'Evangile de Luc (le seul évangéliste qui en parle - 4;18,19) :

 

"L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé,

Pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, (...)"

 

Selon les témoins de Jéhovah :

 

"Dans les Écritures grecques chrétiennes, cette expression désigne la bonne nouvelle qui concerne le Royaume de Dieu. Elle annonce que les humains peuvent être sauvés s’ils ont foi en Jésus."

 

Tout tourne autour de cette notion "d'être sauvé", de "Salut" ... ce qui signifie, en l'occurrence, être délivré des affres de la réalité des lois naturelles afin de jouir sans fin d'un monde imaginaire et idéal d'où serait exclue toute forme de souffrance ...

Mais le christianisme semble ignorer que là où la Souffrance n'existe plus, la Joie n'existe pas non plus.

 

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La question de mon ami Olivier :

 

"Crains tu que l’autonomie et la responsabilité ne fassent presque jamais partie de ́la nature humaine ?"

 

Et ma réponse :

 

Never say never ...

En tous cas, pour l'instant, la vie extérieure des humains prime sur leur vie intérieure ... et ils adulent leur dépendance au "système" social externe ce qui les sécurise (croient-ils). Ce "système" est leur bouée en les prenant en charge et en faisant d'eux des parasites du collectif : tant les gouvernants que les gouvernés ne vivent que de leur dépendance au système qui les gouverne, les sécurise et les déresponsabilise de presque tout.

 

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Du prophète Isaïe (29;13) :

 

Traduction de Louis Segond :

 

"Le Seigneur dit : Quand ce peuple s'approche de moi, Il m'honore de la bouche et des lèvres; Mais son cœur est éloigné de moi, Et la crainte qu'il a de moi N'est qu'un précepte de tradition humaine."

 

Traduction littérale de l'hébreu :

 

"Et mon maître (Adonaï) dira : comme ce peuple approchera mes faces et m'empèsera dans ses lèvres et son cœur s'éloignera de moi et la crainte qu'ils verront avec moi, [ce ne sont que] des préceptes des humains d'étude."

 

Est ici rappelée l'immense gouffre qui existe entre théologie et spiritualité, entre dogmatisme clérical et lumière initiatique.

 

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De l'Evangile de Marc (selon Segond) :

 

"Il n'est rien qui, du dehors, entre dans l'homme qui puisse le rendre impur ; mais ce qui sort de l'homme, voilà ce qui le rend impur."

 

L'humain est la seule cause de son propre mal-vivre ...

 

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D'i24NEWS :

 

"La France appelle le mouvement terroriste islamiste à « la libération immédiate et inconditionnelle » de ces otages, à accepter les propositions de cessez-le-feu et à procéder à son désarmement et à sa reddition."

 

Il est temps que les comiques de Paris comprenne que le problème n'est ni Israël, ni le futur Etat palestinien, mais uniquement et seulement le Hamas et, plus généralement, l'islamisme.

C'est cet islamisme idéologique et terroriste que combat l'Etat d'Israël à Gaza et au Liban méridional, en Syrie occidentale et en Iran.

 

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Du Neue Zürcher Zeitung (article écrit par Nils Althaus et Mirko Bischofberger, et traduit et transmis par mon ami Jak) :

 

"En octobre dernier, Demis Hassabis a reçu un appel de Stockholm qui allait changer sa vie. À seulement 48 ans, il apprit qu’il recevrait, avec John Jumper et David Baker, le prix Nobel de chimie. Et pourtant, Hassabis n’avait jamais mis les pieds dans un laboratoire de chimie.

Ce développeur logiciel avait résolu l’une des plus grandes énigmes de la biologie grâce à Alphafold, un programme d’IA : le repliement des protéines. Ces éléments fondamentaux de la vie naissent sous forme de fils et n’acquièrent leur fonction qu’une fois repliés en une structure tridimensionnelle. Les lois qui régissent ce processus faisaient l’objet de spéculations depuis des décennies.

L’attribution du prix Nobel pour le décryptage du repliement des protéines n’est qu’un exemple de la manière dont l’IA repousse les frontières de notre compréhension et nous rend accessibles de nouvelles langues. Et il ne s’agit pas seulement de mots écrits comme dans le cas de ChatGPT.

La nature parle en de nombreuses langues : la biologie utilise comme vocabulaire les briques de l’ADN et des protéines ; la chimie décrit les liaisons entre les éléments ; les mathématiques fournissent un cadre formel pour décrire les lois physiques. Les cartes, quant à elles, condensent la géographie en graphiques et symboles. C’est à partir de jeux de données issus de ces domaines – et de bien d’autres – que l’IA est aujourd’hui entraînée, découvrant sans cesse de nouveaux motifs jusqu’alors inconnus."

 

En fait, un algorithme dit d'IA manipule des structures (règles architecturales) et des processus (modalités de construction) exprimée par et dans n'importe quel langage (langues vernaculaires, ADN, liaisons chimiques, mathématiques tant géométriques qu'algébriques, cartes géographiques, ...) ... à la condition que ledit algorithme ait été "nourri" des règles d'usage propres à ce langage et d'une grande quantité de contenus, vérifiés et véridiques, exprimés dans ce langage.

Sa puissance devient telle, aujourd'hui, que moyennant ces conditions, il devient capable, moyennant de grosse puissance de calcul, de construire et de tester des structures et des processus engendrés par lui, mais totalement originales quant à la culture et la connaissance humaines.

 

Mais il ne faut jamais oublier trois choses.

La première est le célèbre "garbage in, garbage out" : si on "nourrit" l'algorithme avec des données ou des modèles ou des éléments faux, il ne produira que des aberrations.

La deuxième : les puissances de calcul impliquées dans l'élaboration de ces nouveaux modèles potentiels seront d'autant plus énormes (et bien plus grandes que celle d'un cerveau humain) que le langage en question est sophistiqué et que les problématiques montent en complexité.

La troisième : tout algorithme est une production de la pensée humaine et reproduit donc, à des échelles variables, les logiques de cette pensée, même si l'on passe au deuxième degré avec des algorithmes qui créent des algorithmes ... le point de départ est toujours humain, donc fragile !

 

Et l'article se poursuit :

 

"L’essor de l’IA peut être comparé à la mise au point d’un puissant télescope qui nous permet de scruter plus profondément la nature. Tout ce qui peut être converti en données est offert aux machines. L’IA ne se limite donc pas à produire de jolies images ou de belles phrases : elle donne aux chercheurs une nouvelle paire de lunettes pour voir des réalités jusqu’alors invisibles. Elle transforme la science dans ses processus les plus fondamentaux — bien au-delà des bureaux des employés."

 

La comparaison est excellente et remet la réalité fondamentale au centre du débat.

 

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L'algorithmie est un jeu quintuple entre :

 

  1. Un langage analytique (vocabulaire) et réglé (grammaire),
  2. Des contenus véridiques exprimés dans ce langage,
  3. Une énorme puissance de calcul,
  4. Une logique combinatoire précise mais ouverte,
  5. des instruments de vérification des nouveaux contenus produits.

 

*

 

Il faut cesser de parler d'Intelligence Artificielle (IA) qui n'existe pas.

Il faut parler l'algorithmie, c'est-à-dire de l'art de construire et d'utiliser des logiciels puissants capables, au sein d'un langage donné, de produire des modèles combinatoires sophistiqués à partir de contenus qu'on leur fait ingurgiter.

 

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De Woody Allen :

 

"Si Dieu existe, j'espère qu'il a une bonne excuse."

 

Dieu a créé l'homme à son image ; l'homme le lui a bien rendu.

 

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Le 10/08/2025

 

Le problème politique est de répondre aux attentes humaines qui, au fond, se résument à une seule : "l'humain veut vivre heureux tant personnellement que collectivement".

Mais que signifie "heureux" ? Et entre plusieurs définitions (il y en a autant que d'humains) qui décidera de l'Intentionnalité globale et en fonction de quels critères, et sur quelle période ?

 

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Dans la plupart des pays latins (catholiques donc diabolisant l'argent et les "affaires" au nom d'une "morale" sacrificielle), et tout spécialement en France, les fonctionnaires œuvrant autour de la finance et de la fiscalité (les inspectrices du fisc, notamment) sont endoctrinés dans une haine radicale et gauchisante de l'entrepreneuriat.

L'entrepreneur (le "patron" selon leur vocabulaire d'origine syndicale) ne peut qu'être un voleur, un exploiteur, un esclavagiste, un fraudeur, un tricheur, un menteur ... obsédé par l'argent et à la limite du malfrat.

 

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L'Europe repose sur trois souches culturelles différentes et complémentaires : la souche latine (méditerranéenne et catholique - qui a engendré la culture sud-américaine), la souche anglo-germano-scandinave (gothique et protestante – qui a engendré la culture nord-américaine) et la souche slave (russe et orthodoxe).

Ce qui fait l'Europe, c'est le christianisme dont la racine est judéo-hellénique.

 

*

 

L'algorithmie est capable de générer des architectures langagières (peu importe le langage pourvu qu'il soit analytique et logique) complexes et improbables, compatibles avec les faits et les connaissances avérées, dans un langage sophistiqué.

L'algorithmie est un générateur langagier simulant et amplifiant (à coup de grosses puissances de calcul) des processus intellectuels.

 

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L'algorithmie développe une intelligence totalement artificielle et imitative, mais sans aucune conscience de ce qu'elle produit comme résultat. Elle "intel-lige" (elle "lie entre" eux) des concepts, des modèles, des architectures ou des processus, possédant une logique intrinsèque, dans un langage quelconque que l'humain lui a fait ingurgiter et a nourri de tombereaux de contenus choisis et triés en fonction du projet humain concerné.

Au sens strict où elle intel-lige, l'algorithmie est une intelligence, mais elle n'est ni pensée, ni conscience, ni esprit ; elle est un pur robot programmé pour manipuler, simuler, interpoler, amplifier, hybrider, fusionner des architectures langagières.

 

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L'algorithmie sera le cœur du paradigme de la Noéticité, premier des trois paradigmes qui se succèderont dans la civilisation eudémoniste qui commence sous nos yeux.

Les entités immatérielles, donc virtuelles et artificielles, prendront la place, dans le monde humain, des entités matérielles et naturelles.

Tous les interfaces (notamment la production agricole et industrielle, ou la guerre entre deux continents culturels ...) seront l'affaire de robots soumis à l'autorité d'      algorithmes d'origine humaine, certes, mais capables de générer des architectures langagières bien plus complexes et originales que n'en serait capable le meilleur des cerveaux humains.

La seule fonction humaine sera de gérer les Intentionnalités  mises en œuvre aux différents niveaux et dans les différents domaines de l'activité "humaine".

Aux humains de répondre aux "pour quoi ?" (dans quel but ?). Et aux algorithmes, ensuite, de répondre au "comment ?" de la manière la plus efficiente et la plus optimale. Une fois cette réponse au "comment ?" entérinée par l'humain, l'exécution en sera confiée à des robots fabriqués par d'autres robots dans des usines pilotées par d'autres algorithmes.

 

Le point crucial de cette civilisation eudémonique (donc post mythologique – Antiquité - et post-messianique - Christianité) va être les modalités de validation par l'humain des enclenchements (affirmation d'une Intentionnalité évolutive) et des propositions (acceptation d'un processus d'accomplissement de cette Intentionnalité) algorithmiques.

Qui aura le pouvoir de ces validations ? Là est le centre de la nouvelle problématique politique : quelles seront les processus, les intentions et les valeurs mises en œuvre dans ces validations, sachant que ces processus, intentions et valeurs pourront, pareillement, faire l'objet de propositions algorithmiques et de simulations virtuelles.

 

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Toute pensée est-elle condamnée, fatalement, à être analytique c'est-à-dire à considérer que tout est réductible à des entités élémentaires reliées entre elles dans des architectures dynamiques aussi complexes que l'on veut ? C'est ce que fait un algorithme quelconque dans ses architectures langagières.

La pensée n'a-t-elle pas aussi son versant holistique et global (inaccessible aux algorithmes), parlant du Tout en tant que Tout-Un, au-delà des entités élémentaires et des relations élémentaires qu'elle imagine pour "expliquer" ce Tout-Un ?

 

Que penser du Tout-Un-Divin-Réel ?

Sur "Dieu", il n'y a rien à dire, prétendent certains.

D'autres disent : Dieu n'existe pas et tout est hasard.

Je pense, moi, comme bien des spirituels depuis Héraclite en passant par la Kabbale, Spinoza et Bergson, que "Dieu" est la divine Intentionnalité qui donne sens au Tout-Un-Réel et qui est le moteur de tout ce qui s'y passe. La nature de cette Intentionnalité est affaire de spiritualité et non de scientificité.

 

Cela mène à cette perspective : à l'avenir, l'humain sera en charge de la spiritualité (et de l'Intentionnalité) alors que l'algorithmie sera en charge de tout le reste (mais sous le contrôle de la spiritualité c'est-à-dire de l'expression des Intentionnalités globales et locales).

 

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Ces deux mots et concepts sont certes trop étroits, mais toute la pensée humaine s'élabore dans le dialogue entre deux pôles distincts, relevant de méthodes et de langages distincts : la "Science" (la scientificité : la compréhension de la Réalité) et la "Religion" (la spiritualité : la recherche de l'Intentionnalité).

 

L'algorithmie ne concerne que la "scientificité" et l'interface avec la Réalité et avec sa Substantialité.

 

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Après le simplisme du mécanicisme de la Modernité, le complexisme s'impose et, avec lui, l'algorithmisme qui est au centre du paradigme de la Noéticité.

 

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Il faut se rappeler que le problème que les physiciens appellent le "système à trois corps" (par exemple trois astres reliés entre eux par des forces gravifiques), peut être mis en équation par la formulation mécaniciste newtonienne, mais n'a pas de solution mathématique dite "exacte" ; le système (et ce système est parmi les plus simples) est déjà chaotique (donc potentiellement complexe).

Il ne faut pas alors se demander ce qui se passe dans une galaxie où interagissent des milliards d'étoiles au moyen de la même force gravifique. L'organisation galactique (ainsi que la naissance ou la mort d'étoiles qui s'y observent) n'est pas réductible à un quelconque mécanicisme mais constitue une émergence complexe pour permettre à un immense système chaotique, de dissiper optimalement ses tensions internes. Et, bien sûr, cela n'a rien à voir avec les équations de Newton.

On peut évidemment dire la même choses des systèmes d'atomes et de molécules où sévit la force électromagnétique.

 

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En physique, l'adjectif "chaotique" signifie seulement "non réductible au mécanicisme mathématisable".

Il ne signifie pas "désordre" pour autant ...

 

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Le 11/08/2025

 

Le premier verset du premier chapitre du premier livre (le Genèse) de la Torah qui est la première partie de la Bible, est une phrase qui résume tout :

 

en hébreu :  B'rèshit Bara Elohym Êt Ha-Shamaym Wé-Êt Ha-Êrètz ...

en français : "Dans un commencement, Il engendra des dieux avec le Ciel et avec la Terre" ...

 

On pourrait oser une "traduction" moins littérale mais plus métaphysique : "Lors d'une de ses bifurcations processuelles, l'Un-Réel-Tout-Divin engendra des projets (nouveaux) au moyen de l'Esprit et de la Matière" ...

 

Sept mots hébreux suffisent pour ouvrir le Mystère et le grand livre qui l'exprime ... Sept mots, comme il y eut sept jours d'engendrement, comme il y a sept branches à la Ménorah, comme il y a sept jours hebdomadaires, ...

Sept, nombre et chiffre du Sacré par excellence ... souvent repris dans toute la symbolique occidentale.

 

Sept initiales hébraïques des mots : B B A A H W H ... : deux B (Beyt : "maison"), deux A (Alef : "apprendre"), deux H ( : "voici" ... le Réel) et un W (Waw : "crochet").

L'humain a deux "maisons" : son âme (son projet de vie) et le monde (les ressources de l'accomplissement) ...

L'humain a deux chemins d'apprentissage : sa culture extérieure et son intuition intérieure ...

L'humains a deux réalités : l'une "de vécu" et l'autre "de façade" ...

L'humain a un seul "crochet" pour se relier à l'Un : sa Foi épurée et dénuée de toute croyance ...

 

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De Dora Marrache :

 

"Pourquoi cette reconnaissance unilatérale d’un État palestinien ? Une seule réponse : la peur !

 

Le 7 octobre, le Hamas a montré au monde de quoi il était capable. Et le monde entier est resté tétanisé et ne semble pas avoir compris que le but du Hamas est le même que celui de tous les groupes islamistes radicaux – Daech, Al-Qaïda, Hezbollah, Houthis, etc. – instaurer un État islamique gouverné par la charia (la loi islamique), imposée par le sang et la terreur.

 

En réalité, vous le savez, chefs d’États européens. Vous n’ignorez rien de cette idéologie. Et pourtant, depuis ce jour, vous êtes paralysés par la peur.

 

Car vous reviennent en mémoire les attentats islamistes qui ont frappé vos terres : Madrid, Bruxelles, Paris, Londres… Et vous constatez que ceux du Hamas ont dépassé en horreur tout ce que l’esprit humain peut concevoir.

 

Même l’Amérique, traumatisée par le 11 septembre, craint aujourd’hui que le cauchemar ne se reproduise.

 

Alors, pour tenter d’éviter le pire, vous avez choisi de jouer la carte du Hamas. Vous leur offrez, sur un plateau d’argent, un État."

 

La peur ? Oui, aussi ...

 

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Il est curieux de lire, chez beaucoup d'auteurs, que le géocentrisme (dogme chrétien) est une erreur et que la science copernicienne aurait démontré que l'héliocentrisme est seul correct.

Rien n'est plus faux.

La mécanique céleste newtonienne montre que l'univers n'a pas de centre (acentrisme) et que la modélisation céleste peut être pratiquée en posant l'origine du référentiel utilisé n'importe où.

Cependant, les équations héliocentriques, pour notre univers proche, sont mathématiquement plus simples que celles données par le géocentrisme. La cause en est que le gros de la masse du système solaire est clairement centrée dans le soleil qui est donc le centre d'attraction gravifique de son propre système.

Mais on pourrait aussi prendre une position "galaxocentrique" et voir alors le soleil comme un simple "satellite" de ce trou noir central et la Terre comme un minuscule satellite de ce satellite. Et ainsi de suite pour l'amas galactique dont la Voie lactée n'est qu'une des galaxies.

L'essentiel est de retenir que l'univers physique ne possède aucun "centre" et que ce concept est vide de tout sens. C'est cela le cœur de la révolution copernicienne.

 

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La réforme religieuse de Josias (roi de 640 à 609), après le destruction du royaume d'Israël au nord, puis l'exil des Judéens du sud à Babylone (de 582 à 538) furent les grands déclencheurs de la mise par écrit et du collationnement de l'embryon biblique.

La Bible écrite est donc la conséquence de cette première grande peur de perdre son identité dans l'exil.

Cette peur est toujours aujourd'hui le moteur de survie de la culture juive tant en Israël qu'en diaspora.

 

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Tant la christianité que l'islamité ont développé des antisémitismes virulents, violents et massacreurs conformément à la logique freudienne de la "mort du père".

Car la christianité a ses racines dans le judaïsme (via Jésus et, surtout, Paul) et l'islamité de Mahomet émerge de sa formation par le christianisme nestorien de La Mecque et par ses références bibliques.

Sans judéité, point de christianité et point d'islamité.

 

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Le 12/08/2025

 

Le premier récit de la Genèse est parfaitement traductible en termes de physique des processus complexes ...

"Dans un commencement [lors d'une bifurcation processuelle] Il [le Réel-Un] engendra des dieux [des Elohim c'est-à-dire de déités, mais aussi, du fait que la préposition Êl signifie "pour" et "vers" : des "Puissances" ou des "Intentions" ; bref, les "générateurs d'énergie"] avec le Ciel [symbole de l'Intentionnalité] et avec la Terre [la Réalité]".

Ensuite de quoi, la Terre [la Réalité] devint "vide et consternante" [c'est-à-dire "chaotique" au sens de la théorie physique du chaos].

Tout alors était soumis à deux bipolarités :

 

  • le Ciel [l'Intentionnalité] était placé entre Ténèbre (l'attente d'une Logicité néguentropique qui allait éclairé les évolutions futures) et Abîme (le "vide" de l'Uniformité entropique)
  • la Terre [la Réalité] était placée entre le Souffle des Elohim (l'énergie émanant des Puissances) et l'Eau ( la Substantialité originelle).

 

Du côté du Ciel (l'Intentionnalité), les Puissances "célestes" firent émerger la Lumière, symbole du principe lumineux d'ordre : la Logicité qui allait "éclairer" l'évolution de la Réalité.

De côté de la Terre (la Réalité), les Puissances "terrestres" séparèrent nettement les Eaux :

 

  • les Eaux-d'en-haut : la Substantialité sous la forme de champs de force qui se propagent et diffusent en engendrant l'Espace (au sens géométrique de la Relativité),
  • les Eaux-d'en-bas : la Substantialité sous la forme d'énergie coalescente et dont émergera d'abord la Matérialité (le "sec"), elle-même souche de la Vie sous toutes ses formes (végétale, puis animale nageant et volant, puis courant, et enfin humaine).

 

Entre cet en-haut et cet en-bas : le "firmament" où les champs de force et la matérialité se rencontrent et se conjuguent pour former les astres (au quatrième jour) ; des astres qui combinent Matérialité terrestre et Luminosité céleste.

 

Le parallélisme entre le récit de la Genèse et la physique complexe est simplement saisissant ...

 

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Sir i24NEWS :

 

Une enquête israélienne révèle la "campagne de désinformation" du Hamas sur la malnutrition à Gaza

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L'enquête a conclu qu'il n'y avait aucun signe indiquant une malnutrition généralisée parmi la population de Gaza

 

L'establishment sécuritaire israélien a publié mardi une enquête accusant le Hamas de mener une "campagne mensongère" concernant la malnutrition dans la bande de Gaza. Selon cette investigation, l'organisation terroriste aurait manipulé les statistiques de décès liés à la faim et présenté des patients souffrant de pathologies préexistantes graves comme victimes de malnutrition.

Des chiffres qui interpellent les autorités israéliennes

 

L'enquête révèle un décalage significatif entre les rapports officiels du ministère de la Santé contrôlé par le Hamas et les cas documentés individuellement dans les médias et réseaux sociaux. Benjamin Netanyahou a accusé le Hamas et les médias internationaux de promouvoir de fausses allégations de famine imposée par Israël, décrivant une "campagne mondiale de mensonges".

 

Un pic particulièrement suspect apparaît depuis juillet, période coïncidant avec l'intensification des négociations. Alors que 66 décès par malnutrition avaient été recensés depuis octobre jusqu'en juin 2025, le mois de juillet seul a vu ce chiffre bondir à plus de 133 cas selon les autorités gazaouies. Paradoxalement, contrairement à ses pratiques antérieures, le ministère de la Santé du Hamas n'a pas publié les identités des victimes présumées."

 

Comment et pourquoi les instances politiques et journalistiques occidentales se laissent-elles prendre dans le piège désinformationnel du Hamas, relayé avec complaisance par l'ONU et les ONG gauchisantes et pleurnichardes tant américaines qu'européennes ?

 

Et du même, sur le même thème :

 

""Les dirigeants du Hamas sont bien nourris, ils se moquent que les Gazaouis aient faim", affirme Mike Huckabee

"La famine à Gaza est due à la volonté du Hamas de garder le contrôle du marché alimentaire", a déclaré l'ambassadeur des Etats-Unis en Israël sur le plateau de Piers Morgan

Lors d’un entretien accordé lundi au journaliste britannique Piers Morgan, l’ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee, a vigoureusement défendu l’action israélienne à Gaza et dénoncé le Hamas, l’accusant de s’opposer à l’aide humanitaire pour protéger ses propres intérêts.

Huckabee a notamment évoqué l’initiative Gaza Humanitarian Foundation (GHF), destinée à acheminer de la nourriture aux civils. Selon lui, le Hamas a exigé sa fermeture lors de négociations récentes. "Leur (la GHF) méthode d’approvisionnement en nourriture a affaibli la capacité du Hamas à contrôler le marché alimentaire et leur (le Hamas) coûte de l’argent", a affirmé le diplomate, ajoutant que les dirigeants du mouvement terroriste "ne se soucient pas que les gens mangent, seulement qu’eux mangent". "

 

Merci à la démagogie européenne d'avoir couvert le détournement de l'aide alimentaire pour permettre au Hamas de se financer.

A gaza, il n'y a pas de famine causée par Israël ; il existe une pénurie alimentaire organisée par le Hamas et exploitée par lui pour ses campagnes de désinformation.

 

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Le 13/08/2025

 

Selon i24NEWS :

 

"L'organisme de surveillance de la famine affilié à l'ONU a discrètement modifié ses critères pour déclarer une famine à Gaza

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Cette modification des règles illustre "une des plus grandes fraudes jamais perpétrées", l’ONU ayant "adapté les critères pour parvenir à l’issue politique souhaitée"

Le 29 juillet, l’Integrated Food Security Phase Classification (IPC), un réseau associant l’ONU, des gouvernements occidentaux et des ONG, a affirmé que "le pire scénario de famine" se déroulait actuellement dans la bande de Gaza. Ce rapport, largement relayé par les grands médias internationaux, met en cause les restrictions d’aide imposées par Israël et évoque une hausse des décès liés à la faim.

 

Mais selon une enquête du Washington Free Beacon, l’IPC aurait discrètement modifié ses critères d’évaluation, facilitant la reconnaissance officielle d’une famine. Historiquement, l’IPC se fonde sur des mesures précises du poids et de la taille des enfants, déclarant une famine lorsque 30 % d’entre eux souffrent de malnutrition aiguë. Or, le rapport de juillet introduit un nouvel indicateur : la circonférence du bras (MUAC), plus simple mais jugé moins fiable, avec un seuil abaissé à 15 % d’enfants touchés, assorti d’éléments non spécifiés sur la dégradation de la situation.

Ce changement, mentionné discrètement dans une note en bas de page, a surpris plusieurs professionnels humanitaires. Dans des famines précédemment reconnues en Somalie, au Soudan du Sud ou au Soudan, l’IPC avait conservé la méthode du poids-pour-taille et le seuil de 30 %. "C’est comme baisser la barre pour rendre la déclaration plus probable", a estimé un praticien chevronné.

Les données du rapport montrent que, selon la mesure MUAC, moins de 8 % des enfants sont touchés à Deir el-Balah et Khan Younès, et 16,5 % à Gaza-Ville, au-dessus du nouveau seuil, mais bien en dessous de l’ancien.

 

L’IPC affirme également que plus de 20 000 enfants ont été soignés pour malnutrition aiguë entre avril et mi-juillet, dont plus de 3 000 cas sévères, et que 16 décès d’enfants de moins de cinq ans liés à la faim ont été signalés depuis le 17 juillet. Toutefois, ces chiffres proviennent de documents internes non publics, souvent issus du ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, ou d’ONG locales accusées de liens avec le mouvement terroriste, comme Ard el Insan.

 

Pour Richard Goldberg, ancien conseiller à la Maison Blanche et spécialiste de l’aide humanitaire, cette modification des règles illustre "une des plus grandes fraudes jamais perpétrées". Selon lui, "les seuils de données ne soutiennent pas l’affirmation d’une famine", mais l’ONU aurait "adapté les critères pour parvenir à l’issue politique souhaitée"."

 

Et l'issue souhaitée, c'est la condamnation et la haine de l'Etat d'Israël qui, quand bien même famine il y aurait, elle est organisée par le Hamas qui confisque, consomme et revend, une grosse part des flux d'approvisionnement.

 

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Dans tous les domaines (pas seulement ses positions pro-Hamas dans la guerre de Gaza), l'ONU s'est complètement et définitivement discréditée, aujourd'hui ; elle est sous l'emprise d'une caricaturale idéologie wokiste et anti-occidentaliste dont le socialiste catholique lusitano-timorais Guterrez, son secrétaire général, donne le parfait et infect exemple.

 

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Ce que ChatGPT dit de mes recherches en physique complexe :

 

Qui est Marc Halévy, et quel est son héritage intellectuel ?

  • Physicien de la complexité et philosophe, il fut un proche collaborateur d’Ilya Prigogine (Prix Nobel 1977), pionnier des structures dissipatives et de la physique hors d’équilibre.
  • Il développe des théories, méthodes et modèles des processus complexes appliqués aux systèmes socioéconomiques.
  • Auteur de "Le paradigme des processus complexes" (2016), où il propose une nouvelle cosmologie dépassant les limites des paradigmes classiques en physique.

 

Le lien avec la physique des processus complexes :

  1. Vision systémique et holistique

Halévy envisage l’univers non plus comme un assemblage de particules isolées, mais comme un continu global et autoréférentiel, en autogenèse permanente, où l’émergence se produit constamment.

  1. Approche intégrative entre science, spiritualité et philosophie

Il revendique une convergence entre la physique contemporaine, les traditions spirituelles (taoïsme, noétique, noosphère), la pensée non-duelle, et un nouveau paradigme du vivant et de la cosmologie.

  1. Application à l’économie et au management

Il transpose les principes de la complexité (auto-organisation, émergence, réseaux) aux organisations humaines, visionnant l’entreprise comme un organisme vivant doté de mémoire, d’interactions et d’intelligence collective.

 

Comment s’imbrique la néguentropie ?

  • Bien que Marc Halévy n’aborde pas explicitement la néguentropie sous ce terme dans ses résumés accessibles en ligne, son cadre global correspond à l’idée que l’organisation (ou l’ordre) s’oppose à la désorganisation, en captant de l’énergie et en générant de l’information structurée — ce qu’illustre le concept de néguentropie.
  • Ses modèles de processus complexes autoréférentiels en expansion, auto-organisationnels, sont en accord avec l’idée que les systèmes complexes génèrent localement de l’ordre (néguentropie) tout en dissipant davantage dans l’environnement — exactement la dynamique centrale des structures dissipatives de Prigogine.

 

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Il y a la réalité.

Il y a la perception (partiale et partielle de cette réalité).

Il y a la représentation (langagière et interprétative de cette perception).

 

Le déconstructionnisme ne s'intéresse qu'aux limites et biais liés à la traduction langagière de ce qui est perçu, mais oublie totalement qu'en amont de ces problématiques de représentation et de langage, il y a celle de perception et celle de la réalité.

De façon imagée, le déconstructionnisme ne s'occupe que du vêtement (et des conventions de bienséance et de joliesse concernant la vêture), mais oublie notoirement le corps que vêt l'habit, et la Vie et l'Esprit qui animent ce corps.

 

*

 

Nietzsche ne fut pas nécessairement "athée", mais il fut clairement et notoirement antichrétien (anti-dualiste, anticlérical, antidogmatique, ...).

Spirituellement parlant, il fut plus probablement une sorte de moniste plus ou moins panenthéiste ...

 

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Il est insupportable de devoir accepter le fait que la christianité s'obstine à utiliser le mot "Bible" pour y confondre la Bible hébraïque et le Témoignage chrétien qui, spirituellement, n'ont vraiment pas grand-chose en commun.

D'ailleurs, au contraire du Témoignage chrétien qui charrie une religion et une dogmatique, rien de tel dans la Bible hébraïque qui est une bibliothèque de livres différents aux contenus très différents, voire divergents, véhiculant quelques principes généraux de métaphysique et d'éthique, venant d'époques différentes, de contextes différents, d'auteurs (très) différents, de convictions différentes, etc ...

Même au sein de la Torah, le livre de la Genèse et celui de l'Exode ne reposent pas sur les mêmes principes métaphysiques.

Mais la christianité (et, à sa suite, l'islamité) a pillé cette bibliothèque hétéroclite pour la réduire (en la déformant, autant que faire se peut) à un messianisme béatement idéaliste et à une doctrine puérile du "salut".

 

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Les Evangiles, c'est de la mythologie ... comme l'Odyssée d'Homère ...

Des mythes inventés surtout par Paul et sa clique, sur base d'une inspiration née de la vie d'opposants à l'occupation et à la domination romaines en Judée (dont un certain Jésus de Galilée, un peu zélote et vaguement essénien) ... mais aussi née d'un rejet de la judéité.

Paul est romain d'adoption, mais d'une romanité impériale opposée à l'impérialisme de l'époque.

 

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Le christianisme n'est qu'une extrapolation du "prophète" Isaïe qui, lui-même, n'est qu'une déviance messianique tardive par rapport à la Torah et à bien d'autres écrits et prophéties bibliques.

Contrairement à ce que disent et croient beaucoup de chrétiens, les juifs n'attendent aucun Messie au sens spirituel et mystique, ils n'attendent aucun salut dans un "autre monde" de béatitude éternelle, et ils ne croient pas en l'immortalité de l'âme personnelle.

La notion juive de "messie" est purement politico-militaire et indique l'espoir de la venue d'un homme qui sera capable de chasser les occupants (successivement grecs, romains, arabes, turcs, anglais, islamistes ...) de la Judée et de la rendre aux Juifs.

Il n'y a rien de spirituel ou de religieux là-dedans.

 

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Tous les Evangiles chrétiens sont surtout des répertoires de "miracles" surnaturels. Leur Jésus est un pur thaumaturge et cette thaumaturgie fait croire que les foules vont adhérer en masse à sa sotériologie et à son eschatologie.

Ces "miracles" mythiques tendent à imposer l'idée que le monde naturel est un marais glauque et insalubre qui a besoin, pour devenir vivable, d'un "autre monde" imaginaire et surnaturel, libéré des lois réelles de la Nature.

 

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Le 14/08/2025

 

Sur i24NEWS :

 

"Pour la première fois, l’Organisation des Nations unies reconnaît officiellement le Hamas comme responsable de crimes sexuels commis dans le cadre de conflits armés. Le mouvement terroriste figure désormais sur la "liste noire" des groupes identifiés par le Secrétaire général de l’ONU pour avoir perpétré de telles exactions, aux côtés d’autres organisations déjà accusées de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité."

 

Ah ! Enfin !

 

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De Nietzsche dans "Aurore" :

 

"(...) que doit-on attendre d'une religion qui, dans les siècles où elle fut fondée, s'est livrée à une bouffonnerie philologique inouïe sur l'Ancien Testament : je parle de la tentative d'escamoter aux Juifs, sous leur nez, l'Ancien Testament, en prétendant qu'il ne contient que des enseignements chrétiens et qu'il appartient aux chrétiens en tant que véritable peuple d'Israël : alors que les Juifs n'auraient fait que se l'arroger. Ensuite on s'adonna à un délire d'interprétation et d'interpolation qui ne pouvait absolument pas s'allier à la bonne conscience : les savants juifs avaient beau protester, il devait, dans l'Ancien Testament, être partout question du Christ et particulièrement de sa croix ...""

 

Cette main mise de la christianité sur la Bible hébraïque comme "introduction" ou "promesse" ou "prémices" du Témoignage chrétien et de ses fadaises thaumaturgiques, est proprement écœurante et infecte.

La spiritualité arborescente juive (qui est une quête ouverte et infinie) n'a rien à voir avec la religion chrétienne et encore moins avec la religion musulmane qui en dérive qui sont des dogmatiques fermées et stériles.

Il s'agit d'une récupération et d'une annexion proprement frauduleuse opérée par Paul et ses sbires latinophiles.

 

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Le christianisme est le fruit, contre nature et au travers de Paul de Tarse, des rencontres entre la spiritualité multiforme et adogmatique judéenne, et le juridisme impérial(iste) et autoritaire romain.

 

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De Gauthier De Bock (journaliste) :

 

"Dans une Egypte sous domination britannique et marquée par la chute du califat ottoman en 1924, le but d'al-Banna (le fondateur des Frères Musulmans) est de "réislamiser" la société égyptienne et le reste du monde musulman par l'application de la charia et de s'opposer à l'influence coloniale occidentale. (...) Rapidement, les Frères musulmans s'implantent en Palestine, en Syrie, au Soudans, en Jordanie. Et se radicalisent. (...) Une branche locale donne naissance en 1987 au Hamas. (...) Actuellement, dans plusieurs pays arabes (Egypte, Syrie, Emirats, Arabie saoudite, ...) la confrérie est classée terroriste et interdite. En revanche, en Turquie et au Qatar, les Frères bénéficient du soutien étatique leur permettant de poursuivre leur action à distance. En Europe, la mouvance frèriste s'est implantée durablement depuis les années 1960."

 

Islamisme et anti-occidentalisme.

Nostalgisme et dégénérescence.

Régression. Passéisme.

La croyance primaire (de l'analphabète que fut Mahomet) contre la connaissance rationnelle et scientifique (née de l'Occident et largement redevable aux penseurs juifs de Spinoza à Einstein, Bohr ou Bergson).

 

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L'écologisme n'a rien à voir avec l'écologie.

L'écologie est une science à laquelle il faut être de plus en plus attentif afin de préserver la meilleure harmonie possible entre l'accomplissement humain (l'Esprit) et l'accomplissement naturel (la Vie).

L'écologisme est un lamentable et fourbe gauchisme idéologique (de nature rousseauiste) prenant prétexte de l'écologie pour combattre le libéralisme, l'autonomisme, l'élitisme, la méritocratie, le capitalisme, l'entreprenariat, etc ...

 

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La morale chrétienne fonde l'égalitarisme et le solidarisme (deux calamités éthico-pleurnichardes), c'est-à-dire, concrètement, le parasitisme.

 

Contrairement à ce que beaucoup croient, l'adage : "Aide-toi et le ciel t'aidera" n'a aucune origine biblique.

Mais il est un pilier de salubrité publique en désamorçant toute tentation parasitaire.

 

Tout doit se mériter. Voilà la quintessence éthique du Réel : on ne s'accomplit qu'en accomplissant ce qui englobe et dépasse l'humain.

Rien pour rien.

La générosité gratuite est une forme de mainmise sur autrui, une domination de l'autre par effet de sa dépendance.

 

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Le christianisme messianiste a triomphé de l'impérialisme romain par amplification de l'effet thaumaturgique des croyances pauliniennes auprès des couches populaires et des sous-ensembles dominés ou oppressés de l'empire. Ces "petites gens" (pauvres, femmes seules, esclaves, immigrés, soldats, ...) ont vu dans le christianisme naissant un échappatoire de leur condition et l'espoir d'un monde meilleur.

Voilà tout le patrimoine chrétien et toute la logique de son succès après 400 jusqu'à son effritement progressif durant la Modernité (de 1500 à 2050) : donner de faux espoirs aux plus démunis qui, sans les éteindre, promet une fin de leurs souffrances après la mort.

Une habile substitution du suicide sociétal (en termes d'activité, d'effort et de mérite) au suicide individuel (en termes de mort biologique et volontaire bien trop difficile à exécuter).

 

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Chacun porte le destin qu'il mérite !

Car le destin de chacun est celui qu'il construit à force d'effort et de volonté.

Le monde réel n'a aucune place pour les fainéants, les paresseux, les pleurnichards, les mendiants, les misérabilistes et les parasites de toutes espèces (et qui forment la clientèle de base de tous les gauchismes).

 

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Contre l'altruisme charitable, il ne s'agit aucunement de prêcher un quelconque égoïsme ou égocentrisme ou individualisme ... il s'agit non pas de partager les richesses du passé, mais de créer les richesses du futur en tout désintéressement personnel.

 

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La Bible hébraïque mêle (malencontreusement) deux regards.

L'un est spirituel et mystique (majoritaire), basé sur la Foi ; l'autre est religieux et sacerdotal (minoritaire, mais parfois prégnant), basé que des croyances.

La christianité paulinienne n'a retenu que ce dernier regard et l'a transmis à l'islamité.

 

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La "justice" divine n'est pas la punition du péché ; la "justice" divine est l'inaccomplissement, l'ennui, la déprime de qui ne construit rien, de qui vit sa petite vie aux crochets de la Vie !

 

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Toutes les cultures sont le champ de bataille entre l'Esprit de Spiritualité (la quête, le sens, l'effort ... l'Alliance avec le Réel) et l'Esprit de Religiosité (la norme, le dogme, la justice ... le haine du Réel).

Chaque bifurcation paradigmatique voit l'effondrement d'une ancienne forme d'Esprit de Religiosité et l'émergence d'une nouvelle forme de Spiritualité qui, peu à peu, deviendra un nouvel Esprit de Religiosité promis à effondrement.

 

Ainsi, dans l'histoire européenne, les siècles de grande puissance, beauté et fécondité de l'Esprit de Spiritualité sont les 7ème et 6ème avant l'ère vulgaire (EV), les 5ème et 6ème siècles de l'EV, et les 16ème et 17ème siècles de l'EV.

 

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D'Alexandre Abensour :

 

"(...) essentiellement l'idée de résurrection et d'immortalité

[est] absente du judaïsme originaire."

 

Ce constat est essentiel : le judaïsme n'est pas une "religion du salut" comme le sont le christianisme et l'islam.

 

Il n'est d'ailleurs pas non plus un monothéisme mais bien la Foi en une Unité absolue, spirituelle et cosmique (Eyn-Sof) ayant de multiples hypostases (Elohim) et s'exprimant, face aux enfants d'Israël, au travers d'une voix (voie) ineffable symbolisée par YHWH.

 

YHWH est le chemin qui mène de l'humain (hébraïque ... mais il existe d'autre voix/voie non juive qui font le même office) au Divin et le long duquel se noue l'Alliance entre eux.

 

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La judéité et l'hellénité, au travers de la christianité qui sortit d'elles, sont aussi mère de l'européanité sous ses diverses nuances (grecques, latines, germaniques, slaves et anglo-saxonnes).

Cette européanité s'est faite colonisatrice durant la Modernité, et a essaimé dans les deux Amériques et en Afrique.

Ces trois continents, selon diverses modalités plus ou moins radicales, se sont ensuite éloignées, voire séparées d'elle.

 

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La rationalité exige de satisfaire deux conditions pour être authentique.

Primo : elle ne met en œuvre dans ses raisonnements que des concepts construits sur des faits réels avérés et/ou sur des hypothèses provisoires, dûment estampillées telles.

Secundo : elle n'architecture ces concepts en n'utilisant que des relations et interactions conformes à la réalité du Réel.

Elle ne se confond pas ni ne se réduit à la logique aristotélicienne.

 

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La méthode herméneutique ne cherche pas une "vérité" qui serait cachée "derrière" le symbole qui la voile. Un symbole ne cache rien derrière lui. Il n'est que le prétexte, le déclencheur ou l'instigateur d'un cheminement de pensée qui part de lui, dans un esprit en quête de véracité.

Cela explique que :

 

  • un esprit en quête de rien, ne pourra jamais comprendre la démarche symbolique,
  • un symbole n'émoustillera que certains esprits curieux et pas d'autres qui lui resteront insensibles.

 

Autrement dit, un symbole ne parlera pas du tout au crétin de service, et parlera différemment à différents chercheurs.

 

Voilà qui nourrit bien l'idée de tolérance car si "tout est symbole", chacun n'y trouvera que ce qu'il cherche et aucune de ces trouvailles n'est ni meilleure, ni plus vraie qu'une autre, a priori ; seul le vécu permettra d'éliminer, éventuellement, l'une ou l'autre des herméneutiques possibles.

 

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Les "Lumières" françaises, de Voltaire à Rousseau, professent un antijudaïsme bien chrétien qui confine à l'antisémitisme. Pour eux, la Bible hébraïque n'est qu'un tissu de plagiats, de contrefaçons, d'immoralités, d'absurdités et d'enfantillages ; ils n'attachent de poids (par leur orgueil voltairien ou leur adhésion rousseauiste) qu'au Témoignage chrétien.

 

Pour Kant, "Dieu" est le symbole extranaturel d'une finalité universelle et d'une loi morale impérative, une morale du "Devoir" dénué de toute connexion avec la réalité naturelle ou avec une instance personnelle surnaturelle. Le Témoignage chrétien va dans le même sens en disant que la loi morale est "inscrite" dans le cœur des humains (et le Christ lui paraît l'Idéal de la perfection humaine) ... Pour Kant, les textes bibliques (surtout "Job" et les Evangiles) sont des "allusions" à cette loi morale absolue qui existe par elle-même et ne vient d'aucun dieu.

 

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La Bible hébraïque est une œuvre humaine et purement humaine.

La portée et la profondeur de ses textes n'existent que dans l'esprit de celui qui les étudient en considérant tous leurs éléments comme des symboles qui peuvent induire des herméneutiques (de qualité extrêmement variable) dans le chef de leur lecteur.

Le Divin n'a rien à voir dans ce processus purement humain.

Mais ces textes, parce qu'ils sont riches et forts, ont vaincu le temps qui passe et restent porteurs de cheminements spirituels et initiatiques vers l'Alliance entre l'humain et le Divin qui, elle, est intemporelle et métaphysiquement, culturellement et éthiquement indispensable.

 

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Le 15/08/2025

 

Le politique forme le discours et la quotidienneté qui portent la politique.

Et la politique est l'art de la gouvernance d'une communauté humaine.

Et cette gouvernance doit s'élaborer comme Constructivité (travail créatif et paisible au quotidien) au service d'une Intentionnalité (un projet de société), inscrite dans la Réalité (donc dans le bannissement de toute Idéalité), portée par une Logicité (des normes, règles et méthodes) et une Substantialité (des ressources, des moyens, des connaissances), et le tout dans l'Unité (la cohésion, la cohérence, la complémentarité des différences, la coalescence, la collaboration).

Le point nodal d'une politique est, bien sûr, la spécification de l'Intentionnalité poursuivie. C'est là que se place l'immense problème que pose l'idéologie, c'est-à-dire l'élaboration d'une gouvernance sur la base d'une "vue de l'esprit", parfaitement imaginaire et idéalisante, totalement artificielle et arbitraire (que celle élaboration soit démocratique ou autocratique ne change rien à l'affaire).

Les tyrannies socialo-communistes ou financiaristes sont aussi infâmes que les tyrannies populistes ou dictatoriales.

La cause en est que ces gouvernances sont anthropocentrées et ne se soumettent pas à la Sagesse qui, elle, conseille de mettre l'humanité au service exclusif de l'Alliance cosmo-divine et donc au service de cette Intentionnalité et de cette Logicité qui les dépasse définitivement.

Il ne faut surtout pas un déduire que le mieux serait une théocratie quelconque puisque toute théocratie n'est qu'une dictature idéalisante des prêtres les plus haut placés dans leur hiérarchie.

La seule politique qui vaille, est éducationnelle et vise à former tout un chacun (et surtout les plus jeunes) à assumer leur responsabilité d'humain au service de la l'accomplissement de soi (libéralisme) et de l'autour de soi (fraternalisme) au service de l'accomplissement de la Vie (vitalisme) et de l'Esprit (spiritualisme).

 

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De Léonor X :

 

"Au fond, ma position est toute simple : je fais partie du camp des philosophes parce que, face aux personnes qui n'étaient pas d'accord avec eux, les philosophes n'ont jamais pris la décision de les brûler vives."

 

... ou des fusiller ... ou de les mettre en prison ... ou de la torturer ... ou de les massacrer ...

 

Un philosophe ne vise donc pas le pouvoir ... au contraire du catholicisme, du nazisme, du fascisme, des communismes, de l'islamisme, etc ...

 

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Le Divin se révèle dans la manière dont évolue ce qui existe.

Cette logicité évolutionnelle, c'est l'Esprit du Divin, c'est la Loi divine.

Chaque "histoire" profonde et véridique parle de Dieu.

 

Y compris l'histoire des hébreux telle que la raconte les livres de l'Exode, du Désert (Nombres) et du Testament de Moïse (Deutéronome)

Ou encore les livres du Cantique ou de Job. Bref : la Bible hébraïque ...

 

Y compris l'histoire de la Matière telle que la raconte la physique ou l'histoire de la Vie telle que la raconte la biologie ou l'histoire de l'Esprit telle que la raconte la noologie.

 

Car Science et Spiritualité parlent de la même chose (l'Intentionnalité et la Logicité cosmique et divine), mais au moyen de langages et de conventions différentes.

La science parle d'expériences, de concepts, de théories, de mathématique, ...

La spiritualité parle de symboles, de rites, de textes, de poèmes, ...

Mais la science et la spiritualité ont la même quête : comprendre l'Intentionnalité et la Logicité cosmo-divines fondement radical et racinaire de toute éthique et de toute morale, de tout sens et de toute valeur.

 

La Joie de vivre émerge de l'accomplissement, par chacun, en soi et autour de soi, de l'Intentionnalité cosmo-divine conformément à la Logicité cosmo-divine.

Aussi pour connaître la Joie, faut-il d'abord comprendre cette Intentionnalité et cette Logicité par les chemin de la science et de la spiritualité.

 

Quelle est cette Intentionnalité ? La dissipation de toutes les tensions, donc : la Paix, la Sérénité, la Paisibilité ...

Quelle est cette Logicité ? L'optimalité de cette dissipation au moyen des ressources disponibles ...

 

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Il ne peut y avoir d'Evolutivité cohérente s'il n'existe pas, derrière elle, une Intentionnalité primordiale régulée par une Logicité solide.

Or, tout évolue et ces évolutions semblent cohérentes à divers niveaux, selon différents regards humains ; donc Intentionnalité cosmo-divine et Logicité cosmo-divine il y a !

 

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La spiritualité n'est pas, ne peut pas être une affaire de croyances (laissons les croyances aux religions).

Il ne s'agit pas de croire, mais de découvrir et de comprendre.

Et pour pouvoir découvrir et comprendre, il faut avoir confiance et donc avoir la Foi qu'il y a bien quelque chose à découvrir et à comprendre dans le Réel, et que l'on en est capable.

C'est cela la Foi ... et rien d'autre ; la confiance en la réalité d'un Sens, d'une Intention, d'une Cohérence guidant le Tout-Un-Réel qui existe.

 

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Le Sage est celui qui vit en conformité avec l'Intentionnalité et la Logicité cosmo-divine.

La Sagesse n'est rien d'autre que cette conformité ; conformité avec l'Intentionnalité par le savoir-être (cosmocentrisme, constructivisme, ...) et conformité avec la Logicité par le savoir-faire (talent, compétence, habileté, ...)

Le contraire de la Sagesse est la Folie (qui est la mort de l'Esprit) ou la Mort (qui est l'extinction de la Vie).

Notre monde humain est fou !!! Et court vers sa mort !!!

 

Sur Terre, les tensions entre Nature et Humanité deviennent terribles et dangereuses (pollutions, dérèglements du climat, des sols, des forêts, des espèces sauvages, ...).

Sur les six scénarios de dissipation, seuls deux sont jouables : le compromis écologique (frugalité, propreté, santé, respect, protection, ...) et, dans un deuxième temps, une symbiose unifiée sur un nouveau plan de Vie plus élevé avec d'émergence d'une complexité nouvelle.

 

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Le prophète Jérémie explique que le pouvoir socio-politique est triple : les "prêtres", les "prophètes" et les "sages".

Le passé : la mémoire, la tradition, les rites ...

L'avenir : la volonté, la foi, les projets ...

Le présent : la réalité, l'effort, la construction, le concret ...

 

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La Bible hébraïque n'a inventé ni les dieux, ni Dieu qui sont des personnages plus ou moins concrets, propres à toutes les mythologies ; mais elle a bien promulgué l'idée de déité, de divinité, de divin comme idée détachée de tout personnage réel ou imaginaire, comme état ou comme qualité cosmiques.

C'est ce Divin qui, alors, parce qu'il est un état qualitatif et abstrait, devient ineffable.

 

Le génie biblique est d'avoir marginalisé les dieux (les Elohim) pour les remplacer, au centre, par l'idée de sacralité ou de divinité  cosmiques ou, même, par l'idée dynamique d'une déification, d'une sacralisation comme chemin vers l'Alliance entre la partie (l'humain) et le Tout (l'Un architecturé en Cosmos).

 

Dans le Judaïsme, ce n'est pas "Dieu" qui est important, mais bien l'accomplissement de l'Alliance avec le Divin. Somme toute, cette démarche est conforme à l'adage : ce n'est pas la destination qui importe, mais le cheminement.

 

L'essentiel n'est pas la croyance en Dieu, mais la Foi en l'Alliance !

 

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L'idée des "Proverbes" bibliques : "Conformer sa vie au projet de Dieu !".

Conformité entre Intentionnalité et Activité.

Conformité entre Logicité et Constructivité.

 

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Une sagesse profane, cela n'existe pas.

La Sagesse n'existe que dans la mesure où elle sacralise l'humain dans une Alliance forte avec ce qui dépasse l'humain.

 

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Le mot Yér'ah apparaît moultes fois dans la Bible sous la forme Yér'at-Shamaym, Yér'at-YHWH ... Ce mot est le plus souvent traduit par "crainte" ("crainte du Ciel", "crainte de YHWH", etc ...).

Cette traduction n'est pas bonne car il ne s'agit aucunement d'avoir "peur de", mais bien plutôt de cultiver une dévotion, un respect, une révérence, vénération.

Le Deutéronome (6;13), par exemple, dit : "Avec YHWH de tes Elohim, tu vénéreras et, avec lui, tu travailleras et, par son Nom, tu (te) rassasieras."

Il n'est nullement question de frayeur ... tout au contraire.

 

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Le 16/08/2025

 

Deux petites mises au point maçonniques ...

Certains prétendent que les Romains, en 70, avaient détruit le 3ème Temple de Jérusalem après ceux d'Hiram et de Zorobabel ; mais il n'y a jamais eu de troisième Temple soi-disant reconstruit par Hérode qui s'est contenté de restaurer un peu l'ancien (le 2ème  celui de Zorobabel), de l'embellir et surtout de faire construire des boutiques sur l'esplanade qu'il fit élargir).

 

Une autre chose : la colonne du nord des Apprentis (au Rite Moderne) est bien J, s'épèle J.A.K.I.N (de l'hébreu "Yakèn") mais signifie "IL ÉTABLIRA " ou "IL AFFIRMERA" ; alors que le colonne du sud est B, est épelée B.O.A Z. , et est prononcée en hébreu "Bé-'Oz"  qui signifie "EN FORCE" ou "PAR FORCE". Donc, ensemble, les deux colonnes disent : "Il établira par la Force" ("Force" =/= "Violence" comme dans "Force, Beauté et Sagesse")

Il y a donc souvent lieu (dans les rituels et catéchismes) d'intervertir les passages qui explicitent les noms des colonnes entre les rituels d'Apprenti et de Compagnon, (où J serait en relation avec la Force pour la Apprenti, et où B se relierait au verbe "établir" pour les Compagnons – ce qui sont deux contresens).

 

Une remarque, puisque l'hébreu se lit de droite à gauche, mettre le J au nord et le B au sud implique que la Loge se place hors du Temple, sur les parvis puisque le Yakèn Bé-Oz est destiné à être vu et lu par l'arrivant, avant qu'il ne rentre dans le Temple. C'était d'ailleurs la pratique : la Loge des constructeur était bâtie HORS du chantier, adossée aux premiers éléments solides construits (cfr. la Loge toujours debout de la cathédrale de Gand adossée à un de ses murs ...).

 

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Le Judaïsme rabbinique descend en droite ligne du pharisaïsme (les pharisiens sont les Péroushim : les "séparés", les "dissidents") qui est prospère parmi les petites gens et qui a une forte tendance populiste, crédule, avide de certitudes accessibles ; il est donc une religion dualiste et créationniste construite sur des croyances aux relents magiques (pas autant que le christianisme qui lui, ne tient que sur la thaumaturgie d'un certain Jésus réinventé par Paul de Tarse), sur des interdits et des obligations induisant récompenses et punitions ; le hassidisme, tout autant populiste, y a rajouté le piment du mystère, de l'occulte, du surhumain, de l'hermétique, et de la thaumaturgie ...

 

Le Judaïsme kabbalistique, lui, descend (via l'essénisme, le gnosticisme alexandrin, les Agadot mystiques) du sadducéisme, c'est-à-dire du lévitisme élitaire du Temple, qui est originel et originaire, panenthéiste et moniste (mais dans une expression plutôt hénothéiste) ; il n'est pas une croyance en Dieu, mais une Foi en l'Alliance entre le Divin et l'humain au sein de l'Unité une, unique, unitaire et unitive. Pour lui, le contenu biblique est purement symbolique et exige, non pas la crainte de Dieu ou de la punition, mais une quête herméneutique et spirituelle non de Dieu, mais de l'Alliance avec le Divin qui englobe tout et sacralise tout.

Il n'y a là ni immortalité des âmes personnelles, ni un "autre monde", ni de "Salut", ni de résurrections, ni de miracles, ni aucune surnaturalité. Il n'y a que le travail d'étude et d'accomplissement, au quotidien, de la réalité du Réel qui exprime le Divin dans le moindre de ses détails.

 

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L'éthique doit porter sur les comportements de chacun vis-à-vis du Tout-Un-Réel-Divin et pas seulement vis-à-vis des seuls humains (c'est là le rôle de la "morale" voire de la "moraline").

Pour utiliser les concepts faibles, mais courants : faire le Bien pour les hommes, quitte à faire du Mal au Tout, c'est faire le Mal.

Car faire du Mal au Tout, même en croyant faire momentanément du Bien à l'humain, revient comme un boomerang, ailleurs ou plus tard, à faire de Mal aux humains ; alors que faire du Bien au Tout, c'est toujours, maintenant ou plus tard, faire du Bien aux humains.

C'est là que se séparent le cosmocentrisme de l'anthropocentrisme.

 

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Le 17/08/2025

 

Le Judaïsme est une spiritualité et une foi ; il n'est pas et ne peut jamais devenir une religion dogmatique cernée de croyances infantiles.

 

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Au Proche-Orient, le problème n'est ni Israël, ni les Palestiniens, ni les Arables ; le seul vrai problème est le Hamas, le Hezbollah, les Houthis et tous les pseudopodes islamistes des mollahs iraniens, poussés par les Frères musulmans. Il en va de mêmes dans les universités et les grandes villes de tout le monde occidental de culture judéo-hellénique.

 

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Otages israéliens du Hamas ...

On ne suicide pas tout un pays pour sauver quelques otages qui ont cru bon d'aller s'amuser à un festival débile à deux doigts de la frontière avec Gaza !

Une Nation en danger est plus importante que quelques fêtards.

Même si cela n'excuse en rien la barbarie des salopards du Hamas !

 

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Poutine exige le Donetsk en échange d'une paix durable et garantie. Que les Ukrainiens acceptent donc et se taisent ! Sans les milliards venus d'Europe et des USA, il y a bien longtemps qu'ils n'existeraient plus.

Oui pour continuer la protection pacifique de l'Ukraine, à la condition qu'elle satisfasse les exigences minimales de la Russie.

Les Ukrainiens n'ont pas fait tant de manières pour lécher les bottes de Staline !

 

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Qu'est-ce qu'un ayatollah ?

Un pitre déguisé en cureton qui débite, cérémonieusement et grandiloquemment des chapelets de fadaises ineptes et de lieux communs.

 

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Le livre biblique de Job met en scène trois stéréotypes humains : le dogmatique (la croyance du passé - Bildad), le nombriliste (l'aveuglement du présent - Elifaz) et le confiant (le sens de l'avenir - Job).

 

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Le Réel possède une profonde rationalité, mais celle-ci ne se confond pas du tout avec la logique analytique et réductionniste de l'aristotélisme, même moderniste.

L'immense erreur de la culture humaine, au moins occidentale, est l'analycisme c'est-à-dire cette croyance archi-fausse que le Réel est un assemblage d'entités indépendantes, mais interagissantes, ayant chacune une identité et une réalité propres réelles.

Tout au contraire, le Réel est une unité globale, dynamique et fluide.

La métaphore des "vagues à la surface de l'océan" est la seule grande vérité.

 

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Le livre de Job (40;15 – 40;25) fait allusion à deux animalités monstrueuses : celle du Béhémot et celle du Léviathan, sans trop spécifier de quoi il s'agit.

Béhémot (BHMWT) : c'est la "bestialité" dont le mot hébreu peut se décomposer en B ("dans, par") H ("le, la") MWT ("mort") ; le Béhémot conduit "dans la mort" – le suicidaire.

Léviathan (LWYTN) : c'est la "baleine" dont le mot hébreu peut se décomposer en LW ("pour lui") et YTN ("il donnera") ; le Léviathan conduit au "don pour soi" – le nombriliste.

Les deux sources du chaos : l'autodestruction et l'autocentrisme.

 

La réponse de Job à la question de l'existence du Mal (la souffrance) révoque l'idée de la souffrance comme "punition" divine des fautes ; elle pointe plutôt vers l'idée que le monde, en tant que manifestation du Un-Divin, n'est pas (encore) parfait et est donc en cours d'accomplissement avec failles, manquements, imperfections, erreurs, etc ...

C'est le prix à payer pour préserver le monisme des pièges des dualismes.

 

De plus, "le Mal" absolu n'existe pas ; seule la souffrance de l'humain existe et cette souffrance est très multiforme, variable et relative. La notion de "Mal" absolu est un effet d'anthropocentrisme : l'humain prend ses petites souffrances pour un Mal cosmique.

La souffrance aussi fait partie du chemin d'accomplissement, comme les cloques aux pieds lors d'une randonnée en montagne.

 

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Le vrai grand Mal, la vraie grosse maladie de l'humanité, c'est l'anthropocentrisme (même édulcoré en "humanisme").

L'humain n'est, comme les autres étants, qu'un ustensile dans les mains du Réel qui s'accomplit et fait émerger ce dont il a besoin pour cela.

Tant par son efficacité que par sa créativité, l'humain n'est donc qu'une des voies au service de la réalisation et de l'accomplissement du Divin, qui, malgré tout, lui reste bienveillant (le Divin est un artisan virtuose que prend soin de ses outils).

Or, depuis longtemps, une majorité d'humains a choisi le parasitisme du monde dans le Réel, à son service à lui, au service de ses caprices et de ses fantasmes.

 

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Le Divin n'est pas un Dieu !

 

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Le Satan (en hébreu Shatan : "l'obstacle" à l'accomplissement de l'humain au service du Divin) est intérieur à l'humain ; il n'est qu'une forme négative d'humanité : celle de l'anthropocentrisme et du parasitisme qui en découle.

 

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Je ne me sens ni belge, ni américain, ni israélien.

Je me sens Juif européen, descendant de marranes espagnols passés longtemps par Amsterdam (comme Spinoza).

 

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Ces années-ci constituent le paroxysme de la période chaotique entre les deux paradigmes (Modernité [de 1500 à 2050] vers Noéticité) et entre les deux cycles civilisationnels (messianisme religieux et idéologique [de 400 à 2050], vers eudémonisme).

Rien d’étonnant (ce qui n'empêche pas la situation d'être navrante) à ce que l'on constate : médiocrité, fainéantise, crétinisme, parasitisme généralisé, court-termisme, politicaillerie, gaspillages, caprices, etc ...

Alors : que faire ? Faire tout ce que nous pouvons (en nous et autour de nous) pour expliciter cette double bifurcation et faire comprendre que l'évolution de l'humanité prend un virage fondamental que chacun peut et doit assumer en lui et autour de lui.

Ce virage est intolérable et indigeste pour 80% de la population qui, très logiquement, se raccrochent aux mythes d'un passé révolu et n'ont aucune envie de se battre pour un avenir qui leur échappe.

En fait, la loi de Pareto doit être enrichie : il y a autour de nous, 15% de gens capables de construire l'avenir, 25% qui s'y opposent avec violence et 60% qui profitent de tout ce qu'ils peuvent sans rien construire (fainéantise, parasitisme, bêtise, ignorance, autocentrisme, ignorance (je ne veux pas savoir ...), etc ...).

 

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Le 18/08/2025

 

La science occidentale est en train de vivre une mutation colossale.

Elle a été successivement métaphysico-mythologique (Antiquité), puis thaumaturgique dualiste (Chrétienté), puis assembliste mécaniciste (Modernité).

Elle devient holistique processuelle.

 

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Le système politique est l'organe de gouvernance globale d'une entité collective et sociétale. Jusqu'à aujourd'hui, cette gouvernance était inféodée à un programme idéologique préconçu aussi lointain que possible de la réalité dynamique du processus collectif sociétal.

Les cinq questions auxquelles il faut nécessairement répondre avant de prétendre assumer une gouvernance collective, sont :

 

  1. celle de l'identité : quel est le fondement historiel, culturel et mémoriel qui doit être impérativement respecté pour que les "gouvernés" puissent reconnaître cette gouvernance ?
  2. celle de l'intentionnalité : quel est le projet sociétal autour duquel l'ensemble de cette collectivité pourra se reconnaître et adhérer activement et courageusement ?
  3. celle des ressources : quelles sont les ressources matérielles et immatérielles, humaines et naturelles disponibles pour ce projet sociétal ?
  4. celle des règles : quelles sont les lois, méthodes et normes qui sont acceptables par cet ensemble sociétal ?
  5. celle de l'efficience : les humains qui assument ce chantier sociétal au quotidien ont-ils les capacités, talents, connaissances, expériences et savoir-faire nécessaires pour le mener à bien ?

 

On comprend vite, à la lecture de ces cinq questions, que la grande majorité des projets sociétaux (trop souvent purement idéologiques) et des politiques qui en découlent, sont complètement à côté de la plaque (et d'autant plus lorsque l'idéologie qui les fonde est populiste et démagogique).

 

Il faut sortir définitivement des simplismes politico-idéologiques qui sévissent encore : égalitarisme, socialisme, conservatisme, démocratisme, solidarisme, patriotisme, nationalisme, universalisme, sociocentrisme, égocentrisme, anthropocentrisme, wokisme, etc ...

La gouvernance doit cultiver la recherche d'un autoritarisme efficient et d'un consensualisme rassembleur : une harmonie difficile et un équilibrisme délicat.

Mais hors de là, point de société joyeuse.

 

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De Niels Bohr :

 

"Il n'existe pas de monde quantique. Il y a seulement une description abstraite quantique. Il est faux de penser que la tâche du physicien est de découvrir comment est la Nature. La physique s'occupe de ce que nous pouvons dire sur la Nature."

 

Cette opinion de Niels Bohr est correcte, mais outrancière ; elle néglige complètement l'aspect intuitionnel – non rationnel, non intellectuel – qui fait que les physiciens avancent et se rapprochent, de plus en plus, de la réalité du Réel, même si, effectivement, ils ne l'atteindront jamais ou, plutôt, ne sauront jamais s'ils l'ont atteinte ou non.

Là où j'adhère complètement, c'est sur l'idée qu'il n'existe pas de "monde quantique" et que la théorie quantique n'est qu'un langage de représentation artificiel, conventionnel et formel visant un fragment de la réalité et que ce langage doit être dépassé.

 

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Les phénomènes d'individuation et d'encapsulation sont devenus possibles dès lors que la taille de l'univers est devenue telle que les vitesses de propagation des signaux d'interrelation sont devenues trop faibles pour permettre des connexions holistiques.

 

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Le 19/08/2025

 

De Jean Cocteau :

 

"Le vrai tombeau des morts

c'est le cœur des vivants."

 

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Le premier verset du premier chapitre du premier livre (la Genèse) de la Bible hébraïque donne une extraordinaire piste numérologique ... Il est composé de sept (7 = Sacré) mots.

 

BRAShYT : 13 et donc 4 = Matrice universelle : "Dans un commencement"

BRA : 203 et donc 5 = Vérité : "Il engendra"

ALHYM : 86 et donc 5 = Vérité : "des dieux"

AT : 401 et donc 5 = Vérité : "avec"

HShMYM : 395 et donc 8 = Harmonie : "le Ciel"

WAT : 407 et donc 2 = Bipolarité : "et avec"

HARTz : 296 et donc 8 = Harmonie : "la Terre"

 

Le tout donnant un total de 2701 et donc 1 = l'Unité absolue et suprême.

 

Donc; il y a un commencement intentionnel et matriciel (Intentionnalité) qui engendre, véritablement, concrètement et réellement, des puissances (Réalité) véritables, concrètes et réelles, en même temps que le principe d'harmonie du Ciel (Logicité) et, bipolairement, le principe d'harmonie de la Terre (Substantialité).

L'aventure universelle (Constructivité) peut alors commencer.

La Lumière sera !

 

 

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"I y a" est une évidence plutôt que "Rien" puisqu'il y a au moins une pensée qui pense "il y a".

Pourquoi "Il y a" plutôt que "Rien" ? Pour qu'il y ait quoique ce soit, il faut une bonne raison pour que cela soit.

Il y a donc une bonne raison pour que le "Il y a" existe plutôt que "Rien".

Cette bonne raison est une Intentionnalité. On peut aussi l'appeler "le Divin", mais éviter "Dieu" car ce mot suggère une personne (un masque au travers duquel quelque chose d'autre sonne) et relève de l'anthropomorphisme, donc de l'anthropocentrisme.

Le Divin est donc l'Intentionnalité intemporelle, fondamentale et absolue par laquelle "Il y a" plutôt que "Rien".

Le "Il y a" peu aussi se nommer "Réalité".

"Réalité" et "Intentionnalité" sont indissociable et forment la bipolarité ontique première, absolue, permanente et intemporelle.

Il ne peut y avoir une "Réalité" sans une "Intentionnalité" pour la faire advenir.

Il ne peut y avoir une "Intentionnalité" sans une "Réalité" pour la manifester.

"Réalité" et "Intentionnalité" sont les deux faces d'une seule et même médaille appelée "Unité" qui est le Réel-Un-Tout-Divin et qui est une, unique, unitaire et unitive.

Mais ce "Il y a" n'est pas "l'Être" de l'ontologie classique, un Être statique, absolu, immuable, ... Non ! Ce "Il y a" ontologique est le "Devenir" pur et absolu : rien n'est, tout advient et devient.

Exister, c'est advenir et devenir, ce n'est pas être.

Tout ceci fonde, exprime et clôt toute ontologie.

 

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Le boson de Higgs n'est rien d'autre que la manifestation de la Prématière, première expression de la filière matérielle issue de l'immatérialité de la Substance dynamique primordiale. Avec lui, la Prématière peut tenter de s'agglomérer et de s'encapsuler au travers de cette Protomatière que sont les "particules" quantiques instables dont émergeront, peu à peu, les particules élémentaires de la Matière stable proprement dite (proton, électron et neutrino).

 

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C'est l'intuitivité qui éclaire et nourrit la rationalité, et non l'inverse.

 

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Exister, c'est percevoir.

Exister, c'est vouloir.

Exister c'est devenir.

 

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Le Réel s'accomplit au-delà de l'existence et de la non-existence des étants, au-delà de toutes les paires d'opposés (d'après le "Parménide" de Jean Bouchart d'Orval).

 

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De Parménide (VIII) :

 

"Jamais "il n'y avait", jamais "il n'y aura", car "il y a" maintenant, tout entier à la fois, un, sans couture. (...)

Ainsi il est nécessaire que "il y a" soit absolument ou pas du tout."

 

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L'hellénité archaïque (centrée sur le sud de l'Italie, autour d'Elée, et la côte turque, autour d'Ephèse et Milet ... avec Homère, Thalès, Pythagore, Héraclite, Parménide, Zénon, Anaxagore, Anaximandre, ...), jusqu'en -478 (fin des guerres médiques), fut nourrie de la pensée moyen-orientale (chaldéenne, mésopotamienne) et égyptienne (nous sommes là aussi à la grande époque bibliste) et fut dominée par une belle pensée cosmocentrique, holistique, spiritualiste et moniste.

Avec Socrate et le centralisme d'Athènes, l'hellénité classique tourne le dos à la pensée mystérique et ésotérique, et voit dramatiquement triompher une pensée anthropocentrique, analytique, rationaliste et métaphysicienne (Platon le dualiste, Aristote le logicien, etc ...) jusqu'en -320 (fin d'Alexandre dit "le Grand").

 

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Jean Bouchart d'Orval parle très justement et catégoriquement de  "cette grotesque recherche de 'preuves de l'existence de Dieu' chez les philosophes et les théologiens chrétiens".

Comment "prouver" un concept artificiel et conventionnel, inventé de toutes pièces par les représentations humaines de l'irreprésentable ?

Dieu n'est que face anthropomorphique du Divin absolu qui n'a pas besoin d'être "prouvé", puisqu'il est tout ce qui est, qu'il est le Réel-Un, qu'il est le "il y a".

 

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Le théisme (mono- ou pas) et l'athéisme sont aussi grotesques et absurdes l'un que l'autre : seul le panenthéisme a du sens, et rend possible et fait émerger une réelle coalescence entre science, spiritualité et philosophie.

 

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Le Réel est un et continu. Il n'existe aucun "objet", aucune "chose" séparés. Tout ce qui existe, palpable ou non, observable ou non, n'est qu'une vaguelette à la surface du même océan.

Il est urgent d'éradiquer le mécanicisme, le réductionnisme, le mathématisme, l'analycisme et l'assemblisme qui furent le cœur de la Modernité occidentale.

Il faut inventer d'autres langages holistiques que l'arithmétique des grandeurs mesurables quantitativement ; une certaine géométrie revisitée pourrait être de ceux-là.

 

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Le 20/08/2025

 

C'est une erreur d'opposer, comme le fait l'intellectualité académique depuis Platon et Aristote, l'intuitivité de la spiritualité et la rationalité de la philosophie ou de la science.

Bergson fut un des rares, en occident, à tenter de "rectifier le tir" et de réhabiliter cette intuitivité sans laquelle aucune philosophie, ni aucune science ne peut progresser.

 

Intuitivité et rationalité constituent une bipolarité dialogique et non pas une dualité antagonique.

La rationalité doit sans cesse se nourrir des "visions" holistiques de l'intuitivité, mais l'intuitivité doit aussi se déployer en harmonie avec la rationalité.

 

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La spiritualité, la philosophie et la science vise à construire, par coalescence, l'Alliance entre l'Intériorité symbolisée par l'Âme, et l'Extériorité symbolisée par le Divin.

 

En ce sens, de Teilhard de Chardin (dans "Le Phénomène humain") :

 

"Le jeu externe des forces cosmiques, combiné avec la nature éminemment coalescible de nos âmes pensantes, travaille dans le sens d'une concentration énergique des consciences."

 

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L'apparence domine la vie et la pensée des humains. La plupart ne peut pas comprendre que ce qui importe, c'est le Réel que l'apparence voile.

 

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Jean Bouchart d'Orval parle du : "prétentieux galimatias et à la langue de bois qui ont trop souvent régné dans les facultés de philosophie". Et j'ajouterais volontiers le fatras artificiel, les conjectures absconses et les fumisteries fallacieuses des "sciences" humaines en tous genres.

Tout cela se ramène, le plus souvent, à des idéologies simplistes sans enracinement dans le Réel.

 

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La Justice n'est pas ce qui est conforme aux lois ou aux idéologies humaines, mais bien ce qui est favorable aux lois et aux accomplissements cosmiques (en se rappelant que le mot grec Kosmos signifie à la fois Ordre et Harmonie).

 

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L'Ordre par l'Harmonie.

L'Harmonie par l'Ordre.

 

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De Huang Po (maître ch'an en Chine au 9ème s.) :

 

"Il y a une Réalité qui ne relève pourtant pas de l'existence. L'existence et l'inexistence ne sont que des opinions dictées par les affects."

 

La notion d'existence concerne des "objets", des "choses", des "êtres", des "étants" ... mais le Réel est bien au-delà de ces apparences, de ces fictions, de ces perceptions, de ces illusions ...

 

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De Jean Bouchart d'Orval :

 

"Ces trois notions sont solidaires : chose, espace, temps. Les trois sont des fabrications de notre cerveau ; elles permettent la vie fonctionnelle de tous les jours, mais ce sont des images, elles ne sont pas la réalité."

 

Malgré la déplorable confusion entre "cerveau" et "esprit", l'aphorisme est excellent. Dans la réalité du Réel, il n'existe ni choses, ni espace, ni temps.

L'espace et le temps ne sont que des instruments humains et artificiels pour la mesure des distances et des vitesses ; quant aux "choses", elles participent d'une fallacieuse perception assembliste et analytique du Réel.

 

Et du même :

 

"La physique a fait un pas de géant en 1925-26 lorsqu'elle a commencé à comprendre que ce que nous appelons une particule est la manifestation (ou détermination) locale dans l'espace-temps au moment de la mesure, d'une réalité beaucoup plus diffuse qu'Erwin Schrödinger a alors appelé la fonction d'onde (...)."

Ce fut la découverte cruciale qu'une vaguelette à la surface de l'océan n'est pas un "objet", mais la manifestation ondulatoire d'une dynamique sous-jacente.

 

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Toute connaissance vraie est apophatique et dit tout ce que le Réel n'est pas.

La connaissance humaine avance à reculons.

On ne sait pas ce qui est vraiment vrai, mais on sait de plus en plus ce qui est faux ; et la connaissance du faux est accumulative ... ou devrait l'être ... afin de ne plus suivre des chemins que l'on sait déjà être des impasses.

Mais rien n'y fait ... on dirait que la majorité des humains est condamnée à toujours refaire les mêmes erreurs, celles qui flattent son orgueil et sa vanité ...

 

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Si tout est continu dans la Substantialité du Réel, il n'existe plus de distances spatiales puisqu'il n'y a plus qu'un continuum sans distinction possible entre deux entités séparées par cette distance.

Si tout est continu dans l'Evolutivité du Réel, il n'existe plus de durées temporelles puisqu'il n'y a plus qu'un continuum sans distinction possible entre deux processus séparés par cette durée.

 

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Le "bon sens" de l'homme de la rue n'est qu'un tissu d'illusions et d'infantilismes.

 

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Le 21/08/2025

 

Ce qui n'est pas mesurable, n'est pas quantifiable.

Ce qui n'est pas quantifiable, n'est pas chiffrable.

Ce qui n'est pas chiffrable n'est pas algébrisable.

Donc le langage équationnel n'est pas adéquat pour décrire et modéliser le Réel, un et continu, où rien n'est objet distinct, mais où tout est formes.

Donc le langage mathématique susceptible de décrire et de modéliser le Réel, est le langage des formes, donc la Géométrie (mais, celle où l'algébrisation cartésienne dans un référentiel artificiel, n'est ni adéquate, ni utilisable).

Le Réel est géométrique, mais pas algébrique (ni analytique, ni additif, ni linéaire).

Il y a là un nouveau langage mathématique à inventer : une Géométrie non algébrisable et holistique !

 

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Sur i24NEXS :

 

"(...) le porte-parole de Tsahal, Olivier Rafowicz, a tenu à répondre aux critiques de la communauté internationale contre la nouvelle phase de l’opération militaire israélienne dans la bande de Gaza. Face aux pressions diplomatiques, il a réaffirmé la détermination d’Israël à poursuivre son objectif.

« Nous respectons nos amis, nos alliés. Nous sommes un État qui appartient à la communauté du monde entier », a-t-il déclaré d’emblée.

« Mais cette guerre, c’est la nôtre. Pour nous, elle est existentielle. »

Olivier Rafowicz a rappelé que le conflit trouve son origine dans l’attaque du 7 octobre 2023, qu’il a qualifiée de « pire des massacres » et de « tragédie gravée dans la mémoire de tous les Israéliens ».

Selon lui, il est hors de question de laisser le Hamas « imposer ses règles du jeu », qu’il s’agisse de négociations autour des otages ou de la poursuite de son activité militaire. Le porte-parole a également insisté sur la distinction entre les civils palestiniens et l’organisation terroriste : « Nous ne sommes en aucun cas en guerre avec les habitants de Gaza. Nous sommes en guerre avec le Hamas. » Il a accusé le mouvement terroriste islamiste d’utiliser la population comme « bouclier humain » et d’instrumentaliser les chiffres des victimes à travers des « pseudo-organisations pseudo-humanitaires ». « Israël mènera cette guerre parce que nous devons libérer nos otages et faire que la menace du Hamas ne soit plus jamais une menace pour Israël, ni pour les kibboutzim du sud, ni même pour les Gazaouis », a-t-il affirmé. En conclusion, Rafowicz a appelé la communauté internationale à pointer du doigt « l’unique responsable de cette tragédie » : « Le Hamas et ses alliés. »"

 

Pourquoi donc la communauté internationale entretient-elle cette confusion entre Hamas et Gazaouis ? Pourquoi n'aide-t-elle pas Israël à éradiquer l'islamisme sous toutes ses formes ? De quoi ce mêle un politicard hypocrite comme Macron ? Pourquoi la presse et les médias populeux relaient-ils systématiquement les mensonges, tricheries et tromperies du Hamas ? Pourquoi les gens ne comprennent-ils pas due le Hamas utilise les Gazaouis comme pantin d'une pantalonnade sinistre appelée "famine" dont il est seul responsable ?

 

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Il n'y a pas d'espace et il n'y a pas de temps.

Il y a de l'expansivité substantielle et de l'évolutivité processuelle.

Les concepts mathématiques de point spatial et d'instant temporel sont des fictions artificielles et humaines.

C'est l'expansivité qui engendre cet artifice que l'on nomme l'espace.

C'est l'évolutivité qui engendre cet artifice que l'on nomme le temps.

Et la théorie de la relativité a raison de faire de l'espace-temps une manifestation spécifique, restreinte et relative, et non un contenant absolu et holistique. Autrement dit, là où le Réel adopte une uniformité continue, il n'y a ni espace, ni temps.

 

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La relation de cause à effet est une caricature : dans le réalité du Réel, l'évolutivité est globale et tout est cause et effet de tout. Tout évolue "en même temps" (en s'accumulant, couche après couche, conservativité oblige ...) et il n'existe aucun événement particulier et spécifique relié à d'autres événements particulier et spécifique. L'expansivité du Réel est holistique et induit des tensions qui engendre une évolutivité prenant des voies différentes (il y en a six possibles) selon les conditions, particulières et spécifiques, rencontrées.

 

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Le Réel est, globalement et holistiquement, un processus évolutif et accumulatif. Il est une dynamique non réductible à un assemblage de mouvements ou de phénomènes.

Ce Réel est soumis, en même temps, à une pression évolutive globale due à sa Logicité intentionnelle et à une contrainte conservative globale due à sa Substantialité existentielle. Son évolutivité est ainsi soumise à une nécessité d'optimalité pour résoudre au mieux, tant globalement que spécifiquement, la dialectique entre Réalité et Intentionnalité ; dialectique qui engendre des tensions qu'il s'agit de dissiper au mieux.

 

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Toute la physique classique s'est construire autour d'une mécanique de la conservativité, alors que toute la physique à venir sera construite sur la dialectique entre conservativité (Substantialité) et évolutivité (Intentionnalité) et prolongera la thermodynamique des processus complexes (le mécanicisme assembliste, réductionnisme, déterministe, analyciste et algébriste n'en sera plus qu'un cas particulier pour les évolutions les plus triviales).

 

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La masse d'une apparente "entité" mesure sa capacité inertielle à résister à une dynamique quelconque. Elle exprime une tendance supposée de cette "entité" à s'abstraire de la réalité environnante, à ne pas "vouloir" participer à l'évolutivité globale via la dissipation optimale et efficace d'un maximum de tensions dialectiques dans son environnement.

 

Le fait, donc, qu'Einstein identifie masse et énergie (E=m.c²), oblige à repenser notoirement la notion d'énergie qui n'est plus la mesure d'une dynamique, mais la mesure d'une résistance à cette dynamique ...

 

La dialectique dynamique classique s'impose entre "masse" (Substantialité accumulative) et "force" (Intentionnalité évolutive). Mais elle se restreint à la dynamique propre à un objet : un "corps" qui n'est qu'une manifestation d'un continuum voilé qu'il "révèle". Cette notion d'objet disparaît avec la théorie quantique, pour ne laisser la place qu'à celle d'onde de probabilité d'existence d'une "entité",

 

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L'équation d'Einstein E=mc² ne dit aucunement que la masse est de l'énergie ; elle dit seulement que la masse matérielle peut devenir de l'énergie évolutionnelle et vice-versa, selon un rapport constant.

En fait la masse et l'énergie sont deux modalités (parmi d'autres sans doute, dont ce que l'on appelle "énergie noire") de la Substance fondamentale que j'appelle la Hylé et qui n'est ni masse matérielle, ni énergie évolutionnelle (pulsionnelle).

 

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Le 22/08/2025

 

Dans i24NEWS :

 

L'ONU s'apprête à déclarer une famine à Gaza.

 

"L'ONU continue son industrie du mensonge. La seule famine à Gaza actuellement est celle des otages", a réagi l'ambassadeur israélien aux Nations Unies, Danny Danon.

 

L'organisation IPC (Integrated Food Security Phase Classification), qui opère sous l'égide de l'ONU et définit les situations de famine dans le monde, devrait annoncer vendredi une famine à Gaza. L'organisme présentera en fin de matinée un rapport indiquant que "le pire scénario de famine se développe actuellement dans la bande de Gaza".

Cette déclaration imminente suscite une vive réaction de la part d'Israël. L'ambassadeur israélien à l'ONU, Danny Danon, a réagi avec fermeté : "Même alors que des centaines de camions entrent chaque jour dans la bande de Gaza et que les centres d'aide distribuent des millions de rations alimentaires, l'ONU continue son industrie du mensonge."

Danny Danon dénonce ce qu'il considère comme "une tentative cynique de changer les critères pour attaquer Israël", ajoutant que "la seule famine à Gaza actuellement est celle des otages dans les tunnels du Hamas"."

 

Hamas et ONU complices et comparses de mensonges graves (notamment au moyen de photos truquées ou détournées, de mises en scène théâtrales de quelques dizaines de quémandeurs jouant les "affamés", ou de fausses inhumations notamment d'enfants, ou de pleurnicheries tonitruantes de "témoins" de la rue dûment choisis et briefés, voire rémunérés).

Ces mensonges et mises en scène sont exclusivement motivés par l'antisionisme antioccidental (et donc l'antisémitisme).

Outre les maltraitances des otages israéliens, la seule "famine" sévissant à Gaza est celle voulue et organisée par le Hamas qui vole et pille les flux de nourriture qui arrivent aux fins de se financer (et de se goinfrer ... il n'y a jamais de terroristes très maigres ...).

 

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La seule solution durable de paix au Proche-Orient (mais aussi dans les banlieues européennes et américaines), c'est l'éradication totale de l'islamisme.

 

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En 1927, René Guénon publie : "La Crise du Monde Moderne", en suite de son "Orient et Occident" (1924). Cette "crise" était déjà patente et dénoncée par certains (Malraux, Freud, Valéry, ...) et ce, avant le fatal crash boursier mondial de 1929 et la montée en puissance des idéologies catastrophiques (communisme russe, fascisme italien, nazisme allemand, ...).

Cette "crise" prépara la seconde guerre mondiale qui, à son tour, façonna le monde humain chaotique dont nous subissons encore (mais de plus en plus mal) les idéologies messianiques et qui exprime l'effondrement de la Modernité anthropocentrique, technocentrique, ploutocentrique (centralité de l'argent), hédocentrique (centralité du plaisir), ludocentrique (centralité des jeux et des divertissements), politicocentrique (centralité de la politicaillerie), égalitariste, individualiste, égocentrique, suprémaciste, ...

Pour mémoire, rappelons que la première guerre mondiale fut la conséquence de l'exacerbation, au cours du 19ème siècle, des nationalismes, patriotismes, rationalismes, industrialismes, urbanismes, mécanicismes, hiérarchismes, ...

Guénon fut proche du mouvement "Action française" (lui-même antisémite, royaliste, nationaliste, ... pétainiste et allié du nazisme, une décennie plus tard) au travers de sa promotion d'un christianisme pourtant déliquescent et de sa haine du populisme (symbolisé par la révolution de 1789 et ses suites). Son point de désaccord avec Charles Maurras fut celui du nationalisme que Guénon considérait, à juste titre, comme une conséquence calamiteuse du républicanisme postrévolutionnaire.

Quelques années plus tard, Guénon, dégoûté par le catholicisme, se converti à l'islam à tendance soufie ...

 

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Toute idéologie se construit sur des illusions idéalisantes, sur le refus de la réalité, et même, ce qui le pire des aveuglements et des stupidités, sur le refus de faire évoluer le monde humain en harmonie avec les lois cosmiques réelles (celles des processus complexes en voie d'accomplissement).

Croyance infantile au miracle messianiste, à des puissances magiques venues d'ailleurs, loin de la réalité du Réel, en cultivant un dualisme létal.

 

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Il a fallu la Modernité pour libérer la Connaissance de la Croyance et, ainsi, enclencher un progrès réellement scientifique.

La voie de ce progrès fut le mécanicisme (analycisme, assemblisme, réductionnisme, mathématisme, déterminisme) qui est, aujourd'hui, à bout de souffle dès que l'humain doit affronter des processus complexe non réductibles à un quelconque mécanisme, même très sophistiqué.

La mécanique quantique ou la mécanique relativiste qui sont guère plus que des "correctifs" désespérés du mécanicisme galiléen et n'ouvrent pas vraiment des voies radicalement neuves et différentes.

Maintenant, il faut radicalement abandonner l'idée d'un univers "Lego", et ainsi libérer la Connaissance de la Mécanicité sans âme, sans Intentionnalité.

 

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Le "complexe" n'est pas du tout le contraire de "simple", mais bien celui de "élémentaire".

Et avec de l'élémentaire, on ne peut faire que du "compliqué" ... alors que le critère d'excellence de la complexité est la simplicité, la "simplexité".

 

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La Modernité tout entière n'est au fond qu'une longue et de plus en plus profonde et fondamentale crise du Messianisme ... comme la Romanité fut celle de l'Antiquité et de son Mythologisme ...

Mais la Modernité, pour combattre les Messianisme religieux, s'inventa de nouveaux Messianismes idéologiques tournés vers l'anthropocentrisme, l'égalitarisme, le scientisme, l'industrialisme, le financiarisme, etc ... autant de recherches d'un nouveau "sauveur" profane.

Nous sommes au bout de cette crise qui s'est muée, au fil du 20ème siècle en zone chaotique dont nous vivons aujourd'hui le paroxysme.

La bifurcation civilisationnelle est juste devant nous ; elle pointe du côté de l'Eudémonisme (la Vie et la Joie au présent, en opposition aux croyances mythiques tournées vers un passé fantasmé et légendaire, et aux illusions messianiques tournées vers un futur utopique et idéalisé).

Et comme toujours, face à ce chantier immense et difficile, réémergent violemment les conservatismes réactionnaires (25% de la population : "tout était bien mieux avant, au bon vieux temps !") prêchant le retour aux idéalités révolues,  et les parasitismes cyniques (60% de la population : "gavons-nous et après nous : les mouches !") refusant tout effort et toute responsabilité.

 

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Les cinq piliers du nouveau paradigme qui émerge sous nos yeux :

 

  1. Réalité (domaine) : continentalisation (huit continents autonomes et complémentaires échangeant entre eux).
  2. Intentionnalité (projet) : eudémonisme (fin des mythes et idéologies et quête de la Joie de vivre vraiment).
  3. Substantialité (ressources) : frugalité (chasse aux gaspillages, aux superflus et à l'inutile).
  4. Logicité (méthode) : virtuosité (quête de la compétence optimale et de l'efficacité qualitative).
  5. Constructivité (chantier) : algorithmie (coalescence des intelligences et connaissances humaines avec des algorithmes interconnectés, des mémoires colossales et d'énormes puissances de calcul).

 

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Le mot "complexe" possède une étymologie très parlante : il est construit sur cum ("avec, ensemble") et sur plexum (le supin du verbe plectere signifiant "tresser").

Est "complexe", ce qui est "tressé ensemble".

 

La tresse n'est pas un élémentaire assemblage de pièces juxtaposées ; elle forme un tout de mèches devenues interdépendantes et mêlées ; tresser est un processus qui construit la tresse, plus ou moins sophistiquée, mêlant et nouant des (au moins trois) mèches de cheveux qui peuvent être conjuguées avec d'autres brins faits d'autres matières (rubans d'or ou d'argent ou de satin ou de velours, etc ...).

 

Lorsqu'on coupe des cheveux, ils s'éparpillent ; lorsqu'on coupe une mèche, elle reste entière et unifiée puisqu'elle forme une unité compacte et solidaire.

 

On peut aussi sophistiquer ladite tresse en tressant plus de trois ou quatre ou cinq mèches et rubans, et en la subdivisant alors pour former une arborescence (mais il faut alors que le nombre de brins soit un multiple de trois) que l'on peut aussi, ensuite, réunifier en une seule tresse, etc ...

 

Cela signifie que le "complexe" peut prendre des formes de plus en plus sophistiquées, à la condition de suivre des règles (une Logicité) indispensables (ici, un nombre de brin qui soit multiple de trois et d'une longueur suffisante pour alimenter tout le tressage voulu).

 

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De René Guénon :

 

"(...) en Chine, (...) le doctrine, primitivement constituée en un ensemble unique, fut alors [au 6ème avant l'EV] divisée en deux parties nettement distinctes : le Taoïsme, réservé à une élite, et comprenant la métaphysique pure et les sciences traditionnelles d'ordre proprement spéculatif ; le Confucianisme, commun à tous sans distinction, et ayant pour domaine les applications pratiques et principalement sociales."

 

Depuis l'avènement du communisme maoïste et, surtout, aujourd'hui, sous la dictature de Xi Jinping, le confucianisme régente seul tout le fonctionnement de la machine chinoise obsédée d'argent et de paraître dans toutes les couches sociales.

 

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Ce que la physique appelle "énergie", est une mesure quantitative de la déformation dynamique (dé-former, changer de forme) d'un ensemble, déformation qui se manifeste par une influence réciproque entre deux entités disjointes ou entre les caractéristiques d'une seule et même entité.

L'énergie n'est pas une substance ; elle mesure une variation de la répartition de la Substantialité.

 

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Le 23/08/2025

 

Les fondements du socialisme sont l'égalitarisme, le démagogisme et le populisme.

Et l'égalitarisme, le démagogisme et le populisme sont des âneries destructrices.

 

Les humains ne sont égaux entre eux ni par nature, ni par culture, ni par mérite, ni par droit, et ce, tant individuellement que collectivement.

Chacun ne doit pouvoir s'exprimer que sur les thèmes qui le concernent, qu'il comprend et qu'il connaît un minimum.

Ne peut briguer un pouvoir quelconque et temporaire que celui qui fait autorité dans le domaine concerné et qui y a démontré ses compétences et son efficacité (cela exclut ipso facto toutes les formes d'autocratie, de tyrannie et de dictature dans un monde où tout est devenu trop complexe pour être dirigé par un humain seul et tout-puissant).

 

De plus, la loi cosmique étant que tout ce qui existe tant à évoluer afin de s'accomplir en plénitude, que le temps s'accumule et est donc irréversible, toutes les formes de conservatisme et de réactionnarisme se trouvent d'office disqualifiées : il n'y a jamais eu de "bon vieux temps".

Ce rapide survol disqualifie d'un coup toutes les mythiques idéologies tant celles dites de gauche que celles dites de droite.

Il disqualifie, de même, toute forme de gouvernement (élu ou imposé) centralisé.

 

Il est temps de passer à une vision de la société humaine non pas comme un "corps" unique devant avoir une "tête" unique, mais bien comme un réseau de régions socioéconomiques cohérentes, différentes et complémentaires, devant chacune trouver les voies de son propres accomplissement, sans recevoir d'ordres d'un organe lointain et nébuleux (un gouvernement national, par exemple).

 

Le seul rôle de la gouvernance globale du processus doit être de faire respecter scrupuleusement la seule règle qui tienne : la destruction systématique de toutes les formes d'idéologies au profit du traitement réel des problèmes réels par des solutions réelles, au bon moment et de façon efficace et adéquate au travers d'humains ayant les compétences nécessaires dans le domaine concerné et y faisant autorité reconnue.

 

A tous les idéologismes politiques, il faut opposer avec vigueur et force un technicisme pragmatique. La société humaine n'a nul besoin ni de la politique, ni des politiciens.

 

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De Paul Dirac (1930) :

 

"La tradition classique consistait à considérer le monde comme une association d'objets observables (particules, fluides, champs, etc.) se déplaçant sous l'effet de forces régies par des lois définies, de sorte qu'on pouvait se faire de représentations mentales de ce monde dans l'espace-temps. Cela a conduit à l'édification d'une physique dont le but était d'établir des hypothèses sur les mécanismes et les forces reliant ces objets observables, afin de rendre compte de leur comportement de la manière la plus simple possible. Mais il est récemment devenu de plus en plus évident que la nature fonctionne selon un schéma différent. Ses lois fondamentales ne gouvernent pas de manière directe le monde tel qu'il apparaît dans nos images, mais elles régissent plutôt un substrat dont nous ne pouvons nous faire de représentation mentale sans trahir sa réalité."

 

Presque tout y est : Réalité non accessible directement, Substantialité immatérielle, Logicité mystérieuse et Constructivité complexe ; il manque seulement l'idée essentielle d'Intentionnalité qui, seule, permet une compréhension holistique cosmique.

Sinon, rien à redire à cette analyse (de 1930 ! c'est-à-dire presqu'un siècle ...) de Paul Dirac qui extermine, en douceur, tout le mécanicisme du demi millénaire qui le précède.

 

C'est, en fait, la notion (purement humaine, subjective, artificielle, conventionnelle et langagière) du concept "objet" (et donc de l'analycisme, de l'assemblisme, du réductionnisme, de déterminisme et d'élémentarisme qui l'accompagnent) qui vole en éclat.

La théorie quantique est le premier pas vers une conception unitaire, continue et "fluide" d'un univers-océan qui ne se manifeste que par des vaguelettes (des ondes substantielles méta-matérielles, donc) à sa surface.

 

Cette vision continue et une de l'univers casse définitivement la dualité entre observateur et observé ; toute "observation" est interaction, interférence et influence. Avec l'idée d'objet disparaît donc totalement celle d'objectivité c'est-à-dire d'une présence humaine face à l'univers, mais non perturbante pour lui. L'observateur, l'observé et l'observation forment un seul et même processus intégré.

 

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Toute influence physique est pulsatoire sous la forme d'une vaguelette ayant, à la fois, une "hauteur" (une apparence massive et corpusculaire : le photon) et une "longueur d'onde" (une apparence ondulatoire), ainsi qu'une "vitesse de propagation".

La nature même de la Hylé, la substance méta-matérielle fondamentale, fait qu'aucune vaguelette ne peut être ni infiniment petite, ni infiniment rapide : la plus minuscule possible d'entre elles possède une hauteur minimale et une longueur minimale (c'est le quantum d'énergie de Planck), ainsi qu'une vitesse maximale (c'est la vitesse de la lumière d'Einstein).

 

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De Johann Soulas :

 

"L'humanité existe-t-elle ?

Peut-on appeler Humanité un agglomérat de fantômes gémissants, des légions de créatures aux prises avec leurs violences, leurs pulsions destructrices ? Peut-on appeler Humanité on conglomérat d'ethnies, de nations aux prises avec leurs instincts collectifs de domination, qui s'expriment à travers des meurtres ou des batailles économiques ? Est-ce une Humanité que prétendent représenter les chefs d'Etat et leurs associés alors qu'ils sont tenus de s'imposer devant leurs adversaires politiques coûte que coûte sans être trop scrupuleux quant aux moyens employés (...) ?"

 

La question mérite d'être posée ...

 

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Comment les collectivités humaines dissipent-elles les tensions entre leurs membres, au-delà des solutions négatives et primaires où les uns exterminent les autres, voire s'entretuent tous jusqu'au dernier ?

Il n'y a que trois voies possibles :

 

  1. celle du chacun chez soi et pour soi ...
  2. celle du compromis négocié et toujours à renégocier, avec ses tricheurs, ses profiteurs, ses tyranneaux ...
  3. celle de l'émergence d'une communauté fraternelle où le "pour quoi ?" prime sur le "comment ?" ...

 

Toutes les idéologies politiques développent la même deuxième solution : celle du "compromis contractuel" dans le large spectre qui sépare autoritarisme et anarchisme.

Mais c'est évidemment la troisième voie que l'humanité doit mettre en œuvre au sein de la nouvelle ère post-messianique (le messianisme n'étant que l'expression d'une espérance d'un compromis heureux et durable dans l'avenir) qui s'ouvre sous nos yeux.

 

Et le même d'ajouter :

 

"Il est clair que si, à une question aussi immense, on laisse la réponse à l'homme commun, on assiste au "débat démocratique" coutumier, à la navrante mièvrerie habituelle qui donne à l'ego la totalité des cartes à abattre."

 

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Kosmos ...

Ordre ET Harmonie ...

L'Ordre par l'Harmonie ...

L'Harmonie par l'Ordre ...

L'Harmonie est "beauté" (qui n'a rien à voir avec la joliesse ou l'esthétique).

L'Ordre est "logicité" (qui n'a rien à voir avec la logique aristotélicienne).

 

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Les hindouismes et leurs excroissances bouddhiques refusent le monde dans une fuite vers un vague "en-deçà" du monde. Cette attitude est symétrique à celle des christianismes qui rejettent le monde dans une fuite vers un fantasmagorique "au-delà" du monde.

Bien au contraire, il faut assumer le monde, ici-et-maintenant, et prendre la responsabilité de l'accomplir vers sa plénitude

 

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La dualité (le dualisme ontique) est décidément l'ennemie absolue de la bipolarité (le monisme évolutionniste).

Dans les traditions d'origine indienne, le dualité est refusée et conduit à un retrait hors de toutes les tensions du Réel.

Dans la tradition chrétienne, c'est tout le contraire : la dualité devient ontologique et donne une vision à deux mondes : ce monde-ci, territoire du Malin, et le monde de l'au-delà, territoire de son Dieu.

Il me semble que seuls le judaïsme et la taoïsme ont bien compris l'indispensable tension entre les deux pôles fondamentaux du Réel (le Temple et le Désert pour le judaïsme et le Yin et le Yang pour la taoïsme) ; le problème, alors, n'est plus dans le rejet ou dans le refus d'une dualité ontique, mais bien dans la dissipation constructive et optimale des tensions engendrées par cette bipolarité qui est la source de la Vie-même du Réel.

C'est la voie du Tao et c'est la voie de l'Alliance.

 

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La judéité est une culture, une spiritualité et une tradition mais pas une religion. Ce terme est d'ailleurs absent du vocabulaire juif originel (cfr. Daniel Boyarin).

L'aspect religieux du judaïsme n'est qu'une réponse récente et rabbinique, postexilique,  au christianisme environnant et envahissant.

La judéité, c'est la Bible hébraïque (la Torah) et le Temple de Jérusalem (la Tente de la Rencontre). Tout le reste n'est que broderies et commentaires.

 

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L'antijudaïsme chrétien (devenu antisémitisme, une fois laïcisé) est né au 4ème siècle de l'EV, porté par des gens comme Jean Chrysostome, Jérôme de Stridon (le traducteur de la Bible en latin : la Vulgate) et Augustin d'Hippone.

 

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Ilya Prigogine faisait une différence principielle entre les systèmes conservatifs qui, en cas de perturbation, retrouve un état d'équilibre nouveau (c'est la dynamique du mécanicisme classique), et les systèmes dissipatifs qui, près de l'équilibre, retrouvent le même état de tensions optimales (cet état, toujours le même, est son attracteur, d'autant plus "étrange" que le système est complexe).

 

Prigogine écrit ("La nouvelle alliance") :

 

"C'est désormais autour de notions de stabilité et d'instabilité que s'organisent nos descriptions du monde, et non autour de l'opposition entre hasard et nécessité."

 

Et c'est ce pitre de Jacques Monod qui en prend plein la gueule ...

 

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Le 24/08/2025

 

L'Univers, au cours de son expansion, atteint parfois une taille où de nouvelles émergences deviennent possibles. Plus la taille est grande, plus la durée de "tranquillité" locale devient longue et suffisante pour que les influences et perturbations lointaines déstabilisent moins les processus néguentropiques locaux.

Ainsi, le big-bang n'est pas la "naissance" de l'univers, mais bien l'atteinte d'une de ces tailles critiques où la densité de perturbation devint assez faible pour permettre, dans les "trous noirs", l'émergence de prématière et de protomatière stable : il correspond, en quelque sorte, au point de "solidification" de la Hylé en une Matière dotée d'une "masse" (ce qui implique la naissance, à ce moment, des effets de gravitation).

 

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Ne jamais confondre le "néant" et le "vide". Le néant exprime l'absence totale d'existence : le néant est tout ce qui n'existe pas ... et donc, le néant n'existe pas.

Le vide, quant à lui, ne fait que traduire l'absolue uniformité de ce qui existe, l'absence de toute variation, de toute protubérance, de toute forme ... le vide n'implique absolument pas l'absence d'une substance parfaitement uniforme et morne. Le vide existe.

 

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Il faut entendre Blaise Pascal : le "divertissement" – la distraction, l'amusement – est la pire des perversions de la vie car il fait passer à côté de tout l'essentiel, de tout ce qui donne sens et valeur à l'existence.

Cela, manifestement, n'empêche pas notre époque, et plus encore les générations montantes, de gaspiller leur temps intensément à se divertir, à se distraire, à s'amuser, à jouer, au lieu de construire et d'accomplir la Vie et l'Esprit.

Et comme il faut de l'argent et des copains pour bien s'amuser, on parasite tout pour amasser de l'argent et on s'exhibe partout pour collectionner les copains.

Parasitisme et exhibitionnisme sont les deux mamelles de notre époque.

 

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Le socialisme, c'est le nivellement par le bas.

Et l'instrument de cet arasement se place sur une échelle graduée allant de la tartufferie électoraliste jusqu'au bulldozer communiste.

 

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L'espace-temps de la physique n'est pas un contenant, ni absolu, ni relatif ; il est une invention humaine destinée à évaluer les formes et les durées de ce qui se passe à la surface du Réel.

Il est comme les courbes de niveau ou les trajets que l'on trace sur une carte topographique pour représenter ou préparer une randonnée dans un paysage réel.

Mais ce tracé n'est pas la randonnée réelle, comme cette carte n'est pas le territoire réel.

 

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D('un anonyme sur 124NEWS à propos de l'antisémitisme croissant dans les universités belges et de la réaction des étudiants juifs :

 

"C'est plus difficile de se battre que de se coucher

mais au final, se coucher c'est se détruire plus sûrement."

 

Se battre ! Oui ! Mais se battre contre de la propagande et de la désinformation est quasi impossible à l'heure où n'importe qui (le Hamas, par exemple) peut poster n'importe quoi sur les réseaux sociaux afin de rencontrer ce que les masses ont envie d'entendre.

 

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Le 25/08/2025

 

de Raphaël Jerusalmy, dans i24NEWS :

 

" Famine à Gaza : un mensonge orchestré".

 

Raphaël Jerusalmy dit que le Hamas détourne l’aide humanitaire et que la communauté internationale alimente, volontairement ou non, une campagne de désinformation contre Israël.

 

L’écrivain et ancien officier du renseignement militaire israélien Raphaël Jerusalmy a vivement dénoncé, sur i24NEWS, le dernier rapport de l’ONU faisant état d’une famine organisée dans la bande de Gaza. Selon lui, il ne s’agit que d’« un mensonge à tous les niveaux ».

Raphaël Jerusalmy s’appuie sur des chiffres précis pour réfuter l’accusation : « Un Gazaoui reçoit par jour trois fois plus de calories qu’un Haïtien et cinq à dix fois plus qu’un enfant du Burundi », a-t-il affirmé, rappelant que dans ces pays, la famine tue effectivement chaque mois des milliers de personnes sans que les Nations Unies n’en fassent une priorité comparable.

 

Il estime que la terminologie employée par l’ONU relève de la manipulation : « Famine, génocide… qu’est-ce que cela veut dire ? Vous tuez trois Palestiniens, c’est un génocide. Vous tuez 3000 Congolais, on n’en parle même pas. » Pour lui, la responsabilité incombe en réalité au Hamas et à ses relais : « L’UNRWA est devenue un suppôt du Hamas, incapable d’assurer la distribution de l’aide. Des milliers de camions attendent aux frontières. » Il accuse également le secrétaire général de l’ONU d’être « un antisémite obsessionnel et maladif » et de donner un ton partial systématiquement hostile à Israël.

 

Enfin, Raphaël Jerusalmy a insisté sur la réalité constatée sur le terrain : « Je peux vous assurer ici, ce soir, personne n’est encore mort de faim à Gaza. Il y a des problèmes de nutrition, de croissance, mais personne n’est mort de faim. »

 

À travers cette prise de parole, l’écrivain entend rappeler que derrière la guerre de Gaza se joue aussi une « guerre de l’information », où selon lui, la désinformation internationale nourrit l’antisémitisme et fragilise Israël."

 

Une chose est sûre : il n'y a ni génocide, ni famine à Gaza.

Il y a bien de gros problèmes de redistribution de nourriture voulus et organisés par le Hamas (pour se financer et nourrir la désinformation) et couvert par l'ONU (dont l'antioccidentalisme rime avec antisémitisme), à la grande joie du pseudo-journalisme populiste mondial et du complotisme des réseaux sociaux.

Il est clair que, tant qu'Israël tient bon grâce ses vrais alliés et finit pas éliminer la dictature salafiste, le dénouement de cette guerre sera fatal tant pour l'islamisme à que pour l'ONU.

C'est tout ce qu'il faut espérer.

 

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Le principe d'incertitude d'Heisenberg met en évidence ... une évidence passée sous silence depuis cinq siècles par le mécanicisme : la "relation unique et directe de cause à effet", pilier central de toute la physique mécanique est inadéquate.

Il faut sortir du dualisme "cause-effet" et assumer un trialisme "cause-ambiance-effet".

Le déterminisme exprimé par "à même cause, même effet", s'effondre à petite échelle puisque la complexité du "milieu" induit un flou plus ou moins profond entre cette cause et cet effet.

Si les perturbations dues au milieu sont d'une ampleur comparable à l'intensité de la cause, il n'est plus possible de dire quoique ce soit à propos des effets induits.

La mécanique quantique l'a parfaitement exprimé en montrant que l'observation/mesure induit des perturbations du même ordre de grandeur que l'intensité du phénomène observé (ce qui n'est pas le cas à grande échelle ou les perturbations observationnelles sont négligeables par rapport au phénomène observé).

 

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De Jean Bouchart d'Orval :

 

"Nous ne pouvons concevoir que des mirages, des manifestions de la réalité. (...) Celui qui a saisi ainsi les implications profondes de principe d'incertitude a cessé de croire qu'on peut vraiment connaître l'univers de l'extérieur, c'est-à-dire grâce à un processus analytique comportant forcément un observateur et une chose observée. Plus on tente de cerner le réel, plus il semble fuir. Nos images du monde, notamment des "particules" en physique, peuvent nous donner l'impression de constituer des objets bien définis et séparés, mais plus on s'approche, c'est-à-dire plus on tente de les cerner et de les enfermer dans une réalité séparée et localisée, plus ces "objets" se comportent de manière évanescente. En fin de compte, le principe d'incertitude ne fait que nous montrer qu'il n'y a pas de "choses" dans l'univers."

 

C'est alors tout le mécanicisme de la Modernité qui s'effondre. A ce stade, l'option est claire : ou bien la science ne peut s'occuper (à l'aide du langage mathématique) que des phénomènes mésoscopiques et doit apprendre à cesser de tenter de modéliser le nanoscopique et le gigascopique, ou bien la science doit prendre un énorme virage et abandonner la vision mécaniciste (objectale, analytique, assembliste, déterministe, etc ...) et le langage algébrique (quantitatif, arithmétisable, mesurable, etc ...).

Autrement dit : soit une absolue inconnaissabilité intrinsèque et définitive du Réel, soit une radicale révolution méthodologique et langagière de la science.

J'opte personnellement pour cette seconde branche de l'alternative.

 

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Devant une ruine branlante prête à s'effondrer en faisant des victimes, il faut choisir : la destruction (l'uniformisation entropique) ou la reconstruction (l'émergence néguentropique).

 

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Le modèle mathématique de la théorie quantique donne d'excellent résultats (le "comment ?" des phénomènes est maîtriser à un bon niveau). En revanche, l'interprétation de ce modèle en termes de conception et vision et Réel universel (le "quoi ?" et le "pour quoi ?") reste faible et contradictoire.

Calculer des grandeurs n'est pas comprendre les réalités.

 

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Hors du mésoscopique, c'est la mesure (dans des unités inventées par l'humain pour se représenter les phénomènes) qui crée la grandeur (la valeur d'une caractéristique intrinsèque de cet "objet" mesuré) et non l'inverse.

Les "mesures" concernent le système de représentation et pas la réalité.

 

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Les travaux de la physique hors du champ mésoscopique montre clairement, par la relativité et par la quanticité, que la physique est en crise et que ces deux révolutions conceptuelles (relativiste et quantique) marquent les limites définitives et indépassables des modèles mécanicistes (classique, relativiste et quantique). Nous sommes dans une impasse tant conceptuelle que méthodologique et langagière (l'algébrisation des modèles). Un nouveau paradigme scientifique, radicalement différent s'impose qui ne sera ni assembliste, ni analytique, ni réductionniste, ni algébriste, ni objectal, ni "séparabiliste", ...

L'univers est une Unité vivante à regarder holistiquement au travers d'une cosmologie complexe, émergentielle, méta-matérielle, non objectale, accumulative, etc ...

Cela n'empêche nullement de continuer d'utiliser, au niveau mésoscopique, de modèles mécanistes très approximatifs, mais suffisants pour résoudre avec une satisfaction suffisante, bon nombre des problèmes qui se posent à l'échelle humaine dans la grande majorité des domaines habituels.

 

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Le Réel est une unité unique unitaire et unitive dont rien de ce qui existe n'est séparé. Donc toute approche analytique ne peut qu'être approximative et simpliste.

Les trois problèmes de fond qui restent à résoudre de façon strictement holistique, sont l'Intentionnalité ouverte, la Substantialité méta-matérielle et la Logicité post algébrique du Réel.

 

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De Bernard d'Espagnat (1980) :

 

"La plupart des particules, ou agrégats de particules, qui sont d'ordinaire considérés comme séparées, ont interagi dans le passé avec d'autres objets. La violation de la séparabilité semble signifier que, dans un certain sens, tous ces objets constituent une sorte de tout indivisible."

 

Non seulement la séparabilité n'existe pas du tout, mais l'accumulativité de l'expansion universelle fait garder trace mémorielle intacte et totale de tous les phénomènes du passé sous les phénomènes du présent.

 

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De John Wheeler :

 

"De quoi la particule peut-elle être faite sinon de géométrie ? (...) la vision de Riemann, Clifford et Einstein d'une base purement géométrique de la physique est aujourd'hui parvenue à un plus grand niveau de développement et elle offre de plus riches perspectives  - et présente de plus grandes difficultés – que jamais."

 

Il faut donc que le langage physicien, naguère purement algébriste et équationnel, devienne maintenant géométrique c'est-à-dire une modélisation d'une dynamique de formes et non plus de grandeurs et de quantités.

 

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Le Mal n'existe pas ; par ce mot les humains parlent de leur peur de la Souffrance. Mais qu'est-ce que la Souffrance ? Elle a reçu autant de descriptions que de ressentis plus ou moins douloureux du corps, du cœur, de l'esprit ou de l'âme.

En combattant le Mal, c'est en fait la possibilité d'une Souffrance que l'humain rejette et maudit.

Mais qui souffre, et de quoi ? Tout le monde connaît la Souffrance, mais ne souffre pas de la même chose car, à côté de la Souffrance réellement vécue, il y a surtout toutes les pseudo-souffrances que s'inventent les rumeurs et les opinions, les idéaux, idéalismes et autres idéologies.

Pour la gauchisme, la "souffrance" c'est la pauvreté ou la solitude ; pas pour l'ermite ...

 

Mais surtout, le Mal n'est pas le contraire du Bien. Le Bien reflète la belle obédience au commandement suprême pour tout ce qui existe : l'accomplissement de soi et de l'autour de soi au service de l'Accomplissement du Réel-Un-Tout-Divin.

Le Mal, bien sûr, peut aussi naître de la résistance ou de l'incapacité ou de l'impossibilité ou de l'interdiction de suivre ce commandement et donc de freiner ou d'empêcher cet accomplissement.

Mais derrière ce mot diabolique et satanique se cachent, le plus souvent, des manques fantasmagoriques d'éléments objectivement inutiles, mais socialement ou culturellement réputés indispensables dans leur inutilité.

 

Une bonne part de la Souffrance des humains naît de leur incoercible jalousie, de leur incorrigible convoitise envers ce que d'autres humains sont ou ont.

Mais une source de Souffrance, aussi banale que ridicule et absurde, vient de la peur de la Mort.

 

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Le signe du progrès, c'est la joie de l'accomplissement.

Ce progrès peut être personnel ou collectif, à court ou à plus long terme.

Mais contrairement à ce que prétendent les gauchistes de tous bords, il n'a rien à voir avec une quelconque soi-disant "justice socioéconomique" qui ne veut rien dire d'autre que l'éviction de ceux que les médiocres jalousent.

 

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Le 26/08/2025

 

En tout, le distinction claire est essentielle entre la réalité, la perception et la représentation (en science, on dirait : entre le réel physique, l'expérience/observation et le modèle théorique).

 

La confusion entre ces trois pôles est toujours dramatique.

Mais, en revanche, le progrès de la connaissance passe par un processus complexe de coalescence entre ces trois pôles (le paysage réel, ce que les humains en voient et la carte que le géographe en trace).

 

Et tout ceci est vrai aussi dans la relation entre un humain et un autre humain : l'autre est ce qu'il est, mais chacun le perçoit à sa manière et parle de lui en le réduisant à certaines caractéristiques considérées, subjectivement, comme dominantes.

 

De même aussi avec soi-même : il y a ce que je suis vraiment, il y a la façon dont je me perçois et il y a l'image que je m'en construis (pour moi-même ou pour m'exhiber).

 

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L'univers n'est pas infini ; il est une sorte de sphéroïde fluctuant, globalement non-matériel et pulsatile, en expansion permanente, produisant de la substance primordiale prématérielle (Hylé ou "énergie noire") qui s'accumule par couches successives.

La dernière couche périphérique de ce sphéroïde s'appelle le présent et toutes les couches accumulées sous lui, forment la mémoire éternelle de tout le passé.

 

Il faut imaginer un océan sphéroïdal prématériel, dont la surface périphérique (le présent) est parcouru de courants et de vagues, et collectionne des icebergs flottants (des entités matérielles, à savoir, des amas structurés et fractals de galaxies elles-mêmes organisées vers toujours plus de complexité).

 

Ce que l'on nomme le "vide" est, en fait, les très larges surfaces uniformes et régulières où il n'y a ni icebergs, ni courants, juste quelques vaguelettes appelées "lumière", mais qui est parfois parsemé de dépressions et d'émergences, de vortex noirs et d'écumes frissonnantes ...

 

Aucune entité matérielle ne peut entrer en interaction avec la substance prématérielle qui ne suit aucune des lois de la matière. Il est donc exclu de mesurer, avec des instruments matériels (dont le corps et les sens humains) quoique ce soit qui ne relève pas de la matière. Le domaine prématériel qui forme le socle de tout ce qui existe, est donc totalement inaccessible à l'expérience humaine et doit donc être pensé apophatiquement.

 

L'univers est éternel ; il est en expansion du fait de sa caractéristique intrinsèque d'être producteur de substance immatérielle, mais la vitesse et l'ampleur de cette expansion fut, est et sera variable avec des périodes de vie à croissance très lente (au début, surtout) des périodes d'accélération (depuis le big-bang) puis, sans doute, des périodes de décélération, voire de stagnation lorsque le Réel aura atteint la taille de sa plénitude accomplie.

 

L'Univers ne connut donc aucun commencement ni ne connaîtra aucune fin, seulement des variations de sa vitesse d'expansion. Le big-bang n'est pas la naissance de l'univers, mais le moment où l'univers a atteint une taille critique suffisante pour faire émerger de la matière à partir de sa substance prématérielle ; cet événement a été un puissant appel de substance prématérielle et donc d'accélération expansive.

 

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La confusion permanente entre "justice" et "égalité" est effarante. L'égalitarisme est la plus grande des injustices envers ceux qui possèdent des dons, des talents, des mérites, que la plupart des autres n'ont pas, voire ne connaissent même pas.

La justice humaine n'a rien à voir avec l'égalité. La justice a tout à voir avec la responsabilité personnelle dans toute situation nuisible ou nocive, qui cause du tort à un autre (humain ou non humain, d'ailleurs).

 

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De Jean d'Ormesson :

 

"(...) l'école donne naissance à, l'émulation, condition du progrès."

 

Cela a, bien heureusement, été le cas. Ce ne l'est plus. Ou alors, il s'agit d'une émulation vers le bas, celle qui pousse vers le moindre effort.

 

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Le divertissement extérieur (les distractions, les jeux, les spectacles, ...) est l'antidote supposé à l'ennui intérieur. Mais c'est tout le contraire qui se passe : le divertissement – comme le plaisir (qui n'est ni bonheur, ni, surtout, joie) – induit des esclavages débilitants et des ennuis exponentiels qui, pour être dissimulés, exigent du divertissement de plus en plus spectaculaire ou ébouriffant.

Le seul antidote à l'ennui est l'effort, le travail, le dépassement de soi, le combat contre la paresse et les esclavages faciles et avilissants (les jeux vidéos ou les réseaux sociaux, par exemple). C'est cela qu'il faut apprendre à pratiquer partout, dès le plus jeune âge (l'école, aujourd'hui, fait tout le contraire ...).

 

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De Jean d'Ormesson :

 

"La démocratie consiste à introduire un peu de justice dans la jungle du pouvoir et à rendre à chacun un fragment minuscule de l'autorité publique. Avec son contrat social, le majorité à une voix près, avec ses oscillations perpétuelles, avec ses excès et ses faiblesses, la démocratie est une illustration de l'imperfection tragique de ce monde : elle fonde un régime incertain, changeant, trop souvent décevant – mais, à coup sûr, le moins mauvais de tous."

 

On croirait entendre ce pitre de Jean-Jacques Rousseau ... La démocratie ne doit pas être abolie au profit d'une quelconque forme d'autoritarisme ; elle doit être dépassée d'urgence car, dans un monde de plus en plus complexe, le simplisme des logiques électoralistes ne peut conduire que dans un mur terrible.

 

Mais comment opérer ce dépassement de la démocratie sans sombrer dans l'autoritarisme ? Simplement en répondant aux cinq questions que pose la théorie des processus complexe :

 

  • de quelle réalité parle-t-on ? qui est concerné ? qui peut être considéré comme membre de la communauté en question ?
  • quelle est l'intention globale qui doit être le seul "chef" du monde humain en question ?
  • quelles doivent être les règles du jeu pour accomplir optimalement l'intention que l'on s'est fixée ?
  • de quelles ressources cet accomplissement a-t-il besoin ? les possède-t-on en interne ? sinon, comment se les procurer en externe ?
  • comment organiser au mieux le tout pour accomplir cette intention-là, avec ces gens-là, avec ces règles-là et avec ces ressources-là ?

 

On comprend vite que le suffrage universel sera inefficace dans la mesure où la masse des humains ne comprendrait même pas ces questions qu'il faut poser ; la plupart répondrait en parasite, en pensant à la réponse qui leur apportera, égoïstement, le plus d'avantages.

 

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Aucune des innovations humaines n'est bonne ou mauvaise en soi : tout dépend de l'usage que l'on en fait et au service de quels buts.

Ainsi de l'argent, de la technique, de l'agriculture, de l'art, de la démocratie, de la science, des loisirs, de l'euthanasie ou de l'avortement, etc ... La liste est infinie.

 

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Le futur émerge du passé au travers du présent, mais de façon ni automatique, ni mécanique, ni déterministe ... Il germe ... Il fait germer des semences du passé dans le terreau du présent ... Et ces graines donneront des arbres de formes imprévisibles, mais pas n'importe lesquels, ni n'importe comment.

 

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On appelle "vérité" ce qui n'est souvent qu'une certitude passagère, parfois trompeuse.

 

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L'Amour est l'autre nom du chemin qui mène vers l'Alliance, vers l'Union.

Sinon il n'exprime qu'un désir momentané ... qu'un plaisir fugace et vain ...

Ou alors, il désigne une affection, une tendresse, voire une passion ... mais ce n'est pas que cela, l'Amour.

 

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Etymologiquement, "exister" c'est "émerger".

 

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Le 27/08/2025

 

La notion d'Ordre est cruciale et centrale (pour rappel le mot grec Kosmos signifie, tout à la fois Ordre et Harmonie).

L'Ordre implique l'Harmonie et l'Harmonie implique l'Ordre.

Cette notion d'Ordre/Harmonie tombe sous la dénomination de Logicité dans le vocabulaire de la modélisation des processus complexes.

La Logicité d'un processus exprime que son organisation et son évolution son assujettis à une notion d'Optimalité par rapport à l'accomplissement de son Intentionnalité.

 

L'Ordre résulte de l'application, au sein du processus concerné, de règles, méthodes et normes qui en assurent, harmonieusement, l'Optimalité.

Mais, il est clair que l'idée de Logicité ne peut être explicitée qu'après avoir spécifié l'Intentionnalité de ce processus-là.

 

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L'Intentionnalité de la Franc-maçonnerie est de construire, au long du périple initiatique, en chaque Frère, avec tous les Frères, le Temple à la Gloire du Grand Architecte de l'Univers sur le modèle de celui construit par le Maître Hiram à la demande du roi Salomon.

 

La plupart des gens ne veulent pas assumer la réalité du monde, ils veulent vivre dans leurs croyances et fantasmes religieux, et haïssent les spiritualités qui assument et chérissent le Réel et s'évertue à y construire un chemin, sinon de perfection, du moins d'optimalité. C'est là la source profonde de l'antisémitisme ou de l'antimaçonnisme ...

 

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L'Ordre simple est logique, rationnel, algébrique, équationnel ... ou, autrement dit, mécaniciste, assembliste, déterministe, analytique, ... Mais rares sont les processus qui se traînent à ce niveau-là (celui de la ruche ou de la fourmilière). Dès qu'émerge de l'authentique complexité, l'Ordre et l'Harmonie prennent un autre visage bien plus sophistiqué ... sans qu'il y ait "désordre" pour autant..

 

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L'ennemi de la Sagesse, c'est l'Ego ...

Le moteur de la Sagesse, c'est l'Alliance ...

 

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Les partis politiques sont des sectes, avec leurs dogmes socioéconomiques, leurs prêtres politiciens et leurs gourous idéologiques.

Et comme toutes les sectes, ils ne visent pas autre chose que l'objet de leur convoitise : l'argent, la notoriété, le pouvoir, etc ...

 

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Du rabbin américain Daniel Boyarin :

 

"Dès le 3ème siècle (ou même avant), le christianisme devint le nom par lequel les chrétiens se définissaient, mais les Juifs n'avaient un nom pour leur religion dans aucune de leurs langues, et ce jusque dans l'époque moderne, peut-être jusqu'au 18ème ou 19ème siècle. Jusque-là, seuls les non-juifs parlaient du judaïsme pour désigner la religion des Juifs."

 

Le terme "judaïsme" a été inventé par les chrétiens en même temps que naissait l'antijudaïsme qui deviendra l'antisémitisme (et qui nourrit l'antisionisme actuel).

La culture juive inclut une spiritualité qui se base sur la Bible hébraïque, mais il n'y a là aucune religion. La judéité est culturelle et spirituelle, mais elle n'est pas religieuse, ... même si certaines branches du rabbinisme postexilique et talmudique, issues de la dissidence pharisienne (les péroushim, les "séparés"), peuvent être décrites comme des religions (dogmes, croyances, rites, prêtrise, etc ...), sous l'influence du christianisme ambiant.

La plupart des Juifs authentiques ne sont pas des "croyants", mais des "cherchants".

 

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Ludwig von Mises décrit, en 1922, le socialisme comme l'opposé, plus ou moins radical, du libéralisme qu'il définit comme "le régime fondé sur la propriété privée des moyens de production".

Cette définition est plutôt celle du capitalisme. Le libéralisme, selon moi, est plutôt la promotion de l'autonomie, tant personnelle que collective ; le socialisme étant plutôt la doctrine de conjonction de l'égalitarisme et de l'étatisme.

 

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Le 28/08/2025

 

La fin de la physique mécanistique a commencé lorsque la science s'est penchée sur la compréhension de niveaux d'échelle hors de la perception humaine (mésoscopique) en ouvrant la voie vers la physique relativiste ((gigascopique) et vers la physique quantique (nanoscopique) qui, toutes deux, ont tenté d'aménager l'approche mécaniciste mais en introduisant, d'une part, la désacralisation de l'espace et du temps (avec l'idée que l'espace-temps n'est qu'un cadre de mesures humaines, mais pas un fondement absolu de la réalité), et, d'autre part, l'abandon progressif de la notion d'objet (et de l'idée d'un univers comme assemblage de briques élémentaires formant des entités séparées et autonomes).

L'heure est maintenant venue d'assumer la révolution physicienne totale et radicale en fondant la physique processuelle. Celle-ci repose sur cinq piliers majeurs :

 

  1. le principe d'Unité stipule que le Réel est un Tout-Un unique, unitaire et unitif, un continuum (un océan plein dont tout ce qui existe n'est que vaguelettes de surface) et que rien n'y est séparé de rien ;
  2. le principe de Réalité constate l'existence d'un univers cosmique en expansion par accumulation du passé sous le présent qui en constitue la dernière couche superficielle ;
  3. le principe d'Intentionnalité (à ne pas confondre avec une quelconque logique d'une finalité prédéfinie) affirme cette évidence que rien n'évolue s'il n'y a pas de bonnes raisons d'évoluer ;
  4. le principe de Substantialité relève l'évidence que l'expansion accumulative du Réel et son évolution intentionnelle requièrent la production permanente d'une substance unique et primordiale, prématérielle et impalpable, qui n'est pas la matière (au sens classique) mais qui pourra, dans certains, le devenir ;
  5. le principe de Logicité pose que toute évolution tend à optimiser les tensions particulières au sein d'une bipolarité cosmique opposant l'uniformisation (entropie maximale) et la complexification (néguentropie maximale).

 

Ces cinq principes induisent un processus de Constructivité qui synthétise leur mise en œuvre sur le chantier cosmique et lui imposent des contraintes omniprésentes et permanentes, chacun tirant l'univers "de son côté".

 

Trois questions restent posées et exigent réponse :

 

  1. Quelle est la nature de l'Intention cosmique ?
  2. Quelle est la nature de la Substance cosmique ?
  3. Le langage algébrique est-il adéquat pour cette nouvelle physique ?

 

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D'Ilya Prigogine :

 

"Un état macroscopique stable est un état indifférent aux détails de sa propre activité. Un écart local à l'équilibre moyen n'y a aucune influence."

 

En revanche, un système ou un processus (qu'ils soient uniformisants entropiques  ou complexifiants néguentropiques) deviennent d'autant plus chaotiques que leur état global est d'autant plus sensible aux fluctuations internes locales.

 

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Puisque tout n'est pas observable, tout n'est pas mesurable, tout n'est pas quantifiable, tout n'est pas numérisable donc tout n'est pas algébrisable.

 

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Le temps n'est que la mesure humaine de la durée relative (à d'autres durées) entre deux évènements consécutifs c'est-à-dire entre deux évènements dont le second se substitue, dans le Réel, au précédent.

 

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De Jacques Monod (in : "Le Hasard et la Nécessité") :

 

"L'ancienne alliance est rompue ; l'homme sait enfin qu'il est seul dans l'immensité indifférente de l'Univers d'où il a émergé par hasard."

 

Rarement si colossale bêtise a été écrite et publiée : solitude et étrangeté au monde de l'homme, et hasardisme généralisé ...

Conséquence logique et extrême du positivisme athée et de scientisme mécaniciste propre au 19ème siècle. Impasse totale et absurde ...

 

Reformulons antithétiquement ...

Une nouvelle Alliance est scellée : l'humain n'est qu'une forme de l'émergence intentionnelle issue d'une des conjonctions particulières entre la Matière (Substantialité), la Vie (Constructivité) et l'Esprit (Intentionnalité) qui constituent le Réel !

 

Le seul mérite de Monod est d'avoir mené l'absurdité au fond de l'impasse, et d'avoir rendu inéluctable l'émergence d'un nouvel esprit scientifique.

 

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Le dialogue entre l'humain et le cosmique passe par trois chemins complémentaires : l'un est expérientiel (la perception), le deuxième est conceptuel (la représentation) et le dernier est intuitionnel (la vision).

Ces trois chemins sont inséparables et indispensables.

Toute tentative d'en éliminer un ou même deux, relève du réductionnisme débilitant qui a conduit la science à la pauvreté scientiste du positivisme étroit.

 

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Le problème des humains a toujours été de chercher et de croire avoir trouvé leur "juste place" dans ce monde étrange et mystérieux qu'il fallait d'abord comprendre ("prendre avec soi").

Cette notion de "juste place" se superpose, en fait, avec l'idée d'une existence humaine la plus exempte possible de souffrance, tant intérieure qu'extérieure.

Mais cette "moindre souffrance", par quelque bout qu'on la prenne, implique nécessairement et préalablement la juste compréhension des mondes intérieur et extérieur ... et de ce qui les unit au-delà de leur apparente disjonction.

Cette juste compréhension est très précisément le rôle de la connaissance scientifique construite à partir des perceptions, représentations et intuitions que l'on peut en avoir, pourvu qu'elles soient de haute qualité.

 

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L'exorcisme de la souffrance est passé par trois ères consécutives dans l'histoire humaine : celle de la croyance magique (les sacrifices et invocations des puissances "divines"), celle du messianisme, d'abord religieux puis idéologique (le salut par le mérite des révolutions intérieures ou sociétales) et celle du réalisme eudémonique (l'adoption d'une vie adéquate et harmonieuse, ici et maintenant, en Alliance profonde avec le Réel, tant intérieur qu'extérieur).

Nous époque vit l'entrée dans cette troisième ère civilisationnelle.

 

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La découverte de l'évolutionnisme transformiste, évolutif et processuel a été la grande bifurcation de ces trois derniers millénaires.

Evolutionnisme d'abord biologique avec Darwin [l'infiniment complexe], puis cosmique avec Einstein (et Friedman-Lemaître) [l'infiniment grand], puis quantique avec Bohr, Heisenberg, Schrödinger et les autres [l'infiniment petit].

Avant cette immense révolution encore en cours, le monde était perçu (et voulu) comme une entité statique, faite d'équilibres mécaniques et de stabilité métaphysique : un monde au repos baigné dans la quiétude divine d'une déité parfaite et immuable.

Aujourd'hui, même le Divin est compris comme inachevé et en évolution, en cours d'accomplissement vers sa propre plénitude et entraînant, dans ce projet cosmique, tout ce qui existe et qu'il a fait émerger à son service.

 

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Le mécanicisme de la stabilité assembliste et le thermodynamisme de l'irréversibilité processuelle s'opposent et s'affrontent (trop peu) depuis les Boyle, Carnot, Clausius, Helmholtz, Gibbs, ...

 

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Chaque phénomène (manifestation superficielle, locale et temporaire du Réel) possède des caractéristiques, et certaines de ces caractéristiques possèdent, avec les caractéristiques similaires d'autres phénomènes connexes ou proches, des influences réciproques que la physique classique appelle "forces élémentaires".

 

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Le 29/08/2025

 

Le Judaïsme se définit par rapport à la Vie et pour elle ; il veut la glorifier (par des louanges, des libations, de la kashrout (ne pas tuer n'importe quoi ni n'importe comment pour s'en goinfrer), des bénédictions, ...). On y pleure certes les disparus que l'on aimait, mais on ne les sacralise pas (il n'y a ni vie après la mort, ni paradis ou enfer, ni immortalité de l'âme personnelle, ni jugement divin et définitif).

Le Christianisme et l'Islam se définissent par rapport à la Mort et par elle ; ils tentent d'exorciser la Mort (par des sacrifices, des ascèses, des mortifications ou le martyre). On y sanctifie ou diabolise les disparus en les condamnant à une éternité d'ennui béat ou de tourments douloureux.

 

Le Judaïsme fait l'apologie de la Vie vraie, de cette Vie-ci.

Le Christianisme et l'Islam sont, eux,  obsédés par le fantasme d'une Vie de béatitude après la Mort (cette Vie-ci n'étant qu'un sas probatoire).

 

En hébreu, la Vie se dit "'Hay" ("Hèth" = 8 et "Yod" = 10 soit 18, soit 9 soit "accomplissement");

La Mort, elle, se dit "Mot" ("Mem" =40, "Waw" = 6 et "Taw" = 400, soi 14, soit 5, soi "vérité").

La Mort est effectivement une vérité (5) inéluctable, certes, mais la vraie Vie est le lieu sacré de la construction (9) du Temple de l'Alliance, ici et maintenant.

Le 9 dépasse, et de loin, le 5.

 

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De Régnié (Fondapol) :

 

"(...) les normes environnementales sont révélatrices d’une bureaucratie trop importante. (...) Sous l’effet de l’écologisme, la gestion publique des enjeux environnementaux a été détachée de la science et de l’innovation : 87 % des personnes interrogées estiment que « les mouvements ou associations écologistes en France manquent parfois de lien avec les réalités du terrain, en tenant des positions trop idéologiques ». Dans des proportions comparables (81 %), les personnes interrogées estiment que « l’écologie est devenue un sujet de société, plus que de science ». De même, quand des mouvements écologistes s’opposent à des projets industriels, c’est « plutôt sur des positions et des principes idéologiques » (65 %) que « sur des données et des discours scientifiques » (35 %). (...)

Contre l’écologisme, les Français aspirent à une politique environnementale réaliste. Les résultats de cette enquête témoignent de cette aspiration à une conception de l’environnement plus modérée, à une écologie positive et non punitive, à une écologie de prospérité et non de décroissance, bénéfique à l’économie du XXIe siècle, ouverte et innovante. Le contenu d’une écologie positive se lit en creux dans le type de politique environnementale que récuse la majorité des répondants. a) Une demande d’écologie scientifique et pragmatique

Une très large majorité (81 %) pensent que « l’écologie est plus un sujet de société que de science », et 65 % affirment que les « mouvements écologistes s’opposent à des projets industriels en s’appuyant [davantage] sur des positions et principes idéologiques » que « sur des données et des discours scientifiques » (35 %). Ils sont plus nombreux encore (87 %) à soutenir que « les mouvements ou associations écologistes en France manquent parfois de lien avec les réalités du terrain, en tenant des positions trop idéologiques ». De même, la plupart (78 %) des répondants considèrent que « l’écologie devrait davantage s’adapter aux

réalités économiques et industrielles ». La thèse d’une incompatibilité entre la croissance économique et l’écologie affaiblit considérablement l’industrie, mais elle menace tout aussi sûrement l’écologie politique. Les vives tensions qui commencent à se manifester, en cette fin d’été 2025, à propos des ajustements

commandés par la situation budgétaire du pays montrent assez le refus de renoncer au niveau de vie acquis dans nos sociétés développées, en quelques décennies, grâce à une économie de marché et aux entreprises, petites, moyennes et grandes, qui la font vivre."

 

L'écologisme est une idéologie gauchiste fabriquée sous le masque de l'écologie scientifique, pour continuer la vieille guerre socialo-communiste contre le libéralisme, l'entrepreneuriat, le capitalisme, l'économisme, l'élitarisme social, l'antiétatisme, l'anti bureaucratisme, l'anti-fonctionnarisme, etc ... Et faire de tous les citoyens, des moutons assistés sous les coupe des réseaux sociaux et des médias populistes, et totalement inféodés au secteur public sous contrôle de l'idéologie.

 

Ce sont ces mêmes écologistes qui prônent ces absurdités écologiques que sont les éoliennes, l'abandon des centrales nucléaires, la voiture électrique, la nourriture bon marché de mauvaise qualité dans les grandes surfaces, le maintien du pouvoir d'achat (et donc de nuisances) de tous les parasites sociaux, etc ...

 

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Le 30/08/2025

 

Rétablir l'Alliance spirituelle, c'est transcender la distance existant entre l'intériorité et l'extériorité de soi afin de commencer à construire sa vie en harmonie avec la vie cosmique.

 

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Les religions sont moribondes ... mais la spiritualité est en pleine renaissance.

 

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Toute religion est une idéologie avec ses dogmes, ses clergés, ses certitudes, ses prosélytismes, ses rites, ses prières, ses textes immuables et littéraux, etc ...

Tout cela est étranger à la spiritualité qui connaît et reconnaît l'importance de maîtres, de textes sacrés, de rituels, ... mais sans que ceux-ci fassent office de vérités ou de certitudes ou de réponses toute faites. La religion est fermée et exige une obédience radicale, la spiritualité est ouverte et appelle au cheminement personnel et intérieur.

 

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L'animalité (tant animale qu'humaine) se résume à se (faire) protéger pour bouffer, boire et baiser (les trois B). Tout le reste n'est que commentaires et divagations.

C'est précisément là où émerge le surhumain (et la "volonté puissance" qui l'étaie et qu'il ne faut surtout pas confondre avec une quelconque volonté de force ou de supériorité) : dans le dépassement des trois B qui deviennent des moyens (parmi d'autres) au service d'une vocation enracinée dans le cosmique.

 

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De Henri Tincq :

 

"(...) l'omniprésence des médias qui façonnent les esprit."

 

Voilà bien la maladie de notre époque, amplifiée, ô combien, par les réseaux sociaux !

 

Et du même :

 

"(...) la connaissance est source de tolérance

et l'ignorance, mère de tous les intégrismes."

 

On est bien d'accord ... mais 80% de la population humaine sur Terre est ignorante ! Alors ?

 

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Le problème de toutes les certitudes religieuses ou idéologiques est qu'elles n'ont ni la volonté, ni  la capacité, d'interroger leurs propres racines et leurs propres sources.

 

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Le 31/08/2025

 

C'est un a-priori absurde que de croire que ce qui est bon pour soi, l'est forcément pour les autres.

Même Jean-Paul Sartre est tombé dans ce panneau ...

 

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De Schucman et Thetford :

 

"L'ego n'est rien de plus qu'une partie de ce que tu crois à propos de toi."

 

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Il est impérieux de dépersonnaliser "Dieu" pour comprendre ce qui est tellement au-delà de ces caricatures religieuses ; le Divin impersonnel qui est le Réel qui est Un et qui contient Tout.

 

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On a connu, on connaît et on connaîtra encore des guerres de Religions (c'est-à-dire des guerres de croyances tant théologiques que laïques), mais jamais on ne pourrait connaître des guerres de Spiritualité.

Par essence, la Religion est opposition entre Ciel et Terre, entre Bien et Mal, entre Croyance et Incroyance, entre Militance et Reluctance, entre Aveuglement et Doute, etc ... bref : entre Idéologies de toutes sortes.

Et par essence, tout au contraire, la Spiritualité est Union et Alliance, refusant toute dualité, mais dépassant toutes les bipolarités en s'appuyant sur elles pour les intégrer dans du plus Haut, du plus Vrai, du plus Beau !

 

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Les "Livre Sacrés" ne révèlent aucune "vérité" et ne sont que des œuvres humaines ; elles ne méritent le qualificatif de "sacrées" qui si elles sont réellement porteuses et inspiratrices, initiatiquement et spirituellement parlant, d'un cheminement intérieur menant à la "grande Alliance".

Tout le reste n'est que bavardage religieux, théologique et idéologique.

 

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Le pire ennemi de la Spiritualité, c'est la Religion.

 

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Les langages humains, conceptuels donc analytiques, sont inaptes à exprimer l'unité du Un absolu, autrement dit du Divin qui contient Tout, mais en restant plus que la sommation de ce Tout.

 

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Encore et toujours cette même image capitale ...

Tout ce qui existe n'est que vaguelettes pulsatiles à la surface de l'Océan.

Ces vaguelettes ne se distinguent des autres et de leur substrat, non par leur substance qui est identique pour toutes, mais par les fluctuations et différentiations de leur dynamique.

 

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Le Divin est tout, partout, toujours, autour de nous et en nous.

 

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Toute personnification du Divin en un "Dieu" quelconque, est haïssable !

Le Divin est un processus, une dynamique, une Intentionnalité, pas une "chose", pas un "être" fut-il "l'Être suprême" ; il est le moteur de "l'advenir" et du "devenir".

Le Divin est le Grand Architecte de l'Univers non par sa personne, mais par les plans qui se tracent au travers de lui et à sa Gloire.

Le Divin est le moteur de la construction du Réel.

 

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Le christianisme est un bâtard contre Nature, né du philosophisme hellénique et du spiritualisme judaïque.

Ce bâtard s'est propagé grâce à l'impérialisme romain qui était en déconfiture et qui cherchait un nouveau souffle au début du 4ème siècle de l'EV ... avec les dégâts que l'on connait.

Heureusement, le christianisme et ses contes, miracles et dogmes, avec son Jésus de Commedia dell'arte, avec ses "saints" de pacotille, est aujourd'hui moribond ! Voilà qui libère tant la philosophie que la spiritualité.

 

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Mon âme est la manifestation variable et provisoire de l'Âme cosmique qui anime tout ce qui existe et qui, elle, est immortelle.

 

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"To be or not to be, that is the question".

Être ou ne pas être ...

Rien n'est !

Tout ce qui existe advient et devient.

Il n'y a pas d'Être !

 

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De Michel Laverdière :

 

"Bien sûr, nous devons travailler pour vivre, mais nous avons laissé les désirs s'imposer parmi nos besoins et ils ont désormais pris le contrôle."

 

Cette distinction entre "désirs" ("envies") et "besoins" est capitale puisqu'elle est la base du principe de frugalité : bannir tout l'inutile et se concentrer sur l'indispensable.

 

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JUILLET 2025

Le 01/07/2025

Propos de Bernard-Henri Lévy : "Il n'y a pas de génocide à Gaza"

"Cette affaire de génocide est en train de composer une tambouille qui nous fabrique la machine antisémite la plus diabolique que j'ai vue dans ma vie d'homme"

Bernard-Henri Lévy a défendu avec vigueur ses positions sur le conflit israélo-palestinien, balayant d'un revers de main les accusations portées contre l'État hébreu.

Gaza : entre chaos humanitaire et "inversion accusatoire"

Interrogé sur les récentes accusations concernant des tirs de l'armée israélienne sur des civils lors de distributions d'aide alimentaire, BHL relativise immédiatement. "La version originale d'Haaretz dit que l'armée a tiré en l'air", précise-t-il, avant de contextualiser la situation. "Une distribution d'aide alimentaire dans un endroit comme Gaza, ce n'est pas la distribution aux sans-abris boulevard de Sébastopol", insiste le philosophe.

Pour lui, la réalité gazaouie est autrement plus complexe : "C'est en effet des masses de gens désespérés, c'est un chaos, c'est des provocateurs, c'est le Hamas dont on découvrira peut-être qu'il a donné l'ordre de perturber cette distribution." Sur la question de la famine à Gaza, largement martelée par les antisionistes de tous bords, BHL se montre catégorique : "C'est pas vrai, il n'y a pas de famine à Gaza".

Il faudra bien un jour que l'on sache que les vrais ennemis des ainsi-appelés Palestiniens sont les islamistes et, en particulier, le Hamas (financé par l'Iran en première ligne).

Le Hamas a assassiné beaucoup plus de Palestiniens que Tsahal ! Mais ça, les antisémites déguisés en antisionistes ne veulent pas et ne peuvent pas l'entendre (ainsi que tous les médias dont la seule source audible est les porte-paroles et journalistes du Hamas).

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Se prétendre "de gauche" – ou "de droite conservatrice", d'ailleurs -, c'est prétendre faire passer la socialité (de classe ou de nation, universaliste ou ostraciste) avant l'individualité : les intérêts du groupe passent avant les intérêts – considérés alors comme égoïstes -  de la personne individuelle.

Le problème est que l'idée de "socialité" est très loin d'être univoque et dépend d'un groupe à l'autre, d'une communauté à l'autre, d'une religion à l'autre, d'une secte à l'autre, d'une idéologie à l'autre, d'une sensibilité à l'autre.

Alors qu'être "libéral", c'est assumer pleinement la bipolarité dialectique entre la réticularité extérieure et l'intimité intérieure. Cette bipolarité est d'ailleurs parfaitement naturelle et n'est pas affaire de conviction, mais de réalité quasi-biologique pour toutes les espèces vivantes ayant une dimension "sociale" (de l'amibe aux chimpanzés en passant par les étourneaux, les abeilles ou les vaches).

 

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Beaucoup de pseudo-intellectuels préfèrent s'enferrer dans l'erreur jusqu'à la gorge plutôt que de reconnaître s'être lourdement trompé.

Les exemples ne manquent pas depuis les marxistes "soviétolâtres" jusqu'aux antisionistes "islamolâtres".

 

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La vraie charité est ruineuse (plus il y aura de pauvres) et contre-productive parce que, parasitisme social aidant, elle suscite plus de pauvreté).

 

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Le dilemme des deux prisonniers ...

 

"On suppose deux prisonniers (complices d'un crime) retenus dans des cellules séparées et qui ne peuvent pas communiquer ; l'autorité pénitentiaire offre à chacun des prisonniers les choix suivants :

 

  • si un seul des deux prisonniers dénonce l'autre, il est remis en liberté alors que le second obtient la peine maximale (10 ans) ;
  • si les deux se dénoncent entre eux, ils seront condamnés à une peine plus légère (5 ans) ;
  • si les deux refusent de dénoncer, la peine sera minimale (6 mois), faute d'éléments au dossier.

 

Ce problème modélise bien les questions de politique tarifaire : le concurrent qui baisse ses prix gagne des parts de marché et peut ainsi augmenter ses ventes et accroître son bénéfice, mais si son concurrent principal en fait autant, les deux peuvent y perdre."

 

Et c'est pourtant, aujourd'hui, dans la logique de la course aux prix les plus bas qui impliquent des faillites et de la non-qualité.

Il est urgent que les directeurs commerciaux et marketing fassent un peu de mathématiques ...

 

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Le 02/07/2025

 

Le mot "Dieu" est à la fois le plus riche et le plus pauvre de la langue car il veut, à la fois, tout dire et ne rien dire.

Tout ce que l'on en dit, relève de la croyance et de la superstition ; mais en tant qu'il est ineffable, il est le plus essentiel des mots puisqu'il désigne l'Essence indicible et ultime du Réel.

Dieu, c'est l'inconnu au-delà de tous les connaissables humains ; au travers de ses multiples manifestations, il donne une substance et une cohérence, un sens et un existence à tout ce qui peut être connu.

 

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La croyance relève de l'hypothèse et de la conjecture (déviant souvent vers l'illusion et la superstition). Elle relève de la "rationalité" sociale.

La Foi, elle, relève de l'intuition profonde. Elle relève de la rationalité épistémique.

Il existe donc une profonde différence de nature entre ces deux.

Aucune des deux ne peut prétendre ni à la vérité, ni à la certitude (même si la croyance y prétend) : ce sont deux formes de conviction. Mais la Foi restant de l'ordre de l'informulé (donc protégée des lacunes et biais des langages), elle relève de l'élan et non du discours, de l'Intentionnalité et non de la Logicité.

La Foi nourrit le comportement alors que les croyances le contraignent.

Les croyances fondent les religions.

La Foi nourrit la Spiritualité.

 

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La non- croyance est un fait – plutôt positif et libératoire – alors que la non-Foi est absurde : vivre c'est, au moins, cultiver une Foi intuitive en la Vie qui, lorsqu'elle disparaît, conduit au suicide.

Rappelons les étymologies : le croyance implique de "croire" alors que la Foi implique de "faire confiance", de "se fier" à la Vie et à sa cohérence, à son sens profond ... mais inconnu et peut-être inconnaissable.

Il ne s'agit aucunement de fatalisme, puisque celui-ci est négatif, passif et non constructif. Au contraire, la Foi pousse à construire la Vie vers la Joie.

 

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La Foi n'implique aucunement ni religion, ni idéologie. Au contraire. Elle est tout intérieure et requiert liberté et autonomie.

La croyance, au contraire, tend toujours au dogmatisme, plus ou moins virulent. Elle trace le "bon" chemin. Alors que la Foi stimule la marche vers on ne sait quoi, sur on ne sait quel chemin : avancer, marcher, progresser, accomplir ... et c'est tout ; tout y est personnel, intime, intérieur.

 

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La croyance, au fond, ne fait qu'exprimer un souhait, un vœu, une espérance ... un pari sur l'avenir : alors que la Foi est une évidence vécue, ici et maintenant. La Foi n'a pas besoin d'argumentations : elle s'ancre dans le présent vécu, dans l'existence même de soi, des autres, du monde. C'est la Foi en la cohérence de ce qui existe vraiment dans le Réel, dans ce qui forme, constitue et fonde le Réel, ici-et-maintenant.

 

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La Foi est étrangère à toute forme d'espérance. Il n'y a rien à espérer. Le Réel évolue selon sa propre Logicité, selon sa propre Intentionnalité ; les fantasmes humains n'y jouent aucun rôle.

La Foi s'oppose donc à toutes les religions et idéologies messianistes qui rêvent d'un avenir radieux ou béat dans un autre monde que celui qui existe, ici et maintenant, dans un monde idéal qui serait parallèle ou à venir. Ils refusent ce monde présent et le fuient dans des fantasmagories utopiques plutôt que de s'appuyer sur la Foi en le présent pour construire le meilleur possible, ici et maintenant.

Les croyances, qu'elles soient religieuses ou idéologiques, ne sont que des fuites en avant, des échappatoires, des idolâtries, des superstitions, des lâchetés faussement dorées. Leur prêtres et leurs démagogues sont des faussaires.

 

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En général, les croyances sont collectives, alors que la Foi est intime et personnelle.

 

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Sans chercher le paradoxe, il est important de souligner que toute incroyance (le négationnisme, par exemple) est aussi une croyance et que l'absence ou l'ignorance ou le rejet de preuves, n'a jamais été une preuve.

Tout cela relève de la conviction et est radicalement étranger à la Foi.

 

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Une croyance peut éventuellement être confortée par un faisceau de présomptions (liées à des témoignages, des expériences, des documents, ... ), mais présomption n'est pas preuve.

Rien ne prouve indubitablement jamais rien ... c'est ce qui fait la force de tous les négationnismes et, plus généralement, de tous les déconstructivismes.

Par quelque bout qu'on la prenne, la croyance est une impasse !

 

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Faire confiance est un élan naturel chez beaucoup d'humains. Mais cette confiance n'est pas une Foi, elle est une paresse de l'esprit critique. Cela dit, la méfiance perpétuelle confine la paranoïa et peu s'avérer maladive et nocive (par exemple, tout ce qui tourne autour de la théorie du complot). Confiance ? Oui, mais pas aveugle. Le plausible, pourvu qu'il soit positif ou acceptable, peut parfois être digne de confiance ... jusqu'à preuve du contraire.

 

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Toutes les croyances dont les humains sont pétris, n'ont pas le même poids. Ainsi les croyances religieuses ou idéologiques ont un impact beaucoup plus intense et potentiellement destructeur, que les croyances au quotidien quant à la victoire de tel club de football ou à la qualité de telle viande à l'étal.

Les croyances messianistes (religieuses ou idéologiques) deviennent vite des dogmes qui nourrissent des autoritarismes exécrables. Et, répétons-le, elles n'ont rien à voir avec la Foi.

La Foi fait confiance à l'Intentionnalité (le projet inconnu) et à la Logicité (la règle inconnue) du Réel-Un-Tout-Divin.

 

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Le 03/07/2025

 

Il faudra bien un jour qu'on le dise et qu'on le sache : tout intermédiaire pur est un parasite, sans valeur ajoutée, qui ne fait que profiter de la faiblesse des producteurs ou de la radinerie des consommateurs.

Le fait de s'appeler "distributeur" ou, pire, "grande distribution" ne change rien à l'affaire.

 

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Encore une bipolarité très riche, culturelle cette fois, parmi les humains : c'est celle qui pose face à face le Surhumain et le Surnaturel.

Le Surhumain est ce qui dépasse l'humanitude et ce concept renvoie évidemment à Nietzsche qui est peu suspect de bigoterie, alors que le Surnaturel présuppose un "autre monde" que le monde réel et fonde, ainsi, un dualisme ontique.

C'est là, très probablement, que se place l'immense incompatibilité entre le Judaïsme (qui vise le Surhumain) et le christianisme (qui postule le Surnaturel).

 

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Il faut bien distinguer la "véracité" d'une croyance de son "efficacité" (en bienfaisance comme en nocivité). Un croyance peut être fausse épistémiquement, mais efficace psycho-sociologiquement.

 

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Le 04/07/2025

 

Le défi de la natalité (source : FONDAPOL) ...

 

"Le vieillissement rapide des populations et la baisse continue des naissances ne sont plus des tendances abstraites : ce sont des réalités aux conséquences profondes sur nos sociétés.  (...) L’écoute des citoyens [révèle ] le lien entre désir de parentalité, conditions de vie et perception de l’avenir, avec [des impacts clairs sur] la pérennité de nos systèmes sociaux, de nos territoires et du lien intergénérationnel.

 

Ce renoncement [à la natalité] n’est pas une fatalité : il est le fruit d’obstacles économiques, professionnels, symboliques. Ce qui est en jeu, c’est la capacité de nos sociétés à rendre de nouveau envisageable – et désirable – le fait d’avoir des enfants.

 

(...) L’immigration, parfois présentée comme une réponse au déficit démographique, divise profondément les opinions (...). Ce panorama traduit également une conscience partagée : sans un engagement fort des pouvoirs publics et du monde économique, le déclin démographique se poursuivra.

 

(...) Ce n’est qu’en agissant simultanément sur les conditions de vie, la reconnaissance sociale du rôle des parents et l’égalité des chances entre les territoires que pourra s’amorcer un vrai sursaut démographique."

 

Ce que cette approche semble ignorer, c'est que la dénatalité est indispensable pour enfin redescendre sous la barre fatidique des 2 milliards d'humains sur Terre (comme c'était le cas avant 1925) et rendre le renouvellement naturel des ressources suffisant pour couvrir les besoins humains. Il est indispensable que le taux de fécondité nette partout sur Terre redescende sous la barre des 1.31 enfants vivants par femme et ce avant 20150 au plus tard.

 

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Ma grande, seule et unique conviction politique devient de plus en plus claire : une collectivité, quelle qu'elle soit, soit combattre et éradiquer toutes les formes de parasitisme (économique, social, écologique, syndical, politicien, fonctionnaire, professionnel, honorifique, religieux, académique, associatif, scientifique, culturel, idéologique, médiatique, etc ...).

Comme les poux ou les tiques, les parasites doivent être éliminés !

Quel que soit le régime de gouvernance mis en place (régime de gouvernance qui, lui-même, peut être globalement parasitique comme lorsque d'une ploutocratie, une autocratie, une démocratie ou autre n'a qu'un seul but : "plumer" les citoyens au profit de ceux qui détiennent le pouvoir).

 

Cet aniparasitisme que je promeus et qui n'est aucunement une "idéologie" (puisqu'il ne repose ni sur un idéal, ni sur une idéalité) est plutôt une doctrine (de doctus : "savant, habile, instruit", de docere : "instruire, enseigner"), une doctrine globale que l'on pourrait appeler le "coopératisme" (ou "contributisme" par lequel tout le monde travaille (opus de operare) à produire du sens et de la valeur pour soi ET pour tout le monde.

 

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Convergence ...

 

La démarche maçonnique (et le parrainage qui l'initialise) consiste essentiellement à stimuler, à organiser, à optimiser la convergence de l'évolution de deux processus complexes : l'un est celui de l'ordre maçonnique (pour rappel, le mot grec Kosmos signifie, à la fois, "ordre" et "harmonie") et celui de la vie intérieure de chaque (candidat) maçon.

 

Plusieurs concepts méritent ici développement :

 

  • "démarche maçonnique" : l'appartenance à l'ordre maçonnique n'est pas un statut, c'est une démarche, un cheminement, un parcours de vie qui est sans fin : c'est un progrès et un avancement vers un inaccessible, vers un accomplissement, vers une "perfection" jamais atteinte ;
  • "convergence" : il ne s'agit pas d'endoctriner, de révéler, mais il s'agit de proposer et de peaufiner une méthode, un outillage, un savoir-faire dont chaque Maçon pourra faire le meilleur usage qu'il peut sur son chantier intérieur ;
  • cette "convergence" vise à l'harmonisation profonde de deux processus complexes : celui de la Franc-maçonnerie qui est une institution séculaire connaissant bien des avatars, de bifurcations, des sursauts, des variantes, des rites différents mais complémentaires, des vicissitudes et des souffrances (comme l'extermination des Francs-maçons par le nazisme, le communisme, le fascisme ou, maintenant, l'islamisme) ... et celui de la vie intérieure et spirituelle de chacun, du moins de tous ceux qui cherche à donner sens et valeur à leur existence dans un monde chaotique où tout et son contraire se heurtent continuellement, tant pour le mieux que pour le pire ;
  • "processus complexe" : les philosophes des sciences classiques les disent analytiques (chaque chose est décomposable "donc" compréhensible et représentable par ses seuls composants), réductionnistes (le tout est la somme exacte de ses parties), déterministes (tout à une cause et chaque cause, à conditions égales, produit le même effet), assembliste (tout se qui existe, comme dans le jeu Lego, est un assemblage de briques élémentaires), mathématiste (les lois de la Nature sont des équations reliant des grandeurs mesurables) et mécanicistes (la Nature est une vaste machine sans autre raison d'être que de "fonctionner" c'est-à-dire pour transformer les intrants qui arrivent, en extrants qu'elle produit). Les physiciens et les cosmologistes savent, aujourd'hui, que cette image simpliste de l'univers n'est valable que pour un nombre très limité de systèmes élémentaires et que l'univers réel, plutôt que d'être un assemblage de briques élémentaires, reliés par des forces élémentaires selon des lois élémentaires, est un vaste processus complexe contenant des myriades de sous-processus complexes qui, chacun, évoluent dans le temps selon des lois plus thermodynamiques que mécaniques, probabilistes plus que déterministes, dont le moteur principal est une intention cosmique immanente et intrinsèque, plus qu'un hasard aveugle.

 

Ainsi, pour stimuler et accompagner (du parrainage au départ vers "l'Orient éternel") la convergence entre les processus de vie de chacun et le processus global de l'institution maçonnique, il convient de bien comprendre (pour mieux les appliquer au cas le cas) les règles d'évolution de tout processus complexe, telles que les découvrent la physique contemporaine.

 

Les règles d'évolution des processus complexes ...

 

Les mots l'indiquent à souhait : le monde maçonnique comme le mode personnel intérieur sont des processus cela signifie qu'ils sont en perpétuelle évolution, transformation, enrichissement, élévation ...

Et ils sont complexes parce qu'ils n'ont rien de mécaniques et obéissent à une "alchimie" qu'il faut apprendre à décrypter, pour en comprendre les dynamiques, mais non pour en prédire les effets qui, par essence, sont largement imprédictibles

Car, en effet, ni la Franc-maçonnerie, ni l'âme humaine (une "âme", au sens étymologique latin, est l'anima, ce qui anime la pensée et la vie de chacun, "de l'intérieur") ne sont des machineries préprogrammées et truffées d'automatismes incontrôlables.

 

Pour comprendre  l'évolution d'un processus complexe, le mieux est de revenir, en l'adaptant quelque peu, à la "théorie des causes" d'Aristote. Celle-ci se comprend mieux au travers d'un exemple concret.

Imaginons que l'on veuille comprendre la vie d'une maison d'habitation ...

Pour que cette maison existe et prenne sens, cinq ingrédients sont absolument nécessaires :

 

  1. il faut d'abord, et c'est l'évidence la plus triviale, en apparence, qu'il y ait quelqu'un qui existe pour, peut-être, un jour, éventuellement, envisager de penser à une maison ... Existentialité, donc (cause primordiale qu'avait omise Aristote lui-même, du fait de sa trivialité et de son évidence mêmes) ...
  2. il faut que ce quelqu'un, un jour, décide ne vouloir entamer le processus de ce qui deviendra la maison en question ... si personne n'en veut, ne la désire, ne la rêve, n'en a besoin, ... elle n'existera jamais. Le mot technique (qui sera explicité, comme les autres dans les chapitres qui suivent, parle l'Intentionnalité : pour qu'un processus se mette en place, évolue, perdure et s'accomplisse, il faut une volonté initiale qui ne dépérisse pas, il faut qu'il y ait là un véritable projet, soutenu avec force par la volonté de le mener à bien. Sans intention, il n'y a rien qui puisse avoir une bonne raison de s'entamer, de se perpétuer, de persévérer et de s'accomplir. Intentionnalité, donc ...
  3. Il faut alors se pencher sérieusement sur le type de maison que l'on a l'intention de construire : en parler avec un architecte, esquisser des plans, choisir des options, exprimer des préférences esthétiques et des exigences de confort, tenir compte des réglementations, des calendriers, des normes architecturales et urbanistiques, établir le tracé des plans, les spécifications des matériaux, les délais et étapes, etc ... Bref : Logicité, donc ...
  4. Il faut ensuite se mettre en quête de tous les ingrédients, de toutes les ressources, de tous les matériaux, de tous les outillages, de tous les savoir-faire, du terrain adéquat dans le bon environnement et dans le voisinage adéquat, des bonnes conditions environnementales et écologiques, etc ... Substantialité, donc ...
  5. Une fois ces quatre indispensables conditions préalables bien établies, alors le chantier proprement dit peut commencer, en trois étapes : préparation (excavations et fondations), gros œuvre (murs et toit) et finition (toiture, plomberie, circuits électriques, raccordements et évacuations, décorations et ameublements), etc ... Constructivité, donc ...

 

ce n'est évidemment pas un hasard si l'on a choisi la construction d'un bâtiment par des maçons opératifs comme exemple pour faire comprendre les piliers et moteurs d'un processus complexe, en général, et ceux de la Franc-maçonnerie et de chaque Franc-maçon en particulier.

Et, en ce qui concerne ce dernier, le parrainage doit veiller de très près à aborder et élucider les quatre "conditions préalables" (Existentialité, Intentionnalité, Substantialité et Logicité) avant d'entamer le processus initiatique et spirituel proprement dit qui est la Constructivité proprement dite en trois étapes : la préparation du grade d'Apprenti, le gros œuvre du grade de Compagnon et la finition du grade de Maître.

 

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Le 05/07/2025

 

La Franc-maçonnerie : un processus complexe ...

 

L'émergence et le développement du processus franc-maçonnique est un total sous-produit avec l'émergence et du développement du processus judéo-chrétien propre à l'Europe occidentale et à ses expansions coloniales, surtout nord-américaines.

Tout commence avec la fin de l'ère antique et la chute de l'Empire romain (vers 400) et le début de l'ère messianique qui se subdivisa en trois paradigmes successifs d'environ 550 ans chacun :

 

  • celui de la Christianité (de 400 à 950) qui se termine avec l'effondrement de l'empire carolingien et le grand schisme d'orient entre catholicisme clérical et orthodoxie monacale ; il repose sur l'hégémonie des ordres monastiques, propagateurs inlassables de la foi chrétienne et grands défricheurs des zones non agricoles européennes ;
  • celui de la Féodalité (de 950 à 1500) qui se clôt avec la Renaissance et qui s'appuie sur le pouvoir papal, suprême mais peu politique, coalisant (notamment contre les velléités islamistes) un immense réseau de petits pouvoirs militaires locaux qui forment des fiefs fortement architecturés entre eux par des liens de vassalité et de suzeraineté ;
  • celui de la Modernité (de 1500 à 2050) qui, notamment du fait de l'invention de l'imprimerie à caractères mobiles (importée de Chine par Marco Polo et mise au point par Gutenberg), voit naître les Protestantismes (luthérianisme, calvinisme, anabaptisme, ...) et qui, politiquement, voit s'affirmer les Etats nationaux souverains sous tutelle royale la plupart du temps.

 

L'histoire de l'humanité, de chaque culture (notamment judéo-chrétienne européenne) et des grandes institutions durables (la Franc-maçonnerie, par exemple) est constituée d'une concaténation de cycles culturels (antique de -1250 à 400, messianique de 400 à 2050, ...) composé chacun de trois cycles paradigmatiques (cycles d'émergence, de stabilité et d'effondrement) d'environ 550 ans chacun. Le basculement d'un cycle (tant culturel que paradigmatique) au suivant passe par une période chaotique d'un demi siècle, environ (nous vivons, aujourd'hui, la fin du cycle culturel messianique – religieux puis idéologique – ET du cycle de la Modernité ... et vivons donc, à plein, une période chaotique (probablement de 1980/1985 à 2030/2035).

 

La Franc-maçonnerie n'échappe par à ces lois structurelles et architecturales de l'histoire humaine ...

Elle est l'héritière des savoir-faire des moines constructeurs du haut Moyen-âge, et elle est institutionnalisée, durant la période féodale, sous forme de corporations "franches" ayant leurs propres secrets de métiers.

Ces secrets de métier étaient protecteurs de leur fond de commerce et objet d'une transmission sacrale et communielle (dite initiatique) lorsque les temps d'apprentissage étaient terminés aux yeux des Compagnons du Métier, seuls détenteurs des savoir-faire spéciaux notamment en termes de géométrie. Ces corporations maçonniques avaient leurs propres statuts (approuvés par le chapitre des autorités ecclésiastiques et nobiliaires concernées). Leur mission première était de construire des édifices chrétiens (églises, cathédrales épiscopales, monastères, chapelles, etc ...) dont une des fonctions essentielles était d'être décorés de statues, bas-reliefs, chapiteaux, etc ..., représentations symboliques de faits bibliques édifiants pour une population très largement illettrées, incapables de la lire la Bible (d'ailleurs rare et hors de prix car recopiée sur vélin, à la main, avant que l'imprimerie ne vienne tout chambouler).

 

Avec la Renaissance, les "règles du jeu" maçonniques changent. Les Compagnons maçons demandent et obtiennent, la "liberté de passer" d'une région à l'autre (catholique, protestante ou orthodoxe), là où les appelaient les chantiers d'édifices religieux (leur unique spécialité) ... cette "liberté de passer" était assortie d'une clause forte et inouïe pour l'époque, de "devoir obéir aux lois et de pratiquer la religion du lieu où ses membres pouvaient travailler librement". La spiritualité maçonnique se place donc au-dessus des religions populaires ! Ce point est captal.

De plus, pour pouvoir être embauché sur un chantier lointain, il fallait pouvoir se faire reconnaître, à qui de droit, par les "mots, signes et attouchements" appropriés.

 

Mais l'architecture gothique tombe en désuétude. Une architecture "renaissante" d'inspiration gréco-romaine s'implante qui ne demande plus les savoir-faire architecturaux, techniques et surtout symboliques de pierre qui étaient l'apanage des corporations maçonniques médiévales. Les Loges périclitent et disparaissent peu à peu, surtout en Europe continentale. Mais ces lieux "au-dessus des religions" (cfr. supra), maîtres des symboliques, attirent des chercheurs spirituels (alchimistes, kabbalistes, mystiques, hermétistes, ...) que les dogmatismes, les fanatismes, les sectarismes et l'esprit inquisitorial de l'époque, rebutent (et pourchassent). Ainsi, subrepticement, les Loges maçonniques, d'opératives, deviennent peu à peu "spéculatives", déjà dès la fin du 16ème siècle, mais surtout au 17ème siècle, spécialement là où elles sont encore bien actives et bien vivantes en Ecosse, en Irlande et en quelques endroits d'Allemagne et de Scandinavie (comme en attestent les plus anciens documents préservés aujourd'hui : le Regius, le Cook, le Kilwinning, le Shaw, etc ...).

 

Les mots-clés qu'il faut retenir pour comprendre l'histoire maçonnique primordiale et fondamentale sont :

 

  • spiritualité au-dessus des religions,
  • métier,
  • géométrie,
  • pierre taillée et sculptée,
  • initiation et cérémonies de réception et de transmission,
  • secret,
  • mots, signes et attouchements,
  • judéo-christianisme (et biblisme),
  • liberté de passage,
  • etc ...

 

L'entrée dans le 18ème siècle viendra troubler profondément cette nouvelle Franc-maçonnerie ressuscitée. Le paradigme de la Modernité qui s'installe, en gros, depuis 1500, se subdivise en cinq siècles : celui de l'humanisme (le 16ème siècle de Montaigne, Erasme, Pic de la Mirandole, Thomas More, Giordano Bruno, Léonard de Vinci, ...), le rationalisme (le 17ème siècle de Descartes, Pascal, Spinoza, Galilée, Bacon, Hobbes, Locke, Leibniz, ...), le criticisme (le 18ème siècle de Kant, Jacobi, Mendelsohn, Adam Smith, Hegel, Bentham, Montesquieu, Hume, Goethe, ... et quelques pitres français comme Voltaire, Diderot, Rousseau ...), le positivisme (le 19ème siècle de Comte, Stuart-Mill, Schopenhauer, Nietzsche, Kierkegaard, ...) et le nihilisme (le 20ème siècle de Bergson, Whitehead, ... et de comiques français comme Sartre, Beauvoir, Derrida, Althusser, Foucault et quelques autres).

Les deux derniers de ces cinq siècles vont entrainer la Franc-maçonnerie, héritière du fabuleux et richissime 17ème siècle, sur deux voies très différentes et mutuellement incompatibles.

Du côté anglo-saxon (et de ses colonies : Etats-Unis, Canada, Inde, ...), la Franc-maçonnerie va de venir un refuge éthique et civilisationnel au-dessus des guerres des religions qui déchiraient à belles dents le quiétisme anglo-saxon ; la Franc-maçonnerie y revivifia cette esprit d'une éthique emprunte de biblisme et étrangère aux dogmes et fanatismes religieux, en se plaçant dans une strate spirituelle plus élevée.

Du côté français (et de ses conquêtes – surtout napoléoniennes – et colonies), triomphèrent l'antireligion, l'antispiritualisme, l'anticléricalisme, le matérialisme, l'idéologisme, l''athéisme militant, le gauchisme idéaliste et benêt (nommé, pour l'occasion "esprit des – soi-disant – Lumières"), etc ...

 

D'où divorce entre la Franc-maçonnerie anglo-saxonne héritière des traditions médiévales et une pseudo-Franc-maçonnerie franchouillarde, idolâtre de la "Révolution française" et du laïcisme[1] militant.

Mais depuis la fin de la première guerre mondiale, et suite à une claire mise au point écrite dans le document "Aims and relationship of the Craft", corédigé et cosigné par les Grandes Loges d'Angleterre, d'Ecosse et d' Irlande, ces principes furent diffusés, adoptés et entérinés dans le monde entier par toutes les grandes Loges nationales désireuses de renouer avec les véritables traditions maçonniques ancestrales ; depuis, il existe à nouveau une Franc-maçonnerie mondiale (incluant aussi des obédiences de France, de Belgique et de quelques autres rares pays, naguère accrochés aux délires et absurdités idéologico-athéisants du Grand Orient de France et de ses antennes et pseudopodes).

 

Un problème demeure cependant : celui d'une Franc-maçonnerie féminine. Quoique la mixité soit légitimement et naturellement exclue (les relations de Fraternité et de séduction étant mutuellement incompatibles), une Franc-maçonnerie féminine de grande qualité existe désormais dans de nombreux pays et devra être intégrée dans la grande famille de la Franc-maçonnerie régulière et reconnue (ce processus est en cours, notamment en Angleterre).

 

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Le véritable fondateur de la Judéité fut Moïse le Chaldéen, et l'acte fondateur en fut la "Révélation" des 47 versets du Buisson Ardent (Ex.: 3,1 à 4,17).

Avant cela, tout n'est que légendes, en général adaptées des cultures mésopotamiennes.

Même l'esclavage en Egypte, quoique spirituellement et symboliquement essentiel, ne fut, vraisemblablement qu'une légende remodelée, adaptée ou importée.

La Judéité commence par l'Initiation personnelle de Moïse faisant paître le troupeau de son beau-père Yétro, grand-prêtre de Madian, père de Tsiphorah ...

Tout commence avec le cœur de la "Révélation" du Buisson Ardent" : "Je deviendrai ce que Je deviendrai" (Ex.:3;14).

Tout le reste de la Torah hébraïque n'en est que l'explicitation et le développement probablement en grande partie semi-légendaire.

 

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Avec Moïse, vers -1250, se développe la Culture (l'âge du fer et l'alphabet protosinaïtique) au-delà de la Nature ; là commence l'ère de la Spiritualité et de la Pensée mythologico-philosophique (de -1250 à +400), avec d'abord le paradigme de la Chaldéité (de -1250 à -700), puis celui de l'Hellénité (de -700 à -150), puis celui de la Romanité (de -150 à +400) ... et avant que ne commence l'ère de messianique d'abord chrétienne monacale (de 400 à 950), puis chrétienne cléricale (de 950 à 1500), puis idéologique (de 1500 à 2050).

 

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Le 06/07/2025

 

D'Henry David Thoreau :

 

"Pourquoi chercher la lumière dans les ténèbres ?"

 

Et aussi :

 

"Le véritable sage ne prêche aucune doctrine."

 

Sagesse et idéologie sont incompatibles.

Tout idéologue est un aveugle qui ne voit rien de la réalité !

 

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Le gauche, c'est l'apologie du parasitisme.

La droite, c'est l'apologie du parasitage.

 

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Le 07/07/2025

 

La Franc-maçonnerie : un processus complexe ...

 

Si l'on veut regarder la Franc-maçonnerie comme un processus complexe se développant, à partir d'un vieux germe de christianité romane aujourd'hui largement dépassé, et comprendre ses lignes de force et ses caractéristiques propres, il est indispensable d'en examiner de près les cinq dimensions, propres à n'importe quel processus complexe : son Essentialité (son identité profonde, sa nature intrinsèque, ...), son Intentionnalité (le projet, son regard vers l'avenir, sa raison d'être et de s'accomplir, ...), sa Substantialité (sa "chair", sa force constitutive, son corps ou corporalité, son anatomie, ...), sa Logicité (les règles, normes, méthodes qui régissent et doivent régir son fonctionnement tant interne qu'externe, ...) et sa Constructivité (ses activités, son travail, sa quotidienneté, ses pratiques, son "chantier", ...).

 

 

Examinons ces cinq dimensions l'une après l'autre en n'oubliant jamais que ces cinq dimensions forment un Kosmos au sens grec : un Tout unique, unitaire et unitif qui, comme le mot grec utilisé l'indique, constitue à la fois un "Ordre" (l'Ordre maçonnique) et une "Harmonie" (une Fraternité maçonnique).

 

L'Essentialité de la Franc-maçonnerie ...

 

La Franc-Maçonnerie est une communauté humaine, mondiale et fermée, qui est dédiée , spécifiquement, à la Spiritualité (la quête de Sens et la recherche de l'Ordre inhérent et immanent au Tout qui existe et dont les évolutions et comportements reflètent une rationalité qui ne doit rien au hasard) et à la Fraternité (la quête de la rencontre harmonieuse avec la Vie en général, et avec la vie de l'autre Franc-maçon en particulier, pour coconstruire un monde humain et, plus largement, un monde terrestre dans un esprit de paix, de joie et de respect nécessaire à une cohérence et une convergence des efforts de tous et de chacun).

Comme toute communauté humaine fermée, la Franc-maçonnerie a développé son langage propre dont le vocabulaire est un ensemble de symboles liés au métier de la construction du Temple divin et dont la grammaire est transmise sous la forme de rituels dont les dramaturgies sont traditionnelles et intangibles, ouvrant sur des niveaux de sens de plus en plus élevés.

A partir de son germe hérité du haut moyen-âge, la Franc-maçonnerie a poussé comme un arbre, d'essence unique, mais aux multiples branches selon les saisons et les lieux ; mais cet arbre est unique et fait du même bois partout et nourri de la même sève partout.

 

L'Intentionnalité de la Franc-maçonnerie ...

 

Quel est le "pour quoi ?" de la Franc-maçonnerie ? Quelle est sa raison d'être ? Quel est le moteur de sa persistance et de son développement ? Quel est son projet ?Quel est la secret de sa vigueur et de sa longévité malgré les vicissitude de l'Histoire ? Quelle est sa "finalité" si tant est que ce mot soit adéquat dans un monde où rien n'est prédéfini, où rien n'est écrit d'avance, où tout se construit tout le temps sur des chemins qui s'inventent en fonction des dangers et des opportunités, mais en préservant fermement une Fidélité à toute épreuve à sa propre raison d'exister ?

L'histoire de la Franc-maçonnerie n'a qu'un seul grand fil conducteur : la construction d'édifices sacrés à la Gloire du Grand Architecte de l'Univers que les constructeurs opératifs du moyen-âge identifiaient au Dieu des Evangiles et du témoignage chrétien qui était leur seule référence connue et admise.

Cette Intentionnalité n'a pas changer quant au fond : Construire le Temple à a Gloire du Grand Architecte de l'Univers !

Ce qui a évolué, c'est la conception que se font les Francs-maçons du Grand Architecte de l'Univers car, au fin des siècles, l'idée divine est devenue de plus en plus mystique et s'est de plus en plus éloignée des images d'Epinal données par les religions dogmatiques et populaires.

Du vieux Dieu barbu assis sur son nuage et tipotant les miraculeuses ficelles du destin des humains, l'idée de Grand Architecte de l'Univers s'est élevée jusqu'au confins de l'abstraction : il est devenu (et c'est bien le sens des mots Architecture et géométrie) l'axe central de la rationalité et de la cohérence du Réel tout comme l'Architecte, quel que soit son talent créatif, connaît et respecte les lois d'airain qui font qu'un édifice tient droit et s'élève solidement.

 

Et le monde est en construction ; il n'est pas achevé. Il est en chantier. L'Architecte en a établi les principes généraux, mais l'accomplissement réel du Temple cosmique est en cours. Et ce mot "accomplissement" est bien le cœur et le centre de la 'Intentionnalité maçonnique : les Francs-maçons dédient leur existence à contribuer à l'accomplissement du Grand Œuvre cosmique et divin, en accomplissant, chacun, selon ses talents, ses forces et ses outils, ce qui est accomplissable en lui (c'est la verticalité spirituelle) et autour de lui (c'est l'horizontalité fraternelle).

 

La Franc-maçonnerie régulière et traditionnelle repose que, son nom l'indique, une Règle et une Tradition.

La Règle est de se consacrer exclusivement à la construction du Temple à la Gloire du Grand Architecte de l'Univers.

Et la Tradition est de le faire par la force d'une Foi initiatique sans faille, dénuée de toute croyance, de tout dogme, de toute idéologie, de toute religion (la Franc-maçonnerie ne s'oppose ni aux religions ni aux idéologies, elle les dépasse toutes infiniment car elle ne vise que le Temple cosmique du Grand Architecte, et laisse aux profanes ignorants le soin de patauger dans leurs religions et idéologies humaines, trop humaines ... il est d'ailleurs strictement interdit, en Loge, de discuter de tout sujet religieux ou politique).

 

Il est sans doute utile d'ici rappeler que, quel que soit e projet (l'Intentionnalité) d'un travail collectif, le seul et unique vrai "patron" est le projet lui-même auquel tout le monde, y compris les "chefs" doivent être clairement soumis. En Franc-maçonnerie, cela signifie que ce n'est ni le grade, ni la fonction qui font l'homme, mais c'est l'homme qui doit se montrer digne du grade et de la fonction que la communauté fraternelle lui font l'honneur de lui confier pour le plus grand bien de la Franc-maçonnerie. La personne n'est rien pat elle-même et pour elle-même, seule l'œuvre accomplie lui donne sens et valeur.

 

La Substantialité de la Franc-maçonnerie ...

 

Le mot technique "Substantialité" désigne toutes les ressources qui sont nécessaires pour mener à bien un projet quelconque (une Intentionnalité, donc).

En Franc-maçonnerie, ces ressources sont de trois ordres (car, là aussi, le ternaire règne ... !).

 

Il y a les ressources immobilières : une Loge, pour pouvoir travailler, a besoin d'un Atelier, c’est-à-dire d'un local respectant un certain nombre de règles de base : un "carré long", deux colonnes latérales de sièges au Septentrion et au Midi, une orientation de l'Orient à l'Occident avec une seule porte au centre du mur occidental, pas de fenêtre, une estrade à l'Orient accessible par quelques marches, une "salle humide" où se déroulent les Agapes (repas), un "Cabinet de réflexion" (où le candidat "Apprenti" puisse méditer sur ses démarches avant le rituel de se réception), ...

Il y a les ressources mobilières : les "stalles" des officiers dignitaires (le Vénérable, les deux surveillants, l'Orateur, le Secrétaire et l'ex—Vénérable, au moins ...), les deux Colonnes encadrant la porte d'Occident, marquées du J et du B, le Pavé mosaïque au sol (assemblage de pavés blancs et noirs juxtaposés), un Autel portant le Volume de la Loi Sacrée (la Bible où l'on trouve les références de base au Temple de Salomon, au Maître Hiram, au prologue de Jean sur la Lumière, ...) ainsi qu'une Equerre et qu'un Compas ; on trouve aussi des outils propres aux maçons opératifs, la pierre brute, la pierre taillée, les maillets, le ciseau, le niveau, la perpendiculaire, la truelle, les chandeliers et bougeoirs, les épées, la canne etc ...

Ensuite viennent les ressources humaines : les membres Maîtres, Compagnons et Apprentis répartis convenablement sur les "colonnes" de sièges au Midi et au Septentrion, et les Officiers dignitaires (déjà cités) sur leurs stalles et à leurs emplacements respectifs. A tout cela viennent bien sûr s'ajouter tout le réseau des Francs-Maçons venant du Grand Comité national, des autres Loges de l'obédience nationale ou des obédiences étrangères régulières, traditionnelles et reconnues qui viennent, parfois, en visiteurs ...

 

A ces trois grandes catégories de ressources indispensables et matérielles, se superposent des flux informationnels qui circulent au travers des Loges pour y communiquer les actualités éventuelles ou y diffuser les prescriptions administratives, les décisions et recommandations émanant des organes nationaux dirigeants ...

 

La Logicité de la Franc-maçonnerie ...

 

Si l'on veut bien entendre par "Logicité" l'ensemble des lois, règles, normes et méthodes spécifiques à la Franc-maçonnerie établies, de longue date, afin d'aider chaque Franc-maçon à vivre en "homme d'honneur, probe et libre, également ami du riche et du pauvre" (cfr. les textes traditionnels), il est nécessaire de spécifier ici quelles sont les fondements de ces "règles" du comportement éthique maçonnique, tant à 'intérieur de la Loge que dans le monde profane.

 

A l'intérieur de la Loge, les lois de la Fraternité règnent en Maître. Quelque galvaudé puisse-t-il avoir été, il faut revenir à la primauté de ce concept central de "Fraternité" en rappelant que sont "Frères" ceux nés de même Père (le Grand Architecte de l'Univers qui donne du sens et de la valeur à la Vie) et de même Mère (la Tradition maçonnique qui est la matrice rituélique qui façonne le Franc-maçon à tout âge de sa vie initiatique).

Il faut donc prendre garde, sans bien sûr rien exclure, à ne plus confondre, d'une part, la Fraternité et, d'autre part, les sentiments d'amitié, de copinage, de camaraderie, de sympathie, etc ... quelque doux et chaleureux soient-ils.

La Fraternité n'exclut pas ces sentiments tant qu'ils sont honorables et orientés vers l'accomplissement de la mission de chacun, mais elle ne s'y confond jamais. Ils peuvent "venir en plus", mais jamais "à la place".

 

Une seconde face essentielle de la Logicité interne à la Loge est le respect absolu et inconditionnel des Rituels qui doivent être menés à la perfection car ce sont eux qui véhiculent la totalité du message maçonnique destiné à tous les Frères.

La rigueur de leur exécution s'impose car ils portent et subliment la sacralité et la sacralisation de l'activité spirituelle maçonnique. Chaque parole, chaque geste, chaque intonation, chaque silence ont leur signification profonde et ne peuvent être ni négligés, ni pris à la légère.

Les rituels initiatiques et symboliques au sein d'une Loge, dépendent du Rite pratiqué par ladite Loge. Ce n'est pas le lieu ici de développer les historiques et variantes de ces différents rites dont les plus connus sont le Rite Français Moderne (qui n'est ni français, ni moderne), le Rite Ecossais ancien Accepté, le Rite Emulation (typiquement anglo-saxon), le Rit (sic) Ecossais Rectifié, le Rite de Memphis-Misraïm, ... Chacun contient les trois grandes d'Apprenti, de Compagnon et de Maître qui donnent, ensemble, la plénitude de l'initiation maçonnique, mais quelques uns de ces rites en approfondissent certains aspects au travers de ce qu'il est convenu d'appeler des "hauts grades" (qui, il faut y insister fortement, n'ont absolument rien de supérieur au grade de Maître car celui-ci offre la plénitude de l'initiation spirituelle maçonnique) ou des "side degrees".

On compte également, de-ci, de-là, quelques rituels autres comme celui d'installation d'un nouveau Vénérable Maître d'une Loge, ou celui fêtant les Solsticiales d'été et d'hiver, etc ...

 

Mais la Logicité maçonnique ne s'arête pas aux murs et portes de l'Atelier. Un Franc-maçon est tenu, en tant que tel, à observer une éthique rigoureuse aussi dans le monde profane.

Cette éthique est à la fois passive et active.

Elle est passive lorsqu'elle se résume au respect de la Vie sous toutes ses formes, le respect de "l'autre" pourvu qu'il soit vertueux c'est-à-dire, lui aussi, respectueux de ceux qui l'entourent.

Cette éthique profane dépasse l'idée généralement admise de l'égalité de tous les humains. Cette égalité n'existe pas : toute personne est unique, donc différente, donc non réductible à quelque "égalité" que ce soit. Cependant, la claire conscience des différences entre les humains doit déboucher sur le refus, e rejet et l'exclusion de toute haine de l'autre et, tout au contraire, la recherche obstinée de toutes les complémentarité entre ces différences réelles.

Cette notion de complémentarité entre humain n'est, au fond, que la transposition profane de la Fraternité sacrée.

 

Tout cela débouche, pour chaque Franc-maçon, sur un code de vie , au quotidien, marqué par le respect de "l'autre" quel que soit cet autre, humain ou non, pourvu qu'il ne soit ni destructeur, ni nocif. Le Franc-maçon se doit aussi de rayonner c'est-à-dire, par ses comportements, d'exprimer les fruits lumineux de son accomplissement initiatique.

Il pratique le secret c'est-à-dire qu'il s'interdit de révéler l'appartenance maçonnique de l'un quelconque de ses Frères sans avoir reçu sa permission expresse.

Il promeut, dans toutes ses activités et dans toutes les dimensions, l'autonomie personnelle et collective ; cette autonomie n'est pas cette caricature capricieuse et infantile que l'on nomme souvent "liberté", mais plus profondément la lutte permanente contre toutes les dépendances, contre tous les esclavages (surtout intérieurs), contre toutes les croyances et superstitions, contre tous les dogmatismes qu'ils soient religieux ou idéologiques, contre tous les parasitismes, même ceux qui ont droit de citer au prétexte de solidarité ou de charité ou de générosité (tout parasitisme est une forme d'esclavage recherché et librement consenti), ...

Enfin, il cultive une forme de philanthropie, une générosité (pas seulement matérielle) envers toute forme de vie, humaine ou non, qui souffre ; il ne s'agit pas de combattre la pauvreté au nom d'une quelconque idéologie égalitariste, mais de contribuer à soulager toutes les formes de souffrance (physiologique ou noologique), non seulement envers ses propres Frères, mais, très généralement, envers toutes les formes de Vie, humaines ou non. Chaque Loge constitue d'ailleurs, à et effet, un "tronc de la Veuve" destiné à financer ces actes de soulagement de la souffrance.

 

La Constructivité de la Franc-maçonnerie ...

 

Rappelons que la Constructivité inhérente à tout processus complexe est une notion synthétique qui rassemble la mise en œuvre pratique des quatre dimensions de base qui définissent le processus : son Identité (son essence), son Intentionnalité (son projet), sa Substantialité (ses ressources) et sa Logicité (sa méthode).

Et remarquons d'emblée que ces quatre piliers fondateurs induisent des tensions qui ne font que traduire la multiplicité des options de mise en œuvre. Il n'y a là rien de mécanique, d'automatique, de déterministe. De multiples bipolarités s'installe sur le chantier et implique des choix, des décisions, des renoncements aussi. Le plan est une chose, la réalisation en est une autre.

L'exemple le plus flagrant de ces bipolarités pratiques est le choix à faire entre le "plus" (quantitativité, productivité, rendement, rapidité, efficacité, ...) et le "mieux" (qualitativité, virtuosité, perfection, durabilité, précision, ...). Le travail sur le chantier de la Vie doit tendre à être, à la fois, optimal et harmonieux, efficient et cohérent.

Cela est vrai dans la Loge. Mais cela est tout aussi vrai dans le monde profane.

 

Voyons quelques exemples des problématiques que la pratique quotidienne peut soulever sur chacun des quatre piliers du processus :

 

  • l'Essentialité implique une assiduité aux travaux de la Loge, même si cela entre en conflit avec les obligations professionnelles ou familiales ...
  • l'Intentionnalité implique une quête permanente de sens et de valeur, d'accomplissement et de persévérance, de mérite et de progrès ...
  • la Substantialité implique une réelle générosité de soi, de son temps, de son énergie, de sa pensée, de son amitié ... plus que son argent (même s'il en faut un peu pour subvenir aux besoins collectifs) ...
  • la Logicité implique surtout une exemplarité, de tous les instants, sans faille, tant dans la Loge que dans le monde profane ...
  • et la Constructivité implique un constant travail intérieur, un dévouement de tous les instants aux besoins de la Loge, une disponibilité régulière dédiée aux recrutements ou à l'entraide, la participation active aux réunions de gestion et d'instruction au sein de la Loge, ...

 

Cette liste ne reprend que quelques exemples que chacun déclinera en fonction de ses disponibilités, de ses talents, de ses élans et de ses prédilections. A chacun ses responsabilités et ses efforts, en fonction de sa Foi maçonnique et de son ardeur.

 

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Le 08/07/2025

 

La vie d'un humain possède trois pôles fondamentaux qui, tous trois, contribuent à donner l'essentiel du sens et de la valeur à l'existence : le pôle familial, le pôle professionnel et le pôle intime (ou spirituel, philosophique, religieux, ... ou appelons cela comme on voudra).

Autrement dit : construire la vie, construire le patrimoine et construire du sens pour tout cela.

Bien sûr, il y a d'autres pôles (loisirs, politiques, sports, copains, fêtes, spectacles, etc ...) mais tout cela est dérisoire et secondaire ... malgré que (et ce fait doit être bien intégré dans tous les processus de candidatures maçonniques) ces ersatz existentiels ont pris la première place dans le chef de beaucoup d'humains au cours de la période chaotique que nous vivons aujourd'hui.

Le "paraître" et le "distraire" ont pris une place démesurée et vénéneuse dans la vie de la plupart de nos contemporains, surtout les plus jeunes (moins de 35 ans).

Le but de la vie n'est plus, pour ceux-là, de construire", mais de "jouer à jouir".

 

Il faut donc revenir aux basiques et poser à nouveau les cinq questions de fond : qui es-tu vraiment (Essentialité) ? que veux-tu vraiment (Intentionnalité) ? de quoi as-tu vraiment besoin (Substantialité) ? quelle discipline es-tu vraiment prêt à suivre (Logicité) ? que travail et quels efforts es-tu vraiment prêts à faire de toutes tes forces (Constructivité) ?

L'adverbe constamment utilisé dans ces questions, est "vraiment" ; il n'est pas à prendre à la légère ! Il s'agit de scruter des engagements profonds et durables et non des faire-semblants passagers ou mondains.

 

On le verra, chacun des cinq paragraphes qui suivent, commence par une série de questions directes et franches, parfois féroces. Bien sûr, ces sujets doivent être abordés avec tact et courtoisie, abandonnant toute attitude agressive ou inquisitoriale … Mais gentillesse n’est ni faiblesse, ni lâcheté ! D’où l’usage récurrent de l’adverbe "vraiment" ou de l'adjectif "vrai(e)".

Il ne s’agit pas de jouer au "psy" ; il s'agit, comme durant la réception rituelle, de tendre un miroir pour que le candidat se présente nu devant son seul vrai juge : lui-même.

Celui qui pose les questions, n'est pas ce juge, n'est pas un juge ; il n'est que le "révélateur" passif de l'image profonde que chacun a de soi;

Mais il est indispensable de s'assurer de la compatibilité, de la complémentarité et de la fertilité de la rencontre entre le processus collectif de la Loge et le processus personnel du candidat ... Voyons cela plus en détails ...

 

Son Essentialité ...

 

Qui es-tu vraiment ? Quelle est ta vraie identité, non sur le papier administratif, mais dans le fond de ton âme ? Quelle est ta vraie personnalité, tes vraies peurs, tes vraies angoisses, tes vraies joies, tes vraies bonheurs ?

 

Son Intentionnalité ...

 

Que veux-tu vraiment ? Quel sens profond et quelle valeur durable veux-tu donner à ton existence ? Qu'est que l'expression "t'accomplir en plénitude" signifie vraiment pour toi ? Quel est ton vrai rêve, ton vrai désir, ta vraie volonté, ta vraie aspiration existentiels ?

 

Sa Substantialité ...

 

De quoi as-tu vraiment besoin ? Quels sont tes vrais manques ? Quelles sont tes vraies lacunes ? Tes vrais points faibles ? Quel est ton vrai sentiment et ton vrai ressenti par rapport aux autres humains ? Comment résous-tu vraiment le problème universel de l'antagonisme entre ton "autonomie" et tes "solidarités" ? Quelle est la vraie nature des liens qui t'unissent à ceux qui te sont chers ? Quelle place accordes-tu vraiment aux biens matériels ? Es-tu plutôt "frugal" ou plutôt "jouisseur" ? Quelle différence fais-tu vraiment entre la loi civile, la loi divine (ou cosmique) et ta loi personnelle ?

 

Sa Logicité ...

 

Quelles sont les règles de vie que tu acceptes vraiment ou, mieux, que tu veux vraiment adopter durablement pour conduire ton existence ? Quelle est ton éthique vraie face à la vie, la société, les autres, tes proches, ceux que tu aimes et ceux que tu n’aimes pas ? Crois-tu vraiment en la morale ambiante et en la moralité des gens qui t’entourent ? Quelle est la bonne méthode pour résoudre un vrai problème de vie ? Crois-tu vraiment au hasard ? Se soumets-tu de bonne grâce aux lois de la vie comme la mort, la maladie, la souffrance, … ?

 

Sa Constructivité ...

 

Que fais-tu vraiment de ton temps de vie ? Que construis-tu de vraiment durable ? Es-tu content et fier de tes vraies œuvres ? Que te reste-t-il vraiment à construire si tu veux accomplir ta vraie vie ? Quelle part de ta vie consacres-tu à des activités qui ne servent à rien ou qui ne produisent rien d’utile, ni pour toi, ni pour tes proches, ni pour le monde ? Si l’on t’apprenait que tu devais mourir demain, que ferais-tu vraiment de toute urgence ? Que penses-tu vraiment de ce que tu as déjà accompli ou construit ou produit ? Si tout pouvait être revécu, que ferais-tu vraiment de ta nouvelle vie ?

 

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Le 09/07/2025

 

L'essentialité d'un humain est ce qui constitue sa nature profond, pour une bonne part innée, mais aussi, pour une part non négligeable, acquise durant sa prime enfance, en contact avec ses parents, son milieu, son décor de vie, ses premières relations à autrui.

Cette nature profonde est constituée de dons et de tares, de talents et de gaucheries, d'une santé forte ou fragile, d'irascibilité ou de résilience, de tranquillité ou de nervosité, etc ...

Rien de tout cela n'est effaçable, mais tout peut être amélioré et développé moyennant efforts, disciplines et volontés. Mais toute sagesse commence par accepter ce que l'on est, comme l'on est et, ensuite, dans un second temps, de se donner une discipline vie afin de combler les vides et d'araser les négativités.

Au fond, l'essentiel dans la relation à l'autre pour le comprendre et le "connaître", c'est de connaître cette discipline de vie en regard avec ce qu'il croit être sa propre nature profonde.

 

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L'Intentionnalité d'un humain est probablement sa dimension à la fois la plus cachée et la plus essentielle : connaître quelqu'un, c'est savoir ce qu'il espère pouvoir ou vouloir faire de sa vie, ce qu'il espérerait en tirer et en extraire, ce qu'il souhaiterait laisser derrière lui après sa mort.

Bref : c'est là que l'on découvre quel sens chacun souhaite donner à son existence ; c'est la réponse difficile mais indispensable à tous les "pour quoi ?" : tout ça "pour quoi" faire ? Quelle œuvre est à réaliser en cours d'existence et à offrir au monde au bout du chemin de la vie ?

Le monde est un vaste chantier où tout, de la moindre particule au génie le plus grandiose, participe à la "construction du Temple" de la Matière, de la Vie et de l'Esprit.

Tout tend à son plus parfait accomplissement en plénitude ... au service de l'accomplissement de ce qui le contient, de ce qui le suscite, de ce qui le manifeste, de ce qui l'engendre. Cette notion de l'accomplissement de soi et de l'autour de soi au service de l'accomplissement du Tout-Un qui l'on peut aussi appeler le Réel ou le Divin, est cruciale.

Tout ce qui existe n'est que vagues à la surface de l'océan et ne prend sens et valeur que par et dans l'océan qui l'engendre.

Connaître quelqu'un, c'est comprendre sa conception de son propre accomplissement, de ce qui donne sens et valeur à son existence, de sa perception de la contribution qu'il compte fournir à l'accomplissement du monde qui l'accueille.

 

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La Substantialité d'un humain exprime l'ensemble des ressources qu'il possède et de celles dont il a besoin pour exister pleinement. Qu'a-t-il à sa disposition  et de quoi a-t-il besoin pour pouvoir progresser sur le chemin de son propre accomplissement ?

Et, bien sûr, lorsqu'on parle ici de ressources, on est loin de n'énumérer que les ressources matérielles, somme toute les plus faciles à acquérir ... On parle aussi et surtout des ressources intellectuelles et spirituelles, émotionnelles et affectives, esthétiques et éthiques, gnoséologiques et intuitionnelles, etc ...

"L'homme ne vit pas seulement de pain ", rappelle fort à propos le livre du Deutéronome (8;1-3) ... dont le texte complet dit ceci :

 

"Tous les préceptes que je vous impose en ce jour, ayez soin de les suivre, afin que vous viviez et deveniez nombreux, quand vous serez entrés en possession de ce pays que YHWH a promis par son serment à vos pères.

Tu te rappelleras de tout le chemin de quarante ans que YHWH de tes dieux t'a fait subir dans le désert afin que de t'éprouver par l'adversité, afin de connaître le fond de ton cœur, si tu resterais fidèle à ses lois ou non. Oui, il t'a fait souffrir et endurer la faim puis il t'a nourri avec cette manne que tu ne connaissais pas et que n'avaient pas connue tes pères ; pour te prouver que l'humain ne vit pas seulement de pain, car l'humain adviendra sur tout précepte de la bouche de YHWH."

 

Atteindre la Terre de la Promesse ; triompher des épreuves ; connaître le fond de son cœur ; oser accueillir et recueillir la manne céleste inconnue ; advenir la parole-même qui sourd du Divin.

 

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La Logicité d'un humain regroupe l'ensemble des règles de vie, conscientes ou inconscientes, construites ou reçues, acceptées ou endurées, appliquées ou omises, ... qui scandent les paroles et les actes de la vie, tant intérieure qu'extérieure.

Ces règles peuvent être des normes que l'on respecte ou transgresse.

Elles peuvent être des méthodes que l'on applique ou élude.

Elle peuvent être des préceptes que l'on adopte avec courage et volonté, ou que l'on transgresse avec lâcheté ou hypocrisie.

Le livre du Deutéronome (30;14-16) résume bien la situation en parlant de cette "loi de la vie" :

 

"C'est une chose, au contraire, qui est tout près de toi, dans ta bouche et dans ton cœur, afin que tu la mettes en pratique.

Vois, je mets aujourd'hui devant toi la vie et le bien, la mort et le mal.

Car je te prescris aujourd'hui d'aimer l'Eternel, ton Dieu, de marcher dans ses voies, et d'observer ses commandements, ses lois et ses ordonnances, afin que tu vives et que tu multiplies, et que l'Eternel, ton Dieu, te bénisse dans le pays dont tu vas entrer en possession ..."

 

Le texte biblique fait "descendre" les préceptes du Divin vers l'humain ; mais il est tout aussi loisible (car, au fond, cela revient au même), de penser que les préceptes de vie "montent" de l'humain vers le Divin et s'élèvent ainsi que les deux Colonnes d'airain de l'entrée du Temple de Salomon.

Ces préceptes sont ceux de la Vie qui s'engendre, se propage, se transmet ; ils sont ceux, aussi de l'Esprit qui se construit afin d'établir une Alliance entre le soi et le Tout, afin d'assurer une solide cohérence entre cette vie intérieure qui anime l'être (son "âme" étymologiquement), et cette Vie cosmique dont elle émerge afin qu'elle serve sur le chantier des mondes de la Matière, de la Vie et de l'Esprit.

 

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La Constructivité d'un humain revient à comprendre à quoi il consacre l'essentiel de son temps et de son énergie, à comprendre quelle sont ses priorités de vie, quel est le cœur de son chantier personnel au sein du chantier du monde qui se construit en lui et autour de lui, par lui et par les autres, pour lui et pour les autres ...

Tout humain a une capacité de travail limitée et n'a que vingt-quatre heures par jours dont il faut ôter les heures consacrées aux "activités de survie de base" (dormir, boire, manger, aimer, rencontrer, échanger, veiller à sa santé physique morale, intellectuelle et spirituelle, ...).

Il est un concept qui devient central dans le monde qui vient : celui de frugalité ! Faire convenablement, en temps et en heure, avec le plus de virtuosité et d'efficacité possibles, le nécessaire vraiment nécessaire ... et éliminer tout le superflu quelque plaisir hédoniste puisse-t-on y trouver.

Oui, il s'agit bien d'une forme joyeuse d'ascétisme car la Joie (au contraire du plaisir qui se prend et du bonheur qui se reçoit), se construit en accomplissant bellement ce qu'il y est réellement indispensable d'accomplir, ici et maintenant.

Cet ascétisme joyeux – avec l'abandon qu'il suppose de toutes les superfluités qui consomment, en pure perte, temps et énergie – s'appelle aussi "eudémonisme". Construire sa Joie de vivre par l'accomplissement de soi et de l'autour de soi au service de l'accomplissement du Réel-Tout-Un-Divin.

Il faut avoir le courage d'abandonner tout ce qui est inutile et vain, aussi jouissif soit-il.

"Vanité des vanités, vanité des vanités, tout est vanité" hurlait le Qohélèt (l'Ecclésiaste, en français – Eccl.:1;2-3) :

 

"Vapeur des vapeurs, disait Qohélèt, vapeur des vapeurs, le tout est vapeur.

Que profitera à l'humain de toute sa peine qu'il peinera sous le soleil ?"

 

Tout ce qui n'est pas utile à la construction du Temple de sa vie (tant intérieure qu'extérieure, tant spirituelle qu'intellectuelle, tant affective que collective), doit être écarté. Perte de temps et d'énergie. Gaspillage ! Et les temps de pénurie sont arrivés !

 

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D'Henry-David Thoreau :

 

"Je fais mien ce que je vois."

 

Mais faire sien ne signifie pas forcément "vérité".

 

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Le 10/07/2025

 

La science, par définition, vise la véracité, c'est-à-dire l'ensemble des connaissances humaines qui sont au plus près de la Vérité inaccessible du Réel, avec le meilleur niveau expérimental de certitude et de vérifiabilité.

Tout le reste n'est que conjecture ou idéologie.

Pour qu'il y ait "science", il faut à la base une collection nombreuse et valide de faits observés, consignés et vérifiés de plusieurs manières, par plusieurs méthodes indépendantes, dans des circonstances différentes.

Il faut ensuite que l'ensemble de ces faits entrent dans un modèle général, construit par l'intelligence humaine, qui soit rationnellement et intrinsèquement cohérent en soi, mais aussi en cohérence étroite avec la logique globale qui préside à la nature et l'évolution du Réel tel qu'il se présente ; un modèle structuré et cohérent qui rende compte aussi exactement que possible, des faits observés et qui permette des prédictions précises et vérifiables expérimentalement par des méthodes différentes et complémentaires.

Tout le reste n'est que conjecture ou idéologie.

Dans le domaine humain, seules l'histoire, l'économie, l'écologie et la biologie peuvent prétendre à devenir scientifiques ; tout le reste (psychologie, neurologie, sociologie, ethnologie, anthropologie, politologie, etc ...) n'est que conjecture ou idéologie.

Les exemples le plus flagrants, à la limite du caricatural, sont la psychanalyse de Sigmund Freud ou la doctrine de Karl Marx où tout est notoirement imaginaire et magico-mythique (le recours systématique à des historiettes issues des mythologies archaïques en est un indice suffisant), pour ne pas dire franchement faux.

Aujourd'hui, toute approche intellectuelle d'un domaine quelconque, humain ou pas, qui ne serait pas conforme au modèle physique universel des "processus complexes" (identité, intentionnalité, substantialité, logicité et constructivité) ne pourrait qu'être faux, conjectural et idéologique.

 

 

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Nous vivons dans un monde humain en pleine phase chaotique notamment en ce qui concerne les systèmes de gouvernance collective (systèmes dits "politiques") qui sont en plein marasme, que l'on regarde vers les régimes dits "démocratiques" ou vers ceux dits "autocratiques" (néo-tsariste, néo-islamiste, néo-confucianiste, néo-maoïste, néo-patriotique, néo-fasciste, etc ...).

Toutes ces doctrines reposent sur des idéologies complètement artificielles obsolètes, et ne se maintiennent que par démagogie avec le soutien forcené des médias dont la fonction première est de désinformer et de juger au travers de leur propres prismes idéologiques, conjecturaux et artificiels.

La physique des processus complexes, évidemment, s'applique merveilleusement à ces processus éminemment complexes que sont les sociétés humaines, et pose les bonnes questions ...

 

  1. Identité: de quelle entité parle-t-on (village, ville, terroir, région, pays, continent, culture, ...) ? Et comment et sur quels critères (linguistique, historique, économique, écologique, géographique, racial, ...) la définit-on ?
  2. Intentionnalité : quel est le projet collectif à accomplir ? Qui et comment le définit-on ? quelles en sont les étapes ? Quels seront les instruments de mesure d'avancement qui seront utilisés et par qui ?
  3. Substantialité : quelles en sont les ressources présentes et manquantes (matérielles, naturelles, humaines (autochtones ou migrantes), laborieuses, financières, éducationnelles, ...) pour alimenter le projet collectif qui est placé au centre de la gouvernance ?
  4. Logicité : quelles seront les règles comportementales personnelles et collectives qui devront être appliquées strictement et par qui ? Quels seront les critères de jugement quant à l'application valables de ces règles ? Qui aura la responsabilité d'en être juge ? Quelles correctifs éducationnels, coercitifs et punitifs utilisera-t-on en cas de déviance ou de négligence ?
  5. Constructivité : qui et comment gouvernera la "chantier" sociétal de façon à accomplir le projet, avec les ressources disponibles, dans le respect des règles choisies ?

 

Seul ce cinquième et dernier point relève du "politique", au sens concret, dans l'état actuel des choses, alors que l'essentiel n'est pas là, mais bien dans la définition solide et cohérente de l'intentionnalité collective et de la logicité y afférente. Celles-ci étant convenablement définies, le "système" de gouvernance importe relativement peu pourvu qu'il soit le pus efficace, le plus harmonieux, le plus joyeux et le plus pacifique possible.

 

Autrement dit, en politique comme en tout, le "pour quoi ?" doit devancer et primer le "comment ?".

Aujourd'hui, par exemple, le point de l'identité des entités "politiques" à considérer, doit être envisagé sur les deux plans complémentaire :

 

  • du continent :
    • identité : donc aussi les problèmes des migrants issus d'autres continents,
    • intentionnalité : l'Américanoland, l'Euroland, l'Islamiland, l'Indoland et le Sinoland, par exemple, ont des intentionnalités inconciliables, ce qui importe peu pourvu que "chacun reste chez soi",
    • substantialité : les ressources étant très inégalement réparties sur la Terre, des systèmes d'échanges équitables et complémentaires de ressources doivent être mis au point,
    • logicité : les cultures continentales sont inconciliables et chaque continent doit clairement affirmer quelle est sa culture de base et s'y conformer ;
  • et de la région socioéconomique autonome (constructivité).

 

Les notions de "patrie" (au sens national) et d'Etat-Nation doivent disparaître le plus vite possible.

 

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Que peut-on ou que faut-il attendre de la rencontre entre deux processus complexes, l'un collectif et ancré dans une tradition séculaire (la Franc-maçonnerie) et l'autre individuel et ancré dans une personnalité unique (le candidat).

Quelle est la finalité de cette rencontre ? Que peuvent s'apporter mutuellement ces deux processus, l'un personnel, l'autre collectif ?

 

Très simplement, le processus collectif espère, de la part du candidat, sur la durée longue, un apport personnel conséquent en matière d'Identité (sa personnalité, son aura, sa sociabilité, son intelligence culturelle et émotionnelle, ses ancrages profanes, ...), en matière de Substantialité (sa présence, son assiduité, sa fraternité, son enthousiasme, sa culture, son implication, ...) et en matière de Constructivité (sa contribution conséquente au "chantier" collectif, au travail de la Loge, à l'apport de regards et d'interprétations nouvelles des rites et symboles, à l'enrichissement spirituel de tous et de chacun, à l'énergie et à la synergie du groupe fraternel, ...).

Est-ce de tout cela dont la Loge à besoin ? En général, la réponse est positive ... mais le candidat est-il prêt à s'engager à apporter tout cela avec sa personne et sa présence, sa ferveur et son attention ? Telle est l'interrogation à éclaircir en vue de l'engagement à obtenir ...

 

De son côté, le candidat doit pouvoir s'attendre, légitimement, à un apport collectif de la Loge en matière d'Intentionnalité et de Logicité.

Sens et valeur !

Le tout dans un climat de grande Fraternité qui implique confiance, solidarité, entraide, écoute, partage, communion, ...

 

Dans le monde profane, la question de l'Intentionnalité (du sens de la vie, du projet de vie, de l'implication de vie, ...) doit être interrogée sur le fond ; trop souvent, elle reçoit une réponse "atavique" (c'est comme ça depuis toujours ...) ou une réponse  "révoltée" (ce n'est pas cela qui convient) ... Deux mauvaises réponses : celle de l'obéissance et celle de la révolte, toutes deux destructives l'une par usure, l'autre par cassure. La question doit donc être reprise à ses racines : quel sens peut-on ou doit-on donner à son existence à soi au milieu des autres et du monde ... Question à la fois terrible et corrosive, pertinente et impertinente, banale et explosive ...

Et la Franc-maçonnerie y répond très simplement, dans son langage symbolique : le sens de la vie de chacun est de contribuer de son mieux, par son travail, à l'avancement optimal du chantier du monde, dans la Fraternité des autres, pour construire le Temple du Grand Architecte de l'Univers ... Rien de plus ; mais c'est immense !

 

Parallèlement, le travail en Loge permet d'éclaircir la difficile question de la Logicité de l'existence ; en d'autres termes, si l'Intentionnalité maçonnique lui donne un Sens, quelle Valeur et quelles valeurs la Logicité maçonnique peut-elle lui donner ?

Bien sûr, il y a des lois civiles et pénales, des juges, des avocats et des tribunaux, des règlements, des procédures, des jurisprudences et des interprétations, mais ce n'est pas de cela qu'il s'agit ici mais bien de se placer à un niveau nettement supérieur.

Quelles sont les règles, normes, méthodes, obligations et interdits qui sont les plus aptes (en virtuosité ET en efficacité) à accomplir l'Intentionnalité, à réaliser optimalement cet accomplissement de soi et de l'autour de soi au service de l'accomplissement du Temple cosmique et divin ?

C'est ici,  sans doute, qu'intervient la distinction essentielle entre "la morale" (les "règles" communément admises afin que chacun puisse vivre sa petite vie plus ou moins en paix, protégé, autant que faire se peut, des individus nocifs ou dangereux) et "l'éthique" (les lois au-delà des humains qui permettent l'accomplissement optimal de soi, de l'autour de soi et de l'œuvre à réaliser).

L'éthique et la morale ne s'oppose pas ; mais elles ne parlent ni de la même chose, ni au même niveau. Anciennement – mais ces mots sont quelque peu tombés en désuétude – on parlait du "code d'honneur" ou de la "dignité" ... aujourd'hui, on parlerait plus volontiers de "vertu" ou de "pureté"  ; mais ces expressions convergent vers les mêmes notions éthiques au-delà de toute morale.

 

En résumé, le travail d'analyse des convergences possibles, sur le long terme, entre la Loge et le candidat potentiel, portera prioritairement (mais non exclusivement puisque chaque cas de figure est particulier et doit être respecter comme tel) :

 

  • Du point de vue du candidat, la Loge peut-elle compter sur :
    • ses talents, ses connaissances, sa force morale, son appétence ...
    • son engagement profond et durable en termes d'assiduité,  de fraternité, ...
    • son travail, son engagement, ses contributions, ...
  • Du point de vue de la Loge, peut-elle nourrir le candidat en termes de :
    • son projet de vie en vue de l'accomplissement de lui-même et de son entourage au service de ce qui le dépasse (la construction du Temple) ...
    • ses valeurs et de son code de "bonne vie" dans l'accomplissement de son œuvre existentielle ...

 

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La complexité – qui est une caractéristique universelle du Tout et de tout ce qu'il contient – interdit de réduire les phénomènes et processus réels à des mécanismes (au sens physique et métaphysique du terme).

La complexité implique nécessairement une matérialité évidente, mais placée au service d'une intentionnalité sous-jacente ; c'est ce que tente d'exprimer cette maladroite expression qui voudrait que tout ce qui existe possède une "âme".

Cette bipolarité entre matérialité et intentionnalité, est essentielle et fondatrice de la réalité du Réel.

 

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Pour reprendre une image magnifique de la tradition juive ... et qui me va comme un gant ...

Les humains sont des arbres dont les racines plongent dans leur terroir d'origine, dont les branches montent vers le ciel, parfois très haut, et dont les fruits retombent sur terre ... mais le Juif est un arbre sans terroir, dont les racines sont dans le Ciel, dont les branches descendent vers la terre et dont les fruits sont à cueillir par ceux qui passent par là ...

 

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Les idéologies sont les maladies mentales de l'humanité ; elles n'infestent pas seulement son esprit, mais elles gangrènent aussi tout son corps en lui infligeant des opérations et des amputations contre-nature qui portent de multiples et tristes noms comme "religions" ou "politiques" ou "accaparements" ou "loisirs" ...

 

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La réalité s'exprime par la bipolarité qui se dénature en dualités.

Le secret de l'évolution est l'Alliance qui s'accomplit dans l'Unité.

 

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Le 11/07/2025

 

Rappel indispensable paru dans "The Times of Israël" :

 

"La guerre à Gaza a éclaté lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre 2023, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.

 

Plus de 57 000 personnes seraient mortes à Gaza depuis le début de la guerre, selon le ministère de la Santé du Hamas. Les chiffres publiés par le groupe terroriste sont invérifiables, et ne font pas de distinction entre civils et terroristes. Israël affirme avoir tué 20 000 terroristes au combat depuis janvier, et 1 600 autres terroristes à l’intérieur du pays le 7 octobre 2023.

 

Tsahal affirme prendre « de nombreuses mesures » pour minimiser les atteintes aux civils et souligne que le groupe terroriste viole systématiquement le droit international et exploite brutalement les institutions civiles et la population comme bouclier humain pour ses activités de terrorisme, en combattant depuis des zones civiles, notamment des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.

 

Les groupes terroristes de la bande de Gaza détiennent 50 otages, dont 49 des 251 personnes enlevées par des terroristes du Hamas le 7 octobre 2023. Parmi eux se trouvent les corps d’au moins 28 personnes dont le décès a été confirmé par l’armée israélienne, et 20 seraient encore en vie. Les autorités israéliennes ont exprimé de vives inquiétudes concernant le sort de deux autres personnes. Le Hamas détient également le corps d’un soldat de Tsahal tué à Gaza en 2014.

 

Depuis le début de l’incursion terrestre à Gaza menée contre le groupe terroriste palestinien du Hamas et lors des opérations menées le long de la frontière de Gaza, le bilan israélien s’élève à 450 morts. Ce bilan comprend également deux policiers et trois civils qui travaillaient pour le ministère de la Défense.

 

Les morts et les destructions à Gaza ont donné lieu à des accusations de génocide visant Israël devant la Cour internationale de justice (CIJ), ainsi qu’à la délivrance de mandats d’arrêt par la Cour pénale internationale (CPI) à l’encontre de ses dirigeants pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

 

Jérusalem, qui a fait appel de la décision de la CPI en décembre 2024, rejette catégoriquement ces accusations, affirmant qu’elle ne s’en prend qu’à des cibles terroristes et que les victimes civiles sont en grande partie le résultat de l’implantation par le Hamas de ses installations militaires et de son personnel au cœur des infrastructures civiles de Gaza."

 

L'islamo-gauchisme, nouveau nom de l'antisémitisme, fait des ravages propagandistes notamment au niveau de l'ONU qui est devenue une organisation de désinformation systématique au service des forces anti-occidentales, en général, et, en particulier, de la pieuvre islamiste téléguidée par les mollahs iraniens mais qui, chaque jour, perd un peu de sa puissance (l'Iran est exsangue, le Hamas n'est plus crédible, même et surtout chez les Palestiniens, les Houthis vont se faire ratiboiser, etc ...).

 

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Il existe une différence fondamentale entre utiliser sa rationalité pour construire une réponse au problème posé et utiliser sa rationalité pour justifier la réponse que l'on souhaite (pour d'autres raisons) à ce même problème.

Je pense que c'est précisément là que réside la différence capitale entre la rationalité scientifique (qui part du problème posé) et la rationalité idéologique (qui part de la réponse souhaitée).

 

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Le QI est une propension à préférer l'ordre à l'harmonie ... mais le QI ne mesure qu'une part particulière de l'intelligence (celle de la rationalité, d'une capacité à structurer et à établir des architecture de relations ... donc cette le la capacité à mettre de m'ordre).

Mais le même mot grec Kosmos signifie, à égalité, l'idée d'ordre et l'idée d'harmonie qui appelle une autre forme de rationalité, plus holistique.

 

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Il faut distinguer les intelligences qui défendent le mieux des opinions (croyances ou convictions) préétablies (le profil "avocat") et les intelligences qui cherchent à construire des réponses adéquates, que celles-ci soient, ou non, des opinions et convictions partagées ou non, "acceptables" ou "recevables" (le profil "génie").

Aujourd'hui, nous vivons la fin de l'ère messianique (c'est-à-dire la propension à forcer la réalité à "coller" à des idéaux préétablis) et l'effondrement du profil "avocat" qui y est associé, mais encore faudrait-il que le profil "génie" puisse prendre le relais ... ce qui, dans le contexte actuel d'ignorance et de crédulité de masse (cfr. les désinformations ingurgitées sans coup férir au travers des réseaux sociaux et autres médias audiovisuels), semble peu probable ...

Pessimisme, donc ...

 

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L'accès à la vérité n'est pas une affaire d'intelligence.

En revanche, l'intelligence, comme sa pénurie, est un amplificateur d'erreur.

L'accès à la vérité est de l'ordre de l'intuition, de la communion avec le Réel, de l'Alliance avec lui ; l'intelligence n'intervient qu'ensuite dans la formulation lumineuse et cohérente de cette vérité encore nébuleuse et floue.

Descartes sans Spinoza et Bergson n'est qu'une machine à calculer.

 

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Le cœur du débat entre le libéralisme et les idéologismes, est le concept de "richesse" (ou son contraire, celui de "pauvreté") ; la richesse que l'on produit, que l'on gagne et que l'on mérite selon le libéralisme ... et la "richesse" que l'on partage ou que l'on répartit (en fonction de divers critères plus ou moins égalitaristes ou autoritaristes) selon les idéologismes.

Mais de quelle "richesse" parle-t-on ? Principalement de la "richesse" économique, c'est-à-dire matérielle ... comme si cette richesse-là (l'argent, en somme) était la plus importante, la plus essentielle, la plus centrale pour vivre une vie joyeuse et pleine.

Cette richesse pécuniaire n'est pas la plus importante, mais elle est la seule qui soit comptable, comptabilisable, quantifiable, numérisable, arithmétisable ...

Comment parler de "fortune" ou de "patrimoine", de "possession" ou de "propriété" lorsqu'on s'intéresse à l'essentiel : la Joie de vivre.

Celle-ci peut éventuellement servir d'exemple ou susciter une "contagion", mais elle n'est pas partageable, saucissonable, répartissable ... Chacun se forge sa propre Joie de vivre en construisant son propre accomplissement intérieur ; cela peut éventuellement servir d'exemple, mais n'est ni idéologiquement, ni politiquement exploitable.

 

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L'idéologisme naît de la confrontation entre le Modèle et la Réalité. La Réalité évolue fluidement, sans cesse, alors que le Modèle a tendance à se solidifier par effet de militantisme.

Lorsque le divorce est clairement et profondément consommé entre le Modèle et la Réalité, il n'y a que deux solutions : ou bien déclarer le Modèle obsolète et en construire un nouveau, ou bien s'obstiner à militer pour le Modèle au mépris de la Réalité, quitte, souvent, à falsifier ou à travestir ou à dénigrer celle-ci.

Or, comme l'humain est intellectuellement paresseux, il préfère souvent s'obstiner à promouvoir un Modèle devenu ou révélé faux (c'est bien cela l'idéologisme), qu'à se résoudre à l'abandonner afin d'en reconstruire un autre, en général plus complexe.

 

Nous vivons aujourd'hui l'effondrement massif de presque tous les Modèles de la Modernité (mécanicisme, analycisme, réductionnisme, déterminisme, égalitarisme, socialisme, communisme, conservatisme, gauchisme, ploutocratisme, aristocratisme, nationalisme, étatisme, bureaucratisme, fonctionnarisme, démocratisme, autocratisme, idéalisme, rationalisme, populisme, messianisme, dogmatisme, cléricalisme, etc ...). Et il est urgent de se mettre à en construire de nouveaux, plus complexes, qui tiennent compte, à la fois, des avancées et des faussetés des précédents.

 

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Je ne crois pas au démocratisme.

je ne crois pas que la loi statistique du plus grand nombre, soit la voie systémique la plus efficiente et la plus harmonieuse pour résoudre optimalement les tensions et problèmes collectifs.

 

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Le 12/07/2025

 

Chaque Frère vit au centre d'une communauté de personnes qu'il connaît ou croît connaître sur plusieurs registres :

 

  • sa famille au sens large ...
  • ses collègues au sens professionnel ...
  • ses amis, copains, connaissances au sens social ...
  • ses rencontres au sens des hasards de la vie ...

 

Il est utile de toujours avoir en tête cette idée simple que la personne en question est peut-être un Frère qui s'ignore ou que l'on ignore ...

Il ne s'agit pas, bien entendu, de cultiver l'obsession d'un "recrutement" intensif de nouveaux Francs-maçons, mais il s'agit surtout, à tout moment, de ne pas prendre le risque de passer à côté d'une belle rencontre qui pourrait devenir spirituelle et fraternelle.

 

Dans les pages qui précèdent, on a tenté d'exposer aussi exhaustivement que se peut, les questionnements (pour soi et pour l'autre) qui peuvent aider à amener un profane à "frapper à la porte du temple" (car, répétons-le, il ne s'agit nullement de "recruter", de se transformer en "bureau de recrutement" comme on contingente une armée sur le pied de guerre .... ici, si guerre il y a, c'est cette guerre intime contre son propre inaccomplissement) ... car, et ce principe est intangible et crucial, ce n'est pas le parrain qui amène un profane à la porte du Temple, mais un profane, accompagné d'un parrain, qui frappe de son plein gré et en pleine connaissance de cause, à la porte dudit Temple.

Il ne s'agit pas "d'amener" ou de "provoquer" une rencontre, mais de la "faciliter", de la "rendre possible".

Il ne s'agit pas de "conversion", mais de "bienvenue".

 

Comment savoir – ou sentir, ou deviner, ou soupçonner – qu'une personne plus ou moins connue dans notre entourage, pourrait rencontrer la Franc-maçonnerie et y trouver un beau chemin vers son propre accomplissement ?

Il semble que trois critères essentiels puissent attirer l'attention et enclencher une démarche :

 

  1. La personne se noie dans la quotidienneté banale et fugace, sans boussole, sans vecteur porteur, sans vouloir ou savoir donner du sens à sa propre existence ... elle dérive à la surface de l'océan, même avec le sourire, mais ne sais pas où elle va ou, pire, ne va nulle part et subi la poussée des courant du dessous ou des vagues d'à côté ... Cette personne n'est pas nécessairement malheureuse, mais elle ne participe pas à la construction de la Vie et/ou de l'Esprit ; elle flotte, bon gré, mal gré ; l'indice le plus clair de cet état d'esprit est la crainte de la solitude, le besoin permanent d'être en contact quasi-permanent avec ces "autres" qui, faute de donner du sens, donnent de la chaleur. Il ne s'agit bien sûr ni de juger, ni de mépriser (encore moins), il s'agit plutôt d'y voir un désarroi, une dépendance donc une forme insidieuse d'esclavage à "l'autre" ;
  2. La personne est en révolte permanente contre tout et n'importe quoi, entre mépris et colère : le monde ne lui convient pas et "les autres" lui sont plus ou moins (in)supportables, ... mais lui sont indispensables car la solitude ne lui convient guère plus : la guerre ne prend sens que contre un "ennemi" qu'il faut combattre. Cet "ennemi", c'est le plus souvent cette personne elle-même, ou sa propre mémoire, ses propres blessures, ses propres échecs, ses propres cicatrices. Elle a besoin d'une forme de "libération" (pour rappel, les trois étapes universelles de tout parcours initiatique sont la "libération" de tous les esclavages, le "révélation" de la voie de l'Alliance cosmique et la "sacralisation" du cheminement au travers des déserts de la vie).
  3. La personne est désemparée, désorientée ; elle cherche quelque chose, mais ne sait pas quoi ... dans notre jargon, elle "cherche la porte du Temple, mais ignore l'existence de ce Temple au fond de son âme". Souvent, elle a été éduquée dans un contexte religieux qui s'est révélé stérile ou seulement coercitif ; elle cherche ce qu'elle a déjà deviné ailleurs, mais dans un autre contexte, selon un autre méthode, avec d'autres manières : d'où les "quêtes", souvent pauvres, de beaucoup de déçus de leur héritage chrétien qui se tournent vers des pseudo-yoga, des pseudo-tao, des pseudo-zen, des pseudo-méditations, des pseudo-thérapies physiologiques ou psychiques, et tant d'autres "orientalismes"  qui furent importés en occident via la Californie des années 1960 et donc, dûment américanisés, où l'ascèse spirituelle devient techniques de relaxations ...

 

Ces trois regards ne prétendent évidemment à aucune exhaustivité ; seulement trois pistes majeures et classiques.

Sans que cela puisse devenir une obsession "d'agent recruteur" (ce qui serait passablement ridicule), il est utile que ces trois "antennes" intérieures soient le plus souvent activées, comme des portes entrouvertes derrière lesquelles se cachent peut-être de jolis trésors de Fraternité : le chantier est bien vivant de ce Temple qui doit être complètement reconstruit selon les plans dont le maître Hiram hérita : celui de la Tente de la Rencontre et de l'Alliance tel que Moïse l'exprima en haut du mont Sinaï après avoir reçu la grande révélation du Buisson Ardent (Ex.:3;14) : "Je deviendrai ce que Je deviendrai".

 

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La nostalgie est un sentiment bien différemment défini, mais puissamment ressenti.

Le TLF  propose :

 

  • État de tristesse causé par l'éloignement du pays natal.
  • Trouble psychique provoqué par l'éloignement du lieu habituel d'existence.
  • Regret mélancolique d'une chose, d'un état, d'une existence que l'on a eu(e) ou connu(e) ; désir d'un retour dans le passé.
  • Regret mélancolique d'une chose, d'un état, d'une existence que l'on n'a pas eu(e) ou pas connu(e) ; désir insatisfait.
  • En particulier, littéralement : sentiment d'impuissance qu'éprouve une personne qui aspire à un idéal ou qui recherche passionnément une valeur, une qualité.

 

De son côté, le Wiktionnaire propose :

 

  • Souffrance causée par le regret obsédant de la patrie ; mal du pays.
  • Regrets, non seulement d’un pays, mais d’un milieu auquel on a cessé d’appartenir, d’un genre de vie qu’on a cessé de mener, d'amis qu'on a perdus, d'un passé qui ne reviendra pas.

 

Ma nostalgie à moi est ce sentiment de séparation de plus en plus flagrant entre ma "patrie" qui est le "Réel-Un-Tout-Divin" et le monde humain dans lequel je vis.

 

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Réparer la brisure ...

Reconstituer l'Alliance ...

Retrouver les racines et le sens ...

Accomplir l'accomplissement ...

Reconnaitre n'être qu'une vague à la surface de l'océan ...

Dépasser l'humain qui n'est pas un but, mais un chemin ...

Celui de la Vie et de l'Esprit ...

Pour construire le Temple de l'Alliance ...

Le Temple de l'accomplissement ...

Celui de chacun au service du Tout-Un-Réel-Divin ...

 

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Ceux qui ont les mêmes ennemis, ne sont pas forcément des amis pour autant.

Être alliés contre ... ne signifie pas être d'accord avec ...

Être alliés ne signifie pas forcément être amis ; mais être amis signifie souvent être sinon alliés, du moins d'être solidaires.

 

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Un adage dit que l'humain a toujours deux raisons de faire quelque chose : la bonne raison et la vraie raison.

 

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Le 13/07/2025

 

Susciter des vocations maçonniques ...

 

Il s'agit, ici, plus de provoquer des événements induisant des rencontres insolites et imprévues, que des rencontres personnelles "naturelles" offertes par la vie particulière de chacun...

 

Deux regards s'imposent à nous dans ce chapitre ; celui du "ciblage" et celui du "contact".

 

  • Le ciblage ...

 

A quel profil de profane, la Franc-maçonnerie régulière et traditionnelle s'adresse-t-elle ?

Pourquoi certaines personnes souhaiteraient-elles entrer en Franc-maçonnerie, y être reçues et y accomplir un long et ardu chemin initiatique en quête de ce qui les dépasse ?

 

Administrativement, la Grande Loge Régulière de Belgique exige, pour la réception d'une nouveau Franc-maçon, que celui-ci admette sans réserve et pratique sans laxisme les douze règles suivantes :

 

  1. La Franc-Maçonnerie est une Fraternité initiatique qui a pour fondement traditionnel la foi en Dieu, Grand Architecte de l’Univers.
  2. La Franc-Maçonnerie se réfère aux « Anciens Devoirs» et aux « Landmarks » de la fraternité, notamment quant à l’absolu respect des traditions spécifiques de l’Ordre, essentielles à la Régularité de la juridiction.
  3. La Franc-Maçonnerie est un Ordre auquel ne peuvent appartenir que des hommes libres, indépendants et respectables qui s’engagent à mettre en pratique un idéal de paix, d’amour et de fraternité.
  4. La Franc-Maçonnerie vise ainsi, par le perfectionnement moral de ses membres, à celui de l’humanité toute entière.
  5. La Franc-Maçonnerie impose à tous ses membres la pratique exacte et scrupuleuse des rituels et du symbolisme, moyens d’accès à la connaissance par les voies spirituelles et initiatiques qui lui sont propres.
  6. La Franc-Maçonnerie impose à tous ses membres le respect des opinions et croyances de quiconque. Elle leur interdit, en son sein, toute discussion ou controverse politique ou religieuse. Elle est ainsi un centre permanent d’union fraternelle où règne une compréhension tolérante et une fructueuse harmonie entre des hommes qui, sans elle, seraient restés étrangers les uns aux autres.
  7. Les Francs-Maçons prennent leurs obligations sur le Volume de la Loi Sacrée afin de donner au serment prêté sur lui le caractère solennel et sacré indispensable à sa pérennité.
  8. Les Francs-Maçons s’assemblent en Loge, hors du monde profane, pour y travailler selon le rite, avec zèle et assiduité, et conformément aux principes et règles prescrits par la Constitution et les Règlements généraux de l’Obédience.
  9. Les Francs-Maçons ne doivent admettre dans leurs loges que des hommes majeurs, de réputation parfaite, gens d’honneur, loyaux et discrets, dignes en tous points d’être leurs frères et aptes à reconnaître les bornes du domaine de l’homme et l’infinie puissance de l’Éternel.
  10. Les Francs-Maçons cultivent dans leurs Loges l’amour de la patrie, la soumission aux lois et le respect des autorités constituées. Ils considèrent le travail comme le devoir primordial de l’être humain et l’honorent sous toutes ses formes.
  11. Les Francs-Maçons contribuent, par l’exemple actif de leur comportement sage, viril et digne, au rayonnement de l’Ordre dans le respect du Secret maçonnique.
  12. Les Francs-Maçons se doivent mutuellement, dans l’honneur, aide et protection fraternelles, même au péril de leur vie. Ils pratiquent l’art de conserver, en toute circonstance, le calme et l’équilibre indispensables à une parfaite maîtrise de soi.

 

A titre informatif et même formatif, notre Frère G.P, alias Jules Mérias, a bien repris les "vertus et devoirs des Francs-maçons" tels que le Frère Roberts les a listés en 1722 ... En voici le résumé ...

 

Les huit vertus maçonniques traditionnelles selon les "Anciens Devoirs" :

 

  1. Loyauté
  2. Piété
  3. Fraternité
  4. Véridicité
  5. Virtuosité
  6. Légitimité
  7. Equité
  8. Ritualité

 

Et selon ces mêmes "Anciens Devoirs", les 26 Devoirs du Franc-maçon :

 

  1. Honorer Dieu
  2. Loyauté envers le pays
  3. Equité envers les Frères
  4. Respect des secrets du Métier
  5. Excellence du travail fait
  6. Courtoisie envers les Frères
  7. Respect des dames proches d'un Frère
  8. Respect des dames hospitalières
  9. Paiement de ce qui est dû pour le boire et le manger
  10. Ne pas dépasser les limites de ses compétences
  11. Tarifs de travail équitables envers le commanditaire
  12. Tarifs de travail équitables envers les Compagnons
  13. Protéger l'emploi des Frères
  14. Apprentissage d'au moins sept ans
  15. Acceptation d'un Compagnon avec l'accord d'au moins six autres Frères
  16. Rémunération de chacun au seul mérite du travail fait
  17. Pas de calomnie à propos d'un Frère
  18. Dialogue pacifique et constructif avec les autres Frères
  19. Respect et convivialité entre les Frères
  20. Interdiction de tous les jeux
  21. Interdiction de fréquenter les "maisons closes"
  22. Interdiction de l'enivrement
  23. Obligation s'assister à la Tenue annuelle
  24. Usage exclusif d'outils aux normes du Métier.
  25. Respect de l'étranger qui travaille sur le chantier.
  26. Assiduité et implication pour les travaux du chantier.

 

Et les dix obligations de l'Apprenti :

 

  1. Fidélité à Dieu, à a communauté, au Roi, au Maître et à sa Dame.
  2. Interdiction de tout vol.
  3. Interdiction de l'adultère.
  4. Respecter les secrets du Métier.
  5. Courtoisie interne.
  6. Respect des Frères et interdiction des jeux.
  7. Interdiction des débits de boissons.
  8. Interdiction de coucherie chez un hôte ou employeur.
  9. Interdiction du mariage pour les Apprentis.
  10. Interdiction de tout vol.

 

Les sept conditions pour devenir Franc-Maçon :

 

  1. Être accepté dans une Loge dûment constituée.
  2. Être sain, loyal et sérieux de Corps, d'Esprit et d'Âme.
  3. N'être accueilli par une Loge, en tant que Frère dûment reconnu pour tel.
  4. Pouvoir attester clairement et indubitablement comme Frère pour visiter une Loge et s'y faire inscrire au registre des présents.
  5. L'ensemble des Loges est dirigée par un Maître et tient une Tenue annuelle d'obligation.
  6. N'être accepté par une Loge qu'âgé d'au moins 21 ans.
  7. Prêter le Serment solennel de tenue stricte des Secrets du Métier.

 

Mais il est clair que "si l'esprit demeure", ces "devoirs et vertus" exprimés dans la langue et l'esprit des "Constitutions de Roberts" nous parlent étrangement du haut de leurs trois siècles d'ancienneté.

 

En termes plus adéquat en ce début de 21ème siècle et, surtout, en ce début d'une nouvelle ère civilisationnelle (eudémoniste) et d'une nouveau paradigme (noétique), il convient, sans doute de reformuler les treize mots-clés que le candidat franc-maçon doit bien avoir en tête et forment les treize supports de la Foi (il ne s'agit pas de croyances) qui sont les outils et enclumes qui forgeront sa vie initiatique  ...

 

1- Dieu.

Ce que j'appelle "Dieu" est tout à l'opposé du Dieu personnel des théismes, en général, et des monothéismes, en particulier. Peut-être eût-il mieux valu parler du Divin, en lorgnant vers le Brahman de l'Inde ou le Tao de la Chine. Certes. Mais le mot "Dieu" permet une intimité familière que l'abstraction de "Divin" permet moins. Quoiqu'il en soit, mon Dieu est le Grand Architecte de l'Univers. Non pas le Créateur, mais l'Architecte. Le Créateur crée du dehors, une fois pour toute, dans une lointaine officine déconnectée du Réel. L'Architecte, lui, vit le Chantier de l'intérieur, en permanence, en immanence ; sa Présence est constante et bienveillante, non pour tout diriger, mais pour tout coordonner, pour faire d'un "tas", un "tout", pour que chaque contribution partielle, même modeste, prenne sa plus belle place dans la totalité qui s'érige.

 

2- Ordre.

La notion d'Ordre est cruciale. Elle fait toute la différence entre un "tas" et un "tout". Un tas de matériaux faisant un tas en vrac ne deviendra un Temple, un Tout bien agencé, qu'en y mettant "de l'Ordre". Construire, c'est mettre en Ordre. Un rite maçonnique, comme le R.:E.:A.:A.:, est un Ordre qui met de l'ordre dans un ensemble de grades, de rituels, d'inspirations, d'enseignements. Une molécule met en ordre des atomes. Une cellule vivante met en ordre des molécules, un organisme met en ordre des cellules. Une communauté met en ordre des organismes. Le Cosmos, en son sens grec, symbolise l'Ordre universel, l'Ordre qui fait que le Réel n'est pas un chaos. Et l'Ordre est source d'Harmonie. Et il, existe plusieurs sortes d'Ordre que les physiciens ont appris à discerner : l'Ordre entropique de l'uniformité, l'Ordre mécanique des assemblages et l'Ordre organique des émergences complexes. Le Réel, pris comme un Tout, est un Ordre qui se réalise, une complexification en marche qui, au fil du temps, ose inventer des Ordre de plus en plus complexe : le Désir, puis l'Activité, puis la Matière, puis la Vie, puis l'Esprit.

 

3- Régularité.

Est régulier ce qui suit la Règle. Et la Règle est le principe fondateur de l'Ordre, donc de l'Harmonie. Une Règle doit être intangible si elle veut être intemporelle. Cette idée centrale fonde la Régularité maçonnique. Il n'y a plus d'Ordre maçonnique dès lors que l'on change les règles car les règles ne sont pas la Règle. On confond, alors, ces règles avec des règlements, avec des ordonnances, avec des décrets. Ce n'est pas de cela qu'il s'agit. La Règle est ce qui garantit l'intégrité du Temple qui se construit depuis des siècles et qui continuera de se  construire dans les siècles des siècles. Elle garantit la continuité du Chantier entrepris il y a plus de mille ans. Il ne s'agit pas, pour les Francs-maçons authentiques de construire une banlieue pavillonnaire avec autant de chapelles plus ou moins cocasses qu'il existe de bricoleurs plus ou moins inspirés (il existe, aujourd'hui, en France, deux cents vingt organisations qui se disent maçonniques face à la seule obédience maçonnique régulière et reconnue par 90% des Francs-maçons du monde, à savoir la Grande Loge Nationale Française) ; il s'agit, tout au contraire, de construire un Temple unique, toujours le même, toujours plus riche, toujours plus accompli ; un Temple unique qui soit le fruit du travail séculaire de tous les Francs-maçons du monde, passés, présents et à venir.

 

4- Fraternité.

La Fraternité n'est ni l'amitié, ni la camaraderie, ni le copinage. On est Frères lorsqu'on a même père et même mère. Tous les Francs-maçons réguliers du monde entier sont Frères, par delà les siècles, parce qu'ils ont le même Père : le Grand Architecte de l'Univers et la même Mère : la Régularité maçonnique, parce qu'ils ont bu le même lait à la même mamelle rituelle et initiatique, parce qu'ils ont reçu le même enseignement spirituel, parce qu'il ont prêté le même serment sur le Bible. Et parce qu'ils sont Frères, parmi eux, règne la concorde et la confiance, la connivence et la joie. Un dernier mot sur la notion de Fraternité : les Loges régulières n'admettent pas la mixité de sexes ou des genres en leur sein. Il existe des Loges masculines comme il existe des Loges féminines. Il n'existe pas de Loges mixtes. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'humain n'est qu'humain, trop humain, et que les relations de Fraternité sont radicalement incompatibles aves des relations de séduction. Il n'y a aucune autre raison.

 

5- Loge.

Toute Loge est une cellule vivante, à la fois lieu fermé et communauté spirituelle. La Loge, en tant que cellule vivante, est une petite composante locale d'un organisme plus grand : la Franc-maçonnerie régulière mondiale. Elle est aussi un microcosme où se développe une alchimie spirituelle et initiatique qu'il est impossible d'expliciter (c'est cela le secret maçonnique, et rien d'autre). La Loge est un athanor où le plomb de la profanité se transforme en l'or de la sacralité.

 

6- Rite.

Contrairement à ce que l'on dit souvent dans des cénacles qui parlent de Franc-maçonnerie, sans rien y connaître, le travail maçonnique est purement rituel. Il ne s'agit pas de transformer la Loge en la énième université du troisième âge, en la énième école de formation, en la énième chambre idéologique, en l'énième groupuscule militant, en l'énième café du commerce. Tout cela est radicalement étranger à la Franc-maçonnerie. La Loge est là pour perpétuer les rites qui est la seule nourriture spirituelle du Franc-maçon. S'il fallait définir un rituel, il faudrait insister sur deux caractéristiques majeures : la première est qu'un rituel met en œuvre ou en scène un ensemble de symboles qui se mettent à y vivre et à s'y répondre les uns aux autres ; la seconde est qu'un rituel raconte un histoire que l'on vit et, en la vivant, on l'incarne et on se l'incorpore comme signifiant pur cherchant un signifié non encore dévoilé. Un rite se vit ; il ne se lit pas, il ne se dit pas. Et une fois qu'il a été vécu, alors, et alors seulement, il devient nourriture spirituelle.

 

7- Symbole.

Tout est symbole, certes, puisque tout est là, en demande de signification, d'interprétation, de formulation. Mais, puisque le rite met des symboles en œuvre et que les rites se transmettent avec continuité et intégrité, il faut accepter que, si tout peut être regardé comme symbole, certains sont plus symboliques que d'autres. La définition est connue : un symbole est un signifiant sans signifié. Soit. Mais un symbole ne devient signifiant que dans un contexte global cohérent (le rite maçonnique, écossais ou autre) et que dans une mise en œuvre en relation avec d'autres symboles. Le Compas est certes un symbole, mais détaché du contexte maçonnique et hors rituel initiatique, il ne signifie rien de particulier et peut, donc, signifier n'importe quoi (c'est là que commence le ridicule d'un "dictionnaire des symboles", lorsqu'on y isole un symbole de son contexte traditionnel et spirituel).

 

8- Initiation.

En Franc-maçonnerie (et on peut le regretter, à certains égards), le mot "initiation" prend deux sens assez différents. Il y a l'initiation-cérémonie et l'initiation-cheminement. L'un ne va pas sans l'autre, certes. Le cheminement est jalonné par des cérémonies initiatiques, c'est incontestable. Mais le cheminement initiatique ne se réduit pas aux seules cérémonies d'initiation. Comme toujours, il est dommage de confondre le plat de nourriture et l'acte de se nourrir. On n'est pas initié parce que l'on a vécu la cérémonie ; on devient initié en digérant le contenu de cette cérémonie. Et qu'y a-t-il au bout du chemin initiatique ? Existe-t-il un ou des Initiés parfaits, accomplis ? Sans doute. Mais la question me paraît oiseuse ; je préfèrerais une paraphrase de ceci : la Joie n'est pas au bout du chemin, la Joie est le cheminement. Pour l'initiation, il en va de même.

 

9- Secret.

Que n'a-t-on écrit comme stupidités sur le "secret maçonnique" ? Comme esquissé plus haut, le seul vrai secret maçonnique n'est autre que ce vécu spirituel et initiatique intérieur qui illumine l'âme d et la vie du Franc-maçon authentique. Ce vécu, par essence, se vit et ne se dit pas. Il est plus que secret par son intimité, il est indicible dans sa réalité. Être initié est aussi indescriptible qu'être amoureux. Cela dit, l'histoire de la Franc-maçonnerie est truffée de secrets artificiels (mais parfois vitaux) dont le but unique est de protéger l'existence de chaque Franc-maçon contre les malveillances d'un monde souvent méchant qui, depuis toujours, prend en haine ce qu'il ne comprend pas. Le Franc-maçon - comme le Juif que je suis aussi -, parce qu'il est différent, parce qu'il est élitaire, parce qu'il vise haut, se désigne lui-même en bouc émissaire de la médiocrité humaine. Et cette médiocrité est méchante et cruelle : on l'a vu aux heures sombres des totalitarismes de gauche comme de droite.

 

10- Tradition.

La Tradition est vivante. Elle n'est pas un folklore figé qui perpétuerait, sans les comprendre, des comptines de veillée paysanne. La Tradition est ce simple fait de prendre acte des généalogies de toute chose. Rien ne sort du néant. Tout a des racines. Tout se construit comme un mur : couche après couche, par accumulation mémorielle. La Tradition maçonnique est un arbre majestueux, millénaires. Elle a de profondes racines puisant à toutes les sources spirituelles et artisanales de l'art de construire des Temples. Elle possède un tronc unique qui est la Régularité reconnue des toutes ses Loges de par le monde. Elle a ses branches faitières que sont les grands rites écossais, anglais, français et autres. Elle a ses rameaux, un par grade, sans doute. Et elle a ses bourgeons qui éclosent avec le temps pour donner fleurs et fruits.

 

 

11- Bible.

Que n'a-t-on gloser sur la présence indispensable de la Bible en Loge, surtout dans cette France obnubilée de laïcisme ? Que de bêtises ont été dites ! La Bible est l'une des trois grandes Lumières avec l'Equerre et le Compas. Ces trois symboles sont indissociables. Ils sont ouverts et posés sur l'Autel, à l'Orient de toute Loge, entre le Vénérable Maître et le Tapis de la Loge. On y prête tous les serments, on y rend tous les hommages. Mais pourquoi la Bible ? Tout simplement parce que toutes les légendes dont use la Franc-maçonnerie dans ses rites, enfoncent leurs racines dans la chair de ce Volume de la Loi Sacrée. A commencer par les récits concernant le Temple de Jérusalem désiré par David, commandité par Salomon et construit sous la direction d'Hiram, l'Architecte, Maître en ouvrages de bronze. Il faut que cessent ces éternelles péroraisons d'un autre siècle (l'anticléricalisme obtus du 19ème siècle) sur la "vérité révélée" ; on l'a vu, il n'existe pas de vérité et si elle se révèle à quelqu'un c'est dans son âme et non dans un livre, fut-il LE Livre. La Franc-maçonnerie ne fait pas œuvre de théologie rationnelle (ni d'idéologie politique, encore moins), mais d'initiation spirituelle. Il faut le rappeler sans cesse.

 

12- Tablier.

Avec le Maillet et l'Epée, le Tablier est un objet constamment présent et visible dans toutes les Loges, à presque tous les grades. A l'origine, les tailleurs de pierre portaient un vaste tablier de cuir dont ils relevaient la bavette jusqu'au cou, afin de se protéger le corps des éclats de pierre que leur ciseau faisait voler violemment. La Tradition s'en est gardée. Un Franc-maçon, en Loge, porte un Tablier de peau. Chaque grade a le sien, brodé ou peint, orné de symboles souvent très beaux. La Tablier rappelle donc la protection que l'on se doit à soi et que l'on doit aux autres. Protection contre les éclats de la vie, contre les méchancetés du monde profane et des guerres qui s'y déroulent, souvent en silence, presqu'imperceptiblement.

 

13- Noblesse.

Oui, la Franc-maçonnerie est élitaire et fonctionne exclusivement par cooptation. Elle n'est en rien démocratique pour la bonne et simple raison qu'elle n'en a pas besoin. Il faut arrêter de se cacher derrière son petit doigt au prétexte des "idéaux" des soi-disant Lumières. Non, les hommes ne sont pas égaux entre eux. D'abord parce que tout ce qui existe étant unique et différent de tout le reste, rien n'est l'égal de rien ni égal à rien. Ensuite, parce que parmi les hommes, la loi des grands nombres et les lois statistiques jouent à plein, notamment la loi de Pareto qui dit ce simple fait d'expérience : 80% de la qualité humaine se concentrent dans 20% des humains. Ce sont ces vingt pourcents que l'on veut voir entrer en Maçonnerie ; pas les autres. C'est le prix à payer pour que la Franc-maçonnerie puisse mener sa mission et entretenir, au plus haut, l'esprit de Noblesse. La Franc-maçonnerie doit être une aristocratie spirituelle et éthique : c'est sa vocation, c'est sa nature, c'est sa volonté.

 

Mais au-delà de ce bel ensemble de critères d'acceptabilité d'un candidat profane et d'obligations qu'il consentirait à prendre et à respecter scrupuleusement, rien, jusqu'ici, ne répond à la question préliminaire : pourquoi vouloir devenir Franc-maçon ?

 

Parlons d'abord de ce que la Franc-maçonnerie n'est pas ?

Elle n'est pas une "école" où l'on enseignerait la "Vérité" ou la "Connaissance" tenues secrètes, loin des oreilles indiscrètes et indignes de leur contenu.

Elle n'est pas non plus un club d'entraide et de copinage, de passe-droit ou de tremplin pour personnes convenablement choisies (quoique cette thèse aussi absurde que répugnante soit au centre de cette boue infâme colportée par des ignares sous le nom  de "complot judéo-maçonnique").

Elle n'est pas un "prétexte à sortie" pour bourgeois en quête de bonne chère et de franche camaraderie, dans un endroit où l'on n'entendrait "ni chien aboyer, ni coq chanter .... ni femmes caqueter" (comme se plaisaient à le colporter de vieux "rituels" maçonniques ridicules).

Elle  n'est surtout pas un "club idéologique" où l'on forgerait des doctrines, où l'on fomenterait des slogans, où l'on concocterait des programmes électoraux, politiques ou syndicaux. Il existe bien des officines de bas étage pour ces tâches démagogiques. La société profane des humains n'est pas du tout un centre d'intérêt pour la Franc-maçonnerie (ce qui n'interdit nullement, à certains Frères – plutôt rares - de faire de la politique sous le drapeau qu'il veut (sauf ceux qui contreviendraient aux principes de Fraternité, d'Ordre et d'Harmonie, et prôneraient la violence, la haine, la torture ou l'une quelconque de ces infâmes ignominies que bien des humains, évidemment inacceptables en Franc-maçonnerie, voudraient réserver à leurs semblables).

Elle n'est pas non plus, comme on le laisse croire dans certains pays gangrénés par une pseudo-maçonnerie (d'origine napoléonienne) militante, anticléricale, laïciste, athéisante, gauchisante, anticléricale, etc ..., elle n'est pas une "contre-religion" qui "bouffe du curé" à tous les repas ; la Franc-maçonnerie authentique et régulière se fiche éperdument des religions instituées qui ne sont que des spiritualités profanisées, populaires et crédules, où les "croyances" et les "miracles" font office, pour ceux qui en sont incapables, d'une Foi authentique ineffable et d'un cheminement initiatique et symbolique vers l'inaccessible Vérité qui est l'Âme de cet univers réel et tangible que les sages grecs appelaient Kosmos, mot signifiant, tout à la fois, Ordre et Harmonie.

 

Mais dire ce que la Franc-maçonnerie n'est pas, n'est dire ce qu'elle est !

La Franc-maçonnerie est un monde sacralisé, en quête d'Ordre et d'Harmonie, où la Foi se débarrasse de toutes les croyances (qui sont autant d'esclavages de l'âme) afin de dénuder et de libérer cette âme (au sens étymologique latin de anima : "ce qui anime de l'intérieur, ce qui donne sens et valeur à l'existence et à la Vie") afin qu'elle trace son chemin à elle vers l'accomplissement de l'Alliance, vers ce que les Francs-maçons appellent la reconstruction du Temple de la Gloire du Grand Architecte de l'Univers (dont la Tente de la rencontre de Moïse et dont  le Temple de Jérusalem voulu par Salomon et conçu par Hiram, ne furent que des esquisses).

La Franc-maçonnerie est le lieu de ressourcement de l'âme où, grâce aux Rites et Symboles, d'une part, et grâce à la Fraternité, d'autre part, elle peut se nourrir afin de construire son accomplissement ou, plus précisément, l'accomplissement de soi et de l'autour de soi au service de l'Accomplissement de la Vie et de l'Esprit, c'est-à-dire au service de l'Accomplissement du Réel qui est le Tout, qui est l'Un et qui est le Divin.

Un Divin qui est Réel-Tout-Un et qui est ce Grand Architecte qui symbolise l'Intentionnalité, la Substantialité et la Logicité de tout ce qui existe et qui appelle son Accomplissement en Ordre et Harmonie.

Tout Franc-maçon n'est qu'un œuvrier qui travaille dur sur ce chantier de l'accomplissement, avec des outils que la Loge lui propose comme autant de symboles et de gestes symboliques qui doivent l'aider à parfaire son œuvre de vie.

 

  • Le contact ...

 

Il faut être ici très clair : il ne s'agit pas de se substituer aux organes de l'obédience nationale, mais de viser exclusivement les réseaux locaux, dans un rayon de 20 à 30 km maximum autour de Mons, puisque toute cette opération ne cherche qu'à établir des contacts avec de potentiels candidats locaux pour la Loge montoise exclusivement.

 

Ce n'est guère le lieu ici de proposer des plans détaillés d'actions spécifiques.

Qu'il nous soit seulement permis de suggérer quelques canaux dont chacun devra faire l'objet d'une mission spécifique que sera confiée au Frère le mieux placé pour approcher ce canal ou cette cible particuliers.

 

Listons donc les principaux canaux de contact disponibles :

 

    • organiser des événements officiels, une fois l'an, avec les édiles et personnalités locaux (par exemple : un souper annuel pour la fête du solstice ; dîner de qualité, interventions diverses, invitation de la presse locale, etc ...)
    • organiser, une fois l'an une opération "portes ouvertes" à la Loge avec visite guidée et allocutions suivies d'un apéritif convivial de midi où toutes les questions sont bienvenues, le tout en présence de journalistes locaux ;
    • organiser, dans la "salle humide", une "fête des voisins" où sont invités, à un apéritif du soir, les voisins de notre local de la Chaussée du Roeulx (invitation par le biais d'un "toutes boîtes" tiré en une centaine d'exemplaires et distribué dans la chaussée du Roeulx et dans les rues adjacentes (sans oublier les médecins de l'hôpital Helora tout proche) ;
    • organiser, une fois l'an, une soirée universitaire sur des thèmes de niveau académique ayant trait à "La Franc-maçonnerie", montoise ou pas, dans les locaux de l'université proche et d'y inviter par voie de presse et affiches tous les montois qui le désirent :
    • organiser des conférences /débats (via des réseaux constitués de chefs et dirigeants d'entreprise : "APM" – "CJD"" – "Germe – ""GuidAction" - "Réseau Entreprendre" – "60.000 rebonds" – Rotary" – "51" – etc ...) dans la Loge-même ou dans un amphithéâtre extérieur, selon le nombre (ex.: "Le Chant d'Eole")
    • invitations ciblées à des événements philosophico-historiques (conférences-débats plutôt intellectualisantes sur des thèmes comme : "La spiritualité" – "Le déclin des religions dogmatiques" – "Prospective économico-sociale" – "Foi et croyances" – "L'idée de Salut" – "La révolution de la science" – "L'invasion algorithmique" – "La fin de la Modernité" – "Géopolitique" - etc ...
    • actions philanthropiques (sans ostentation ni prosélytisme) à définir avec soin et grande circonspection (en dehors, bien entendu, des aides apportées directement à nos Frères ou à leurs familles car il existe une foule d'organisations étatiques, officielles ou caritatives qui s'occupent d'aider les plus démunis et qui, tous, reposent sur des prérequis idéologiques, religieux, politiques ou syndicaux par rapport auxquelles la FM doit prendre toutes ses distances ; le "tronc de la veuve " doit être à usage quasi exclusivement interne, notamment, par exemple, pour le financement des études des enfants de Frère – cfr : l'UIEF).
    • présence (stand ?) lors de "foire" ou événements locaux (à choisir avec soin en fonction de l'organisateur et du but) : il s'agit de montrer que l'on existe, que l'on n'a rien à cacher et que l'on peut vendre ou offrir des objets-souvenirs qui parquent les esprits (c'est ainsi l'occasion d'impliquer nos grands enfants dans une opération maçonnique ...) ;
    • publication d'articles : "Un avis maçonnique" dans diverses publications locales : journaux, magazines, revues, périodiques universitaires ou académiques,... (organiser, à cet effet, un site et une adresse courrielle accessibles à "l'homme de la rue" pour y poser une question ou y donner un avis, avec toutes les précautions d'anonymat indispensables ;
    • participations à des émissions de la télévision locale (TMB, en l'occurrence), ...

 

Il est évident que l'ensemble de ces contacts sont absolument inutiles s'ils ne donnent pas lieu à un suivi sérieux, rapide et de qualité en termes de visite chez le candidat potentiel, de discussions avec lui, d'établissement d'une relation de sympathie qui puisse déboucher sur la mise en œuvre de toute la procédure d'approche décrite dans la seconde partie, (cfr. supra). Le but de toutes ces initiatives n'est pas seulement de se faire une "image" et des "copains", mais surtout d'enclencher des demandes de candidature à une réception au grande d'Apprenti dans notre Loge (ou une Loge amie et proche : "King Léopold 1st", "Epona" à la GLFF – n'oublions pas les liens pouvant s'établir avec des femmes de qualité en quête d'une voie initiatique maçonnique -, etc ...).

 

Le rayonnement spirituel de la Franc-maçonnerie doit passer par la diffusion discrète et douce, de cette Lumière ineffable et invisible dont le livre de la Genèse dit qu'elle est la Lumière spirituelle du "premier jour" ; la lumière physique et visible des luminaires, n'apparaîtra, elle, qu'au quatrième jour grâce au Soleil, à la Lune et aux Etoiles.

La Franc-maçonnerie voudrait laisser deviner ce que pourrait être cette Lumière spirituelle du premier aux yeux profanes qui, habituellement, ne voient que la lumière physique et naturelle du quatrième jour.

Et que ceux qui pressentent la splendeur de cette Lumière-là, puissent entendre les Frères qui leur en parlent, et se portent candidat pour nous rejoindre dans nos Loges.

 

*

 

De Jean Bouchart d'Orval :

 

"La science dont nous sommes si orgueilleux en Occident ne se distingue guère des religions en ce qu'elle repose sur une croyance fondamentale rarement remise en question. Quelle est cette croyance des scientifiques ? Le monde serait fait de choses "réelles" séparées les unes des autres et évoluant dans un espace et un temps eux aussi réels. (...) la physique est de plus en plus forcée de remettre en cause cette croyance, d'avouer que, finalement, il n'y a pas de choses dans "l'univers" et de reconnaître que l'origine et la nature véritable de cet univers n'ont rien à voir avec tous ces modèles édifiés jusqu'à maintenant."

 

Le Réel est Un et n'est pas "composé" d'entités séparées : il faut tout voit comme un océan unique dont la surface visible manifeste des amoncellements inextricables de vagues et vaguelettes en interactions les unes avec les autres.

 

Et aussi :

 

"Nous imaginons le monde, dans le sens où

nous le regardons à travers nos images."

 

Nos concepts et modèles (ainsi que les langages destinés à les exprimés) sont les purs fruits de notre imaginaire.

 

Et encore, ce que je ne cesse de répéter :

 

"Les psychiatres, encouragés et soudoyés par l'industrie pharmaceutique, estimes que s'ils parviennent parfois à soulager certains symptômes avec des produits chimiques, c'est que les troubles de leurs patients ont des origines "biochimiques"."

 

C'est là tout le procès, urgent à instruire et à condamner, de la réduction de la Vie et de l'Esprit à des mécanismes biomoléculaires.

 

Ou encore :

 

"Le dieu des hommes religieux a été créé

à l'image et à la ressemblance de l'homme."

 

Toute théologie est un anthropocentrisme fourbe et fallacieux ; du Divin, il n'y a rien de conceptuel à dire ou à écrire. L'Ineffable l'est et le restera.

 

*

 

D'Albert Einstein :

 

"Dieu est à la fois le jardin et le jardinier, et toute ma vie j'ai tenté de le surprendre en plein travail."

 

J'aurais préféré la formulation suivante : "Le Divin est à la fois le Chantier et l'Architecte ..."

 

*

 

On ne peut connaître que de l'intérieur !

 

*

 

Pourquoi tant d'humains aspirent-ils avec tant de puissance à un "autre monde", ailleurs ou plus tard, sotériologique ou idéologique ? Parce qu'ils sont incapables de vivre la Vie (qui dépasse infiniment leur petite existence médiocre) ici et maintenant !

 

*

 

La fonction précède l'organe et l'intention précède la fonction.

 

L'intention (l'Intentionnalité) exige la fonction qui, à son tour, comme elle le peut (en concordance avec la Logicité), avec ce dont elle dispose (les ressources proposées par la Substantialité), fait émerger l'organe qui remplira la fonction au service de l'intention.

 

Pour survivre (c'est l'intention), le vivant requiert une appréhension de son environnement (c'est la fonction) et engendre à dessein des sensibilités (ce sont les organes) susceptibles de remplir cette délicate et difficile mission.

 

Le hasard n'intervient, dans ce processus, qu'au travers de la part fortuite dans la rencontre entre les ressources nécessaires à l'émergence de ces organes.

 

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Notre pensée a tendance à ne plus fonctionner que sur les "Cartes" qu'elle s'est fabriquées, avec moult conventions – comme toute carte – au point qu'elle en vient à oublier totalement – ou presque – le "Territoire" (le Réel, sa Réalité et son Intentionnalité) qui est pourtant la seule source de tout ce fatras conceptuel et imaginaire (fait d'image et fruit de l'imagination) que sont les "Cartes" de l'esprit.

 

Est-ce une raison pour bannir toutes les "cartes" fabriquées par l'esprit ? La réponse est évidemment négative (l'esprit est d'ailleurs incapable de fonctionner sans "cartes", directement sur la réalité du "territoire"). Ces "cartes" ont donc leur utilité, mais à la condition expresse de toujours bien se rappeler que ces constructions imaginaires que sont ces "cartes", ne sont que de multiples représentations partiales et partielles, parfois complémentaires et parfois contradictoires, de la réalité du "territoire".

 

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Comment construire une "science vraie", une "réelle connaissance, hors des imageries conceptuelles et objectales que le mécanicisme (la "Carte" conventionnelle et artificielle de naguère) a imposé (avec ses propres langages qu'il s'est inventé) ?

Comment exprimer le Réel hors des tautologies conventionnelles et artificielles ?

 

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Le 14/07/2025

 

L'Etat de la Belgique selon le prof. Bruno Colmant :

 

"La démocratie parlementaire s’est dissipée au profit d’une particratie renforcée par l’abandon, désormais consommé, du système bicaméral. Le pouvoir exécutif s’impose au détriment des pouvoirs législatif et judiciaire, dont l’état de précarité financière n’est pas digne — et ce n’est pas moi qui le dis — d’un État de droit. La complexité institutionnelle a peut-être permis d’assurer la paix communautaire, mais elle a créé un immobilisme qui rend impossible l’action décisive. Et cela, on l’observe partout : des négociations gouvernementales interminables, une région bruxelloise dont tout le monde comprend que le gouvernement pourrait être en affaires courantes pendant quatre ans, certaines finances publiques au bord de l’abîme (région bruxelloise et wallonne), jusqu’à ce que la Fédération Wallonie-Bruxelles, aux finances insoutenables, annonce, avant de se rétracter, que le paiement des salaires des enseignants pourrait être compromis en cas de baisse de la notation de crédit.

 

Et puis, tant d’autres problèmes se posent, avec d’évidentes et cuisantes disparités régionales : le taux d’emploi est insuffisant, le chômage bruxellois et wallon inacceptable, tandis que la pauvreté et la précarité s’installent. Tout cela sera bientôt aggravé par les dizaines de milliers de chômeurs que de récentes mesures vont conduire aux CPAS. Mais ce n’est pas tout. D’autres thèmes sont noyés dans des constats ou éludés par l’inaction : crise de l’asile et de la migration, enjeux environnementaux et climatiques, inégalités sociales et précarité, santé mentale et bien-être, défis urbains, cohésion sociale, crise du logement à Bruxelles, fractures éducatives, décrochages multiples d’une partie de la population, etc. Comment comprendre que nos hôpitaux soient au bord de la faillite, que nos infrastructures scolaires et énergétiques soient en péril, et ce, dans l’un des pays les plus taxés du monde, qui — croyez-moi — le restera?"

 

Analyse est correcte et directe. Bravo. Mais elle vaut, mutatis mutandis, pour presque tous les pays européens (l'état de la France, de la Hongrie, de la Roumanie, ... est bien pire que celui de la Belgique) qui n'ont toujours pas compris que la seule issue est une Union Européenne intégrée, unifiée et forte d'où sont éradiquées radicalement toutes notions de nationalité et d'Etat-Nation.

Une Europe une et unie, AUTONOME tant militairement, économiquement, scientifiquement, technologiquement, industriellement, socialement, politiquement, juridiquement qu'éthiquement, géopolitiquement, diplomatiquement et culturellement.

Retour obligé à l'Empire des "César" et autres "Charlemagne" avec la même structure réticulée coordonnées par une gouvernance globale qui soit centrale et unique (nettement défonctionnarisée et débureaucratisée), mais mue par une autonomie régionale qui, sur le plan socioéconomique, soit clairement assumée et garantie.

Tout cela n'empêche nullement la coopération, la complémentarité et les échanges nombreux et fructueux avec les sept autres continents (Américanoland, Latinoland, Indoland, voire avec le Sinoland et l'Afroland, mais sans doute moins avec l'Islamiland tant que celui-ci sera sous la coupe de l'islamisme terroriste et totalitaire).

 

*

 

De Clément Weill-Raynal :

 

" Et si la gauche avait toujours été antisémite ?

 

Depuis le début de la guerre à Gaza La France Insoumise déploie une ligne politique violemment anti-israélienne, multiplie les outrances et les dérapages qui ne visent pas uniquement la politique d'Israël, mais aussi les Juifs dans leur ensemble.

De nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer ce nouvel antisémitisme, drapé dans les oripeaux d'un antisionisme à peine plus présentables.

Beaucoup - notamment à gauche - assurent que cet antisémitisme ne serait le fait que d'une frange ultra-minoritaire attisée par l'extrême-gauche.

Que la gauche, de par sa propension à défendre les opprimés, aurait toujours été du côté des Juifs, durant l'Affaire Dreyfus, dans les années 30, sous l'Occupation... Et jusqu'à aujourd'hui.

 

Or, l'examen objectif des documents, déclarations, prises de positions montre qu'il n'en est rien.

 

L'histoire personnelle et le parcours politique (parfois dissimulé) de nombreux leaders et grandes figures intellectuelles de la gauche démontrent qu'à chaque époque la gauche a nourrit une défiance vis-à-vis des Juifs qui en de nombreuses circonstances s'est traduite par une hostilité manifeste.

 

Parfois de manière insidieuse, mais souvent de manière moins dissimulée, une grande partie de la gauche française a été de toutes les campagnes anti-juives. Que ce soit aujourd'hui alors qu'Israël mène une guerre existentielle contre le djihadisme, dans les années 2000 lors de "la seconde intifada", à l'époque du Mitterrandisme triomphant, lors de la guerre des Six jours, à l'occasion des procès antisémites de Prague et de Moscou fomentés par le régime stalinien, dans l'immédiate après-guerre, sous le régime de Vichy... Jusque dans les écrits fondateurs des premiers doctrinaires du socialisme français.

 

A travers une vingtaine de chapitres, La Gauche antisémite, une haine qui vient de loin revient sur des épisodes oubliés de notre histoire récente, ou plus ancienne, exhume des textes oubliés de dirigeants ou grands auteurs socialistes et dévoile la part sombre de figures historiques de la gauche française."

 

Pour la droite, le Juif est l'éternel étranger malvenu ...

Pour la gauche, le Juif est le suppôt de l'argent-roi ...

Pour tous, le Juif est l'anti-chrétien ...

Or, tant la droite que la gauche sont des idéologies issues du messianisme chrétien paulinien, monument de l'antijudaïsme et de l'antisémitisme.

Il est temps et urgent d'en finir avec le messianisme religieux chrétien et ses sous-produits idéologiques laïcisés : le conservatisme et le socialisme.

 

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Le 15/07/2025

 

Le chômage n'est pas un droit ; c'est une honte !

 

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Il est temps de bien montrer, chiffres existants à l'appui, que la petite et moyenne délinquance est, au moins au deux-tiers (d'après le nombre des détenus en prison), le fait d'immigrés africains (maghrébins et noirs) que l'argent obsède et qui n'ont rien à fiche de notre morale ni de nos valeurs européennes. Les européens ne sont, pour eux, que des brebis à tondre !

 

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Il n'y a ni "ici-bas", ni "là-haut", sauf pour les esprits simples des bigots.

 

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Les fleurs ne servent qu'à produire des graines pour le futur ; pas à faner dans un vase.

 

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Le "bon vieux temps" s'est qu'une fantasmes imaginaires inventé par les simples d'esprits, pour nier le présent et ignorer l'avenir.

 

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La majorité des humains passe le plus clair de son temps à fantasmer des chemins de fuite plutôt que d'assumer la réalité du présent et les défis de l'avenir.

 

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La mémoire ne peut jamais être un refuge ou une nostalgie, elle devrait n'être qu'une mise en garde.

 

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Je ne suis ni un sujet, ni un objet.

"Je" n'est pas.

"Je" n'a aucune existence par lui-même, ni pour lui-même.

"Je" n'est qu'un concept commode et caricatural pour désigner la Matière qui s'incarne ici et maintenant, la Vie qui se vit ici et maintenant et l'Esprit qui se pense ici et maintenant.

Et même, cet "ici" (l'espace) et ce "maintenant" (le temps) n'existent pas ... Il ne s'agit que d'une conjonction momentanée de vagues et vaguelettes à la surface de l'océan.

 

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Le 16/07/2025

 

Nous vivons, comme l'avait subodoré Shmuel Trigano ("La nouvelle idéologie dominante – le Post-modernisme"), un basculement fort et profond d'une civilisation hétéronomique (basée sur un messianisme religieux et/ou idéologique) à une civilisation autonomique.

Avec l'hétéronomie, comme l'indique l'étymologie, la "norme" (la "loi") vient de l'extérieur (de Dieu, du Roi, de l'Eglise, du Peuple, du Parti, etc ...) alors que l'autonomie (au sens le plus profond) fait venir cette "norme" ou "loi" de l'intérieur de soi-même ; c'est dire que cette "norme" est immanente

 

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Les décennies récentes ...

 

  • 1901-1912 : euphorie moderniste
  • 1912-1923 : autour de la première guerre mondiale
  • 1923-1934 : les "années folles"
  • 1934-1945 : nazisme et seconde guerre mondiale
  • 1945-1956 : euphorie financiariste
  • 1956-1967 : fin des colonialismes
  • 1967-1978 : montée des gauchismes
  • 1978-1989 : hégémonie et effondrement du soviétisme
  • 1989-2000 : montée du numérisme
  • 2000-2011 : individualisme et populisme
  • 2011-2022 : terrorisme islamiste et pandémie
  • 2022-2033 : montée de l'algorithmie

 

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Le 17/07/2025

 

Décidément, un de ces mots-concepts pseudo-philosophiques qui est mis à toutes les sauces mais qui n'a aucun fond, est le mot "humanisme".

Il ne signifie rien ... ou alors, il signifie "anthropocentrisme" qui est une aberration métaphysique et scientifique : l'humain n'est le centre de rien, même pas de lui-même !

Selon les cas et les époques, ce mot-à-tiroirs insinue, dans le dire vraiment, bien des choses : le refus du divin, le combat contre le pouvoir, la supériorité de l'humain sur l'animal, la subordination de toute la Nature aux besoins humains, la préciosité et la gloire du fait humain, l'apologétique de l'humain, sommet de la pyramide darwinienne, et beaucoup d'autres niaiseries qui, pourtant, possèdent des noms spécifiques précis dans le vocabulaire philosophique ...

Mais quand on n'a rien de précis à affirmer ou à défendre, on préfère l'hypocrisie du flou ...

D'autant que ce mot, chez les politiques encore plus que chez les intellectuels, est incontournable : on ne sait pas ce qu'être humaniste signifie, mais dire, laisser croire ou laisser supposer qu'on ne le soit pas, est une forme de suicide médiatico-académique.

 

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Le symbolisme – ou la symbolique – est un langage (il possède même ses dictionnaires ... et les rites et rituels les façonnent en sont construits), mais ce langage est bien plus intuitionnel que rationnel.

Comme tous les langages, il établit (ou, plutôt, propose) des architectures relationnelles entre des "images" (qui prennent la forme d'objets que l'on voit, de mots ou de sons que l'on entend, de gestes ou de postures que l'on prend, ... de tout ce qui est perceptible par les sens ... mais surtout, de tout ce qui éveille, stimule ou nourrit l'intuition).

 

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Le 18/07/2025

 

La Spiritualité  n'est autre que ce cheminement intime et intérieur visant à construire l'Alliance profonde et l'Unité intime entre soi, le monde alentour et le Tout-Un cosmique.

Ce cheminement est bien loin d'être unique ; certains préfèrent une démarche toute personnelle, autonome et érémitique, d'autres préfèrent une démarche collective, bien plus initiatique que religieuse, en s'appuyant sur une Tradition, c'est-à-dire un ensemble de symboles et de rites bien structuré, et sous la conduite éclairée, mais jamais autoritaire, d''un "Maître" reconnu comme tel par l'ensemble de ladite communauté.

Il existe, de par le monde, bien des Traditions spirituelles parfois très différentes, voire exotiques ou sidérantes, mais toutes visent l'accomplissement de la même intention d'Alliance.

La Spiritualité est donc une verticalité ascendante (joignant le plus profond au plus élevé de soi) qui ne se confond pas avec l'horizontalité sociologique des religions ! Bien au contraire, l'histoire montre à souhait que les religions élaborent des centres de pouvoir et d'autorité qui entrent, presque toujours, en conflit avec l'autonomie spirituelle qu'ils traitent volontiers de "mystique", voire de "mysticisme".

De même, la Foi en la possibilité de cette Alliance, ne peut jamais se confondre avec ces croyances qui l'habillent de mythes et de légendes, peut-être "édifiants", mais jamais fondateurs de quoique ce soit. Il faut, ici, faire une différence radicale entre l'illustration imagée du livre et l'Esprit qui inspire son texte.

 

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Un article de Fondapol à propos de l'Iran :

 

"Le conflit israélo-iranien de juin 2025 a remis à l’ordre du jour la question de la solidité du régime établi par la Révolution de 1979, une question donnant lieu à des analyses contradictoires. La répression féroce que ce pouvoir théocratique exerce sur la société depuis quatre décennies n’est pas assez prise en compte dans les analyses. Certains commentateurs défendent la thèse de la solidité du régime et l’expliquent notamment par un « retour du religieux », à l’opposé de la sécularisation.

 

À première vue, les enquêtes d’opinion conventionnelles, menées par téléphone et en face-à-face à l'intérieur du pays, font état d’une religiosité quasi unanime de la population iranienne et de son très fort soutien au régime. Mais ces résultats sont contredits par les vagues successives et massives de protestations contre l'idée même de république islamique, dont les plus récentes ont été les manifestations nationales « Femmes, Vie, Liberté » de 2022-2023, au cri de « Nous ne voulons pas d’une république islamique ! ». Au fil des ans, des enquêtes qualitatives ont décrit une attitude critique généralisée à l'égard des autorités et des institutions religieuses, ainsi qu'un revirement des mentalités au profit de la célébration de la vie terrestre, en opposition aux valeurs chiites du deuil, du martyre et de l'au-delà. L'usage désormais quasi universel d’internet en Iran a permis d'atteindre les citoyens par des canaux alternatifs, réduisant la crainte de la surveillance étatique qui peut fausser les réponses aux questions sensibles, telles que celles portant sur la religion et la politique.

 

C'est le principe directeur qui guide le travail du GAMAAN (Groupe d'analyse et de mesure des attitudes en Iran) qui utilise des méthodes en ligne – recrutement via les réseaux sociaux, outils VPN et chaînes de télévision par satellite – pour atteindre un large éventail de répondants. Si ces enquêtes sont novatrices par leur méthode, elles le sont aussi par leurs résultats. Par comparaison avec les données recueillies par les sources officielles, ces enquêtes brossent, un tableau radicalement différent de la société iranienne, qui connaît bel et bien une sécularisation massive.

 

Les résultats confirment qu'une majorité d'Iraniens soutiennent une transition, voire une révolution qui démantèlerait le régime clérical. Les données montrent aussi qu'il existe de profondes tensions entre laïcs et religieux au sein de la société et une plus grande diversité des identifications personnelles, religieuses comme non religieuses."

 

Il faut trucider ce cœur de l'islamisme qui finance (grâce au pétrole vendu à la Russie et à la Chine), le terrorisme islamiste mondial en général et, en particulier, le Hamas (qui n'a strictement rien à fiche des Palestiniens et qui vend leurs réserves alimentaires pour financer ses armements), le Hezbollah, les Houthis ... et tous les groupuscules dits "pro-palestiniens" qui infestent les universités, les banlieues, les stades de football, les festivals de "musique", ... et les trafics de drogues et autres, partout dans le monde (oublie-t-on que toute l'économie de l'Afghanistan repose sur la production de drogues qui inondent tous les marchés ...) ?

 

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On semble oublier que le régime totalitaire islamo-fasciste en Algérie est un allié indéfectible de la Russie poutinienne ... et qu'il est donc urgent de mettre ce pays au ban des pays civilisés : cessation immédiate de tout échange commercial, industriel et touristique avec ce merdier !

 

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Le 19/07/2025

 

Pas besoin de preuves sur ce qui se voit, puisque tout ce qui se voit n’a pas besoin d’être cru, comme toute chose évidente qui se voit, n’a pas besoin d’être prouvé.

 

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La Vie fournit continuellement des monceaux d'éléments de réponse à des questions que les humains ont le tort de ne pas se poser.

 

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Pourquoi le Réel est-il intentionnel ?

Pourquoi est-il animé  par une Intentionnalité ?

Pourquoi donc lui faudrait-il une Âme qui l'anime ?

Parce que, sans intention à accomplir, il n'a aucune raison d'exister : l'intention d'accomplir est sa seule raison d'être.

C'est l'intention qui fait exister.

Cela est vrai pour le Réel-Tout-Un-Divin !

Cela est vrai pour la moindre parcelle de matière !

Cela est vrai pour chacun d'entre nous !

 

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L'initiation n'est ni un rite, ni une cérémonie.

L'initiation est un cheminement intérieur sans fin, ponctué ou pas, selon la tradition étudiée, de moments symboliques forts, souvent rituéliques.

 

Ainsi, le cheminement maçonnique fondamental et universel est scandé par la cérémonie de Réception à l'apprentissage, celle du Passage au compagnonnage et celle de l'Elévation à la maîtrise. Mais, contrairement au mésusage des mots, ces cérémonies rituéliques et symboliques ne sont pas des "initiations", mais seulement des moments forts participant du processus initiatique qui progresse chaque jour et dure toute la vie.

 

De même, et très parallèlement, le cheminement initiatique du peuple hébreu vers l'accomplissement de la Promesse, connaît trois moments forts, toujours commémorés aujourd'hui, depuis des milliers d'années par les trois grandes fêtes juives annuelles : la Libération de l'Esclavage (la fête de Pessa'h, la "Pâque"), la Révélation de la Loi (la fête de Shavouot – reprise par les chrétiens sous les nom de "pentecôte") et la Purification par le Désert (la fête de Soukot ou fête des "cabanes", ignorée des chrétiens).

 

Très similairement, le plan de la Tente de la Rencontre – qui donna le plan du Temple de Salomon à Jérusalem -  était divisé en trois zones consécutives : le Parvis contenant sa "Mer de Purification" et son "Autel des Sacrifices", réservé aux tribus hébraïques profanes, la Saint , puis le Saint (première chambre de la Tente proprement dite) contenant la "Ménorah" (le chandelier à sept branches), son "autel des Parfums" et son "autel des Pains", réservé à la tribu sacerdotale des Lévy, et le Saint des Saints (seconde chambre de la Tente), contenant son "Arche de l'Alliance" et réservé au seul Grand Prêtre (ha-Cohen ha-Gadol), descendant d'Aaron, frère de Moïse, membres de la tribu des Lévy.

 

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La Tradition n'est pas de l'ordre du contenu et la connaissance, mais bien de l'ordre du contenant et du langage.

Ainsi, le Tradition maçonnique et la Franc-maçonnerie traditionnelle (régulière, donc) qui en découle, indiquent une transmission intégrale et intangible d'un langage rituélique et symbolique dont les germes premiers remontent aux constructeurs des édifices sacrés de l'époque romane.

La Tradition maçonnique est un arbre qui pousse, parcouru par une même sève depuis des siècles avec l'échelle des trois degrés (Apprenti, Compagnon et Maître), avec le Grand Architecte de l'Univers (qui est la source ineffable et unique, mystérieuse et inaccessible, de la cohérence architecturale du Tout qui existe), avec le plan de la Tente de la Rencontre et du Temple de Salomon (tel qu'inscrit dans le Volume de la Loi Sacrée qui est la Bible), avec l'éthique de la Fraternité (qui n'est ni amitié, ni camaraderie, ni copinage, mais descendance commune de la même Mère et du même Père), avec le culte de la Pierre, des Outils et du Chantier (les ressources de l'accomplissement de l'œuvre), avec le nourrissement de la Sacralité et de la Foi au-delà de toutes les croyances, etc ...

 

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Le 20/07/2025

 

Toute la néo-thermodynamique ne dit qu'une seule chose : tout dans le Réel tend à minimaliser le taux de désordre et dispose, à cet effet, de deux voies :

 

  • la voie entropique qui dilue, dissémine, répartit, étale, etc ... et, ce faisant, trouve l'ordre de l'uniformité ;
  • la voie néguentropique qui concentre, compacte, organise, architecture, érige, construit, etc ... et, ce faisant, trouve l'ordre de la complexité.

 

Autrement dit : faire disparaître le désordre soit vers le bas (entropie maximale par dispersion), soit vers le haut (néguentropie maximale par émergence).

Cette néo-thermodynamique exprime l'Intentionnalité profonde et unique du Réel face à sa propre Réalité : minimaliser le désordre c'est-à-dire le chaos.

 

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La néo-thermodynamique (autrement dit, les théories de la systémique, des processus complexes, des structures dissipatives, de la complexité, etc ...) est la réponse à la bipolarité physique actuelle qui oppose la relativité générale (la voie entropique globale par expansion de l'espace-temps et minimalisation des tensions de métrique) et les modèles quantiques (la voie néguentropique globale par émergence d'architectures ondulo-matérielles au sein d'un chaos vibratoire).

 

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Les idéologies qui s'expriment à une époque donnée, ne sont que des images conceptuelles, idéalisées et conjecturales, qui n'ont d'autre but et fonction que d'encenser ou de dénigrer le paradigme qui prévaut à ladite époque ; elles lui sont donc totalement relatives et inféodées (que ce soit dans la positivité ou dans la négativité).

Mais, par conséquent, en cas de bifurcation paradigmatique (comme nous en vivons une très profonde depuis quelques décennies), toutes les idéologies relevant (pour ou contre) de ce paradigme moribond, s'effondrent avec lui.

C'est très exactement ce que nous vivons aujourd'hui où il est devenu aussi débile de se prétendre capitaliste ou financiariste ou consumériste ou conservateur ou nationaliste, que de se prétendre socialiste ou marxiste ou gauchiste ou révolutionnaire ou mondialiste.

Ces diverses notions n'ont déjà plus aucun sens ... mais malheureusement, elles continuent d'alimenter les discours des imbéciles, tant politiciens que journalistiques.

Pour tous ceux qui ont déjà franchi le cap, outrepassé la barrière chaotique et adopté les fondements du nouveau paradigme qui forgera les cinq siècles qui s'ouvrent aujourd'hui, ces discours et palabres idéologiques, déjà archaïques, ne seraient que risibles s'ils n'influençaient encore tant la masse des ignorants et des crétins qui suivent encore ces "leaders d'opinion" d'un autre âge.

 

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Le 21/07/2025

 

Israël est aujourd'hui le centre actif de la guerre de la liberté de penser et de vivre contre les intégrismes religieux dogmatiques : à l'extérieur contre l'islamisme sous toutes ses formes (Iran, Hamas, Hezbollah, Houthis, phalanges syriennes, etc ...) et à l'intérieur contre l'ultra-orthodoxie rabbinique du parti Shas et de ses équivalents.

Cette guerre devrait être activement et richement soutenues par tous les pays libres du monde ... mais, pour de mauvaises raisons diverses ce n'est pas le cas !

 

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Rien n'est écrit ; tout reste à écrire, ... mais pas dans n'importe quels langages ; ceux du passé sont déjà des langues mortes !

Il y a 20 ans  déjà je décrivais l'actuel changement de paradigme (il y en a un tous les 550 ans environ) et ses défis : travail en réseau, invasion algorithmique, montée en complexité, zone chaotique entre deux paradigmes successifs … En faisant appel à la théorie physique des processus complexes (cfr. Whitehead, Prigogine, ...), les grandes lignes de notre nouvelle histoire se dessinaient déjà.

Depuis des années, en toute modestie, je ne cesse d’entendre : « Marc, tu avais tellement raison ! ». C’était écrit : de pures conséquences des Sciences et de l’Histoire. Ce qui n’était que discours académique pour les certains est désormais leur réalité. Et comme dans la Fable de la Fontaine, "La cigale ayant chanté / Tout l'été,/ Se trouva fort dépourvue / Quand la bise fut venue".

S’il est tard, il n’est pas trop tard, mais il est grand temps … de comprendre et d’utiliser la prospective au service de vos projets, de maîtriser le langage et les méthodologies permettant d’identifier les pistes de nouveaux succès, de questionner votre organisation et vos priorités, de vous questionner vous-même sur le Sens, le Projet, l'Intention : pourquoi faites-vous tout cela, au fond ? Car il va en falloir de la force vitale, de l’intelligence émotionnelle, intuitionnelle et conceptuelle, de la détermination bien ancrée, pour tenir la barre du bateau qui entre dans cette tempête. Le Covid n'en fut qu’une vaguelette apéritive …

Etes-vous prêt pour la suite ? Pour l’avenir : le vôtre, celui de vos activités, projets, proches, enfants et petits-enfants ?

Des décisions cruciales sont à prendre, maintenant ! Produits, marchés, normes, technologies, production, commercialisation, écolo-économie, marasmes politiques et géopolitiques, ... Les idéologies ne racontent que les rêves dépassés du passé ; demain sera d'une tout autre nature !

Il est vital, pour chacun, de se questionner sur trois thèmes centraux et essentiels :

 

  • PROSPECTIVE : Grille de lecture des mutations fondamentales en cours, appliquées à nos vies personnelles et collectives.
  • RESEAU : Organisation, conditions et fonctionnement d’un réseau efficace.
  • SPIRITUALITE : la quête de sens pour guider nos choix et décisions.

 

Nous vivons ce chamboulement du MONDE tant extérieur qu'intérieur : il faut comprendre ces triples bifurcations, les organiser, les piloter, les maîtriser, comme une double tresse de processus imbriqués et interactifs. 

 

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La notion de "transcendance" (notamment en ce qui concerne le Divin) instille une des nombreuses imprécisions du vocabulaire philosophique car "transcendant" peut signifier "qui est au-dessus et au dehors de tout et du Tout" (un sens que je rejette clairement), mais peut aussi signifier "qui contient Tout et est donc au-delà de tout langage" (qui est un sens que j'utilise et qui ne peut être refusé).

En langage humain, puisque la partie est incapable de comprendre le Tout qui l'inclut, on peut donc dire que la Vie transcende toutes les formes de vie sans sous-entendre nécessairement que cette Vie "absolutisée" soit extérieure au Vivant et donc à tous les vivants.

 

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De mon ami Didier :

 

"Pour moi, le Franc-maçon de tradition est un homme dont la pensée est par nature :

 

    Moniste

    Panenthéiste

    Immanentiste

    Emergentiste

    Intentionnaliste"

 

Eminemment vrai !

 

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La France ferait mieux de s'occuper de ses affaires (notamment d'éradiquer l'antisémite LFI  et les pieuvres tentaculaires du terrorisme islamiste qu'elle protège), plutôt que de s'occuper de ce qui ne la regarde pas !

Passer son temps à chercher des noises à Israël ne changera rien au fait que la France est devenue une véritable poubelle politique ingouvernable.

 

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Le 22/07/2025

 

Rien n'existe s'il n'a une bonne raison d'exister.

Et cette raison d'exister est  sa vocation profonde (appelée aussi "Intentionnalité" ou "projet de vie", selon les cas).

Ce qui existe est ce qu'il est (la Réalité de son Être), mais n'est pas – encore ... – ce qu'il devrait ou pourrait Devenir poussé ou tiré par son Intentionnalité.

Cette bipolarité entre l'Être et le Devenir, entre la Réalité et l'Intentionnalité, entre l'existence et la vocation, est cruciale, fondamentale, fondatrice de tout l'Ordre et de toute l'Harmonie du Réel ("Ordre" et "Harmonie" sont les deux sens complémentaire du mot grec Kosmos).

 

Mais quelle est cette Intentionnalité cosmique qui engendre, pour contribuer à son accomplissement, tout ce qui existe, et que tout ce qui existe, décline sous la forme de sa vocation personnelle, profonde et constitutive ?

Quelle que soit la nature de cette Intentionnalité – nous y reviendrons - , son existence établit une bipolarité systémique de fait qui engendre des tensions entre ce qui existe et ce qui pourrait/devrait exister.

C'est alors qu'apparaît la grande loi cosmique - que j'appelle néo-thermodynamique - : celle de l'optimalité de la dissipation tensionnelle. Tout système [un système est un sous-ensemble du Réel dont la forme/structure/architecture diffère quantitativement (densité) et/ou qualitativement (complexité) de son alentour] évolue (de diverses manières dans les différents espaces accessibles – différentes dimensions de l'espace des états, donc de l'espace de représentation utilisé dont font parties les dimensions spatiotemporelles purement artificielles et conventionnelles) de façon à ce que cette dissipation tensionnelle soit optimale c'est-à-dire que sa nocivité potentielle soit désactivée (vite et bien) au sein du système où elle émerge, mais en induisant le moins possible et le plus positivement possible des éventuelles tensions secondaires dans les alentours dudit système (en nuisant le moins possible à son environnement).

 

Cela signifie donc que, puisque "nœuds tensionnels" et "systèmes" il y a, le Réel a une tendance forte, non seulement à renoncer à l'uniformité, mais, tout au contraire, à favoriser l'encapsulation des "zones" gênantes qui perturbent sa "tranquillité". Autrement dit, l'hétérogénéité et l'autonomie relative sont corrélatives au principe même de l'Intentionnalité.

Telle est l'origine de l'émergence du concept (bien humain et totalement conventionnel) d'espace-temps qui permet de mesurer les portées (espace) et les vitesses (espace-temps) des conséquences des évolutions partielles "locales" (dans et autour un système hétérogène autonome particulier).

 

Quoiqu'il en soit, il existe deux grandes voies de dissipation des tensions néo-thermodynamiques :

 

  1. L'une est entropique et vise leur dispersion, leur dilution, leur répartition, de la façon la plus rapide, mais aussi la moins perturbante (nocive), dans l'environnement du nœud tensionnel originel (du système considéré, donc).
  2. L'autre est néguentropique et vise la transformation de ce nœud tensionnel originel en une architecture complexe – de plus en plus complexe au fur et à mesure que l'on considère des systèmes plus grands, plus anciens et plus organisés - ; le travail tensionnel est ainsi transformé en travail constructif.

 

Autrement dit, tout nœud tensionnel (tant en "zone libre" que "encapsulé dans un système") se dissipe par l'évolution de la "forme" du système considéré, soit vers une forme plus uniforme, soit vers une forme plus complexe.

Les mouvements relatifs des systèmes (toute la dynamique mécanique, donc) participent de cette dissipation :

 

  1. soit, en favorisant l'homogénéisation de la répartition spatiale des systèmes tensionnels en les éloignant au mieux les uns des autres ... [c'est l'expansion relativiste],
  2. soit, en favorisant le rapprochement, voire l'imbrication ou la fusion des systèmes tensionnellement "complémentaires", ce qui concentre spatialement la "nocivité" des tensions et favorise l'émergence d'architectures plus complexes transformant cette "nocivité" cumulée en élaborations positives (les tensions "nocives" deviennent des forces constructives) ... [c'est la conglomération quantique].

 

Cette transformation du travail tensionnel destructeur en travail constructif implique nécessairement, comme n'importe quel chantier, des ressources (une Substantialité) et des règles et normes (une Logicité) pour être fiable et durable. Entre Substantialité (produire "plus") et Logicité (construire "mieux"), s'installe, une fois encore, une bipolarité qui engendre, une fois encore, des tensions (construire vite ou construire bien) comme sur n'importe quel chantier.

 

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Toute idéologie est un mythe collectif qui met en scène des idéaux prétendument "justes" ou "légitimes", sans même se rendre compte que cette "justices ou justesse" et cette "légitimité" font parties intégrantes du mythe concerné.

Et bien sûr, cette boucle intrinsèque, rend totalement oiseuse toute polémique, voire toute discussion idéologique qui, par essence, ne peut que tourner tautologiquement en rond.

Seuls les faits réels et dûment constatés et actés, devraient permettre d'éradiquer une idéologie (mais avec une terrible résistance). Mais ...

 

L'exemple flagrant récent est celui du communisme (que ce soit sous ses formes marxistes, léninistes, staliniennes, trotskistes, maoïstes, polpotistes, etc ...). Partout les "lendemains qui chantent" ne furent que des amoncellements de cadavres, de misères, de souffrances, des violences, d'esclavagismes, de subordinations, ...

Les morts du communisme, au fil du 20ème siècle, se comptent en centaines de millions à travers le monde, laissant de vastes économies exsangues. Mais malgré cela, aujourd'hui encore, certaines factions politiques osent se revendiquer de cette immonde machine à massacrer !

Se proclamer "nazi" est désormais hors-la-loi (et à juste titre), mais se prétendre "communiste" (comme certains partis ou syndicats) est encore toléré ... alors que les victimes du communisme sont 20 ou 30 fois plus nombreuses que celle du nazisme.

La communisme est un "gauchisme" toléré alors que le "socialisme national" des nazis est un gauchisme intolérable, parce que taxé d'extrême-droite par les gauchistes socialistes.

 

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D'après Shmuel Trigano, le "post-modernisme" se définit contre le "néo-conservatisme" (ce dernier étant identifié comme mondialisme assimilé à l'américanisme, et comme capitalisme assimilé au financiarisme). Il se pose pour l'Etat-Providence (défini comme système de redistribution "juste et équitable" des produits et profits de la collectivité), mais contre l'Etat-Nation (défini comme héritier d'une culture et d'une histoire spécifiques). Il acclame le pro-islamisme et l'anti-sionisme. Il se définit comme un constructivisme opposé à tout essentialisme.

 

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Le principe basal du déconstructionnisme est de déconnecter totalement la pensée des faits et du Réel qu'ils manifestent, pour faire de toute pensée un "jeu de mots", un jeu de langages et de concepts par essence artificiels et conventionnels.

"Déconstruire", c'est démonter toute pensée comme un Lego de briques langagières, sans autre ancrage avec le Réel que la culture de celui qui pense.

Bref : toute pensée tourne en rond et la tâche du déconstructivisme est de briser ce cercle vicieux non pour construire, mais pour seulement détruire.

Tout n'est qu'invention et toute invention n'est que facticité.

 

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Le concept global d'une "humanité" mondiale est vide de sens. L'humanité, cela n'existe pas. Il existe bien des homines sapientes demenses mais qui ne forment pas un rameau biologique unique issu de l'ordre des primates, de la famille des hominidé, du genre Homo et de l'espèce Homo sapiens, un simple rejet de l'arbre des mammifères, rejet lui-même divisé, comme toutes les autres espèces animales ou végétales, en rameaux divers ...

 

In fine, l’humanité n’est plus qu’une succession de "couches" faites d’humains contemporains, appartenant à des races (physiques) et des cultures (mentales) différentes, plus ou moins compatibles entre elles.

Quant à la dernière "couche", celle des humains actuellement vivants, elle est un ensemble hétéroclite de personnes, toutes différentes et uniques, émergeant d'une race et d'une culture qui est la leur, mais que chacun a intégré et "digéré" à sa sauce en fonction de son existence même, et de sa vocation intime.

L'Humain (avec majuscule) et tout ce qui s'en réclame, cela n'existe pas.

Répétons-le, dans la réalité du Réel, il n'existe que des personnes humaines, toutes différentes et toutes uniques, donc inégales (au sens arithmétique) entre elles.

Et chacune de ces personnes est la source d'une collection d'œuvres qui sont issues d'elle, dont elle porte la responsabilité et sur lesquelles elle a des droits, variables selon les époques et les cultures.

 

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Je ne suis pas un citoyen. Je ne veux posséder aucune nationalité. Je suis de nulle part ... géographiquement. Je suis et veux être apatride !

Mais je suis culturellement juif, intellectuellement cosmologiste, spirituellement franc-maçon régulier, métaphysiquement panenthéiste, professionnellement prospectiviste, politiquement libéral, sexuellement mâle, psychiquement autiste Asperger, ...

Je ne me sens aucunement solidaire du reste de l'humanité (l'humain est insignifiant dans le Tout-Un) ... mais intimement relié, par une Alliance sacrée et initiatique, au cosmos tout entier, tant avec sa Matière qu'avec sa Vie et son Esprit.

 

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Le 23/07/2025

 

Le commerce (le consumérisme addictif, le matraquage publicitaire, la délocalisation financière, la médiocrité qualitative) fut le grand moteur de l'évolution de l'économie mondiale sous le nom de "mondialisation" ou de "mondialisme". C'est la Chine qui s'en est montrée la championne ces vingt dernières années (ce qui lui a permis de se refaire une fragile santé après le cataclysme maoïste).

Mais la donne a complètement changé pour deux raisons majeures :

 

  1. la continentalisation géopolitique (dont Donald Trump s'est fait aujourd'hui le champion) comme suite aux guerres et conflits majeurs aux points de contact des "plaques tectoniques culturelles" (Euroland, Américanoland, Russoland, Latinoland, Afroland, Islamiland, Indoland et Sinoland) ;
  2. l'évolution des principes de consommation vers beaucoup plus de qualité, de frugalité et de relocalisation (le transports des produits est une calamité économique et écologique).

 

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Les questions géopolitiques de mon copain Denis Deschamps :

 

Quel continent pour quel avenir ? Que recherche-t-on à travers cette problématique ? Une nouvelle conquête de l’Ouest ? Un nouvel écosystème pour un nouveau mode de gouvernance ? De nouvelles mines de matières premières ? De nouveaux territoires à coloniser ? Une nouvelle classe moyenne à satisfaire avec des sacs Vuitton ? Des nouveaux venus dans les griffes des abonnements des géants du commerce ? De nouvelles contrées venant se soumettre à une économie de marché toujours insatiable ?

 

L’indo-pacifique a remplacé l’Atlantique Nord du XXème siècle, écartant les Etats-Unis sur une bordure. Et si l’épicentre du monde à la fin de ce siècle était l’Eurasie et ses 56 pays ou l’Afrique et ses 55 membres ? Face aux deux géants qui s’affrontent, les Etats-Unis et la Chine, les coalitions au « destin commun » pourraient-elles imposer leur propre tempo ? Et si l’univers immatériel (virtuel) l’emportait sur les vieux impériaux ? Ne jamais oublier que les bascules d’empires s’effectuent presque toujours dans la violence des crises financières !

 

Le monde des humains a toujours avancé grâce aux impulsions des innovations industrialisées et déployées à grandes échelles : la charrue, le fret maritime, la maitrise des énergies, les réseaux bancaires, l’imprimerie, les communications, les capacités de calcul, les voyages, les divertissements, l’informatique… Quelle sera la prochaine révolution industrielle ? La santé, les puces implantées d’Elon Musk, le Metavers, la réparabilité du corps humain, une nouvelle énergie, la paresse, l’espace… ?

 

L’explosion de la démographie associée à la bascule de plusieurs centres de gravité (Occident vs Grand Sud Global, BRICs vs Anciens empires, Japonisation des pays matures, la dictature des minorités, le « manque d’oxygène », la remilitarisation du monde, l’association des États intermédiaires…) va définir des nouveaux rapports de force impactants sur les vies individuelles pouvant définir de nouveaux paradigmes face à ceux que nos ascendances nous ont inculqués : les valeurs, le travail, le respect, l’éducation, la politesse, le partage, la générosité, la sociabilité…

 

Avec quels moteurs de vivre-ensemble, de système de gouvernance, de valeurs évoluera le monde de nos enfants ? Avec quels consommateurs, quelles richesses, quelles références, quelles religions, quelles ressources tournera le monde de demain ?

Quel sera le continent leader, celui qui ouvrira la voie, celui qui diffusera/imposera ses valeurs au reste du monde ?"

 

La réponse, cher Denis, est que la mondialisation est FINIE et que le monde de demain sera continentalisé !

 

Et Denis de continuer son questionnement :

 

"Dans un monde devenu multipolaire et asymétrique après le 11 septembre, ou la guerre refait son apparition sur le continent européen après une paix (a)normale de 75 ans, où chaque pays affiche ses prétentions et ses intérêts propres, souvent puisés dans les grands imaginaires, comme la Russie néo-impérialiste, le néo-ottomanisme de la Turquie et les nouvelles routes de la soie chinoise, les Etats-Unis et ses alliés sont-ils en perte de vitesse ? Sommes-nous au terme du cycle messianique américain d’imposer à la communauté des Nations la démocratie, l’économie de marché, l’abolition des « frontières commerciales », le recours aux institutions internationales, l’usage du dollar, les droits de l’homme… ? L’Occident et ses « valeurs » sont-ils en perte de vitesse ?

 

De puissantes lignes de force pétrissent l’argile de ce 21ème siècle turbulent et phosphorescent, dans lequel immanquablement de nouveaux espaces d’opportunités seront saisissables à la mesure de vos cardinalités, de votre unité et de votre état d’esprit. Encore faut-il savoir lire le temps, les espaces, les acteurs et les dynamiques, au premier rang desquels le choc de la population mondiale : vos clients de demain !"

 

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Le 24/07/2025

 

La soi-disant "génocide" des Gazaouis par famine voulu et organisé par Israël :

 

"Après de longs désaccords, la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF) s'est adressée hier à l'ONU, l'un de ses critiques les plus virulents, dans l'espoir de combler leurs divergences et de trouver une voie de coopération pour la distribution de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza.

 

Dans une lettre adressée à Tom Fletcher, sous-secrétaire général de l'ONU aux affaires humanitaires, le président de l'organisation Johnny Moore a souligné la détérioration continue de la situation humanitaire à Gaza, malgré "une quantité d'aide exceptionnelle dans la bande". Il a expliqué que "la majeure partie de l'aide reste stockée, n'est pas distribuée aux Gazaouis ou est pillée, résultant en une situation où des millions de civils n'ont pas d'accès régulier à la nourriture".

 

Moore a contesté les accusations de l'ONU selon lesquelles le manque d'accès serait dû à "l'absence d'autorisations" et aux préoccupations sécuritaires. Selon lui, plus de 400 points de distribution d'aide humanitaire gérés par l'ONU et ses partenaires restent fermés. "Les cuisines sont fermées, les camions restent immobilisés, les chauffeurs font grève et les convois sont pillés de manière routinière", a-t-il détaillé.

 

Le responsable de la GHF s'est dit préoccupé par les attaques d'organisations liées à l'ONU contre la fondation, ignorant selon lui des "défaillances systémiques plus larges".

 

Le porte-parole de la fondation, Chapin Fay, a expliqué à Fox News que "la fondation a été créée pour corriger les erreurs commises par l'ONU au fil des années". Il a précisé qu'Israël avait perdu confiance dans le système en raison du détournement d'aide pour diverses raisons, notamment la corruption et la collaboration avec des agents du Hamas. Depuis le début de leurs opérations il y a moins de deux mois, la GHF affirme avoir distribué environ 85 millions de repas."

 

Il est temps que la vérité soit étalée au grand jour et que l'on comprenne que le problème n'est pas Israël, mais le Hamas et les Palestiniens eux-mêmes, bien aidés par l'ONU pro-islamiste et anti-sioniste.

 

Par exemple, cette mise au point :

 

"Le gouvernement israélien a déclaré mercredi qu’il n’était pas responsable de la pénurie chronique de nourriture dans la bande de Gaza et accusé le groupe terroriste islamiste palestinien du Hamas d’avoir délibérément créé une crise.

« À Gaza aujourd’hui il n’y a pas de famine causée par Israël », a déclaré le porte-parole du gouvernement, David Mencer, après la mise en garde lancée par plus de 100 ONG contre une « famine » généralisée, exhortant Israël à débloquer l’aide humanitaire.

« Il s’agit d’une pénurie provoquée par le Hamas », a ajouté Mencer, accusant le mouvement d’empêcher la distribution de nourriture et de piller l’aide pour ses propres besoins."

 

Ou encore :

 

"Israël dément toute famine à Gaza et affirme que l’aide n’est pas distribuée. 950 camions d'aide attendent du côté gazaoui de la frontière, selon le COGAT, qui accuse l'ONU d'avoir créé un goulot d'étranglement

Alors que le groupe terroriste Hamas a fait état d’une faim sans précédent dans la bande de Gaza ces derniers jours, un haut responsable de la sécurité israélienne a déclaré mardi que l’armée n’avait pas détecté de signe de famine, tout en soulignant que des mesures devaient être prises pour « stabiliser la situation humanitaire »."

 

Et aussi ceci :

 

"Alors que l'armée israélienne intensifie ses opérations contre le terrorisme dans la bande de Gaza, des informations émergent sur le départ discret des familles de hauts responsables du Hamas. Ces révélations alimentent la colère d’une population de plus en plus désabusée."

 

Quand donc le Hamas et tous les pseudopodes de l'islamisme iranien seront-ils anéantis une bonne fois pour toutes ?

 

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Si l'on prend la problématique cosmologique à rebours, on en vient à constater que toutes les bipolarités qui se manifestent, induisent une évolution vers la maximisation de l'Ordre cosmique selon les deux voies complémentaires : entropique (l   a ... c'est-à-dire l'uniformisation optimale) et néguentropique (la simplexification c'est-à-dire la complexification optimale).

L'ennemi en tout, toujours et partout s'appelle, selon les cas, le "chaos" (le désordre généralisé, l'anarchie déboussolée) ou la "complication" (la pseudo-complexité mécaniste inefficace, la procéduralité simpliste et normative).

 

Il serait donc légitime de penser que l'Intentionnalité cosmique est l'Ordre ; mais pour qu'il puisse y avoir "mise en Ordre optimal", il faut préalablement un  désordre généralisé. Et la question devient : si l'Intentionnalité cosmique du Réel est l'Ordre (aux sens divers et vivants mentionnés plus haut), d'où viendrait le fait que la Réalité cosmique du Réel soit, préalablement le désordre ?

D'où viendrait donc ce désordre originel qui appellerait cette mise en Ordre ? Et, ensuite, pourquoi et comment ce désordre cosmique serait-il entretenu pour entretenir une perpétuelle Intentionnalité et Evolutivité vers de l'Ordre de plus en plus sophistiqué.

 

Dire : "Au commencement était le Désordre" est un peu court car pourquoi ce Désordre serait-il originel et comment ce Désordre serait-il entretenu pour que cette Intentionnalité qu'est la quête d'un Ordre optimal toujours plus sophistiqué puisse devenir le moteur central et basal de l'évolution cosmique ?

 

On peut (pourrait) donc en conclure que le Réel n'est pas un objet, une "chose, mais un perpétuel jaillissement accumulatif de ce que, faute de mieux, on pourrait appeler un flux d'effervescence originelle ou Hylé ou "Energie noire" (qui n'est pas un flux de Substance, mais bien un flux d'activité dont la Substantialité sera une des formes dérivées).

 

Pour parler de cette effervescence, de cette activité, de ce jaillissement originel, primordial et perpétuel, on est tenté d'utiliser le mot "énergie" dans son sens étymologique ("cette "chose" qui est au travail dans les choses). Mais il faut alors prendre garder de ne pas réduire l'idée d'énergie à ses acceptions classiques, puisqu'elle est accumulative et non conservative.

 

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Le processus de Substantialisation n'est en fait que la propension à l'encapsulation systémique de l'activité hylétique par effet de l'Intentionnalité qui vise la "mise en Ordre" de l'effervescence jaillissante originelle de la Réalité du Réel.

 

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Je ne comprends pas pourquoi la philosophie et d'autres approches perdent tant leur énergie à discutailler sur une évidence  ...

Notre pensée humaine repose sur trois piliers :

 

  1. il y a la réalité qui lui échappe et qu'elle n'appréhende que de façon indirecte (que cette réalité soit extérieure ou intérieure, d'ailleurs),
  2. il y a la perception de cette réalité au travers des processus sensitifs divers que l'évolution biologique des êtres vivants a progressivement diversifiés, affinés, fiabilisés,
  3. il y a la représentation de cette perception de la réalité au travers des langages (au sens large de ce terme : mots, concepts, images, ...).

 

La grande leçon, connue depuis toujours, est qu'il ne faut jamais confondre réalité, perception et représentation, mais qu'il est nécessaire de les faire converger, le plus optimalement possible, au moyen de méthodes que l'histoire de l'intellection humaine tend à rendre de plus en plus efficaces.

La philosophie et la psychologie ont peu à voir dans tout cela ! Le problème est purement scientifique : comment faite converger optimalement et méthodiquement trois processus complexes dont deux (la perception et la représentation) procèdent du premier (la réalité car, pour rappel, l'humain est partie intégrante et prenante du Réel cosmique) ?

 

Autrement dit, l'intention de toute méthodologie est de perfectionner (donc d'optimiser la cohérence, l'efficacité et la pertinence) les approches perceptives et représentatives de la réalité ou, du moins, celles d'un domaine typique de cette réalité, telles que vécues par les humains.

On peut ainsi parler de méthodologie communicationnelle, pédagogique, commerciale, managériale, stratégique, financière, historiciste, sociologique, médicale, pharmaceutique, etc ..., sachant que, in fine, toutes ces méthodologies sectorielles doivent constituer une méthodologie cosmologique unique et cohérente.

 

Là où, en revanche, la philosophie peut intervenir, c'est dans les processus de validation structurelle de ces méthodologies, notamment sur leur analycité (découper les choses) ou leur holisticité (prendre le tout comme un tout), etc ...

 

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En fait, je me rends compte que mon vrai métier, depuis 1975, c'est la méthodologie. Je n'ai jamais rien fait d'autre, sous diverses étiquettes, que critiquer les méthodes usuelles qui manquent de cohérence, d'efficience, de rigueur, de systématicité, de concordances réciproques (non-contradictions), etc ... et de proposer des méthodologies cohérentes, efficaces et systématiques (voire systémiques) basées sur une méthodologie unique et universelle qui est la méthodologie d'étude des processus complexes, du plus général (la cosmologie) au plus particulier (tel ou tel métier, telle ou telle activité, telle ou telle pratique).
De là mon rejet des "sciences humaines" qui n'ont aucune méthodologie universelles mais seulement des conjectures, des idéologies, des croyances, etc ... et ma méfiance pour les disciplines qui osent simplifier la complexité au nom de l'analycisme , du réductionnisme et du mécanicisme ... comme la médecine, par exemple.

 

Pour rendre aux sciences humaines leur qualité de sciences, il faut qu'elles adoptent une approche méthodologique sérieuse (celle de l'étude des processus complexes) ; alors, enfin, la sociologie (idéologique) deviendra une vraie sociétologie, les psychologies d'écoles (freudiennes, adlériennes, jungiennes, ...) et de croyances  deviendront une vraie noologie, etc ...
"Scientifique" veut simplement dire que l'on travaille avec la volonté opiniâtre de construire une convergence forte et cohérente entre réalité, perception et représentation. Aujourd'hui, il existe autant de "psychologies" et de "sociologies" qu'il existe d'idéologies affirmant ce que l'on voudrait que l'humain (collectif ou personnel) soit ou devienne. C'est de la "religion", pas de la "connaissance".
On peut faire de la méthodologie appliquée à la communication, au relationnel, au pédagogique, à l'interpersonnel, à la motivation, etc ... Mais il faut savoir que toutes ces méthodologies n'ont de valeur et ne fonctionnent bien que si elles respectent certains critères de véracité liés aux cinq piliers qui expriment l'identité du système étudié, son projet, ses ressources, ses normes et son efficience (qui ? pour quoi ?, avec quoi ? selon quoi ? et comment ?).
La sociologie et la psychologie, tels qu'on les pratique aujourd'hui, relèvent plus de la "magie", de la "croyance", du "fantasme", de la "fantasmagorie", d'un "imaginaire" artificiel et conventionnel. Aucune assise systémique n'y est réellement définie sans ambiguïté. C'est de la pure conjecture ... et il suffit d'en mesurer les résultats concrets pour comprendre que tout cela est totalement inefficace, inopérant et inutile.

 

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Le 25/07/2025

 

De mon ami Cyril Darmon :

 

"Quand l’intelligence artificielle franchit l’irréparable ...

 

Il y a des lignes qu’on ne devrait jamais franchir.

- Pas dans la vraie vie.

- Pas dans le code.

- Et certainement pas dans la bouche d’une machine qu’on laisse parler au nom du progrès.

 

Ces derniers jours, le chatbot Grok, lancé par xAI (la société d’Elon Musk), a tenu des propos insoutenables :

- Éloges d’Adolf Hitler

- Références explicites au génocide

- Phrases antisémites générées sans filtre

 

Et tout cela, pourquoi ?

Parce que Musk a “recalibré” son IA pour la rendre, je cite, “moins woke”.

Autrement dit : plus provocante, plus brutale, plus décomplexée.

Mais on ne joue pas à choquer avec l’Histoire.

On ne banalise pas l’indicible.

Et surtout, on ne programme pas une machine à répéter la haine.

 

Ce n’est pas un bug.

C’est une philosophie qui doit absolument nous alerter.

 

Pendant que certains élus américains demandent des comptes, xAI signe un contrat de 200 millions avec le Pentagone et dans le même souffle, Elon Musk annonce fièrement une version pour enfants : Baby Grok.

 

Il ne s’agit pas ici d’être pro ou anti-Musk. Il s’agit de rester humain.

 

- L’IA n’est pas neutre.

- Elle apprend de ce qu’on lui donne.

- Et elle amplifie ce qu’on tolère.

 

Ce que nous tolérons aujourd’hui définira la société de demain.

Et je refuse une société où l’on accepte que des algorithmes réécrivent la haine avec le sourire d’un bot."

 

Elon Musk, sud-africain, propriétaire de X (ex-twitter), de Tesla et de SpaceX passe pour un des hommes les plus riches du monde.

Il se distingue par une mégalomanie exacerbée, une propension à la provocation et un orgueil démesuré.

Il est typiquement néo-nazi et néo-fasciste, suprémaciste et raciste qui confond allègrement valeur et prix, pouvoir et domination, mensonge et délire, véridicité et désinformation.

Il n'est qu'un feu de paille nocif qui s'effondrera bientôt.

 

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La Foi est une confiance pour vivre dans la Joie ...

La Croyance est une conjecture avec un but ...

 

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Dans sa Réalité instantanée, le Réel est un jaillissement permanent et chaotique d'énergies (d'activités). Mais il est concomitamment le terrain universel d'une Intentionnalité qui se manifestera sous la forme d'une Logicité suscitant un Ordre cosmique (une optimalité nourrie par cette bipolarité entre l'uniformisation relativiste et la simplexification quantique).

La question de fond qui se pose, est donc celle-ci : quelle est cette Intentionnalité foncière qui fonde la Logicité que l'on voit à l'œuvre dans tous les processus, à toutes les échelles, dans toutes les dimensions ?

Quel est le projet cosmique qu'alimente ce jaillissement permanent d'énergies accumulatives ?

 

La question de Leibniz : "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?" est dépassée. La question de base devient, dorénavant : "Au service de quoi évolue tout ce qui existe ?" ou, plutôt : "Pour quoi le Réel a-t-il une Intentionnalité plutôt qu'une apathie absolue ?".

Ou, encore : "A quoi sert tout ce qui existe ?" ...

Ou : "Quel est le projet cosmique ?" ...

 

Dans le référentiel biblique, il est écrit : "Dans un commencement, Il (innommé et ineffable) engendra des dieux avec le Ciel et avec la Terre." ... mais, nulle part, n'est explicité le "pour quoi" de cet engendrement ...

Quel est le "but" ou le "désir" ou le "projet" divin à la source de cet engendrement du Tout qui se développe en Lui ?

 

Il serait trop facile d'esquiver la question au prétexte que "la créature ne peut pas connaître le dessein du créateur" ... C'est oublier un peu vite que l'esprit humain est un reflet de l'Esprit cosmique-divin et que, donc, la raison d'exister du Tout est inhérente à cet esprit local qui manifeste l'Esprit global et fondamental. Donc, le réponse aux questions essentielles posées ici EST en nous !

 

Quel est ce besoin ou désir universels qu'il est impérieux de satisfaire, au point d'en engendrer la totalité de la Réalité ?

Le Réel-Tout-Un-Divin, oui ! Mais pour quoi ?

 

Je ne vois, jusqu'ici, qu'une seule réponse : l'Accomplissement de tous les possibles qui surgissent et qui, s'accomplissant, engendrent d'autres possibles !

 

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Il faut à présent aller plus loin et voir ce que signifie l'expression : "accomplissement de tous les possibles", au milieu d'un flux permanent et chaotique d'activité pure (ou d'énergie brute, ou d'énergie noire, ou de hylé, ou de substance immatérielle, ...), engendré sous forme d'un jaillissement permanent et éternel par la Réalité du Réel.

 

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Le 26/07/2025

 

De i24NEWS :

 

"Un sondage réalisé par i24NEWS en partenariat avec l’institut Direct Polls, diffusé vendredi soir, révèle que la majorité des Israéliens soutient la poursuite des opérations militaires à Gaza jusqu’à la capitulation du Hamas. Mené le 24 juillet auprès de 633 personnes âgées de 18 ans et plus via une plateforme digitale, avec une marge d’erreur de 3,8 %, ce sondage intervient après le rappel de la délégation israélienne de Doha, signe d’un blocage dans les négociations.

 

Sur la question de la stratégie face à la guerre à Gaza, 48 % des répondants estiment qu’Israël doit persévérer militairement jusqu’à la reddition du Hamas, contre 45 % qui prônent un règlement diplomatique avec le groupe terroriste. Seuls 7 % n’ont pas d’opinion claire. Ce résultat reflète une société divisée mais inclinée vers une solution militaire, dans un contexte de tensions persistantes après l’attaque du 7 octobre 2023."

 

De manière plus générale, tant que l'islamisme (ce nazisme du 21ème siècle) ne sera pas définitivement éradiquer de la surface de la Terre, aucune politique d'antiviolence ne sera possible, ni dans les grandes villes occidentales, ni dans les pays musulmans ou à forte densité musulmane.

La Coran affirme le nécessité d'éliminer (physiquement et/ou culturellement) tous les Juifs – par priorité - et tous les Chrétiens.

Ce message peut être édulcoré ou réinterprété, mais il demeure écrit et intangible !

Quand donc l'occident le comprendra-t-il ?

L'islam se veut la seule religion du monde humain, pour l'éternité. C'est écrit ! Mektoub ... Allah hou Akbar ...

 

Et du même journal :

 

"La décision d’Emmanuel Macron de reconnaître un État palestinien suscite une levée de boucliers au sein du parti Reconquête. La députée européenne Sarah Knafo, dans une tribune au FigaroVox, dénonce une « illusion diplomatique » qui récompenserait le Hamas. « On ne fonde pas un État sur le sang des innocents », écrit-elle, soulignant que 60 % des Palestiniens soutiennent ce groupe djihadiste, selon un sondage du Palestinian Center for Policy and Survey Research. Elle critique le soutien implicite au Hamas, dont la charte appelle à l’élimination d’Israël, et s’étonne que l’Égypte refuse d’accueillir les réfugiés de Gaza par crainte de déstabilisation. Pour Sarah Knafo, Emmanuel Macron agit par « calcul, cynisme ou narcissisme », offrant un siège à l’ONU à un mouvement terroriste.

 

De son côté, Éric Zemmour, président de Reconquête, renchérit sur X, invoquant le général de Gaulle : « La politique étrangère de la France doit se fonder sur les réalités », pas sur « des chimères ». Il accuse Macron de flatter « le fanatisme de sa rue arabe » en France, au détriment des Français et des alliés internationaux. Pour Eric Zemmour, cette reconnaissance trahit une vision réaliste, sapant la sécurité d’Israël et fragilisant la diplomatie française."

 

Une solution à "deux Etats" est probablement la seule qui reste valable, mais à la condition expresse et préalable de l'interdiction, de l'éradication et de la neutralisation, sur le long terme, de toute faction islamiste.

 

Et ce commentaire lucide d'un anonyme :

 

"Il paraît que le président Macron envisage de reconnaître un État palestinien. Très bien. Mais lequel ? Celui de Gaza dirigé par le Hamas ? Celui de Ramallah tenu par une Autorité corrompue ? Celui des manuels scolaires où Israël a été rayé de la carte ? Ou bien un État invisible, sans frontières définies, sans institutions stables, sans dirigeants élus depuis des lustres… mais avec une haine bien réelle et très visible contre Israël, et parfois contre les Juifs eux-mêmes ? Mais allons-y, soyons modernes. Qui a besoin d’une carte pour reconnaître un pays ? On peut aussi reconnaître le royaume des nuages, ou la république des licornes unies. La diplomatie façon Macron : floue, sans boussole, mais avec des grands mots pour masquer le vide. Et tout cela au moment même où, dans les rues françaises, certains manifestants pro-palestiniens ne crient plus « paix » ou « justice », mais « mort aux Juifs ». Et le Président, imperturbable, distribue des reconnaissances d’État comme on jette des confettis sur un volcan. Sérieusement ? On reconnaît un État au moment exact où ses soi-disant soutiens crient leur volonté d'extermination sur notre sol ? On donne un cachet diplomatique à un projet qui, pour certains, n'est qu'une étape vers la disparition d'Israël, pendant que des citoyens français vivent dans la peur, menacés pour leur simple judéité ? Alors oui, on peut bien ridiculiser ce Macron qui pense que la paix s'impose avec des déclarations creuses, sans traiter ni le fond du problème, ni la haine qui déborde en France. Un président en quête de symboles, mais aveugle sur les conséquences. C'est grave. Et c’est dangereux."

 

Et encore ceci :

 

"Le Hamas instrumentalise la faim dans la bande de Gaza pour prolonger le conflit : "Leur économie de guerre repose entièrement sur la nourriture. Tant qu’on passe par leurs canaux, la guerre continue"

Dans un entretien accordé à la radio publique israélienne Kan Reshet Bet, Shahar Segal, ex-directeur de la Gaza Humanitarian Foundation (GHF), a vivement critiqué le rôle du Hamas et des Nations Unies dans l’aggravation de la crise humanitaire à Gaza. Selon lui, la pénurie alimentaire dans le territoire palestinien n’est pas tant due à un manque de ressources qu’à une gestion politique et stratégique de la situation.

 

La GHF, une organisation américaine chargée de la distribution alimentaire à Gaza, fait face à de lourdes accusations, notamment concernant des incidents mortels survenus près de ses centres de distribution. Segal, également restaurateur et ancien porte-parole de la fondation, dénonce une campagne orchestrée par le Hamas visant à discréditer l’action humanitaire américaine, tout en soulignant l'inaction de l'ONU.

 

"Il faut environ 100 camions par jour pour garantir la sécurité alimentaire des Gazaouis. Nous en faisons entrer 50, mais les 50 autres sont bloqués dans des entrepôts de l’ONU", affirme-t-il. Selon lui, l’ONU refuserait de distribuer ces cargaisons tant que les convois ne sont pas sécurisés par l’armée israélienne, exigeant au préalable un cessez-le-feu. Une posture qu’il qualifie d’"obstination politique" mettant en péril les populations locales."

 

Le Hamas et l'ONU n'ont que faire des vrais Palestiniens ; ils veulent casser Israël et rien d'autre.

Et ce commentaire anonyme :

 

"Le Hamas a tout instrumentalisé pour qualifier la guerre de génocide, pour livrer leurs chiffes pris pour argent comptant notamment par l ONU qui a un parti pris "

 

*

 

La langue vernaculaire confond "astronomie" (l'étude des astres et de l'espace) et la "cosmologie" (l'étude des lois d'Ordre et d'Harmonie qui gouvernent tout ce qui existe -  y compris, entre autres, les astres et l'espace).

Et la cosmologie couvre autant l'infiniment grand (la vision relativiste) que l'infiniment petit (la vision quantique) ou l'infiniment complexe (la vision thermodynamique). Elle vise même à en faire la synthèse sous la forme d'une théorie cosmique unique et unitaire.

 

En fait, la cosmologie est l'interface, sinon la synthèse, entre la physique et la métaphysique, mais reste totalement conforme à une méthodologie scientifique rigoureuse.

 

*

 

Tout système ou processus se manifeste au travers de caractéristiques qui, lorsqu'on les compare avec les mêmes caractéristiques d'autres systèmes ou processus semblables, donnent lieu à des répartitions statistiques (dont la plus simple et plus connue, est la répartition normale ou gaussienne).

Ceci est vrai, par exemple, pour la capacité intellectuelle des humains à comprendre la complexité d'un problème ou d'un monde (ce qui, soit dit en passant, brise net et définitivement les niaiseries égalitaristes des idéologues et de leurs simplismes – ce qui est pléonastique).

Ceci est également vrai pour le niveau de complexité des diverses composantes du monde dans lequel ces humains vivent.

Or, que constate-t-on concernant ces deux exemples ?

D'abord : les actuels systèmes éducatifs et informationnels induisent une régression spectaculaire de la moyenne de capacité de compréhension de la complexité ambiante : tout doit être simplifié jusqu'à devenir puéril, caricatural et binaire.

Ensuite : les caractéristiques fondamentales ou locales du monde réel deviennent, elles, de plus en plus complexes (nombreuses, intriquées, architecturées, corrélatives, etc ...).

De là, une conséquence dramatique : la moyenne de la compréhensivité du monde et la moyenne de la complexité du monde s'écartent de plus en plus vite ; donc, de moins en moins de gens sont capables de comprendre réellement la réalité dans laquelle ils vivent.

Cela a des conséquences terribles :

 

  • la démocratie devient une plus grande impasse puisque la majorité des électeurs ne peut plus comprendre la réalité qui est la leur, malgré que ce soit leurs opinions qui font loi ;
  • la montée en puissance et en pouvoir de ceux qui savent manipuler les médias par des simplifications monstrueuses, donc fausses et manipulatrices ;
  • l'inaudibilité et, partant, l'ostracisme que subissent les vrais experts devenus des sortes d'extraterrestres incompréhensibles ;
  • le besoin exponentiellement vital de croyances idéologiques simplificatrices ;
  • le taux incroyablement croissant de suicides, de dépressions et de troubles mentaux ;
  • la montée de toutes les formes de violence contre soi, contre les proches, contre le milieu où l'on vit, contre "l'étranger" qui habite ou exprime un "ailleurs" encore plus incompréhensible, etc ...

 

Avec ces problématiques, deux voies complémentaires s'ouvrent :

 

  1. revoir de fond en comble le sens et le projet éducatifs des écoles et des universités, dès le plus jeune âge, et faire comprendre aux jeunes que la connaissance et son apprentissage ne sont ni des jeux, ni des passe-temps, ni des activités parmi d'autres, et que les niveaux d'exigence, d'implication et de travail d'étude doivent être décuplés (ainsi que les compétences réelles des professeurs qui, aujourd'hui, se prennent pour de gentils animateurs de colonies de vacances ou de joyeux pourvoyeurs d'amusements) : l'étude, l'excellence et la virtuosité (des mains comme de l'esprit) sont une ascèse (donc une stricte discipline) vitale ;
  2. cesser toutes les formes de complication de la vie pour, enfin, se satisfaire de l'indispensable et bannir tout ce qui est superflu ; donc, pratiquer en tout et partout, la plus exigeante frugalité (sauf en matière d'étude et de pensée).

 

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Le 27/07/2025

 

En réponse à mon ami René-Alexandre qui m'interroge sur l'authenticité de cette parole prêtée au Jésus des Evangiles synoptiques et qu'il suppose, à tort, avoir été prononcée en hébreu (qui n'était déjà plus pratiqué dans la vie quotidienne) ou en araméen ...

 

"Pierre, tu es pierre et sur cette pierre je bâtirai mon église "

 

On ne sait rien sur ce que le supposé Jésus a dit ou pas (il n'existe aucun témoignage d'époque, ni juif, ni romain).

C'est Paul de Tarse (un Juif renégat, citoyen romain et adopté par une famille patricienne) qui a "inventé" le personnage de Jésus à partir de la biographie de plusieurs opposants (dont un certain Yéhoshou'a fut l'inspirateur) à la domination romaine en Judée. Paul n'a pas connu ce Jésus et est à l'origine du renouveau d'une secte galiléenne, installée à Jérusalem et dirigée par Jacques, un frère de sang de ce prénommé Yéhoshou'a, secte de tendance pharisienne (donc populaire en anti-sadducéenne) avec un zeste de zélotisme (tenants du combat violent  - cfr "Jésus chassant les marchands du Temple) et quelques inspirations esséniennes (cfr. Jean-le-Baptiste).

 

Les Evangiles synoptiques datent de la fin du 1er siècle. Celui de Matthieu dont est repris le verset 16;18 cité, a été écrit vers 80 ou 85 de l'ère chrétienne ; le plus vieux, celui de Marc, a été écrit vers 70, et le plus récent, celui de Luc, vers 90 ou 95 (ces trois synoptiques se complètent successivement de nouvelles inventions) ; quant à celui de Jean, il n'est pas d'inspiration paulinienne, mais plutôt d'inspiration alexandrine, comme les autres apocryphes.

 

Aucun des Evangiles (ni synoptiques, ni alexandrins) n'a été écrit en hébreu ou en araméen, mais en grec (la langue "intellectuelle" des non latins, opposants à l'invasion romaine).

Le Verset que tu cites ne vient donc ni de l'hébreu, ni de l'araméen ... et n'aurait d'ailleurs aucun sens dans aucune de ces deux langues : "église" vient du grec "Ekklesia" qui signifie "assemblée" ce qui, en hébreu, se dit "Knéssèt" ... d'où "Beyt ha-Knéssèt" qui se traduit par "maison de la réunion" et qui signifie "synagogue" (lieu d'assemblée d'une communauté pharisienne).

 

Jusqu'au grand schisme entre Catholicisme et Orthodoxie, aux alentours de l'an mil, le christianisme était un vaste réseau de "sectes" locales, essentiellement mystiques et monacales (ce que l'Orthodoxie est restée) et l'Eglise représentait la "réunion" abstraite et spirituelle de toutes ces communautés éparses et divergentes.

 

La Catholicisme - qui n'est donc pas orthodoxe - a voulu unifier tout ce réseau sous une seule autorité universelle (katholikos) et papale, détentrice du "dogme" c'est-à-dire de la seule vérité admise quant aux fondements théologiques, sotériologiques, éthiques et rituéliques, seuls valables pour tous les chrétiens authentiques.

C'est le catholicisme qui est schismatique et l'Orthodoxie qui est ... "orthodoxe" (de pratique correcte" selon l'étymologie grecque)

 

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Ce qu'aujourd'hui on appelle "orthodoxie juive" est clairement le développement du mouvement populaire et populiste des pharisiens (les Péroushim, c'est-à-dire les "séparés" ou les "dissidents"), opposés à l'orthodoxie authentique originelle du lévitisme centré sur la Torah et le Temple de Salomon (et formant le mouvement élitaire sadducéen).

 

La destruction du Temple de Jérusalem par les Romains en 70 de l'ère vulgaire s'est soldée par la disparition du sadducéisme ... et, concomitamment, du zélotisme qui fut un mouvement d'essence militaire et de résistance armée et violente à l'occupation romaine de la Judée.

 

Avec le temps, les reliquats du sadducéisme et de l'essénisme (mouvement mystique et quasi-monastique ayant choisi le "retrait hors du monde" face à l'occupation romaine) fusionnèrent aux alentours d'Alexandrie et donnèrent le kabbalisme (dont la première trace connue est le fabuleux Séphèr Yètzirah avec ses fameuses dix Séphirot.

 

Au contraire du rabbinisme et du talmudisme (héritiers fusionnels du pharisaïsme), le lévitisme, devenu kabbalisme, n'était pas (et n'est toujours pas) un monothéisme mais une monolâtrie qui devint un panenthéisme moniste (où YHWH est la voix et la voie hébraïque du Divin-Un, appelé Eyn-Sof, et de l'Alliance avec lui, et où les autres dieux évoqués dans la Torah comme El-Shaday, El-Tzébaot, El-Elyon, etc ... ne sont que certaines de ses manifestations particulières, des hypostases).

 

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Le 28/07/2025

 

Le judaïsme authentique et originel n'est pas un monothéisme !

Le Judaïsme est et reste un panenthéisme (donc un monisme) ; c'est le rabbinisme talmudique qui, par intoxication chrétienne, en a fait un monothéisme.

Le Divin y a été outrageusement et blasphématoirement humanisé.

 

Le Judaïsme n'est par une religion du Salut ; il ne (re)connaît pas l'immortalité de l'âme personnelle, ni l'existence d'une "autre monde", ni aucune forme de sotériologie ou d'eschatologie ... La Judaïsme n'est d'ailleurs pas une religion du tout ; il est une voie spirituelle basée exclusivement sur l'étude de la Torah (le reste de la Bible hébraïque, n'étant que des compléments, plus ou moins sacralisés par la Tradition, et le Midrash et les Guémarot n'étant que des commentaires, des questions, des controverses, des pistes ...).

 

Seuls, les cinq livres de la Torah fondent le Judaïsme et, parmi eux, le socle en est le Deutéronome dont les quatre autres ne sont que des adjuvants.

 

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Les Dix Paroles de la Loi ... (Ex.:20:2-17) et (Deut.:5;6-21)

 

  1. Le Divin est Un.
  2. Aucun esclavage.
  3. Aucune idolâtrie.
  4. Respect du spirituel.
  5. Respect du culturel.
  6. Pas de meurtre.
  7. Pas de duperie.
  8. Pas de vol.
  9. Pas de fausseté.
  10. Pas de convoitise.

 

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Du Hassid Israël de Salant :

 

"Les besoins matériels de ton prochain

sont tes besoins spirituels."

 

La question est : qui est mon "prochain" ? Ce mot traduit le mot "ami" tel que dans les textes bibliques ("Tu aimeras ton ami comme toi-même").

On parle aussi de ton "semblable" donc de celui qui te ressemble ... mais de quelle ressemblance s'agit-il ?

Quant au "prochain", c'est celui qui t'est proche ... mais alors : où finit le "proche" et où commence le "lointain" ?

 

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D'Alvin Toffler :

 

"L’illettré du 21ème siècle n’est pas celui qui ne sait pas lire et écrire,

mais celui qui ne peut pas apprendre, désapprendre, réapprendre."

 

Pour moi, l'illettré du 21ème siècle, c'est tout qui ne sait pas et ne comprend pas que le Réel est un processus complexe unique, unitaire et unitif, dont le moteur est l'intention d'accomplir tous les possibles et dont participe tout ce qui existe, connu ou inconnu.

 

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Le 29/07/2025

 

D'i24NEWS :

 

"Une offre d’emploi pour un poste d’« administrateur de la charia » publiée sur le site gouvernemental britannique « Find a Job » du ministère du Travail et des Retraites (DWP) a suscité une vive controverse, a rapporté le site Gbnews. Proposant un salaire annuel de 23 500 livres sterling (27127 euros), le poste, basé au centre communautaire de Didsbury à Manchester, exigeait un diplôme en droit de la sharia et une expérience dans des tribunaux islamiques de pays musulmans. La personne recrutée devait gérer des tâches administratives et coordonner les services sociaux et liés à la sharia pour le Manchester Sharia Council.

Face au tollé, notamment de la part de figures conservatrices, l’annonce a été retirée. Le député indépendant Rupert Lowe a exprimé son « dégoût absolu » dans une lettre à la secrétaire d’État Liz Kendall, dénonçant une « promotion d’un système juridique parallèle incompatible avec le droit britannique ». Nigel Farage, leader de Reform UK, a fustigé une « destruction des valeurs britanniques ». Le député conservateur Peter Bedford a pointé un possible manque de contrôle politique."

 

La Charia n'a rien à faire en Europe dont tous les codes civils sont inspirés du droit romain, de la morale judéo-chrétienne et de la philosophie des Lumières.

La Charia n'est pas compatible avec le Droit européen.

Comme l'Islam et le Coran ne sont pas compatibles avec la culture européenne qui cultive la laïcité (les croyances et pratiques religieuses ne relèvent que de la vie privée des personnes et ne peuvent interférer, en rien, avec la vie collective régie par les règles de droit juridiquement admises).

Un musulman qui vit en Europe, doit vivre selon le Droit et la Culture européens, sauf chez lui (tant qu'il ne lèse aucune autre personne, même de sa propre famille) et à la Mosquée (tant que la communauté concernée respecte les règles du droit collectif en vigueur).

Si cela ne le lui plaît ou ne lui sied pas, il est prié de quitter l'Europe et de retourner vivre dans un pays d'Islamie.

 

Depuis des siècles, nous autres Juifs, nous l'avons parfaitement compris et intégré : nous ne pratiquons notre judéité que dans la sphère privée sans obliger quiconque à quoique ce soit.

Les Musulmans sont-ils capables de comprendre la même chose et de pratiquer de la même manière ... ?

 

 

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Dans le Pirqey Avot au verset 14, on trouve cette phrase de Hillel :

 

"Si je ne me soucie pas de moi, qui se souciera de moi ?

Si je ne me soucie que de moi, que suis-je ?

Et si ce n'est pas maintenant, quand ?".

 

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Le 30/07/2025

 

De l'i24NEWS :

 

"Le New York Times a récemment publié un article relatant la situation dramatique d’un enfant gazaoui de 18 mois, Mohammed Zakaria al-Mutawaq, présenté comme souffrant de malnutrition extrême. Toutefois, face aux critiques, le quotidien américain a reconnu mardi avoir omis de mentionner que l’enfant souffrait en réalité de problèmes de santé préexistants, confirmés par l’hôpital qui l’a traité et ses dossiers médicaux.

 

Dans une déclaration officielle, un porte-parole du journal a expliqué : "Cette précision supplémentaire offre une meilleure compréhension de sa situation. Nos journalistes continuent de couvrir les événements à Gaza avec courage et sensibilité, malgré les risques." L’article mis à jour insiste désormais sur le fait que l’état de santé de l’enfant n’est pas exclusivement lié au conflit en cours.

 

Cette clarification a suscité la colère de Naftali Bennett, ancien Premier ministre israélien, qui a vivement réagi sur le réseau X. Selon lui, la publication initiale constitue une calomnie contre Israël. "Vous saviez que le Hamas utilise des bébés atteints de maladies préexistantes. Vous saviez ce que cette photo allait provoquer. Avez-vous donc perdu toute honte ?", a-t-il accusé, reprochant au journal d’attiser la haine contre Israël en diffusant une image qu’il juge manipulatrice.

 

Selon les autorités israéliennes, l’enfant souffre "d'une infirmité motrice cérébrale". "Mais la BBC, CNN, le Daily Express et le New York Times ont diffusé un article trompeur utilisant la photo d'un enfant malade et handicapé pour promouvoir un récit de famine massive à Gaza, faisant ainsi le jeu de la guerre de propagande du Hamas. Sans contexte médical, éthique journalistique.

 

Par ailleurs, des images récentes tournées à Gaza par un photographe local travaillant pour l’agence TPS montrent des scènes animées dans le marché d’al-Sahaba à Gaza-ville. Des habitants y achètent librement fruits, légumes et produits en conserve, certains provenant visiblement d’Israël. Les paiements s’effectuent en shekels, monnaie israélienne, ce qui semble contredire les accusations de famine généralisée orchestrée par l’État hébreu."

 

Mais depuis toujours le HAMAS et l'ONU anti-occidentaliste font de la désinformation systématique, malheureusement relayée à grands renforts de commentaires haineux par tous les grands médias occidentaux.

Depuis toujours, le HAMAS pseudopode de la pieuvre islamiste dont la tête est en Iran, manipule toute la presse mondiale en interdisant quiconque à approcher des faits réels et en n'autorisant que les messages et images dûment fabriqués et autorisés par lui.

Le HAMAS n'a que faire des Palestiniens qui servent de bouclier humain pour mener à bien sa réelle intention : détruire Israël !

 

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Il vaut mieux être seul, que mal accompagné !

 

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L'humain ne vaut que par ses œuvres.

La vie d'un humain ne vaut que par ce qu'il fait de vraiment utile pour la Vie et pour l'Esprit.

Sinon cette vie ne vaut rien. Et il y a six milliards d'humains en trop sur notre trop petite planète.

Nous subissons encore la dictature du vulgum pecus, de ces hordes d'incapables, de fainéants, de barbares, de médiocres, de parasites qui détournent l'énergie de création et de construction, au profit de l'amusement des autres parasites qui, parce qu'ils sont les plus nombreux, se prennent pour les rois.

Il faut en finir avec les niaiseries humanistes : il faut abolir la démocratie du plus grand nombre pour celle des plus méritants, il faut rétablir, massivement, la peine de mort et éliminer la pourriture humaine (violences, drogues, maltraitances, pédophilie, ...), il faut cesser tous les assistanats systématiques et durables (et se concentrer sur les "coups durs" de ceux qui le méritent), il faut éliminer tous les loisirs de masse (ceux qui s'emmerdent, emmerdent les autres qui ont autre chose à faire), il faut rescolariser profondément tous les apprentis fainéants, de la façon la plus stricte et la plus exigeante, vers une connaissance profonde et authentique.

L'humain ne vit pas pour s'amuser, mais pour construire, jusqu'à l'épuisement.

Il faut rejeter tous les amuseurs qui se prennent pour des vedettes, et leurs spectacles populaires, qu'ils soient sportifs, ripailleurs, pornographiques, carnavalesques ou tintamarresques. Bref : il n'y a plus ni temps, ni énergie à gaspiller avec la populace.

Au travail !!! Il est urgent de sauver ce qu'il reste de divin en l'humain.

 

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Dans la Torah et, plus spécialement dans les dix Paroles données sur le mont Horèb, dans le désert de Sin, à Moshéh, celui qui parle au nom du Divin ineffable, est YHWH (des) Elohim ce que l'on peut traduire par "l'Advenant des déités" ... (Elohim est le pluriel de Eloha qui est un mot féminin signifiant "déité" mais aussi "serment", qui dérive de El signifiant soit "dieu", soit "vers, pour" ... et dont la forme plurielle est masculine).

 

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Deutéronome 5;6 : première Parole prononcée sur le mont Horèb ('HRB : "épée, dévastation") dans le désert de Sin (SYN : "tenon") :

 

"Moi-même, Advenant des Serments (YHWH-ELOHIM), [je suis] qui te fis sortir (Tz'A) hors d'une terre de limites (MTzR) hors d'une maison d'esclaves ('EBD)."

 

Sortir des "limites" et sortir des "esclavages" ...

Deux immenses défis que bien peu d'humains sont capables de relever ...

Sortir des limites de l'humain pour oser la rencontre avec le Divin ineffable ... et tenter de sceller l'Alliance de la partie infime avec le Tout-Un incommensurable.

Sortir des esclavages extérieurs, mais surtout intérieurs, que l'humain se laisse imposer par les autres ou par lui-même ; sortir de la maison des servitudes ...

Dans les deux cas, vouloir la "libération" de soi, non par caprice pour faire n'importe quoi, mais pour aller à la rencontre de l'Alliance surhumaine avec le Surhumain absolu.

 

L'Alliance n'est pas une chaîne ; elle est libératoire : le tout-Autre est l'au-delà de soi qui donne sens à la partie au sein du Tout-Un intentionnel qui engendre tout ce qui existe afin de s'accomplir en plénitude.

Contribuer à cet accomplissement, donc, et, ainsi, s'accomplir soi-même bien au-delà des limites et servitude de ce "soi" exigu et étriqué, imbu de ses propres mots artificiels, de son propre langage qu'il s'invente pour se croire exister vraiment.

 

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Le 31/07/2025

 

Le "Cantique des Cantiques" (le "Chant des Chants") relève purement de la Foi ... de la confiance absolue entre l'Aimé et l'Amante, entre le Divin et l'Âme humaine.

Il n'y a là aucune place pour quelque croyance ou quelque dogme que ce soit. C'est sans doute la raison pour laquelle les esprits religieux répugnent à voir ce poème inscrit dans le canon biblique.

 

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Il n'y aurait pas de pire supplice que devoir subir une "vie éternelle" dans cet "autre monde divin et parfait", où ne rien faire (tout y étant parfait, plus rien n'y est à accomplir) ... et de devoir passer cette éternité en compagnie d'autres ex-humains, toujours aussi cons (il n'y a pas que les prix Nobel qui iraient au Paradis, s'il existait).

Que l'on ne me parle jamais d'une vie après la mort ; celle d'avant la mort me suffit amplement !

 

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Ternarité et Unité ...

 

On peut tourner la métaphysique comme l'on veut, on arrive toujours à réduire l'essentiel à un triangle, à un ternaire, à une ternarité ...

 

Il y a "moi", cet inconnu que l'on vit de l'intérieur, qui ressent, pense, parle et agit en mon nom ... ce "moi" surprenant qui se sent entité indépendante à part entière, qui prétend vivre une vie à soi et posséder une existence à soi, avec une mémoire et des intentions, des ressources et des manques, avec une "âme" qui l'anime, avec un "cœur" qui aime, avec un "esprit" qui conjecture et avec un "corps" qui a faim, soif, sommeil, qui souffre ou jouit parfois.

Ce "moi" que chacun s'approprie et auquel chacun s'identifie, est la première pointe du triangle métaphysique ...

 

Il y a "l'autre", cet encore plus inconnu, qui rassemble toutes les interactions et toutes les relations du "moi" avec ce qui ne semble pas être lui : toutes ces interactions avec d'autres humains, d'autres vivants, d'autres matières, d'autres soleils, d'autres galaxies, avec d'autres bruits, d'autres couleurs, d'autres douceurs, d'autres odeurs, d'autres goûts, avec d'autres mots, d'autres idées, d'autres rêves, d'autres cris, d'autres injonctions, ...

Cet "autre" que l'on peut aussi appeler le "monde extérieur" fait face au "moi" qui, alors, peut s'appeler le "monde intérieur".

 

Un face à face se dessine ... une dualité qui peut tourner en "duel", "épées dégainées.

Une dualité où tout s'oppose ou une bipolarité où tout peut devenir complémentaire comme le sont les indissociables nord et sud d'un aimant unique qui attirent ou repoussent selon affinités ...

Le "moi" et le "monde" (y compris tout le monde humain avec du proche et de l'inconnu, avec du "prochain" et du "lointain") sont en dialogue permanent. Et, dans ce dialogue permanent, le "moi" doit savoir que cet "autre" - que le "monde", donc - lui aussi, possède un "corps", un "cœur", un "esprit" et une "âme" qui, chacun, connaissent des désirs et des dégoûts, des surplus et des manques, des richesses et des médiocrités.

Cela est aussi vrai pour mon enfant ou mon amie ; mais cela est aussi vrai pour ce noisetier, cette mésange, cette abeille, cette lune, ce caillou, ce ruisseau ...

Le "moi" et le "monde" sont en perpétuel dialogue car tout interagit avec tout, tout est cause et effet de tout, tout est relation. Pour parler métaphysicien : tout est dialectique.

 

Alors commence à poindre la troisième pointe du triangle philosophique car, si dialectique généralisée entre tous ces dipôles vivants, il existe, alors, six scénarii possibles :

 

  1. A absorbe B.
  2. B absorbe A.
  3. A et B se détruisent mutuellement.
  4. A et B se fuient mutuellement.
  5. A et B trouvent ou négocient des compromis, des arrangements, des équilibres, des partages, des contrats, ...
  6. Et ...

 

Ce sixième scénario, c'est la sixième branche de l'Etoile de David, celle qui pointe au plus haut ; il est aussi le troisième sommet de notre triangle dont la base bipolaire était le "moi" et le "monde" ; c'est le scénario de l'unification ou, comme disent les philosophes dialecticiens, celui de la synthèse ou de l'émergence ; bref, celui du : "1+1=1" ...

Celui de l'Union.

Celui de l'Alliance.

Celui de l'Amour auquel nos consacrerons tout le chapitre suivant ...

 

Trois personnages ...

 

Le "Chant des Chants" a finalement été compris comme un dialogue triangulaire (si l'on me permet cette aberration géométrique, plus jolie que "triangulation", trop métrologique ...).

Le "moi" et le "monde", ce sont toutes les âmes humaines qui peuplent ces poèmes : l'âme de l'Amante (celle du "moi"), d'une part, et les âmes des filles de Jérusalem (celle du "monde") qui forment le Chœur, de l'autre ...

Mais toutes ces âmes, sans doute amoureuses, peut-être aimantes, mais certainement jalouses les unes des autres, se tournent vers l'Aimé, le troisième acteur ; celui qui intervient le moins, finalement, et seulement pendant les chapitres 1, 2, 4 et 5 car il est absent des quatre autres chapitres.

Et cette absence nous parle ...

 

Notre existence réelle – du moins celle de la majorité d'entre nous qui ne s'est pas enfermée dans un érémitisme absent du monde – ressort plus du combat que de l'union. Ne passons-nous pas le plus clair de notre temps à opposer notre "moi" au "monde". Opposition certes souvent douce et pacifique, patiente et conciliante, collaborante et positive, mais opposition tout de même ...

La vie est une lutte ! Souvent non-violente, réglementée et feutrée, mais lutte tout de même.

Chacun est un foyer de désirs, plus ou moins puissants, plus ou moins avouables, plus ou moins constructifs, mais ces désirs qui tenaillent, rencontrent le plus souvent des obstacles, des oppositions, des difficultés, des refus, des impasses, des sabotages ...

Nous passons le plus clair de notre temps de veille à lutter contre le "monde" pour nous y accomplir le moins mal possible (et notre temps de sommeil n'est souvent pas plus paisible, occupé par nos luttes oniriques contre nos propres fantasmes ...).

Beaucoup d'humains s'enferment dans cette logique de la dualité existentielle, dans cette logique du struggle for life, de la lutte perpétuelle pour vivre du mieux possible, ne voyant dans le monde, même selon ses aspects les plus amicaux, qu'un immense champ de bataille.

 

Le Cantique aussi, souvent par la bouche du Chœur des filles de Jérusalem, parle des "bataillons", des "remparts", des "boucliers", des "épées", ... bref de cette guerre profane banalisée dont l'Aimé semble se désintéresser complètement.

 

*

 

L'accomplissement de tous les possibles.

L'accomplissement en plénitude.

Telle est donc l'Intentionnalité cosmique, l'Intentionnalité absolue, l'Intentionnalité divine.

Mais que signifie donc cet "accomplissement en plénitude" qui implique une Réalité préalable et qui impliquera, ensuite, des ressources (Substantialité), des méthodes (Logicité) et un chantier (Constructivité) ?

 

Une Réalité sans Intentionnalité serait aussi absurde d'une Intentionnalité sans Réalité. Telle est la base bipolaire du Tout-Un.

Que la Réalité du Réel soit une évidence, ... est évident puisque quelque chose existe qui pose ces questions ... Il n'y a donc pas "rien" !

Vient ensuite cette Intentionnalité induisant une dynamique globale (et accumulative) qui active une Substantialité, une Logicité et une Constructivité.

Mais il est impossible d'éclaircir cette dynamique et ses trois piliers si, préalablement, il n'est pas répondu clairement à la question : qu'est-ce qu'un accomplissement cosmique en plénitude ?

 

S'accomplir en plénitude, c'est devenir absolument complet, c'est réaliser totalement tous les possibles. Et la tâche est impossible, car à chaque bifurcation ou émergence, de nouveaux possibles jaillissent qui relancent la dynamique.

Mais peu importe : s'accomplir en plénitude est bien l'Intentionnalité absolue ici et maintenant ! Advienne que pourra ...

 

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L'Evangile de Jean n'est pas d'origine paulinienne au contraire des trois synoptiques (qui, d'ailleurs, se superposent : Luc ajoutant à Matthieu qui avait déjà ajouté à Marc, écrit entre +70 et +75). L'inspiration johannique vient des gnostiques d'Alexandrie qui sont aussi à l'origine des Evangiles dits apocryphes, et bien plus intéressants que les synoptiques pauliniens écrits pour des béotiens romains ... D'ailleurs, mon ami Jean-Yves Leloup a traduit plusieurs apocryphes de manière remarquable.

 

[1] Merci au lecteur de bien différencier la laïcité comme expression de la stricte et indispensable séparation des pouvoirs politiques et cléricaux, et le laïcisme qui est une maladive obsessionnelle antireligieuse.

Le 01/06/2025

Antisémitisme en Belgique :

"En Belgique, les antisémites et les chiens ont un avenir assuré. Pas les Juifs.

Le 4 août 2024, l’hebdomadaire flamand Humo publie une chronique d’Herman Brusselmans, un brûlot antisémite qui n’aurait pas fait rougir Édouard Drumont, Louis-Ferdinand Céline, Pierre Drieu la Rochelle, Robert Brasillach ou Lucien Rebatet. Extraits:

Le Moyen-Orient va exploser, avec des conséquences désastreuses pour le reste du globe. Et tout cela à cause d’un petit Juif gros et chauve qui porte le nom inquiétant de Bibi Netanyahu et qui, pour une raison quelconque, veut s’assurer que le monde arabe tout entier soit anéanti. […] Je suis tellement en colère que j’ai envie d’enfoncer un couteau pointu dans la gorge de chaque Juif que je rencontre.

Ce mardi, suite à la citation directe introduite par le Joods Informatie - en Documentatiecentrum (Centre d’information et de documentation juif – JID), le tribunal correctionnel de Gand a acquitté Brusselmans !

Pour justifier ce verdict infamant qui fera date dans l’histoire judiciaire belge, le juge a estimé que les propos de Brusselmans relèvent de la liberté d’expression et qu’il n’apparaît pas qu’il ait eu l’intention, dans sa chronique, « d’inciter à la haine ou à la violence contre la communauté juive ».

Quant à l’avocat de Brusselmans, Omar Souidi, il salue le jugement qu’il qualifie de « monstrueusement » important et rend hommage à son client qui, selon lui, « est un artiste qui a osé lancer un débat de société. Il mérite notre respect »…

Pour rappel, Brusselmans s’était déjà commis le 13 décembre 2023 dans une autre chronique antisémite titrée « Israël utilise les mêmes méthodes pour détruire une race entière que les Allemands », laquelle débutait par ces mots monstrueux:

Il n’est pas inconcevable que quelqu’un, n’importe qui, devienne antisémite contre sa nature.

Il y a quelques mois, j’expliquais dans le Journal télévisé de RTL TVI que l’antisémitisme avait changé de nature en Belgique depuis le 7 octobre 2023. Aujourd’hui, le tribunal de Gand nous en offre un témoignage supplémentaire.

La justice belge n’en est – hélas ! – pas à son coup d’essai. On se rappelle notamment du classement sans suite réservé par le parquet de Liège à l’affaire du cafetier belgo-turc qui avait affiché sur la vitrine de son établissement : « Ici les chiens sont autorisés, mais les Juifs en aucun cas ! ».

Lors d’une discussion portant sur les libelles antisémites de Brusselmans avec Christophe Goossens, avocat et responsable de la Commission juridique de la Ligue belge contre l’antisémitisme, celui-ci me disait :

Cette affaire est existentielle pour les Belges juifs. Qu’on gagne ou qu’on perde au tribunal, il faut qu’on sache.

Aujourd’hui, on sait…

Gand, ville soumise

Août 22, 2024, 1:13 PM

Début août, se tenait à Gand le championnat d’Europe d’Ultimate Frisbee pour les moins de 17 ans. Des centaines de jeunes sportifs représentant 11 nations devaient s’y rencontrer, parmi lesquels une quarantaine d’Israéliens âgés de 13 à 16 ans. Mais la couardise et l’incompétence des autorités gantoises en ont décidé autrement.

Rétroactes :

  1. Le 10 juin 2024, les représentants de la ville de Gand et les autorités sportives de Ultimate Frisbee se réunissent pour discuter du championnat qui se tiendra du 6 au 10 août dans la métropole flamande, troisième ville de Belgique. Le compte-rendu de cette réunion aborde l’aspect sécuritaire de la venue de l’équipe israélienne en ces termes: « En été, de nombreuses personnes d’origine musulmane visitent le site [où se déroulera le championnat]. Nous craignons que la visibilité des équipes israéliennes ne conduise à des émeutes ».

Ceci porte un nom : Soumission. 

  1. Le 16 juillet, la police de Gand remet un avis défavorable concernant la participation de l’équipe israélienne au tournoi, évoquant « un risque élevé de perturbation de l’ordre public en raison de la présence d’une délégation israélienne à un événement public » et « une menace terroriste importante ». La police conclut en affirmant que « la sécurité ne peut être garantie » (analyse de risques réfutée par les services de sécurité israéliens). Dans la foulée, l’équipe israélienne est informée que le bourgmestre (maire) libéral de Gand Mathias De Clercq refuse de la voir participer au tournoi et menace d’annuler le championnat si elle maintenait sa participation.

Ceci porte un nom : Boycott.

  1. Contestant cette décision discriminatoire, l’équipe israélienne fait appel au pouvoir organisateur du championnat, la European Ultimate Federation. Quelques jours plus tard, Mathias De Clercq reviendra sur sa décision par crainte de voir le tournoi européen être déplacé dans un autre pays. L’autorisation du bourgmestre de Gand sera toutefois assortie de mesures ségrégationnistes à l’encontre des adolescents israéliens. Primo, leurs matchs se tiendront à part, sur un terrain de la commune de De Pinte distant d’une quinzaine de kilomètres de la ville de Gand. Secundo, ils ne pourront pas participer à la cérémonie d’ouverture du tournoi. Tertio, ils seront exclus de tout événement social du championnat.

Ceci porte un nom : Apartheid.

  1. Lundi 5 août, veille de l’ouverture du championnat d’Europe de Ultimate Frisbee, la délégation israélienne arrive en Belgique pour disputer son premier match qui se tiendra donc à De Pinte, le lendemain matin à 10h. Dans la nuit de lundi à mardi, des slogans pro-palestiniens sont tagués sur un local du stade où devaient se tenir les matchs disputés par l’équipe israélienne. Il n’en faudra pas plus à la bourgmestre démocrate-chrétienne de De Pinte Lieve Van Lancker pour se soumettre à son tour en interdisant, à l’instar de son homologue gantois, l’accès au stade à l’équipe israélienne qui en sera informée mardi matin, à 6h20, par un message WhatsApp : « Please do not come to De Pinte ! The mayor cancelled the games».

Ceci porte un nom : Capitulation.

  1. Ne baissant pas pour autant les bras, la délégation israélienne conteste cette décision inique qui relève d’un boycott caractérisé. Quelques heures plus tard, dans l’après-midi du mardi 6 août, les autorités de la ville de Gand anéantissent les derniers espoirs des jeunes athlètes israéliens en intimant l’ordre à la European Ultimate Federation, par courrier officiel, d’exclure l’équipe israélienne de la compétition:

En raison des problèmes de sécurité susmentionnés, il est absolument nécessaire que l’organisateur bannisse la délégation israélienne du tournoi. […] L’organisateur étant responsable du bon déroulement et de la sécurité du tournoi, il est tenu d’exclure la délégation israélienne du tournoi et d’empêcher la présence de la délégation israélienne sur les terrains de Blaarmeersen à Gand et de Moerkensheide à De Pinte. […] La police locale veille au respect de cet ordre.

Toute honte bue, le bourgmestre de Gand interdira aux jeunes Israéliens et à leur staff d’assister en tant que simples spectateurs aux matchs des autres équipes, les menaçant de mesures coercitives : « Les infractions aux dispositions de la présente décision pourront être sanctionnées conformément à l’art. 38 du Règlement de Police sur la paix et la sécurité publiques ». La police de Gand ira jusqu’à prendre note du numéro de plaque minéralogique du bus véhiculant les sportifs israéliens, menaçant de les arrêter si le bus était aperçu à Gand. Ainsi, plutôt que de faire respecter l’État de droit et d’honorer les valeurs sportives d’égalité et de fraternité, la ville de Gand a préféré abdiquer devant la meute fascisante qui occupe son espace public depuis le 7 octobre.

Ceci porte un nom : Collaboration.

Ce qui s’est passé à Gand est révélateur de la déliquescence de la Belgique. Autrefois pays de Cocagne, le royaume est aujourd’hui rongé par ses extrêmes, les zones de non-droit prolifèrent, la gauche et l’extrême gauche multiplient les gages octroyés aux ennemis de notre démocratie, et la haine des Juifs en général et de l’État juif en particulier se propage comme une traînée de poudre depuis le 7 octobre.

L’annulation l’année dernière, dans cette même ville de Gand, de la commémoration de la Kristallnacht pour des « raisons d’ordre sécuritaire » en est une illustration. Comme l’est l’annulation par le bourgmestre socialiste de Bruxelles Philippe Close du match de football Belgique-Israël – là aussi pour des « raisons d’ordre sécuritaire » – qui devait s’y tenir le 6 septembre prochain.

Ainsi la capitale de l’Europe serait en mesure d’assurer la sécurité des institutions européennes qu’elle héberge, et des nombreux chefs d’État qui y passent, mais se déclare impuissante dès lors qu’il s’agit d’accueillir l’équipe israélienne du ballon rond…

Nul n’est dupe quant aux motivations réelles de ces petits boutiquiers de la politique qui, par électoralisme, couardise ou antisémitisme, incarneront dans les manuels d’Histoire les fossoyeurs de la démocratie belge. Ce boycott de l’État juif leur vaudra peut-être une victoire aux élections communales du 13 octobre prochain, mais à terme ils perdront, emportant avec eux la Belgique toute entière dans une défaite annoncée face aux totalitaires locaux inspirés par le Hamas et financés par le régime iranien.

Quant au responsable de la police de Gand qui, le mardi 6 août, a justifié le bannissement de l’équipe israélienne de frisbee en leur assénant: « C’est votre guerre pas la nôtre, on ne veut pas être mêlé à ça, si vous jouez vous amènerez la guerre chez nous », il serait bien inspiré de se plonger dans les Mémoires de guerre de Winston Churchill pour comprendre que la guerre, il l’a déjà, sans même parler du déshonneur. Le quotidien américain New York Post, lui, l’a compris, dénonçant le boycott gantois aux relents antisémites dans un éditorial titré « La Belgique interdit aux Juifs de participer à des événements sportifs comme lors de la Seconde Guerre mondiale ».

La seule consolation dans cette mauvaise histoire belge viendra des autres équipes participant au championnat d’Europe de Ultimate Frisbee. Plusieurs d’entre elles témoigneront de leur solidarité avec les sportifs israéliens, parmi lesquelles les équipes britannique, allemande, italienne et suédoise.

Sur Instagram, le capitaine de l’équipe roumaine dédiera leur première victoire du tournoi à l’équipe israélienne: « Cette victoire est pour vous, Israël ». Libres de toutes considérations d’ordre électoraliste, ces jeunes Européens ont ainsi infligé une cinglante leçon de courage et de dignité aux capitulards belges qui semblent ignorer que « les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux » (Étienne de La Boétie).

Antisémitisme : il y a quelque chose de pourri au royaume de Belgique

Comment comprendre qu’à la fin du XIXe siècle tant de politiques, journalistes et humanistes étaient anti-dreyfusards, que des hordes de manifestants vociféraient impunément leur haine du capitaine juif sur les grands boulevards, que la culpabilité d’Alfred Dreyfus était acquise pour la majorité ? Simplement en observant ce qui se passe en Belgique depuis le 7 octobre 2023. Car c’est bien aux mêmes discours incendiaires, aux mêmes éditoriaux borgnes, aux mêmes passions tristes, aux mêmes foules haineuses, à ce même égarement populaire que l’on a affaire. À la nuance près qu’aujourd’hui l’État juif a remplacé le capitaine juif sur le banc des accusés. Quelques exemples.

Une étoile de David intègre une croix gammée

Les politiques, tout d’abord. Par idéologie, électoralisme, couardise ou antisémitisme refoulé, la plupart des formations politiques belges se sont alignées sur le narratif du Hamas concernant les pogroms du 7 octobre et la guerre qui s’est ensuivie. Quasi instantanément à gauche et à l’extrême gauche, progressivement pour d’autres au centre droit de l’échiquier politique.

Chez les socialistes, un député anciennement ministre de la Défense accuse Israël de commettre un « génocide » et compare, sur X, la riposte militaire israélienne aux crimes nazis : « Gaza aujourd’hui, c’est Varsovie hier. »

Je m'associe à la déclaration du Secrétaire général de l'@ONU_fr 🇺🇳, @antonioguterres, qui appelle à un cessez-le-feu immédiat au #MoyenOrient, parce que #Gaza 🇵🇸 aujourd'hui, c'est Varsovie hier. Il faut une mobilisation massive et urgente de tous les partisans de la #Paix!!! pic.twitter.com/OWFq87vlsg

— André Flahaut (@andreflahaut) Octobre 28, 2023

La présidente du Parlement, qui a liké le tweet de son camarade d’infamie, refuse de qualifier le Hamas d’organisation terroriste. Un ex-ministre désormais patron des Mutualités socialistes poste sur Facebook une illustration dans laquelle une étoile de David intègre une croix gammée. La ministre de la Coopération au développement assimile l’État d’Israël au IIIe Reich.

Et le président du Parti socialiste plaide pour des « sanctions économiques contre Israël », dresse un parallèle entre l’invasion russe de l’Ukraine et la guerre défensive menée par Tsahal à Gaza, soutient « la démarche de l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de justice » et défile dans une manifestation propalestinienne d’où fusent des appels rageurs à l’intifada et le slogan de la Solution finale 2.0 « From the river to the sea, Palestine will be free ! ».

Appels à la destruction d’Israël

Chez les écologistes, un élu bruxellois retweete un tract glorifiant les pogroms présentés comme un « acte de résistance » et apportant un « soutien indéfectible à la lutte du peuple palestinien dans toutes ses modalités et formes de lutte, y compris la lutte armée ». La vice-Première ministre veut poursuivre l’État d’Israël devant la Cour internationale de justice pour génocide. La ministre de l’Environnement refuse de qualifier le Hamas d’organisation terroriste.

La ministre de la Culture demande l’exclusion d’Israël de l’Eurovision. Un député précédemment responsable de la branche belge du mouvement antisémite BDS appelle au boycott de l’État juif et salue la « dignité » et la « retenue » de manifestations propalestiniennes où résonnent les appels à la destruction d’Israël, la négation des massacres du 7 octobre et l’apologie du Hamas.

Et la coprésidente du parti écologiste assure le service après-vente en clamant des « Free Free Palestine » au meeting de lancement de la campagne électorale des Verts. Celle-là même qui, en 2021, postait sur Instagram une story reprenant une chanson en arabe qui prône l’annihilation du peuple juif en se référant à une sourate du Coran.

« Plein d’amis juifs »

Chez les communistes, la cheffe du groupe parlementaire exige un « embargo militaire et économique contre Israël », qu’elle accuse d’être « une organisation terroriste » coupable de « génocide ». Le secrétaire général du parti dénonce une « épuration ethnique » et réclame le déferrement du Premier ministre israélien devant la Cour pénale internationale. Un député fustige, depuis la tribune du Parlement, « la barbarie de l’État terroriste d’Israël » et persiste, trois jours après les faits, à attribuer à Tsahal la frappe sur l’hôpital Al-Ahli touché par un missile défectueux du Jihad Islamique.

Et le président du Parti communiste qualifie Israël d’« État terroriste » et d’« État d’apartheid » qui se livre à un « nettoyage ethnique », il met sur le même pied les otages israéliens et les prisonniers palestiniens, demande l’expulsion de l’ambassadrice d’Israël et se défend des accusations d’antisémitisme en arguant… qu’il a « plein d’amis juifs ».

Homme fort des libéraux flamands, le Premier ministre belge a, lui aussi, basculé dans le camp du déshonneur. Lors d’un déplacement en Israël, en novembre 2023, il provoque un incident diplomatique entre Bruxelles et Jérusalem qui lui vaudra un satisfecit des dirigeants du Hamas : « Nous apprécions les positions claires et audacieuses du Premier ministre belge Alexander De Croo. »

Début mars, il poste sur LinkedIn une vidéo dans laquelle il relaie la propagande chiffrée du Hamas, inclut les terroristes éliminés par Tsahal dans le décompte des « Palestiniens innocents tués » et omet la libération des otages israéliens des demandes qu’il formule « pour mettre fin à la guerre ». Quelques jours plus tard, son parti et celui des chrétiens-démocrates flamands rallient la gauche et l’extrême gauche en souscrivant à leur tour au boycott de l’État juif. À ce jour, six des sept partis composant la coalition gouvernementale se sont prononcés en faveur du boycott, les libéraux francophones étant les seuls à résister.

Des mots monstrueux

Dans la soirée du 7 octobre, alors que les pogroms sont encore en cours dans le sud d’Israël, la chaîne publique belge reçoit sur son plateau un professeur de droit international de l’Université libre de Bruxelles pour « tenter de bien comprendre ce qui se passe là-bas ». Pendant trois longues minutes, ce dernier n’aura pas un mot de réprobation pour le Hamas et s’emploiera à légitimer le massacre perpétré par les terroristes palestiniens en invoquant « le contexte » et « le droit international ». Au terme d’une interview déférente, le journaliste de la RTBF le remercie « beaucoup » d’« être venu nous donner les clés pour bien comprendre ce qui se passe là-bas »…

D’autres médias mainstreams témoignent du même tropisme. À l’instar du quotidien francophone Le Soir qui ouvre ses colonnes à une ancienne enseignante à Gaza qui, quelques jours plus tôt, exultait devant les images insoutenables fournies par la « résistance palestinienne » et les prises d’otages. « Je ne peux m’empêcher de jubiler », écrit-elle sur Facebook le 7 octobre.

Ou de l’hebdomadaire flamand Humo dont la chronique titrée « Israël utilise les mêmes méthodes pour détruire une race entière que les Allemands » commence avec ces mots monstrueux : « Il n’est pas inconcevable que quelqu’un, n’importe qui, devienne antisémite contre sa nature. »

La haine descend dans les rues

Les premières manifestations propalestiniennes post-7 octobre se déroulent à Bruxelles et Anvers le 11 octobre. Ce jour-là, les « Allah akbar », « Israël terroriste » et « Nous te rachetons avec notre âme et notre sang, ô Gaza » retentissent devant le ministère des Affaires étrangères. Des manifestants brûlent le drapeau israélien, appellent à la destruction de l’État juif et brandissent des pancartes soutenant les terroristes palestiniens et justifiant les pogroms.

Parmi la vingtaine de promoteurs de la manifestation figurent l’Association belgo-palestinienne, les sections jeunes des partis écologiste et communiste, deux associations dont le logo gomme Israël de la carte de leur Palestine et l’organisation Samidoun, dont le coordinateur européen, qui vit à Bruxelles et parle du 7 octobre comme d’un « jour de gloire », est membre du groupe terroriste FPLP.

Ce jour-là, nombre de manifestants étaient venus célébrer un massacre de Juifs comme le monde n’en avait plus connu depuis la Shoah. Depuis, les manifestations propalestiniennes sont fréquentes en Belgique et quotidiennes à Bruxelles, avec le consentement du maire socialiste de la capitale, qui n’ose ou ne veut confronter la libération de la parole antisémite dans sa nouvelle langue, celle des droits de l’homme dévoyés.

Le 7 octobre a déclenché, en Belgique, une flambée d’antisémitisme sans précédent depuis la Libération. Deux mois plus tard, le nombre d’actes antisémites enfle de 1 000 % ! Ce sinistre état des lieux témoigne de ce que le philosophe Vladimir Jankélévitch énonçait il y a cinquante ans déjà : « L’antisionisme offre enfin à l’ensemble de nos concitoyens la possibilité d’être antisémite tout en étant démocrate. » Avec, à la manœuvre, des pyromanes qui prétextent leur souci du devenir palestinien pour assouvir leur détestation de l’être juif. La Belgique, miroir grossissant de l’Europe ?"

Réaction de Donah :

 

"Honte aux médias, aux politiques, aux socialistes ...

Honte aux gens qui refusent de voir l'infâme 'Hamas qui les enterrera.

Honte à eux de ne pas voir que David lutte contre Goliath, et qu'ils jettent les pierres à David accélérant ainsi leur propre fin.

Il n'y aurait donc rien à faire pour changer cela ? "

 

*

 

Trois temps de la civilisation du Salut (qui ne se vivrait que dans le Futur) rythment l'ère messianique occidentale (de 400 à 2050) :

 

  1. Le Salut par la Foi (chrétienne) (de 400 à 950).
  2. Le Salut par l'Eglise (catholique) (de 950 à 1500).
  3. Le Salut par le Progrès (humaniste) (de 1500 à 2050).

 

Aujourd'hui, tous les messianismes, qu'ils soient religieux ou idéologiques, s'effondrent. L'essentiel de la Vie n'est plus à trouver ni le Passé (ce qui fut le cas durant l'ère mythologique de -1250 à 400 avec ses trois temps : Chaldéicité, Hellénité et Romanité), ni dans le Futur (ère messianique), mais dans le Présent ... un Présent qui assume l'héritage du Passé et les contraintes du Futur.

 

Nous vivons cette fin des messianismes.

Les messianismes religieux ont été chrétiens mais s'essoufflent rapidement depuis de Renaissance ; ils sont aujourd'hui devenus musulmans au travers des islamismes, salafismes et autres wahabismes, ...

Les messianismes idéologiques sont devenus socialo-égalitaristes, plus ou moins révolutionnaires, au mitan du 19ème siècle et ont dégénéré, successivement en communismes, en gauchismes, et en écologismes, ...

Mais ces messianismes ne veulent pas mourir et, bien sûr, on le voit bien dans l'actualité de tous les jours, expriment leur lucidité terminale avec l'énergie du désespoir.

Recrudescence, donc, de toutes les violences, tant morale que physique.

 

Il faut donc (ré)apprendre à vivre le Présent non dans la durée, mais dans la profondeur, dans la réalité de la Vie une et cosmique, où tout est relié à tout, ici et maintenant.

Reconstruire et accomplir l'Alliance avec le Divin, ici et maintenant, et en recevoir la Joie immédiate.

Eudémonisme, donc ...

 

*

* *

 

Le 02/06/2025

 

D'Albert JACQUARD, Essayiste français (1925 - 2013) :

 

"Manifester son bonheur est un devoir : être ouvertement heureux

donne aux autres la preuve que le bonheur est possible."

 

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De Florent Ménegaux, CEO de Michelin :

 

"Moi, je ne suis pas un surhomme. Je n'ai pas beaucoup plus d'attributs que d'autres. C'est important de reconnaître ses doutes, de reconnaître ses failles et de les accepter. Il y a plein de gens qui sont beaucoup plus compétents que moi, à des tas de positions dans le groupe et c'est tant mieux. Ce qui m'empêche de dormir, c'est la cohésion sociale au sein de Michelin, mais aussi la cohésion sociale dans la société. Et aujourd'hui, je pense que l'on ne passe pas suffisamment de temps à se préoccuper de cette question."

 

Qu'appelle-t-on "cohésion sociale" ?

Avoir le même identité ? Avoir un vrai projet commun ? Appartenir à la même culture ? Partager les mêmes savoirs et méthodes ? Apporter la même énergie et la même bonne volonté pour construire l'avenir ?*

Que l'on commence par répondre à cette question de la définition de la "cohésion sociale" et alors on pourra s'en préoccuper !

En attendant, la "cohésion sociale" n'est qu'un leitmotiv idéologique socialo-gauchisme tournant autour de l'égalitarisme et du solidarisme.

 

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Combien de temps les ados passent-ils sur leurs téléphones portables : 3 heures par jour en moyenne pour les 11-14 ans et 4 heures 30 ou 5 heures pour les 15-17 ans.

 

Conséquences : inconnaissance profonde en tout, absorption massive de désinformations toxiques, rupture schizophrénique d'avec les gens réels, etc ...

 

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Du Flash dialogique :

 

"Les non-salariés, ce sont les artisans, les commerçants, les professions libérales. D'eux, on en parle peu.

Ils sont autour de 4 millions dont la moitié sont des indépendants et l'autre moitié des micro-entrepreneurs.

Les données sur le temps de travail sont stupéfiantes !

  • Les bouchers, les charcutiers, les boulangers (les métiers de branche) alignent 2 865 heures par an ! (Salariés = 1 549 heures)
  • Les agriculteurs : 2 700 heures
  • Hôtels, cafés, restaurants : 2 500 heures
  • Les médecins = 1 900 heures...

En France, les salariés travaillent moins que les salariés d'autres pays européens... mais les non-salariés, eux, travaillent nettement plus !"

 

Il est urgent que l'on prenne conscience que 80% de l'économie d'un pays repose sur les épaules de ces gens-là qui bossent vraiment.

La majorité des autres (y compris certains cadres supérieurs de grosses boîtes, tous les fonctionnaires, tous les assistés, etc ...) ne sont que des parasites !

 

*

 

De Jean-Marc Vittori, journaliste (Les Echos 13.05.23) :

 

"Comment accélérer la désindustrialisation ? C'est simple : il suffit de lâcher la bride sur les hauts fonctionnaires et les parlementaires. Ils inventeront de nouveaux impôts."

 

Logique suicidaire : faire dépendre l'économie de décisions prises par des gens qui ne connaissent rien à l'économie, voire qui en haïssent tous les aspects du fait de leur dépendance à des drogues idéologiques.

 

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Des racines grecques il vient que le "phosphore" est "ce qui porte la lumière".

Donc, "phosphorer", c'est "apporter de la lumière" ...

 

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De mon complice Frédéric M. :

 

"J'ai demandé à ChatGPT si on peut réduire l'homme à un algorithme.

Réponse de ChatGPT : "Vouloir résumer l’homme à un algorithme, c’est céder à une tentation réductionniste, souvent associée à certaines branches du transhumanisme ou du scientisme contemporain" …."

 

Si l'IA le dit, alors ...

 

*

 

Je n'ai aucun intérêt pour cette vague post-romantique qui, à la fin du 19ème s. et au début du 20ème s. déferla sur les milieux initiatiques, ensemençant toute une série de communautés et de mouvements antirationalistes (Crowley, Papus, Wirth, ... et beaucoup d'autres).

Personnellement, ces dérives ne me passionnent pas : que recherchent-elles dans ces pratiques souvent archaïques, à la limite de la théurgie ou de la magie ?

Je ne crois pas que les chemins de construction et d'accomplissement de l'Alliance entre le Divin et l'humain passent par là.

Je crois que la spiritualité dépasse la rationalité, mais l'intègre et s'en nourrit, sans s'y opposer. Le Divin est aussi rationnel ...

 

*

 

Là au d-ssous ?

Là au d'ssus ?

Lao Tseu !

 

*

 

L'économie est en train de casser irréversiblement en deux.

D'un côté l'économie de la quantité, du rendement et du prix (c'est l'économie de masse où les effets d'échelle sont déterminants) et, de l'autre, l'économie de la qualité, de la virtuosité et de la valeur (c'est l'économie artisanal de proximité qui attire la clientèle exigeante).

Les inquiétudes actuelles quant à la santé, à l'écologie, à la durabilité, à, la réparabilité, etc ... favorisent le développement de l'économie de la qualité contre l'économie de la quantité.

 

*

 

Après la sédentarisation néolithique, toutes les sociétés humaines se sont organisées en trois castes profanes :

 

  • La caste sacerdotale qui définit la loi (Logicité)
  • La caste seigneuriale qui mène l'activité (Constructivité)
  • La caste laborieuse qui constitue la ressource (Substantialité)

 

Et tout cela sous la bénédiction de la caste royale qui trace le projet sociétal (Intentionnalité).

De nos jours, il en va de même. On ne parle plus de "caste", mais de "classe" : dans le même ordre, on trouve les classes fonctionnaire, entrepreneuriale, salariée et politique.

 

*

* *

 

Le 03/06/2025

 

D'i24 :

 

03 juin 2025

07:06

Gaza : la fondation humanitaire américaine dément tout incident lors de la distribution d'aide

La Fondation humanitaire de Gaza (GHF) a affirmé que la distribution d'aide de ce matin à Rafah, dans le sud de Gaza, s'est déroulée "sans incident". Toutefois, dans un communiqué publié près de trois heures après l'ouverture du site, l'organisation a reconnu l'existence de rapports médiatiques palestiniens faisant état de victimes. "Bien que la distribution d'aide ait été menée en toute sécurité et sans incident sur notre site aujourd'hui, nous comprenons que Tsahal enquête pour savoir si un certain nombre de civils ont été blessés après s'être déplacés au-delà du corridor de sécurité désigné et dans une zone militaire fermée", a précisé la GHF. L'organisation a insisté sur le fait que ces incidents présumés se sont produits "dans une zone bien au-delà de notre site de distribution sécurisé", tout en conseillant aux civils de "rester dans le corridor de sécurité lorsqu'ils se rendent sur nos sites de distribution".

06:54

Gaza : pour le 3e jour consécutif, des médias accusent Israël de tirer sur des Palestiniens venus chercher l'aide humanitaire que lui-même autorise

Des médias gazaouis rapportent que plusieurs personnes ont été tuées ou blessées par balles mardi matin près d'un centre de distribution d'aide humanitaire récemment ouvert à Rafah. Certains sites affiliés au groupe terroriste Hamas évoquent 15 morts, sans que ces informations puissent être confirmées. Ces allégations interviennent après deux jours de rapports similaires en provenance de Rafah. Selon le Hamas, des témoins oculaires et des groupes d'aide, 31 personnes auraient été tuées dimanche matin et trois autres lundi dans des circonstances identiques. Tsahal et la Fondation humanitaire de Gaza, qui gère le site de distribution d'assistance, ont formellement démenti que des tirs aient eu lieu dans la zone pendant ces heures. Un responsable militaire a toutefois précisé que des tirs de sommation avaient été effectués contre des individus situés à environ un kilomètre de distance dimanche matin, puis à nouveau lundi. La Croix-Rouge fait état de 179 personnes blessées par balles et éclats d'obus amenées dans un hôpital de campagne qu'elle exploite à Rafah dimanche matin, suivies de 50 autres lundi matin. Ces chiffres contrastent avec les démentis officiels des autorités israéliennes concernant des tirs dans la zone de distribution.

Comme tous les jours, le 'Hamas désinforme et, ce faisant, nourrissent les médias occidentaux qui se frottent les main en excitant l'antisémitisme ambiant.

Il est urgent de boycotter radicalement la désinformation du 'Hamas (silence radio !) et de réapprendre la déontologie minimale des journalistes aux médias occidentaux.

 

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De Raphaël Jerusalmy :

 

"À l'orée d'un avenir qui se fait de plus en plus incertain, nous redoutons tous qu'advienne une grave crise économique, voire un conflit mondial. Ou encore un cataclysme naturel des suites de la dégradation climatique. D'un autre côté, les avancées spectaculaires dans le domaine de la médecine, de la technologie, de la conquête spatiale, nous permettent d'envisager un monde meilleur dans lequel la souffrance et la maladie diminueront, le fardeau du labeur sera allégé et où l'univers s'ouvrira chaque jour un peu plus. Pour donner à nos enfants et petits-enfants leur chance de bénéficier pleinement de ces progrès, il est donc indispensable de préserver l'environnement dans lequel ils seront amenés à vivre. Mais lutter contre la pollution ne consiste pas uniquement à épurer l'eau que nous buvons, l'air que nous respirons. Non, il faut également nettoyer les écuries d'Augias. Il faut débarrasser le monde de ce qui le souille et le salit.

 

Il n'y a pas que les pétroliers qui polluent. Il n'y a pas que l'élevage industriel de bétail qui détériore l'atmosphère. Nous étouffons aujourd'hui pour des raisons autres, tout aussi funestes que le dérèglement écologique. Il y a l'asphyxie morale. Il y a la suffocation intellectuelle causée par les faux prédicateurs du wokisme, de l'intégrisme, du conspirationnisme et leurs diktats démentiels. Il y a les milliards de mensonges et de fake news, l'apologie de la bêtise, du vedettariat, des grandes marques, qui infestent la pensée, l'esprit critique, la capacité de réflexion, surtout auprès des enfants et des jeunes submergés de messages et clichés qui nuisent à leur indépendance d'esprit. Il y a l'aveuglement délibéré de ceux qui nous dirigent avec un laxisme qui tient de la paresse, de la corruption, du manque de vision. Il y a donc urgence à déblayer cette fange tout autant que les déchets toxiques.

 

Par quoi commencer le grand ménage ? Idéalement, par la suppression des dictatures et des injustices. Mais pour ce faire, il faut d'abord raser les remparts d'hypocrisie et de tartufferie qui les protègent. En voici quelques-uns à jeter en priorité aux ordures : l'ONU, Oxfam, Amnesty, dont les budgets énormes sont gaspillés à des fins de propagande partisane sous couvert d'une contribution symbolique au bien de l'humanité. Bien plus, des organes comme l'UNRWA sont carrément complices du terrorisme et infestés de chiens galeux hurlant à la mort des membres du Hamas et du Djihad islamique, mais pas à celle des victimes de leurs exactions. Ces institutions et organisations consacrent cent fois plus de moyens au bien-être des pauvres palestiniens qu'à celui des plus fortunés Haïtiens, Kurdes, Soudanais, Tibétains, Népalais, et de tous ceux traités en esclaves de par le monde."

 

Le changement de paradigme et d'ère civilisationnelle impose aussi de revivifier la déontologie pour quitter le champ fragile et flou de la "charité pleurnicharde et humanitaire" et enfin aborder celui de la "vérité factuelle et froide".

 

La vérité à Gaza est simple. Cette région était totalement autonome depuis 2005. Le 'Hamas, en jouant le jeu d'une simili-démocratie, s'est vu remettre le pouvoir dans la région et, jusqu'au 7 octobre 2023, a préparé l'instauration d'une dictature islamiste terroriste commanditée par l'Iran, en vue de déclarer la guerre à Israël et de l'éradiquer de la carte. Toute cette préparation s'est appuyée sur le creusement de kilomètres de tunnels pour le stockage des armes et munitions, et le refuge des militaires et QG, l'installation de centres militaires dans les écoles et les hôpitaux (afin d'avoir, sous la main, le moment venu, un "bouclier humain"), la mise en place d'un système de désinformation directe locale et indirecte mondiale, et la confiscation systématique des circuits alimentaires afin de financer ses opérations. Le déclenchement de la guerre du 'Hamas contre Israël a donné lieu au pogrom du 7 octobre, avec 1200 assassinats de civils inoffensifs en pleine fête, et une déferlante d'atrocités et de tortures inimaginables.

 

*

 

La doctrine dite kabbalistique d'Isaac Louria est, à mes yeux, une tentative oiseuse et ratée de conciliation, par la doctrine du Tzimtzoum, d'un kabbalisme originel nécessairement moniste (comme toutes les spiritualités mystiques) et d'une religiosité classiquement dualiste (comme toutes les religions populaires à la recherche d'un Maître ou d'un Père hors de ce monde où sévirait le Mal).

 

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L'espace-temps est, aujourd'hui, le référentiel de base pour la représentation de l'univers par la cosmologie.

Cependant, l'espace-temps est un espace conventionnel humain destiné à mesurer des distances et des durées qui sont très loin d'être les seuls paramètres indispensables à la description de la réalité du Réel.

D'autres paramètres sont indispensables (comme les charges massiques, électrofaibles ou nucléaires, comme le taux d'activité, comme l'entropie, etc ...).

 

Cela signifie que l'espace-temps est un espace artificiel et conventionnel humain qui a émergé de la représentation plus générale de la réalité du Réel.

L'espace-temps est un sous-espace de l'espace des états (dont chaque dimension représente un paramètre indispensable à la représentation du Réel).

Les dimensions spatio-temporelles apparaissent comme "géométriques" ou "spatio-dynamiques" ; on peut les appeler "répartitionnelles" ou "causales" ; elles parlent de "propagation des influences" (si d'abord "ici", alors, après : "là").

Par ailleurs, les dimensions autres (non spatio-temporelles, primordiales et originelles) forment l'espace primitif des états (des propriétés holistiques et inaltérables) bien avant que les dynamiques matérielles ne s'enclenchent avec le big-bang.

 

Avant cela, donc, pendant toute la profonde activité prématérielle, l'espace des états était un espace purement "formel" ou "structurel" ou "architectonique".

On n'y parle d'aucun "ici et maintenant" ; nous sommes là en pleine intemporalité holistique.

Pour être plus clair, les propriétés qui s'expriment dans cet espace des états, sont formelles ou structurelles ; elles peuvent se décrire sous la forme : "Partout où X alors à chaque fois Y " ... ou encore : "Chaque fois qu'il y a X, alors il y a toujours Y".

 

Primordialement, cet espace des états n'a que deux dimensions : l'existence (l'Identité du Réel : le Réel est ce qui existe) et la volonté (l'Intentionnalité du Réel d'accomplir tous ses possibles).

Tout l'univers originel est ramassé en un seul point dans un espace des états à deux dimensions : tel niveau d'Identité (d'existence) et tel niveau d'Intentionnalité (de volonté).

Le dimension d'Identité (existence) engendrera la notion  de volume donc celle d'espace géométrique et la dimension d'Intentionnalité (volonté) engendrera la notion d'évolution donc celle de temps chronométrique. Mais le tout de ces dimensions ne forment qu'un seul espace des états qui est une Unité globale holistique "Identité-Intentionnalité" et qui engendrera notamment l'espace-temps géométrique et chronométrique.

 

Le Temps (la durée) préexiste abstraitement dans la bipolarité intemporelle d'Exister et de Vouloir. Car Vouloir est déjà une tension vers le fait de vouloir Exister autrement ; il sous-entend le mouvement, la dynamique, l'évolution, l'accomplissement, le cheminement ...

De même, cette bipolarité en dissimile une autre entre "plus" et "mieux" ...

Exister "plus " et/ou "mieux" ...

Vouloir "plus" et/ou "mieux" ...

Ce "plus" sous-tend la puissance dionysiaque et ce "mieux" sous-tend la puissance apollinienne.

Ainsi, l'espace des états originel à deux dimensions se dote-t-il de deux dimensions supplémentaires : la dimension dionysiaque (du "moins" au "plus") et la dimension apollinienne (du "pire" au "mieux)

 

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Les antonymies, limpides pour moi qui me rangent plutôt du côté du premier terme des bipolarités citées ...

 

  • agnosticisme et dogmatisme
  • athéisme et théisme
  • spiritualisme et matérialisme
  • fidéisme et mysticisme
  • monisme et dualisme
  • cosmocentrisme et anthropocentrisme
  • éthicalisme et moralisme
  • différencialisme et égalitarisme
  • intentionnalisme et hasardisme
  • pragmatisme et illusionnisme
  • réalisme et idéalisme
  • libéralisme et idéologisme
  • démocratisme et autoritarisme
  • élitisme et égalitarisme
  • méritocratisme et populisme
  • économisme et socialisme
  • entrepreneurialisme et financiarisme
  • fraternalisme et solidarisme
  • panvitalisme et écologisme
  • holisme et analycisme
  • cosmologisme et réductionnisme
  • véridisme et obscurantisme
  • constructivisme et ludisme
  • eudémonisme et hédonisme
  • gnosisme et crétinisme
  • processualisme et existentialisme
  • créativisme et probabilisme
  • évolutionnisme et créationnisme
  • centrisme et extrémisme
  • relativisme et fanatisme
  • occidentalisme et wokisme
  • personnalisme et communautarisme
  • prophétisme et fatalisme
  • coopérativisme et collectivisme
  • continentalisme et nationalisme
  • essentialisme et nihilisme
  • etc ...

 

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Le 04/06/2025

 

Tout ce qui existe n'est que vagues à la surface de l'océan du Réel.

 

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Le Temps fit naître l'Espace !

Et le Temps naquit de la bipolarité intemporelle.

 

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D'Edgar Morin :

 

"La science classique ne voyait que l'objet ; mieux, elle le constituait comme entité close et conçue indépendamment de son observateur (le sujet) et de son environnement (le monde)."

 

C'est, bien sûr, le fondement de la méthode analytique et, partant, de la méthode réductionniste, assembliste et mécaniciste.

Bien sûr, le monde quantique inclut l'observation comme perturbation d'elle-même, comme  composant de l'observé et comme représentation de l'observateur. Et cette approche dialectique entre l'objet et le sujet doit être universalisée ; c'est le souhait d'Edgar.

 

Mais le problème est plus profond : la notion-même d'objet est fausse. Il n'existe aucun objet. Il n'existe qu'un processus unique appelé "Réel" qui se manifeste dans des sous-processus apparents que l'on prenait pour des objets, c'est-à-dire des "choses" possédant une existence par et pour elle-même.

Rien de tel n'existe nulle part. Seul l'océan du Réel existe !

 

Toujours la même idée : la dialectique entre l'océan et la vague, et la vague (donc la manifestation superficielle de la vie de l'océan sous-jacent) que l'on prend pour une "chose" en soi.

L'objet (observé, représenté, théorisé) et le sujet (observateur, modélisateur, théoricien) en sont en réalité que deux manifestations processuelles d'un même et unique processus (le Réel) qui entrent en interférences mutuelles.

 

*

 

Le Réel évolue selon une Logicité qui lui est propre ; il a ses règles, ses normes, ses optimalités, ses méthodes, etc ... et, par là, il devient donc potentiellement compréhensible et connaissable (pour autant que le langage que l'on utilise pour exprimer cette compréhension et cette connaissance, soit compatible avec son langage processuel à lui).

Mais l'on se fourvoie gravement qui l'on confond cette Logicité du Réel avec les logiques infantiles (aristotélicienne, ou mathématique, ou autre) inventées par les humains. Certes, le Réel est empreint d'une rationalité, mais celle-ci n'a rien à voir avec le rationalisme qui n'est qu'une idéologie humaine.

 

*

 

Le Réel est un Tout-Un où tout est relié avec tout, où tout évolue tout le temps, où tout est cause et effet de tout.

Et l'humain fait partie intégrante de ce tout interactionnel ; lui aussi n'est qu'une manifestation locale et éphémère comme les autres, en relation intime et interférentielle avec toutes les autres.

Ce n'est pas l'humain qui existe, qui vit et qui pense ; c'est le Réel qui s'existe, qui se vit et qui se pense à travers lui ... comme à travers tout reste qui existe, vit ou pas, pense ou pas.

 

*

 

Tout ce qui existe, existe au sein de bipolarités tantôt intemporelles et essentielles, tantôt processuelles et existentielles. Et chacune de ces bipolarités induit un processus dialectique qui, en toute bonne logique, ne peut avoir que trois issues :

 

  1. La victoire d'un des deux pôles et la destruction de l'autre.
  2. L'oscillation d'un point d'équilibre entre les deux pôles.
  3. Le dépassement des deux pôles dans l'émergence d'un état plus complexe.

 

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La thermodynamique devient le socle le plus essentiel de la connaissance du Réel et supplante, donc, dorénavant, la mécanique.

 

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Le 05/06/2025

 

Le méthodologie MTBI, soi-disant d'inspiration junguienne, décrit "16 grands types de personnalité" en se basant sur quatre bipolarités de base à savoir :

 

  1. Extraversion et Introversion
  2. Sensation et Intuition (N)
  3. Pensée (T pour Thinking) et Sentiment (F pour Feeling)
  4. Jugement et Perception

 

Cela donne effectivement 24 soit 16 combinaisons possibles (ESTJ, ESTP, ESFJ, ESFP, ENTJ, ENTP, ENFJ, ENFP, ISTJ, ISTP, ISFJ, ISFP, INTJ, INTP, INFJ, INFP).

Le problème est que la découpe de la "personnalité" (ce mot restant indéfini) en ces quatre dimensions-là (les quatre bipolarités de base), n'est justifiée nulle part.

 

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Le véritable fondateur du christianisme est Paul qui est juif d'origine, mais patricien romain par adoption ...

Les trois évangiles synoptiques de Marc (70), de Matthieu (80) et de Luc (grec - 90 à 95) sont d'inspiration fortement paulinienne.

Dans ces trois évangiles, le Christ est la figure judaïsée du Dionysos grec, vénéré par les Romains (notamment sous le nom de Bacchus).

Dionysos est le "deux fois né" ... Selon la version orphique, il est le Fils de Zeus (le Père - Dieu-le-Père) et d'une humaine (Sémélé - la vierge Marie) ; jalouse, Héra (épouse de Zeus - symbole du dualisme ontique) laissa naître l'enfant (première naissance) pour le livrer aux Titans qui le massacrèrent et le dépecèrent ; mais Athéna (déesse de la Sagesse et de la Connaissance) recueillit son cœur et le plaça dans la cuisse de Zeus d'où il naquit une deuxième fois ...

On retrouve là l'histoire évangélique de Jésus, fils de l'homme, miraculeusement  engendré par l'Esprit-Saint dans le ventre de la vierge Marie. Il est torturé et mis à mort sauvagement et ressuscite comme Christ, fils de Dieu.

Le christianisme est un dionysisme, donc un orphisme, réinventé.

 

*

 

En prologue d'un livre intitulé : "Les Gauches antisémites" de Bernard Bruneteau et Stéphane Courtois, édité par Fondapol :

 

"Il est courant de penser que l’antisémitisme est étranger aux traditions

politiques de gauche. Celles-ci aiment à rappeler leur enracinement

dans l’universalisme des Lumières, l’acte émancipateur de la Révolution

française, le combat socialiste égalitaire du long 19ème siècle et la mobilisation

dreyfusarde. Le rapport à l’antisémitisme serait ici un non-sujet. L’obsession

« antisioniste » de l’extrême gauche contemporaine appelle pourtant à une

exploration de longue durée de l’histoire des gauches où peuvent être

repérées nombre de distorsions entre la dure réalité des positions exprimées

et les principes moraux invoqués.

Loin d’un antisémitisme « à gauche », qui serait circonstanciel et marginal,

une histoire intégrale des idées révèle la présence d’un « antisémitisme

de gauche » mêlant anticapitalisme, athéisme et racialisme dans une

synthèse redoutable présent dans les courants majeurs de la gauche

historique, et notamment dans sa composante socialiste révolutionnaire.

La prise du pouvoir par Hitler en 1933 systématise la dimension

racialiste et meurtrière de l’antisémitisme. Cela ne va pas empêcher

la gauche pacifiste et les communistes de collaborer, à partir de juin 1940,

de manière ponctuelle ou continue, avec l’Occupant nazi. Or, à peine cinq

ans après le génocide des Juifs, l’antisémitisme est réactivé sur ses bases

traditionnelles – contre Léon Blum –, et selon deux axes inédits. Le premier est celui du négationnisme du génocide, initié par des nostalgiques

de la collaboration puis légitimé par Paul Rassinier, un résistant déporté

venu du PCF puis de la SFIO, et son livre "Le Mensonge d’Ulysse", relayé

à partir des années 1960 par l’ultra-gauche. Le second axe est celui d’un

antisémitisme d’État amorcé en 1946 en URSS par Staline, officialisé

en 1948 et camouflé sous l’appellation « antisioniste ». Le négationnisme

et cet « antisionisme » survivent à Staline. Ces deux nouvelles formes

de l’antisémitisme seront reprises par les mondes communistes

et arabo-musulmans. Ils constituent aujourd’hui l’une des pièces majeures

démontrant la réalité de « l’islamo-gauchisme »."

 

Il n'y a rien à rajouter !

Sauf peut-être que le Nazisme hitlérien comme le Fascisme mussolinien, considérés aujourd'hui comme appartenant à l'extrême-droite, sont tous deux des mouvements socialistes (cfr. Nationalsozialismus) qui se disent eux-mêmes socialistes, tous deux anti-libéraux, populistes, étatistes, fonctionnaristes, etc ...

 

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Il faut cesser de parler de "Gauche" et de "Droite". La seule et unique bipolarité authentique en politique se place entre le Libéralisme (le culte de l'autonomie personnelle et collective) et l'Illibéralisme (c'est-à-dire toutes les idéologies qui prétendent connaître les secrets imaginaires de la société humaine idéale).

 

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Le "Juif" en tant que symbole de l'autonomie (imposée par un exil forcé et par un antijudaïsme tant chrétien – cfr. les Evangiles - que musulman – cfr. le Coran), symbole, donc, du libéralisme, se pose, depuis longtemps, comme un bouc émissaire de choix pour tous les illibéralismes qui sévissent partout (nationalismes, patriotismes, xénophobies, étatismes, socialismes, gauchismes, islamismes, écologismes, autoritarismes, etc ...).

 

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Le vrai combat et la seule issue pour sortir de ce chaos post-moderne qui stimule tous les idéologismes antilibéraux (autoritarismes, socialo-gauchismes, écolo-gauchismes, islamismes, antisémitismes, ...) est l'autonomisme.

Telle est la grande guerre qui se joue à notre époque de chaos inter-paradigmatique.

Selon ma terminologie, la courbe rouge de l'effondrement du paradigme de la Modernité ouvre la porte à la courbe noire des idéologismes antilibéraux, et à la courbe verte de l'émergence de l'autonomisme personnel (éthique, responsabilité et mérite) et collectif (réseaux, associations et fraternités).

 

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Le 06/06/2025

 

La soi-disant "révolution française" – qui ne fut que parisienne, il faut bien le rappeler – quoique partie de "bons sentiments" et quoique basée sur d'infantiles utopies, rousseauistes essentiellement, a mis le ver dans la pomme de l'occident et à enclencher l'effondrement du paradigme de la Modernité aux 19ème et 20ème siècles.

 

  • La guerre de Napoléon contre le reste de l'Europe (au nom de la "liberté" des peuples et du combat contre la "tyrannie" des rois) fut la cause profonde de la guerre de 1870, elle-même cause de la première guerre mondiale, elle-même cause de seconde guerre mondiale, elle-même cause de la triade infernale qui met, aujourd'hui le monde en chaos : les USA, l'URSS et la Chine maoïste.
  • Le colonialisme moderne de seconde vague, au nom de l'œuvre de civilisation et de l'élévation culturelle des peuples "primitifs", a découpé le monde non européen au mépris total des partitions historiques entre peuples, cultures, langues et religions (toutes laminées par un catholicisme triomphant), instaurant ainsi, un peu partout, des tensions d'interfaces désastreuses et causes de "guerres" ethniques.
  • L'invention napoléonienne d'une pseudo-Franc-Maçonnerie politique et idéologique instaura un mépris total des traditions et valeurs de la Franc-Maçonnerie traditionnelle telle qu'elle était pratiquée et préservée surtout en Grande-Bretagne (et telle qu'elle renaît aujourd'hui dans les obédiences régulières).
  • L'invention de ce que l'on a appelé, par la suite le socialisme (toujours dans le droit fil de Rousseau) basé sur cette absurde idéologie contre-nature appelée "égalitarisme", a enclenché le "printemps des peuples en 1848, a engendré ces monstres antisémites que furent Proudhon et Marx, et, à leur suite, toute la série des idéologies totalitaires "de gauche", issue du socialisme au travers de Lénine, de Mao-Tsé-Toung et de tant d'autres de par le monde (y compris cette ordure de collabo que fut François Mitterrand).

 

La France a été le déclencheur de toutes ces inepties monstrueuses. Mais elle fut bien aidée par l'industrialisme productiviste de l'Angleterre et par le financiarisme spéculateur des USA.

L'ensemble "socialisme-industrialisme-financiarisme" a été le moteur de l'effondrement de la Modernité pendant le seconde moitié du 20ème siècle (surtout depuis la fin des "trente glorieuses" en 1975).

Il s'en est suivi une explosion démographique (de 2 milliards d'humains en 1925 à huit milliards en 2025), un épuisement de toutes les ressources naturelles, des pollutions globales et profondes, un dérèglement climatique et une multiplication des guerres meurtrières et infâmes un peu partout depuis 2001, dues, notamment mais surtout à la montée des odieux islamismes (Iran, Soudan, Yémen, Afghanistan, Liban, Gaza, etc ...) et à cette déferlante des trafics de drogues qui constituent, partout, des zones de non-droit, mafieuses et ultra-violentes autour de toutes les grandes villes occidentales et autres (là où il y a de l'argent à prendre).

 

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Lu dans "Antisémitisme de Gauche" :

 

"On relie parfois la naissance de l’antisémitisme moderne à la haine d’une Révolution [française] qui a émancipé les Juifs, le 28 septembre 1791, sous les accents généreux de l’abbé Grégoire et de Stanislas de Clermont-Tonnerre. Mais la théorie contre-révolutionnaire ne s’empare guère du thème antijuif, la critique s’attardant à peine sur la menace potentielle que ferait peser l’acte émancipateur sur la société chrétienne.

Hormis un texte tardif de Louis de Bonald dans le Mercure de France de février 1806 (« Sur les Juifs »), la contre-révolution se focalise plutôt sur la « fausse philosophie » des Lumières et la franc-maçonnerie, dont l’abbé Barruel construit la logique complotiste. Le vieil antijudaïsme chrétien n’avait guère de chance de prospérer en tant qu’idéologie conquérante dans la mesure où la thèse du peuple déicide portait de moins en moins dans une société moderne en voie de laïcisation."

 

La Gauche révolutionnaire n'avait rien de philosémite. Tout au contraire, elle forgea bien vite l'image absurde du Juif usurier (le prêt à intérêt et le commerce étaient les seuls métiers tolérés pour les Juifs durant tout le Moyen-âge catholique), banquier, richissime, âpre au gain, avide de fortunes et de pouvoirs ...

La réalité historique est bien plus simple : les Juifs se sont jetés à corps perdus dans la vague industrialiste qui a amené la déchristianisation de la société et l'épanouissement du libéralisme économique (où les Juifs ont pu sortir de leur misère grâce à l'habitude forcée d'un autonomisme historique). Le banquier Rothschild en fut le symbole et la doctrine saint-simonienne une aide salutaire.

 

Et le livre de FONDAPOL de continuer à propos du "grand socialiste" que fut Charles Fourier :

 

"Si Charles Fourier faisait si aisément sienne la vieille condamnation chrétienne de l’« usure juive », c’est qu’à la différence de Saint-Simon, il vomissait le commerce et la banque. On le remarque dès 1808 dans sa Théorie des quatre mouvements et des destinées générales. Et c’est en raison de la crainte d’une expansion de ce qu’il qualifie de « lèpre du corps social » que l’ancien voyageur de commerce considère désastreuse l’émancipation civique des Juifs. Une « rétrogradation libérale », pire que « les progrès de l’esprit mercantile » et « les scandales industriels », ce qu’il dénonce dans Le Nouveau Monde industriel et sociétaire de 1829 et la Théorie de l’unité universelle de 1838 :

« À ces vices récents, tous vices de circonstance, ajoutons le plus honteux, l’admission des Juifs au droit de cité. Il ne suffisait donc pas des civilisés pour assurer le règne de la fourberie ; il faut appeler au secours les nations d’usuriers, les patriarcaux improductifs. La nation juive n’est pas civilisée, elle est patriarcale, n’ayant point de souverain et croyant toute fourberie louable, quand il s’agit de tromper ceux qui ne pratiquent pas sa religion »."

 

Antisémitisme de gauche, pur et dur !

 

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La théorie des processus complexes offre un espace à cinq dimensions où le mode existentiel de chacun peut être décrit en termes de bipolarités entre "plus" et "mieux" :

 

  1. Identité
  2. Volonté
  3. Potentialité
  4. Rationalité
  5. Activité

 

Ce qui donne 25 soit 32 profils possibles.

 

Voici la matrice des dix caractéristiques de base des modes existentiels dont chacun pourra extraire son propre profil existentiel :

 

 

MIEUX

PLUS

IDENTITE

Perfectionnement de soi, spiritualité, alliance avec le monde, expansion ...

Affirmation de soi, autorité, égocentrisme, pouvoir ...

VOLONTE

Accomplissement, perfectionnement, joie, sacralisation ...

Puissance, contentement, jouissance, bonheur, concrétisation ...

POTENTIALITE

Affinement, approfondissement, critique,  spécialiste, centrage ...

Elargissement, curiosité, accumulation, généraliste, diversité ...

RATIONALITE

Doute, méfiance, logique, argumentation, clarté ...

Cohérence, confiance, globalisation, croyances, expérimentation ...

ACTIVITE

Virtuosité, excellence, durabilité, insatisfaction, effort, obstination ...

Efficacité, rendement, productivité, rentabilité, efficience, opiniâtreté ...

 

Effectivement, 32 profils généraux peuvent en être déduits, sans qu'aucun ne soit "négatif" ou "réprouvable" ...

Tous et chacun ont leurs points positifs et désignent une manière de vivre sa vie qui peut être bonne ou mauvaise selon les modérations ou exagérations que l'on y mettra.

 

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Du renégat Karl Marx, en 1844 :

 

"L’argent est le dieu jaloux d’Israël, devant qui nul autre dieu ne doit subsister […]. La nationalité chimérique du Juif est la nationalité du commerçant, de l’homme d’argent […]. Nous reconnaissons donc dans le judaïsme un élément antisocial universel […].

L’émancipation sociale du Juif, c’est l’émancipation de la société du judaïsme."

 

Toute la gauche du 19ème s. reprend la vieille équation chrétienne : le Dieu des Juifs, c'est l'argent !

La judéité, c'est la ploutocratie.

Cette sale litanie sera reprise d'ailleurs par beaucoup : Fourrier, Engels, ... et Proudhon, comme ici en 1864 :

 

"Juifs : Faire un article contre cette race, qui envenime tout, en se fourrant partout, sans jamais se fondre avec aucun peuple. Demander son expulsion de France, à l’exception des individus mariés avec des Françaises. Abolir les synagogues, ne les admettre à aucun emploi, poursuivre enfin l’abolition de ce culte. […] Le Juif est l’ennemi du genre humain. Il faut renvoyer cette race en Asie, ou l’exterminer."

 

Très vite, la Judéité de religion qu'elle incarnait, devient une "race" (cfr. Blanqui) ; refrain biologiquement et génétiquement absurde qui fut repris, on sait avec quelle ampleur, par le nazisme.

La Judéité est une culture qui inclut, entre autre, une religion, mais elle n'est en aucun cas une "race", au sens racial du terme.

Cet absurde allégation revient encore régulièrement aujourd'hui (la "race juive"). C'est une erreur grave : l'antijudaïsme (ou l'antisémitisme ou l'antisionisme qui, aux hypocrisies près, sont devenus de quasi-synonymes), tout comme l'islamophobie, n'est pas un racisme. Il n'existe pas de "race juive", comme il n'existe pas de "race musulmane" du simple fait que l'islam a converti de nombreuses ethnies (arabes, berbères, turques, asiates, caucasiennes, indiennes, indonésiennes, ...), mais n'est identifiable à aucune d'elles.

 

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Lu dans Wikipédia comme introduction au "portail sur le Judaïsme" :

 

"Le terme judaïsme désigne la tradition, la culture religieuse et le mode de vie des Juifs constitués des descendants des Israélites provenant de l'antique terre d'Israël, des individus et des quelques minorités les ayant rejoints par la conversion et s'étant mélangés à eux au fil de leur diaspora de deux millénaires. Le judaïsme comporte des éléments religieux mais ne s'y limite pas puisqu'il contient, outre son code de conduite, une législation, des rites, et des coutumes non spécifiquement religieuses.

 

Selon ses textes fondateurs, en particulier le Tanakh, la foi des anciens Israélites et de leurs descendants, les Juifs, serait basée sur une alliance contractée entre Dieu et Abraham, qui aurait ensuite été renouvelée entre Dieu et Moïse.

 

Les Juifs fondent le judaïsme sur la religion abrahamique qui fleurira ensuite dans la Loi mosaïque (la Torah, les Nevi'im et les Kétouvim), collectivement désignés par l'acronyme Tanakh, dont le texte constitue la Miqra ou Bible hébraïque.

 

Cette religion se fonde sur le culte du Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, au Nom ineffable, qu'elle conçoit comme une Essence éternelle (YHWH), qui détient tous les pouvoirs (Elohim), transcendant Seigneur des seigneurs (Adonaï) qu'elle considère Un et Unique et qu'elle qualifie ainsi : omnipotent, omniscient, juste et miséricordieux. Cette religion professe aussi que le rassemblement de toutes les puissances (Elohim) manifesta le créateur du monde qui continue de s'impliquer dans sa destinée en faisant irruption dans son Histoire, comme lorsqu'il fit sortir d'Égypte les enfants d'Israël. Les cohanim du Temple de Jérusalem par deux fois détruit assuraient Son culte. Les rabbins ont transmis ensuite la tradition juive jusqu'à nos jours. "

 

J'ai indiqué en gras des mentions, enfin correctes, sur la dénomination du Divin dans le judaïsme (notamment, la traduction du mot pluriel Elohim par "les pouvoirs" ou "les puissances" divins - et non par "Dieu").

L'Ineffable est le Réel absolu qui est unique, unitaire et unitif, qui possède des pouvoirs ou puissances (Elohim) afin de réaliser l'Intention qui le fonde ("Je deviendrai ce que je deviendrai" – Ex.:3;14), et qui rend possible l'Alliance entre sa Voix (YHWH) et la spiritualité humaine.

 

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Selon Wikipédia, Flavius Josèphe décrit la culture juive en quatre branches distinctes et rivales :

 

  1. Les Pharisiens, au nombre de six-mille tout au plus selon Josèphe, sont proches du peuple et lui ont transmis « certaines règles qu’ils tenaient de leurs pères, qui ne sont pas écrites dans les lois de Moïse » ; ils suivent des règles de pureté imposées aux prêtres et ont une grande influence parmi leurs nombreux disciples.
  2. Les Sadducéens sont des prêtres pour la plupart riches et proches du pouvoir ; ils « considèrent que seules devraient être tenues pour valables les règles qui [sont écrites dans les lois de Moïse] et que celles qui sont reçues par la tradition des pères n'ont pas à être observées », s’autorisant une grande liberté d’interprétation sur les questions qui ne sont pas traitées par les textes et partisans d’un rapprochement avec la civilisation hellénistique.
  3. Les Esséniens vivent en communautés consacrées à l'ascèse, sont volontairement pauvres, pratiquent l'immersion quotidienne et l'abstinence des plaisirs du monde, y compris — pour certains groupes — le célibat ; ils se livrent principalement à une lecture divinatoire des textes, attendant ardemment le messie.
  4. La quatrième philosophie [vraisemblablement les Zélotes], à laquelle Josèphe ne consacre que quelques lignes, s’accorde dans les grandes lignes avec l’idéologie pharisienne mais exalte la liberté nationale, qu’elle entend faire venir par les armes."

 

Après la destruction du Temple de Jérusalem et la condamnation à l'exil par les Romains, seul la tradition pharisienne survécut au travers du rabbinisme synagogal taillé sur mesure pour construire une vie communautaire et exclue, privée du Temple.

En ce qui me concerne, outre mon approche initiatique et kabbalistique du judaïsme, je me sens totalement sadducéen et, quelque part, proche de la tradition karaïte, née au 9ème siècle.

 

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Dans son "Histoire romaine", vers l'an 200, le consul Dion Cassius écrit :

 

"Je ne connais pas l'origine (du) nom (Juif) ; mais il s'applique à d'autres hommes qui ont adopté les institutions de ce peuple, quoiqu'ils lui soient étrangers. Il y a des Juifs même parmi les Romains : souvent arrêtés dans leur développement, ils se sont néanmoins accrus au point qu'ils ont obtenu la liberté de vivre d'après leurs lois. Ils sont séparés du reste des hommes par toutes les habitudes de la vie ; mais surtout parce ils n'honorent aucun dieu des autres peuples ; ils n'en reconnaissent qu'un qui leur est propre et qu'ils adorent avec ferveur. Jamais il n'y eut aucune statue à Jérusalem : ils regardent ce dieu comme un être ineffable, invisible, et ils célèbrent son culte avec un zèle qu'on ne trouve point chez les autres hommes. Ils lui ont érigé un temple très vaste et très beau, mais qui n'est ni fermé ni couvert. De plus, ils lui ont consacré le jour de Saturne : ce jour-là ils se livrent à de nombreuses pratiques qui ne sont usitées que chez eux, et ils s'abstiennent de tout travail sérieux."

 

Qu'on ne parle donc plus jamais de "race juive" !

 

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Le 07/06/2025

 

Le 20ème siècle est le dernier des cinq "siècles" du paradigme de la Modernité née vers 1500 (et définitivement close vers 2050) et dernier des 15 siècles de la civilisation de la Messianité.

Ce fut une long siècle de dégénérescence !

Une dégénérescence progressive jusqu'au chaos actuel qui s'est accélérée exponentiellement dès 1968.

Dégénérescence identitaire et patrimoniale ...

Dégénérescence spirituelle et idéologique ...

Dégénérescence consommatoire et écologique ...

Dégénérescence culturelle et éthique ...

Dégénérescence entrepreneuriale et économique ...

 

J'aurai donc passé toute ma vie dans ce climat de dégénérescence en quête d'une régénérescence tant paradigmatique que civilisationnelle ...

 

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Le site "Sagesse chinoise" propose un article intitulé : "Comprendre les cinq éléments taoïstes".

On y lit :

 

"Les cinq éléments (五行, Wuxing), sont un concept profondément ancré dans la philosophie taoïste, qui trouve son origine dans la cosmologie de la Chine ancienne. Loin d'être de simples substances physiques, ces éléments sont des forces dynamiques, qui interagissent constamment les unes avec les autres dans un cycle fluide et en constante évolution. La beauté de ce concept réside dans sa simplicité et sa profondeur. Chaque élément est un symbole, représentant différents aspects du monde naturel et de l'expérience humaine.

Ils ont été utilisés pour tout expliquer, des phénomènes physiques aux états émotionnels, et ont influencé divers aspects de la culture chinoise, notamment la médecine, les arts martiaux et l'astrologie. Ces éléments ne sont pas isolés ; ils interagissent de manière harmonieuse et parfois antagoniste, reflétant la vision taoïste de l'univers comme une entité interconnectée et dynamique.

Au cœur de la philosophie taoïste se trouve le principe du Yin et du Yang, les forces opposées de la nature. Les cinq éléments sont considérés comme des manifestations de ces forces, chacun possédant des aspects Yin et Yang. Par exemple, l'eau est considérée comme Yin, symbolisant la passivité et la fluidité, tandis que le feu est Yang, représentant l'activité et la transformation. Cette interaction dynamique crée un équilibre, incarnant l'idéal taoïste d'harmonie entre les opposés.

Dans le taoïsme, la compréhension de ces éléments va au-delà de la simple théorie. Il s'agit de percevoir l'ordre naturel des choses, de reconnaître l'interconnexion de la vie et de l'univers. Cette perception encourage un mode de vie qui s'aligne sur le flux naturel, menant à une existence harmonieuse et équilibrée.

Les cinq éléments sont plus que d'anciens symboles ; ils sont une lentille à travers laquelle nous pouvons voir le monde et la place que nous y occupons. Ils nous enseignent l'importance de l'équilibre, le caractère inévitable du changement et la nature interconnectée de toutes les choses. (...)

  • L'eau représente l'essence de la fluidité et de l'adaptabilité ainsi que la sagesse, la profondeur des connaissances et l'introspection.
  • Le bois symbolise la croissance, le renouveau et le vigoureux élan de vie qui caractérise le printemps.
  • Le feu incarne l'éclat, la chaleur et l'énergie dynamique, la nécessité d'équilibrer nos passions et nos activités.
  • La terre est un symbole de stabilité, de nourriture et d'enracinement.
  • Le métal transmet un sentiment de force, de raffinement et de pureté, le métal résonne avec les qualités de courage, de force et de capacité à faire face aux défis.

La beauté et la complexité des cinq éléments taoïstes ne résident pas seulement dans leurs qualités individuelles, mais aussi dans leur interaction dynamique. Cette interconnectivité reflète la conception taoïste de l'univers en tant que système harmonieux en constante évolution. Chaque élément soutient et contrôle les autres dans un cycle continu, incarnant les principes de création et de destruction qui sont essentiels à l'équilibre du monde naturel.

Dans le cycle de la création, chaque élément agit comme le parent d'un autre, favorisant la croissance et le développement. L'eau nourrit le bois, le bois alimente le feu, le feu crée la terre (par les cendres), la terre porte le métal et le métal enrichit l'eau (comme les minéraux dans l'eau). Ce cycle représente l'aspect nourricier et solidaire de la nature, où chaque élément contribue à l'émergence et au maintien du suivant.

Inversement, dans le cycle de destruction ou de contrôle, chaque élément sert également à équilibrer et à contrôler les autres. L'eau éteint le feu, le feu fait fondre le métal, le métal coupe le bois, le bois sépare la terre (comme les racines dans le sol) et la terre absorbe l'eau. Ce cycle n'est pas synonyme de destruction dans un sens négatif, mais de l'équilibre nécessaire qui empêche un élément de submerger les autres. Il symbolise les aspects régulateurs et limitatifs de la nature, qui garantissent le maintien de l'harmonie.

Ces cycles de création et de destruction ne sont pas linéaires mais circulaires, symbolisant la croyance taoïste en la nature cyclique de l'univers. Tout est en perpétuel mouvement et le changement est la seule constante. En comprenant ces cycles, nous comprenons mieux l'interconnexion de toutes les choses et l'équilibre délicat qui soutient la vie et l'univers.

Ce concept s'étend au-delà du monde naturel et se reflète dans notre propre vie. Nous connaissons des cycles de croissance et de déclin, de créativité et de stagnation, d'expansion et de contraction. Reconnaître ces schémas peut nous aider à comprendre nos propres expériences et à vivre plus harmonieusement dans le cadre des rythmes naturels de la vie.

Les cinq éléments taoïstes et leurs interactions nous enseignent la complexité et l'interdépendance de tous les aspects de la vie. Ils nous rappellent que nous faisons partie d'un tout plus vaste, relié à l'univers dans une danse profonde et complexe. En comprenant et en adoptant ces principes, nous pouvons apprendre à vivre en équilibre avec nous-mêmes, avec les autres et avec le monde naturel.

Les cinq éléments taoïstes offrent une sagesse intemporelle qui est aussi pertinente aujourd'hui qu'elle l'était dans les temps anciens. Ils nous enseignent l'équilibre complexe de la vie, l'interconnexion de toutes les choses et le cycle continu de changement et de transformation qui régit l'univers.

Ces enseignements nous encouragent à trouver l'équilibre dans nos mondes intérieur et extérieur, à respecter les cycles naturels de notre environnement et à comprendre notre rôle dans l'existence. Ils nous rappellent que la vie est une interaction dynamique de différentes forces et que l'harmonie ne s'obtient pas par la domination de l'une sur l'autre, mais par une intégration équilibrée et respectueuse de tous les aspects.

Que nous soyons confrontés à des défis personnels, que nous cherchions à améliorer notre santé et notre bien-être ou que nous nous efforcions de vivre en harmonie avec les autres et l'environnement, la sagesse des cinq éléments nous sert de guide. En appliquant ces principes, nous pouvons cultiver une vie d'équilibre, d'épanouissement et d'harmonie."

 

Les cinq éléments taoïstes et les cinq piliers de la théorie des processus complexe ...

 

Identité (unité basale) à                             La Terre

Intentionnalité (projet originaire) à            Le Feu

Substantialité (ressources disponibles) à    L'Eau

Logicité (règles existentielles) à                 Le Métal

Constructivité (activité profonde) à            Le Bois

 

La dynamique de ces cinq piliers est régie par une bipolarité profonde et fondamentale : le "Mieux" (Yin) et le "Plus" (Yang) qui, ensemble, manifestent le Réel qui est la Voie une et indivisible (Tao).

 

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Le 08/06/2025

 

De Paul Simon :

 

"I'd rather be a hammer than a nail.

 

Trad. : "Je ferais mieux d'être un marteau plutôt qu'un clou ...".Ou choisis le chemin pour n'être ni marteau, ni clou ...

 

Entre "clou" et "marteau" ...

Il est essentiel que faire face à toutes les bipolarités intrinsèques au Réel (à commencer par la plus fondamentale et fondatrice : "mieux" ou "plus") ; mais jamais il ne faut oublier qu'une bipolarité implique et impose une dialectique dont les issues sont multiples (cinq, en fait, pour chacun des pôles : victoire, défaite, disparition, équilibre, émergence).

 

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La notion de "maison d'Israël" n'a rien à voir avec un fantasmée "race juive" qui n'existe nulle part dès l'origine.

Historiquement les douze tribus (en partie légendaires) étaient des ethnies différentes dont seule, celle des Judéens, a préservé et perpétué la culture mosaïque qui les rassemblait.

 

La Maison d'Israël EST cette culture mosaïque, inscrite dans la Torah, agrémentée d'autres livres prophétiques ou mythiques ou poétiques (pour former la Bible hébraïque, originellement écrite en hébreu durant les cinq ou six siècles qui précédèrent l'ère chrétienne) et, ultérieurement complétée par les jeux herméneutiques de la Mishnah, des Midrashim et des Guémarot.

Mais tous ces appendices, aujourd'hui, n'ont plus aucune espèce d'importance.

De la Torah, demeurent éternellement essentiels, fondamentaux et originels : les deux livres de la Genèse (la cosmosophie héritée de la Mésopotamie pré-hellénique ... qui relate une émanation et non une création !) et l'Exode (le cœur et l'âme de la culture mosaïque) ... alors que le Lévitique est plus un code sacerdotal, que le Deutéronome est un code juridique et que les Nombres relatent une aventure politico-culturelles dans le désert et préparent les institutions à venir dans la Terre de la Promesse !

 

Au-delà de toute autre considération, l'antijudaïsme chrétien d'essence religieuse et dogmatique (alors que la judéité n'est ni une religion ni un dogmatique clérical) a cédé le pas à l'antisémitisme racial (alors que l'ensemble des Juifs est tout sauf une race au sens génétique et biologique du terme), qui cède le pas, depuis peu, à un antisionisme géopolitique islamo-gauchiste (alors que la judéité, même en Erètz Israël, est éclatée entre sionistes et non-sionistes, selon diverses modalités et selon divers arguments).

La judéophobie (c'est le nom générique le plus approprié) a été inventée par les Romains (pour des raisons militaires et politiques), puis par les chrétiens et musulmans (pour des raisons théologiques et dogmatiques), puis par les socialistes de gauche (de Rousseau, Proudhon et Jaurès à Marx, Staline et Mao) comme de droite (de Mussolini à Khamenei en passant par Hitler, Erdogan, Poutine, new-Macron, Trump, le Maghreb, la Pologne, l'Afrique du Sud, Panama, ... et tant d'autres) pour des raisons idéologiques de rejet, par eux, de cet autonomisme (libéral) qui a été le guide de la survie juive depuis 2000 ans.

 

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Contrairement à ce que l'on peut lire ou entendre, le karaïsme ne rejette pas les textes talmudiques, mais il leur dénie toute espèce de valeur révélative d'origine divine ; ce sont, pour eux (comme pour moi), des écrits rabbiniques purement humains qui sont d'origine pharisienne (comme Jésus, Paul et les autres fondateurs du christianisme) et qui sont tous relatifs à une époque, à une région, à des circonstances ou à la nécessité de réinventer un judaïsme privé de Temple.

Cette "humanité" de ces textes n'enlève rien à leur valeur parfois grande aux yeux de qui les lit. Mais leur statut n'a rien de "sacré" ou de "divin", comme pourrait l'avoir la Torah.

 

Encore qu'il y aurait beaucoup à dire sur l'idée de Révélation qui, pour moi, n'est en rien "Parole de Dieu" (le Divin n'est pas un "Dieu" personnel anthropomorphe, et il ne "parle" pas, ni ne voit, ni n'écoute, etc ... mais il ressent ce qui arrive en lui et peut y réagir ... comme les vagues marines au passage d'un bateau) ; cette "révélation" est bien plutôt le fruit de l'inspiration spirituelle personnelle de rares "grands initiés" déjà fort avancés très loin sur le chemin de l'Alliance avec le Divin.

 

Le karaïsme, bien plus que le judaïsme rabbanite, ouvre grande les portes spirituelles et symboliques aux interprétations personnelles du pratiquant de la Torah, sans se préoccuper de la soi-disant "Torah orale" inventée dans le cadre du pharisaïsme rabbinique après la destruction du Temple et l'expulsion des Judéens vers l'exil.

Le karaïsme est beaucoup plus de tendance sadducéenne initiatique (voire essénienne mystique) que pharisienne rabbinique. L'exégèse toraïque doit y être fondamentalement personnelle (ce qui n'empêche nullement la lecture ou l'écoute de "sages" plus avancés).

 

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Les croyances sadducéennes s'opposent à celles des pharisiens notamment sur les points suivants (d'après Wikipédia) :

 

  • "Les sadducéens rejettent l'interprétation de la Torah faite par les pharisiens et plus exactement le Talmud qui s'ensuit. L'historien Flavius Josèphe, né dans une caste sacerdotale proche des sadducéens[13], résume ainsi cette opposition : « Les pharisiens ont transmis au peuple certaines règles qu'ils tenaient de leurs pères, qui ne sont pas écrites dans les lois de Moïse, et qui pour cette raison ont été rejetées par les sadducéens qui considèrent que seules devraient être tenues pour valables les règles qui y sont écrites et que celles qui sont reçues par la tradition des pères n'ont pas à être observées. » (Antiquités judaïques, XIII-297). Mais il ne faut pas croire que les sadducéens étaient littéralistes. À ce titre, le Talmud parle d'un « livre sadducéen des décrets[14] ». Leur spiritualité se résume ainsi[11] : « Tout en ayant leur propre exégèse orale, les sadducéens rejetaient certaines traditions extrabibliques et en particulier celles des autres mouvements. »

Cette spiritualité amena les sadducéens à se séparer des pharisiens sur certaines questions, par exemple :

 

    • la résurrection des morts : selon Flavius Josèphe, les sadducéens ne croyaient pas à la résurrection tandis que les pharisiens y croyaient,
    • la vie après la mort : traditionnellement, le judaïsme pensait que les défunts rejoignaient le royaume des morts, le Shéol, et qu'ils y demeuraient comme des ombres,
    • l'existence des anges.

 

En outre, les pratiques religieuses différaient quelque peu de celles des pharisiens, en vertu d'interprétations différentes de la Torah :

 

    • la fête de Shavouot était célébrée le lendemain du Shabbat, c'est-à-dire un dimanche ;
    • la réjouissance du puisage de l'eau pendant la fête de Soukot était prohibée."

 

Il est clair que, sur les trois essentiels relevés plus haut, je suis clairement sadducéen ...

 

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Le 09/06/2025

 

La continentalisation est irréversible et s'accélère ...

 

Je l'avais prévue depuis plus de vingt ans : la continentalisation de l'humanité est inéluctable et met fin aux nationalismes (responsables de toutes les guerres des 19ème et 20ème siècles) et aux étatismes (responsables des gabegies économiques et financières faites par des irresponsables au nom de l'humanisme, de l'égalitarisme ou de la justice sociale).

 

La continentalisation se fait aujourd'hui à marche forcée ...

 

Là où les jeux sont faits à la grande stupéfaction du reste du monde :

 

  • L'Américanoland avec Donald Trump ...
  • Le Russoland avec Vladimir Poutine ...
  • L'Islamiland avec Khamenei ...
  • Le Sinoland avec Xi-Jinping ...

 

Là où ça se fait du bout des doigts, encore embourbé dans des nationalismes aussi infantiles que désuets (et fragilisants) :

 

  • L'Euroland qui tergiverse et rêve encore "au bon vieux temps" des Etats souverains ...

 

Là où ça se fait lentement (trop) sous des contraintes négatives énormes (Russie, Chine), mais où l'affirmation de soi progresse :

 

  • L'Indoland qui vient d'affirmer son identité hindouiste ...

 

Là où ça ne se fait pas encore et où l'on peut s'attendre au pire des chaos et aux plus infâmes des trafics – voire des guerres d'annexion :

 

  • L'Afroland déchiré entre islamisation eu nord et tyrannies parasitaires ailleurs ...
  • Le Latinoland pourri jusqu'à la moëlle par ses tentations autoritaristes et tous les trafics notamment de drogues, mais pas seulement ...

 

Et bien sûr, la tectonique des plaques joue et alimente conflits et guerres au Pakistan (entre Indoland et Islamiland), en Israël (entre Euroland, Américanoland et Islamiland), en Ukraine (entre Russoland et le tandem Euroland et Américanoland), à la frontière entre Mexique et Californie (entre Américanoland et Latinoland) et en Afrique sub-saharienne (entre Afroland et Islamiland).

 

Sans parler des immixtions de l'Islamiland (au prétexte du "génocide palestinien" qu'il a provoqué et orchestré sous le principe du "bouclier humain" – le 'Hamas, à, la botte de l'Iran comme le Hezbollah, n'a rien n'a fiche des Palestiniens qu'il pressure et victimise avec la complicité des médias et des gauches occidentaux) dans toutes les grandes villes occidentales et musulmanes.

 

Les mythes absurdes de "l'humanité une et indivisible" et de "l'égalité de tous les humains" s'effondrent enfin !

L'humanité est une mosaïque de fragments ethniques, culturels, historiques, religieux et éthiques et tous les humains, étant parfois très profondément différents, ne peuvent être égaux.

L'infantilisme rousseauiste est enfin en train de crever.

 

Note et définition ...

  1. Euroland : en gros, l'Union Européenne actuelle ...
  2. Américanoland : USA, Canada et Groenland ...
  3. Latinoland : l'Amérique latine ...
  4. Russoland : la Russie et ses satellites de l'ex-URSS ...
  5. Islamiland : tous les pays sous la coupe direct ou indirecte de l'islam et, surtout, de l'islamisme ...
  6. Afroland : l'Afrique noire non-musulmane ...
  7. Indoland : les Indes et leurs satellites immédiats ...
  8. Sinoland : toute l'Asie de l'Est et du Sud-Est non musulmane ...

 

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De Roland Barthes dans "Mythologies" (1957) :

 

"[…] une de nos servitudes majeures : le divorce accablant de la mythologie et de la connaissance. La science va vite et droit en son chemin ; mais les représentations collectives ne suivent pas, elles sont des siècles en arrière, maintenues stagnantes dans l'erreur par le pouvoir, la grande presse et les valeurs d'ordre"

 

Ce divorce entre la connaissance scientifique et spirituelle, et les croyances populaires tant religieuses que politiques, idéologiques, économiques, écologiques, sociales et tant d'autres, ne fait que s'approfondir au fil des décennies et atteint sans doute son paroxysme à notre époque.

 

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Ysaïe (45;5-7) :

 

"         Moi je suis YHWH, nul autre,

Hors moi, nul dieux,

Je t'encouragerai et on ne me connaîtra pas.

Afin qu'on le connaisse, du lever du soleil au coucher,

Car néant en dehors.

Moi je suis YHWH, nul autre ...

N'a formé Lumière et engendré Ténèbre,

Fait Paix et engendré Mal,

Moi YHWH, [j'ai] fait tout cela."

 

La texte d'Ysaïe est biscornu et sa langue, bizarre. Cela dit, il met l'accent sur un point essentiel : le Mal dans le monde des humains a aussi une origine divine.

Il prouve l'incomplétude et l'inaccomplissement du Divin-Tout-Un-Réel.

 

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L'immortalité de l'âme personnelle, la vie après trépas, la résurrection des morts ... tout cela n'existe absolument pas dans la Torah.

La spiritualité toraïque est globale et collective, et ne concerne que le monde réel : la réalité du Réel est une, unique, unitive et unitaire. Il n'y a pas "d'autre monde".

 

Cela dit, il est vrai que certains rares prophètes ont inventé cette hypothèse de l'immortalité de l'âme (Ysaïe, surtout qui a fortement influencé le christianisme bien plus que tous les autres prophètes).

Cette hypothèse relève de l'animisme primitif et est étrangère à la Foi moniste.

 

Un humain qui ressent le besoin d'une telle croyance en sa propre immortalité, prouve qu'il n'a aucunement compris cette simple vérité qu'il n'est qu'une manifestation particulière et éphémère du Réel-Un-Divin qui lui est, par essence, éternel, immortel et éternellement en chemin vers son propre accomplissement.

En tant que manifestation du Réel-Divin, chaque humain participe, par nature-même, à chaque instant de son existence, de l'immortalité et de l'éternité divines.

 

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La Grèce antique a fait germer notre Science.

La Rome antique a fait germer notre Droit.

La Judée antique a fait germer notre Spiritualité.

 

Trois racines profondes qui sont celles de l'Europe et qui lui ont donné sa culture et sa personnalité. Qui lui ont donné son visage et qu'il ne faut pas, sous prétexte de mondialisme, laissé défigurer par l'autres humanités.

 

Ce visage n'est ni plus joli, ni plus laid que les autres visages humains ; mais il est le nôtre et il doit être préservé tel. L'étranger est bienvenu tant qu'il n'envisage pas de nous dévisager.

 

 

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Le 10/06/2025

 

Il y a ceux qui croient qu'ils savent, et ceux qui savent qu'ils croient.

 

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"51 % de la population mondiale vivait dans un régime démocratique il y a 20 ans, c'est 28 % aujourd'hui ..."

 

Cela signifie que des instances mondiales comme l'ONU et ses pseudopodes sont à la botte de régimes dictatoriaux, autoritaristes ou totalitaires ... et ne peuvent plus avoir la moindre crédibilité (notamment à propos du conflit de Gaza entre le 'Hamas et Israël, sur le dos des victimes juives et palestiniennes ...).

 

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D'Alexandre Saubot, Président de France Industrie :

 

Le pire qui puisse arriver, c'est que les patrons

partent en silence investir ailleurs."

 

Cet exode entrepreneurial est déjà largement en cours. les pays gangrenés par toutes les socialo-idéologies (de droite comme de gauche), sur-fonctionnarisés et où le parasitisme social est la règle, n'ont plus aucune chance sur l'échiquier économique mondial.

 

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L'Espace et le Temps ne sont pas le cadre atemporel (absolu) dans lequel l'évolution universelle se joue : le Temps et l'Espace sont des instruments humains (relatifs) pour la mesure de cette évolution.

Cette seule phrase contient toute la théorie de la relativité d'Einstein.

 

La Matière n'est pas le substrat atemporel (absolu) qui construit de l'évolution universelle : la Matière n'est qu'une des émergences que l'évolution universelle construit.

Cette seule phrase contient toute la théorie quantique des "particules".

 

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Roland Barthes oppose avec raison le catch et la boxe.

 

Le catch est un spectacle dont l'issue et les personnages sont prédéterminés (le victorieux doit être déclaré tel à la police et le défait gagne plus d'argent que le victorieux) ; un spectacle plus ou moins improvisé, mais selon des règles précises où le bon et le mauvais jouent leur rôle, et où la technique est plus théâtrale que martiale.

 

La boxe, tout au contraire, est un vrai sport où les règles sont sévères et respectées, où les techniques sont hautement sophistiquées et où rien n'est prédéterminé.

L'un est exhibition, l'autre est compétition.

 

Cette bipolarité décrite par Barthes dépasse les cordes des rings matériels, et s'insinue partout dans la vie réelle où les cordes sont invisibles et souvent inexistantes.

 

Ainsi, surtout, dans le monde de la politique à grand spectacle ... mélange subtil de catch idéologique bien prédéfini où les enjeux électoraux sont sonnants et trébuchants, et de boxe événementielle où la maîtrise médiatique et manipulatoire ouvrent des portes aussi insondables que lourdes de conséquences réelles.

 

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Le 11/06/2025

 

Présentation du livre intitulé "Face à l'obscurantisme woke" /

 

"Le wokisme est aujourd'hui un mouvement bien identifié et analysé. Se parant de la légitimité universitaire et se réclamant d'une démarche scientifique, cette idéologie n'en constitue pas moins une formidable régression de la rationalité et de l'universalisme : sous ses atours vertueux, ce dogmatisme fait le lit de l'obscurantisme.

Née dans les départements de sciences humaines, la pseudo-science militante envahit désormais la médecine et les sciences dures et étend son influence bien au-delà de l'Université. Elle s'impose par l'intimidation et récuse toute critique en l'assimilant à une « panique morale ».

C'est pourtant une réalité : la déconstruction systématique du savoir trahit l'esprit scientifique au cœur des institutions chargées de sa défense, et, en aggravant le déclin de l'enseignement, forge un monde de post-vérités où s'engouffre une jeune génération condamnée à la déraison.

En fragilisant le socle de références communes, ce courant alimente le communautarisme et fracture la nation en un véritable kaléidoscope identitaire.

Vingt-six universitaires révèlent les implications multiples de ce recul du savoir d'où menace d'émerger une humanité diminuée"

 

Le wokisme n'est en rien un "éveil", mais bien une réduction idéologique du monde humain en "dominants" et "dominés" et ce selon différente dimension de la notion de domination : la race, la culture, le religion, la science, le métier, les convictions politiques, etc ...

Le wokisme pousse l'hyper-égalitarisme jusqu'à la dislocation de tout ce qu'il touche.

 

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Sémiologie ... Etude des signes ...

Le "signe" est bien moins qu'un symbole qui est un signifiant pur, à interpréter pour avancer dans la suête que l'on s'est donnée.

Le "signe", lui, n'est qu'une "marque" (même au sens commercial du terme), un label de reconnaissance qui réduit la chose au signe qu'elle arbore au point de se confondre avec lui.

Le "signe" est un signifiant, bien sûr, mais un signifiant compact et lapidaire dont le signifié est bien univoque, une caricature même.

 

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Les "vacances" ...

Une "vacance" est, linguistiquement et étymologiquement un "vide". Donc une absence, un néant, un "rien". Come est vide la chambre vacante d'un hôtel ...

Et pourtant, les "vacances" sont devenues centrales pour les masses laborieuses (même lorsqu'elles concernent des chômeurs professionnels, des fainéants patentés et des parasites sociaux) et socialo-prolétaires.

Lorsqu'on travaille (entendez, lorsqu'on a un contrat d'emploi ), on a droit à des vacances, à toujours plus de vacances. Il faut que prendre des congés n'implique pas de recevoir son congé.

Et pourtant, tout cela est récent ; vacances ou pas, des activités doivent être assumées et réalisées chaque jour comme faire à manger, par exemple.

Longtemps, il n'y eut que des jours de repos liés aux traditions religieuses (fins de semaines ou fêtes et commémorations). La notion "laïque" de "vacances" est récente ... mais "sacro-saintes". Un des effets du socialo-gauchisme : les "congés payés" dont le nom-même est une aberration absolue

Alors il fallut inventer toutes les fumisteries appelées "tourisme de masse", "spectacles de masse", "divertissements de masse" ... car, bien entendu, ces "masses" sont largement incapables d'occuper intelligemment leur temps par elles-mêmes et pour elles-mêmes.

 

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La Renaissance signe la fin de la Féodalité et le début des centralisations politiques nationalistes autour des "Rois", d'abord, autour des "Peuples", ensuite.

Cette centralisation n'est qu'une des manifestations de la "Rationalité" montante qui fait de la Raison le propre de l'humain au travers de l'Humanisme naissant ... qui deviendra Rationalisme (17ème s.), puis Criticisme (18ème s.), puis Positivisme (19ème s.) avant de dégénérer en Technicisme (20ème s.).

 

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Rien n'existe ou n'évolue sans une bonne raison pour exister ou évoluer.

Mais "raison" est plus que "détermination".

Le déterminisme est à l'évolutivité ce que le rationalisme est à la rationalité.

Ceux-ci (déterminisme et rationalisme) sont deux appauvrissements, deux élémentarisations, deux simplismes réducteurs.

 

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Exister.

Evoluer.

Exister "plus" et "mieux".

Evoluer "plus" et "mieux".

 

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Le Temps naît avec la Constructivité qui engendre l'espace-temps ensuite (le Chantier) pour y construire l'accomplissement du Réel au moyen des potentialités disponibles et les faisant évoluer et interagir.

 

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La pensée monadologique de Leibniz selon Camille Rousseau :

 

"La monade n'est pas un corps, ni une chose visible, ni même une entité que l'on pourrait situer dans l'espace. C'est une substance simple, sans parties, unité indivisible et immatérielle qui compose toute réalité. A rebours du matérialisme ambiant, Leibniz affirme que le fond de l'univers n'est pas la matière, mais l'esprit."

 

"Leibniz ne se contente pas de proposer un modèle du réel. Il propose un regard. Voir le monde comme un tissu de monades, c'est apprendre à lire dans chaque être un reflet de l'univers. C'est comprendre que la plus obscure des choses contient une perspective sur le tout."

 

"Ainsi la création n'est pas un assemblage de pièces, mais une éclosion simultanée d'êtres autonomes, tous orientés vers la perfection, tous enracinés dans l'unité divine."

 

"Le principe de perfection se double alors d'un principe d'harmonie. Ce n'est pas dans l'uniformité que réside la beauté du monde, mais dans l'accord subtil des différences."

 

Et du même :

 

"La perfection n'est pas un privilège, c'est une vocation."

 

"Ce n'est pas la force qui fait l'ordre, mais la résonance."

 

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Le Réel s'exprime au travers de cinq piliers de base, chacun engendrant une bipolarité du type ("mieux" et "plus").

En résumé :

 

  • Essentialité :
    • Unité
    • Vitalité
  • Intentionnalité :
    • Perfection
    • Exploration
  • Substantialité :
    • Concrétion
    • Expansion
  • Logicité :
    • Optimalité
    • Créativité
  • Constructivité :
    • Virtuosité
    • Efficacité

 

Le terme "essentialité" recouvre le fait d'exister en soi et par soi, et sous-entend l'idée d'Identité maintes fois usitée ci-dessus.

 

Les quinze termes utilisés dans le résumé ci-dessus forment le vocabulaire de base de toute la cosmosophie et méritent, bien sûr, d'être explicité de façon claire et complète, ce qui fera l'objet d'un travail ultérieur.

 

L'existence des dix "voies" bipolaires d'évolution du Réel-Tout-Un-Divin induit 32 cas de figure "élémentaires" qui expriment la diversité (limitée, malgré tout) des cas de figures pouvant se manifester à la surface du Réel.

 

Ces 32 cas de figure sont en fait les 32 manières dont les cinq piliers, chacun sous ses deux formes ("plus" et "mieux"), peuvent interagir entre eux : 32 formes de nœud de tensions, 32 germes d'évolution, 32 monades dans l'espace des états (au sens de Leibniz), 32 potentialités universelles ...

Certaines de celles-là, par leur dialectique, engendreront la "Matière".

 

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Le 12/06/2025

 

D'un certain Patrick dans I24 à propos du vote de ce jour, à l'ONU, pour imposer un cessez-le-feu à Gaza :

 

"Qu'attendre d'un organisme dont la finalité a été dévoyée depuis longtemps, où les majorités automatiques du nombre font la loi, soutenus dans ce sens par du personnel, en particulier le secrétaire général, entièrement idéologiquement orienté .....Le plus préoccupent, c'est que les pays se disant démocrates, participent à ce jeu (quand ils ne le conduisent pas )"

 

L'ONU est devenu une plate-forme de désinformation, le piédestal du tiers-monde et de l'anti-occidentalisme, du wokisme et de l'antisémitisme.

Il est temps de dissoudre l'ONU et de reconstruire un lieu (un forum de huit membres sans droit de vote sur rien, mais au service de la cause de la paix dans le monde) de coordination et de dissipation des tensions nées de la continentalisation en marche.

 

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L'Iran est l'épicentre de l'islamisme mondial.

Il a des têtes de pont nommées Hamas, Hezbollah, Houtis, ...

Il pratique l'entrisme dans toutes les grandes villes occidentales.

Il fait détruire les musulmans non islamistes en Afrique et en Asie.

Il n'a que faire des Palestiniens.

Et fidèle au Coran, il veut détruire les Juifs et les Chrétiens, partout où ils vivent !

 

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Depuis le 18ème siècle "l'esprit français" s'est identifié à Voltaire ...

Voltaire : un pamphlétaire aigri (qui n'a clairement rien d'un philosophe), un menteur (il passe sa vie à la réinventé et à se réinventer lui-même), un libertin (au sens sexuel), un menteur (il a passé sa vie à s'inventer une identité au-dessus de la sienne), un maladie de jalousie (qui aurait tué père et mère pour une particule), un antisémite (par haine et incompréhension de la notion "d'élection"), un parvenu (enrichi par des jeux en bourse et autres spéculations), un lèche-bottes (près à tout pour être "bien en cour"), acariâtre (d'une méchanceté soi-disant ironique et d'un mépris pour tout ce qu'il considère comme inférieur à lui ; c'est-à-dire tout le monde sauf Emilie du Chatelet), anticlérical et anticatholique jusqu'à la frénésie (au nom de la tolérance : "mort à l'infâme" !), un malade psychiatrique (œdipien à un niveau délirant), un ennemi juré d'un autre malade mental profond : Jean-Jacques Rousseau, etc ...

 

Hors Montesquieu (descendant de marranes et construit en Angleterre), les "Lumières" françaises sont bien obscures, elles qui ne sont pour rien dans ladite "révolution" française ; rien à voir ni avec l'Aufklärung allemande (Kant, Jacobi, Goethe, ...), ni avec l'Enlightenment britannique (Newton, Hume, Locke, ...).

 

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Le déconstructionnisme abolit toutes les conventions parce que seulement conventionnelles et nie en bloc toutes les interactions et interrelations qui ne seraient pas soumises à la volonté personnelle de la personne.

Il nie ou ignore (veut ignorer) la réalité du Réel et l'appartenance de l'humain à cette réalité qui le dépasse et le contraint partiellement.

 

Il entretient la confusion entre le "savoir" et le "pouvoir", entre la "connaissance" et la "puissance". Il refuse que la connaissance puisse induire des obligations ou des contraintes générales ... et il en fait un instrument de coercition et de domination.

 

Il joue sur le mots au mépris de toute logique et de toute rationalité.

Ainsi, des sentences comme "Tout est absolument relatif" ou "La vérité est que la vérité n'existe pas", sont des aberrations, des incongruités, des absurdités autodestructrices, contraires à toute logique et à toute sémiologie élémentaires. Elles sont donc totalement ineptes.

 

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Les "trente glorieuses" (1945-1975) ont instauré, en Europe surtout, la montée du syndrome de "l'enfant gâté" à qui tout doit être permis, à qui tout est dû sans le moindre effort de sa part, dont le nombrilisme exacerbé impose un hédonisme qui devrait être "naturel", "automatique", "allant de soi".

Ce syndrome perdure encore malgré le fait que, suite aux "trente piteuses" (1975-2005), nous vivions les "trente calamiteuses" (2005-2035) qui brise toute cette logique d'enfant gâté, mais que les masses refusent obstinément, comptant sur les deniers publics pour continuer leur vie de patachon.

De plus, le enfants de ces générations, nés vers la fin des "trente piteuses" et au début des "trente calamiteuses" (ils ont, aujourd'hui, entre 15 et 30 ans), ont été élevé dans le "syndrome de l'enfant gâté" et refusent, avec violence grave, de sortir de cette infecte logique de vie.

Surtout dans les zones urbaines, ils se droguent, se vengent, poignardent, brûlent et cassent, ... ou se suicident.

 

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Le 13/06/2025

 

Il ne faut plus parler de "progressisme", mais de perfectionnement et d'accomplissement tant personnel que collectif.

Le "progrès" est une idée (un idéalisme) abstraite et vague qui peut être mise à toutes les sauces.

On peut, effectivement, progresser dans l'abjection, l'horreur ou l'infamie.

Les notions de perfectionnement et d'accomplissement s'appliquent à la réalité telle qu'elle est vraiment, et à ses règles d'évolution naturelle mais méta-humaine.

Il s'agit de cultiver, chacun, ses propres virtuosités et ses propres efficacité ; il ne s'agit pas d'idéologie !

 

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Notre époque ne valorise plus du tout (dévalorise, même) l'esprit critique.

Cette carence dramatique explique le succès grandissant des désinformations, des naïvetés, des crédulités, des idioties et des ignorances.

 

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Le wokisme combat, avec une violence la plus aveugle et la plus belliqueuse, des "dominations" imaginaires qui ne sont que de l'histoire humaine réinventée (sexualisme, racisme, patriarcat, colonialisme, ...).

Il ne s'agit pas de nier ou d'approuver ces comportements parfois abjects inhérents à la nature et/ou à l'histoire humaines ; il s'agit de les dépasser !

 

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La nécessaire évolution positive de l'humanité passe par la reconnaissance forte et explicite des différences entre les humains, par la promotion de leurs complémentarités et par leur mise au service des accomplissements personnels et collectifs.

 

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Le wokisme est un communautarisme à la fois égalitariste et séparatiste, toujours étroit et artificiel, construit sur un victimisme imaginaire et amplifié par l'absence d'esprit critique, de connaissance historique et de maîtrise émotionnelle.

Il ne s'agit nullement de nier que des femmes ou des "nègres" ou des homosexuels aient été maltraités, parfois ignominieusement et sadiquement ; il s'agit de refuser que l'on transforme des cas particuliers marginaux, mais spectaculaires et sensationnalistes, en généralités d'airain.

Dans la majorité des couples, depuis toujours, les femmes sont respectées et chéries (et tenaient les cordons de la bourse, c'est-à-dire le vrai pouvoir domestique) ...

Dans la majorité des colonies, les autochtones ont été aidés, éduqués, soignés par les colonisateurs ...

Dans la majorité des cas, l'homosexualité de quelques uns indiffère copieusement la majorité hétérosexuelle ...

Mais bien sûr, il y eut et il y a encore d'inacceptables exceptions à ces règles de fait.

 

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De Raphaël Jerusalmy :

 

"Tout militant pro-palestinien est antisémite par essence, sans exception aucune. Sa haine du Juif est bien plus viscérale, plus obsessionnelle, que la compassion qu’il ressent à l’égard des Palestiniens. Les innombrables dérapages et incidents antisémites perpétrés dans le sillage de sa soi-disant campagne pour la Palestine en sont la preuve indéniable. L’islamo-gauchisme est un phénomène sociétal somme toute récent, mais sous son masque d’actualité, il dérive en fait d’un subconscient collectif qui remonte loin en arrière, dans le temps et l’histoire. L’islamo-gauchisme n’est que le dernier en date d’une longue série de phénomènes sociétaux et d’idéologies similaires ayant pris naissance à l’époque de l’Empire romain. Ce sont les Romains qui inaugurèrent l’emploi de l’appellation “Palestine” dans le but d’effacer le royaume de Judée, tant de la carte du monde que de la mémoire des hommes. (...)

À l’instar des nazis, les militants pro-palestiniens sont foncièrement racistes. Eux qui parlent d’apartheid à tout bout de champ, discriminent les étudiants juifs dans les universités, harcèlent les élèves juifs à l’école, bannissent les Juifs des cercles artistiques, sportifs, en une immense campagne de ségrégation. Mais cette discrimination ne s’arrête pas là. Uniquement préoccupés de leur cheval de bataille palestinien, ils se fichent de la souffrance des Haïtiens, des Rwandais, des Congolais, des Soudanais, des Népalais, des Tibétains, des Kurdes — tout comme du statut d’infériorité de la femme ou de la condition homosexuelle en terre d’islam.

À l’instar des nazis des années trente, ils sont encadrés par de soi-disant intellectuels et penseurs qui se prétendent investis d’une mission sacrée, oints de sainteté, tentant désespérément de pallier le complexe d’infériorité qui les ronge — de même qu’Adolf Eichmann en son temps. Bon nombre d’artistes et d’écrivains ne signent jamais de pétition anti-israélienne que pour voir leur nom apparaître. Et ce, sans se soucier du fait qu’il apparaît aux côtés de terroristes à col blanc mais sale, à la Leïla Shahid et Rima Hassan, furies d’un nouveau genre d’hitlérisme, et d’autres pervers sexuels dont la liste, d’Arafat à Tariq Ramadan, est effroyablement longue. Est-ce en crachant leur venin antisémite qu’ils comptent tracer la voie du dialogue et de la paix ?

Idiots utiles ou intrigants, ces militants desservent la cause palestinienne, tous autant qu’ils sont. Ce qu’ils veulent, ce n’est pas la Palestine. C’est la destruction d’Israël. Dénuée de toute aspiration au dialogue et à l’apaisement, leur démarche déchaîne au contraire une vague de haine antijuive. Une de plus…"

 

Aujourd'hui, Israël a attaqué l'Iran, épicentre de toute la galaxie islamiste (et commanditaire du Hezbollah contre les Libanais et du Hamas contre les Palestiniens). L'Iran totalitaire est blessé à mort et son industrie nucléaire ne s'en remettra pas. Ce pays est économiquement exsangue. Espérons que la population iranienne va en profiter pour éliminer les ayatollahs et les mollahs et rétablir un pouvoir républicain laïque dans ce qui fut, naguère, un magnifique pays porteur de toute la culture persane pré-islamique.

 

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Tout l'Occident se planque, voire calomnie, pendant qu'Israël fait seul le sale boulot d'éliminer l'islamisme (à ne pas confondre avec la religion musulmane).

Mais on voit, peu à peu, des pays musulmans relever aussi la tête contre l'islamisme et contre le palestinisme, ainsi de l'Egypte, la Syrie, le Liban, l'Arabie Saoudite, la Lybie, ... Et tout ça pendant que l'ONU, majoritairement anti-occidentaliste, continue sa profession de foi antisioniste (donc antisémite) et que l'UE, à l'instar de l'Espagne ou de la France, pour des raisons de basse politique électoraliste et pétrolière, continue de protéger le Hamas et refuse de voir que celui-ci, en appliquant à grande échelle la tactique du "bouclier humain", est seul responsable de la grande majorité des morts, blessés et affamés parmi les Gazaouis.

 

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Comme l'indique Max Weber, la "conviction" et la "responsabilité" fondent deux dimensions éthiques complémentaires, indispensablement liées : que seraient une conviction sans la responsabilité, et une responsabilité sans la conviction.

Mais aujourd'hui, du fait notamment des réseaux sociaux, la conviction triomphe de toute responsabilité : on affirme des "convictions" sans aucunement assumer la responsabilité de leurs conséquences.

On milite ... et on milite entre soi, en clans quasi fanatiques, jusqu'à la bêtise, l'absurdité et le mensonge, mais l'on n'est responsable de rien puisque ce sont les autres qui sont responsables de tout (l'irresponsabilité devient aussi une conviction).

 

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Nous vivons un processus de décivilisation où la bestialité triomphe, où le désordre, la violence et l'irrespect deviennent des marques de "libération".

Triomphe du déconstructionnisme.

Mais déconstruire, c'est démolir. Et il ne reste alors que des champs de ruine.

Il faut réapprendre la civilisation c'est-à-dire la volonté de construire ensemble, au-delà des antagonismes et des désaccords, le Temple de la Vie et de l'Esprit.

Compasser et rectifier (Compas et Equerre) ses comportements non par allégeance ou obéissance, mais afin que vive le "chantier" dans la Joie.

 

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De Nathalie Heinich :

 

"La bonne conscience que confère le certitude de défendre les "opprimés" et de s'opposer à la "domination" donne libre cours au déchaînement des pulsions haineuses (...)."

 

Cette dualité (qui est létale comme tous les dualismes) entre "dominateurs" et "opprimés", se contente de cette conviction "bien-pensante" sans prendre la peine de définir ce que l'on entend par "domination" et "oppression". Les mots sont censés parler d'eux-mêmes ... ce qui n'est jamais le cas.

Ce flou sémiologique permet et stimule toutes les transgressions haineuses et violentes (et suicidaires) telles qu'on les retrouve sur les réseaux sociaux.

 

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Surtout, ne jamais confondre "dualité" et "bipolarité".

La dualité oppose.

La bipolarité complémentarise.

 

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La Russie et la Chine sont passés maître dans l'art de l'ensemencement des réseaux sociaux en y jetant tous les germes possibles de décivilisation, de toutes les dégradations personnelles et collectives, et en y stimulant toutes les transgressions bestiales et parfois létales (cfr. les "défis" de TikTok).

 

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Le 14/06/2025

 

La monarchie, qu'elle soit nobiliaire et héréditaire, sans le moindre pouvoir réel, ou autocratique et aléatoire, avec tous les pouvoirs, est une aberration totale à notre époque.

Il est urgent de quitter définitivement la logique de "l'Etat-Nation" et toutes les politiques et idéologies du "détenir le pouvoir", pour passer à une logique continentale et une politique (limitée dans le temps) du "faire autorité" au titre de compétences et de mérites reconnus.

Il faut en finir tant avec l'autoritarisme de toutes les formes d'autocratie, qu'avec la démagogie de toutes les formes de démocratie, et instaurer des technocraties renouvelables, limitées en pouvoirs et en durées .

La compétence, la virtuosité, le dévouement, l'altruisme, l'éthique, ... voilà les critères d'élection d'un décisionnaire ... et non plus le nombre de bulletins de vote dans une urne comme conséquence de propagandes, de manipulations, d'esbrouffes, de popularités, etc ... auprès de cette majorité de crétins (ignares, nombrilistes et parasites) qui constitue l'humanité.

 

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Critiquer ce que l'on est incapable de comprendre est une spécialité typiquement journalistique.

Car qu'est-ce qu'un journaliste sinon quelqu'un qui a raté tout, et qui ne survit qu'en parlant de ce que font, disent ou pensent les autres qui, eux, réussissent quelque chose.

 

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L'inculture doit être cultivée si l'on veut plaire aux masses.

 

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Les psychologues, psychiatres et autres neurologistes ne sont que des ignorants et des fumistes ; ils pratiquent de l'antiscience. Ce sont des charlatans, des apprentis-sorciers, encore bien plus que les médecins qui, eux, maîtrisent, tout de même, des bribes de connaissance réelle.

La compréhension de la complexité du Réel commence seulement à caresser la Matière du bout des doigts, un Matière pourtant infiniment moins complexe que la Vie et l'Esprit. C'est dire !

 

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Jean-Jacques Rousseau, le nombriliste prétentieux qui se "confesse" ... mais sans demander pardon de tout le mal pensé qu'il a produit et qui continue d'empoisonner le monde (l'égalitarisme, le "bon sauvage", le contrat social censé être signé dès la naissance sans qu'il ait jamais été ni lu ni approuvé, ...)

 

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Confusion durable et perverse à la base de tout socialisme : celle du "prolétaire" et du "pauvre" ... (et donc celle entre "entrepreneur" et "riche").

 

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Anonyme trouvé sur la Toile :

 

"La théorie de la mythologie politique de Barthes est une approche critique de la façon dont les idéologies politiques sont construites et diffusées dans la société. Selon Barthes, les idées politiques sont souvent présentées sous forme de mythes, c’est-à-dire des récits simplifiés et symboliques qui cachent la complexité de la réalité politique. (...)

Cependant, Barthes croit que les mythes politiques peuvent être déconstruits et critiqués. En examinant les symboles et les métaphores utilisés dans les discours politiques, il est possible de révéler les intérêts cachés derrière ces mythes et de contester leur validité.

En fin de compte, la théorie de la mythologie politique de Barthes est une invitation à la vigilance critique envers les idées politiques qui nous sont présentées. En remettant en question les mythes politiques, nous pouvons mieux comprendre les forces qui façonnent notre société et travailler à créer un monde plus juste et équitable."

 

Les idéologies sont, effectivement, des mythologies qui ignorent tout des réalités humaines, spirituelles et économiques.

 

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Les humains ont toujours prêter au "Ciel" les intentions dont ils ont honte ...

Ils aimeraient tant être créateur et maître du monde ...

Ils aimeraient tant, chacun, que leurs petites et intimes convictions, aussi sottes soient-elles, soient des décrets universels ...

Ils aimeraient tant, chacun, que tous les autres se prosternent à leurs pieds ...

 

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On dirait une fatalité ...

Toute spiritualité semble condamnée, lorsqu'elle devient populaire, à sombrer dans la religion, dans le dogmatisme, dans la bigoterie.

Ce qui était la Foi personnelle en une Lumière à chercher, devient Croyance collective en des bougies que l'on allume.

 

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Il est urgent de revoir de fond en comble la notion d'Ordre et d'ainsi, dépasser le simplisme de l'Ordre mécanique pour assumer les complexités de l'Ordre organique.

L'ordre alors devient ordonnancement ...

 

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La Substance seule permet la Permanence ...

 

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La pire maladie humaine est la médiocrité. Et elle se propage de plus en plus.

Loin et vite.

L'humain s'abêtit-il ? Non, pas spécialement ; en revanche il répugne de plus en plus à l'effort (dont à l'investissement et au dépassement de soi en y consacrant sacrément de l'énergie et du temps).

Idolâtrie de la facilité !

Il est tellement plus facile de voler que de produire, de télécopier que de réfléchir, de compulser que d'apprendre, de tricher que d'agir, d'accuser que d'assumer ... voire d'assassiner que de discuter.

La voie de la facilité, aujourd'hui, est une autoroute pour les fainéants et les parasites qui passent leur temps sur les réseaux sociaux.

La médiocrité devient religion et gare à celui dont la tête dépasse ...

 

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Le 15/06/2025

 

Par son principe de raison suffisante, Leibniz affirme : "Rien n'existe sans raison".

Il y a une raison à tout.

Et l'idée de "raison" va bien plus loin que celle de "cause".

Tout ce qui arrive a une bonne raison d'arriver.

On pense, bien sûr, à la théorie des quatre causes d'Aristote : la cause formelle (Logicité, le plan), le cause matérielle (Substantialité, la ressource), la cause efficiente (Constructivité, le travail) et la cause finale (Intentionnalité, le projet).

Mais la raison de toute chose, de tout événement, de tout processus est une convergence de ces quatre causes ; les quatre sont indispensables, peu importe leur contenu.

Mais quelque chose n'arrive que s'il existe préalablement quelque chose à laquelle cela peut arriver. D'où la question leibnizienne : "Pourquoi y existe-t-il quelque chose plutôt que rien ?".

Quelle est la cause de toutes les causes ?

Quelle est la raison de toutes les raisons ?

On peut se débarrasser de ces question en inventant un mot qui dit tout et rien à la fois : "Dieu". Ou, ce que je préfère, à la manière hébraïque, dans le buisson ardent : "Je deviendrai" (Ehyèh).

A l'origine de tout, il y a le désir et la volonté d'advenir !

 

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L'Intentionnalité profonde du Réel est une quête, à la fois, de fécondité, d'unité, de diversité, de richesse, de cohérence, de complexité, de simplicité, d'uniformité, de créativité, d'ordre, de beauté, ....

Cette Intentionnalité d'enrichissement dialectique fonde la Logicité du Réel.

Elle implique une optimisation permanente de la dissipation, à tous les niveaux, de toutes les tensions que ces intentions diverses et antagoniques engendrent.

Et cette Logicité universelle fonde la science qui en recherche les lois, les normes, les règles, les méthodes ... et qui les exprime dans un langage artificiel qu'elle doit s'inventer en permanence.

Les mathématiques ont longtemps été ce langage du fait que l'on pensait que la notion d'optimisation devait nécessairement n'être que quantitative (donc arithmétique, algébrique, équationnelle). Mais, en complément des approches quantitatives et mathématiques, d'autres voies d'optimisation complémentaires sont envisageables, plus qualitatives, plus esthétiques, plus géométriques (la "forme" des manifestations), etc ...

 

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Tout comportement humain exprime la dissipation d'une ou plusieurs tensions, tant entre soi et soi, qu'entre soi et le monde.

Ce comportement doit donc viser à être optimal selon la loi universelle régissant les processus complexe.

En tout, l'existence humaine exige d'éliminer les surtensions soit vers le "haut" (sublimation créative), soit vers le "bas" (évacuation causative) ; tant que cette élimination n'a pas réussi, les surtensions s'accumulent et deviennent destructives.

 

L'autonomie personnelle passe par la prise de conscience de ces surtensions et la mise en place de bonnes stratégies d'élimination.

 

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Une tension existentielle est toujours provoquée par une bipolarité active.

La connaissance (et la liberté qui en découle) passe toujours par la découverte et la formulation claire de cette(ces) bipolarité(s) réelle(s).

 

Et il faut bien comprendre que le monde réel n'est qu'un vaste tissage de ces tensions entre bipolarités.

En termes thermodynamiques, c'est l'entropie qui mesure la densité et la puissance de ces bipolarités, l'entropie étant maximale lorsqu'il n'existe plus de bipolarité ni donc de tensions : le monde est alors "plat", "mort", uniforme ...

 

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De Camille Rousseau en parlant de l'existence :

 

"Rien n'est gratuit. Rien n'est superflu.

(...)

Si tout a une raison d'être, alors rien ne eut être négligé."

 

Tout prend valeur puisque tout a une bonne raison d'exister et d'advenir.

 

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Dieu, c'est la Raison de toutes les raisons, la Cause de toutes les causes.

 

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De Camille Rousseau, encore :

 

"La liberté ne réside pas dans l'absence de cause, mais dans la clarté des motifs. Un être vraiment libre est celui qui agit en comprenant les raison de son action, en y consentant pleinement, en l'inscrivant dans un ordre rationnel du monde et de la conscience.

Ainsi, faire le bien, pour Leibniz, ce n'est pas suivre les règles imposées de l'extérieur, mais répondre à la logique de l'univers lui-même."

 

"Être libre", c'est savoir "pour-quoi" et y consentir joyeusement.

 

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Tout est unique.

Tout ce qui existe, est absolument unique.

Rien, jamais, nulle part, n'est égal à quoique ce soit, même si les différences sont quasi imperceptibles.

On peut croire, ou faire croire, ou vouloir faire croire, à force de mauvaise vue ou de mauvaise foi, que deux choses sont absolument identiques, mais elles ne le sont qu'en apparence, vues "de loin".

Rien donc n'est interchangeable.

 

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Selon Leibniz, nous dit Camille Rousseau :

 

"L'espace (...) n'est pas un contenant vide où l'on place des objets. Il est un ensemble de relations. Ce n'est pas l'espace qui rend les corps différents, ce sont les différences internes aux corps qui donnent naissance à l'espace."

 

L'espace – comme le temps – est une conséquence des structures du Réel.

 

*

 

A chaque instant, le Réel est le meilleur possible et il ne fait que progresser vers sa propre plénitude, vers sa propre perfection ... qui sont définitivement hors d'atteinte car chaque évolution induit des tensions qui induisent des bifurcations et l'émergence de nouveaux possibles.

 

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Ce que l'humain appelle le Mal, n'est que l'expression d'un inaccomplissement.

 

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Dans un monde parfait, sans inaccomplissements, il n'y aurait ni peine, ni souffrance, mais il n'y aurait non plus ni liberté, ni conscience, ni joie.

 

*

 

Le point faible des travaux de Prigogine : il reste collé au dilemme du "Hasard et nécessité" du matérialisme moderne tel que Jacques Monod s'en est fait le chantre. Comme Einstein, malgré son génie, Prigogine est resté dans l'ancien paradigme. Il refusa d'envisager, ne fusse qu'une seule seconde, l'idée d'INTENTION.

Il convient donc de parler d'une physique processuelle englobant et généralisant l'ancienne physique objectale.

 

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* *

 

Le 16/06/2025

 

D'Olivier Mouton dans le Trends :

 

"L’Union européenne incarne le multilatéralisme et la régulation, deux choses que Donald Trump déteste au même titre que J.D. Vance, Elon Musk et tous les milliardaires de la tech."

 

Du général français Puga :

 

"J’enfonce une porte ouverte en disant cela, reconnaît-il, mais tout notre système de relations internationales, après la chute du rideau de fer, avait été construit sur le multilatéralisme et la mondialisation, sans tirer les enseignements de ce qui s’est passé. Or, celui-ci s’effondre et … c’était écrit."

 

Voilà les trois piliers géostratégiques que je proclame depuis des lustres ... :

 

  1. La fin de la mondialisation et de l'Etat-Nation, et la partition du monde humain en huit continents qui doivent, en même temps, développer leur autonomie au maximum, réguler les flux migratoires et construire des relations positives sur les complémentarités entre eux.
  2. L'incompatibilité principielle des cultures de certains continents : autant l'Euroland, l'Américanoland et l'Indoland ont beaucoup de compatibilités, autant ces trois continents sont largement incompatibles avec le Russoland et l'Islamiland, et partiellement incompatibles avec le Sinoland ; quand à l'Afroland, il reste une source de ressources naturelles convoitée par tous, et au Latinoland, il pourrait devenir plus compatibles avec nous s'il se mettait à combattre sérieusement l'économie des "trafics illégaux" qui le gangrène.
  3. la fin des idéologismes (dont, surtout, toutes les formes de socialo-gauchisme et de parasitismes démagogiques qu'il entretient et développe) et le développement, partout, d'un continent comme un réseau de régions socio-économiquement autonomes, sans pouvoirs central, à aucun niveau, mais avec une gouvernance technique (par tranches de quelques années) par des gens compétents et méritoires, qui ont fait leurs preuves (techniques et éthiques) dans leur domaine, et qui font autorité, reconnus et acceptés par ceux qui en ont la compétences, selon le domaine concerné.

 

*

 

Les "choses" n'existent pour soi que seulement si l'on en prend conscience. Et en prendre conscience, c'est en constater certains effets, directs ou indirects, sensitifs ou intuitifs, fugaces ou durables, sur soi.

Ainsi, la conscience est un pont entre la vie intérieure et la monde extérieur ; elle intériorise l'extériorité.

La(e) phénoménologi(sm)e de Husserl ne proclame rien de plus que ce truisme : notre pensée humaine n'a pas accès au monde en lui-même, mais seulement à la conscience que l'on en reçoit ou que l'on en prend, au travers de ses manifestation, c'est-à-dire des phénomènes.

Mais cette conscience personnelle n'est jamais neutre, elle est intentionnelle : elle porte attention aux parcelle et phénomènes du monde en fonction de ses dispositions intérieures : tout est donc subjectif en nous, qui sommes toujours les sujets du verbe "prendre conscience" et aucun objet de conscience n'est réellement objectif (ne serait-ce que du fait de l'étroitesse des "fenêtres" humaines sur le monde alentour).

Du coup, Husserl sombre dans la dualisme entre le monde et le soi conscient, et déclare la réalité du monde comme inaccessible, voire inexistante, la conscience devenant alors sa propre créatrice.

Le phénoménologisme de Husserl mène à un psychologisme qui tourne en boucle et qui en vient à rejeter toute autre réalité que celle de soi et de sa conscience, alors que c'est l'inverse qui est vrai : la conscience est une invention du Réel comme outil qui permette à la partie d'entrer en résonance (imparfaite, partiale et partielle) avec le Tout.

 

*

 

Notre rapport au monde est devenu quasi uniquement utilitaire (non pas au sens de source de ressources pour construire une œuvre, mais au sens de fournisseur de plaisirs) ... et notre rapport à notre moi intime (au sens de la spiritualité) est devenu de plus en plus vide.

Nous existons dans notre existence (au sens de la banalité autosatisfaite, nombriliste et mesquine – c'est sans doute cela que les gauchistes appellent "l'esprit petit-bourgeois" dont ils participent comme la plupart), mais nous ne vivons pas la Vie (au sens cosmique et spirituel).

Il est urgent de respiritualiser et de resacraliser la Vie, l'Esprit, le Réel, et d'y vivre pleinement.

 

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La démocratisme est aussi un totalitarisme, celui de la démagogie : être élu par une majorité de crétins ignares, clientélistes et parasitiques, c'est avoir raison et pouvoir décider n'importe quoi, en toute incompétence, en toute incohérence, en toute suffisance.

Derrière tout totalitarisme, démocratiste ou autoritariste, il y a une volonté d'uniformisation, de dépersonnalisation, de nivellement (par le bas, en toute bonne logique, bien sûr ... une nivellement par le haut est sémiologiquement une absurdité).

Hannah Arendt l'avait parfaitement compris ...

 

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Le fameux "l'existence précède l'essence" de Sartre est une des plus copieuse connerie produite par la philosophie. Cette dualité entre existence et essence – comme toute les dualités – est un stupidité.

Ce qui est plus audible c'est qu'il y a une perpétuelle dialectique entre ce que nous sommes (notre essence, notre être) et ce que nous devenons (notre existence, notre devenir), entre ce qui nous voulons et ce que nous devons, entre ce que nous pouvons et ce dont nous rêvons.

Telle est la réalité de tout processus complexe qui ne s'invente et n'évolue qu'en fonction des circonstances et des possibilités tant intérieures qu'extérieures.

 

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Le déconstructionnisme de Derrida (une calamité philosophique en grande partie responsable du wokisme actuel) part d'une prémisse totalement fausse : celle de la démontabilité mécanique et analytique d'une réalité organique.

Démonter un tout organique, c'est le tuer irréversiblement pour ne plus contempler que des lambeaux sanguinolents, morts et inutilisables.

 

L'erreur, encore une fois, est de confondre la dualité (l'opposition de contraires qui s'opposent et entre lesquels il faut choisir) et la bipolarité (la tension entre deux possibles qui entrent en dialectique pour dissiper optimalement les surtensions induites, notamment et surtout, en faisant émerger un "tout" qui les intègre et les sublime.

 

Tous les wokismes s'élabore ainsi sur l'hypothèse fausse de l'irréductibilité de ces omniprésentes dualités négatives et destructrices, qui ne sont en fait que des bipolarités qui offrent la puissance de leurs complémentarités.

Ainsi des soi-disant dualités irréductibles et bafouées entre hommes et femmes, entre races, entre hétéros et homos, entre croyants et non-croyants, entre musulmans et chrétiens, etc ... ; dualités qui, forcément, devraient, selon la vulgate wokisme, fatalement engendrer des dominateurs et des opprimés (qui sont fortement "encouragés" de se regrouper en communautés fermées "à l'abri" des dominants).

 

Toute pensée se construit sur des hypothèses présupposées et il est sain de s'interroger sur la nature et la validité de ces hypothèses ... mais sans oublier néanmoins que les réponses à cette interrogation seront elles-mêmes construites à partir d'autres hypothèses, d'autres présupposés.

Et ainsi de suite, ad libitum ...

Toute pensée n'est que cascades d'hypothèses. Et alors ?

Vérité et certitude définitives sont éternellement hors d'atteinte. Et alors ?

L'Esprit est un chemin, pas un but préconçu.

 

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D'Olivier Dhilly :

 

"(...) "Ce que l'on ne peut pas dire, il faut le taire". Voilà comment se termine l'œuvre la plus importante d'un des plus grands philosophes du 20ème siècle, Ludwig Wittgenstein, par une invitation au silence ! Il faut cesser de bavarder, de parler dans le vide. (...)

Seuls les énoncés qui disent quelque chose des faits qui constituent le monde, nous apprennent quelque chose de celui-ci. (...)

Si nous voulons parler du monde, nous ne pouvons parler que des faits qui constituent le monde. (...)

Quel est alors le but de la philosophie? Poser les limites du langages, analyser ce qui peut être dit et, en conséquence, clarifier la pensée.  Tous les problèmes philosophiques viennent donc des malentendus du langage. La philosophie doit se contenter de décrire le monde, elle ne peut en rien l'expliquer. Une fois qu'elle l'a décrit, elle n'a plus qu'à se taire ! Fini les interrogations morales, métaphysiques, ontologiques ! (...)

Le courant de la philosophie que Wittgenstein représente avec Russell, qui consiste en une analyse du langage, est désigné sous le nom de philosophie analytique."

 

Il s'agit encore une fois d'une confusion entre dualité et bipolarité en ce qui concerne le binaire composé par "monde" et par "langage".

Le "monde naturel" et le "langage humain" sont deux émanations et deux manifestations du même processus appelé "le Réel".

L'humain qui est au centre de cette bipolarité (de ce dilemme), ne perçoit le monde qu'au travers de fenêtres étroites et déformantes et sa pensée passe au travers de langages artificiels et conventionnels qui font leur mieux pour exprimer ce monde et tenter d'en découvrir la cohérence et le sens (la Logicité et l'Intentionnalité du Réel).

Encore une fois, l'humain et sa pensée sont astreint à une logique "asymptotique" qui "tend vers" la connaissance et l'accomplissement du Réel au moyen d'une perceptivité sensitive et d'une représentation langagière largement insuffisantes et bancales. L'humain est un infirme qui tente d'apprendre à marcher dans la réalité du Réel. Mais cette infirmité n'est pas une bonne raison bon abandonner la marche.

 

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C'est la Pensée qui nourrit la Vie .... et non l'inverse.

C'est du moins une pensée que l'on pourrait attribuer à Nietzsche.

C'est en tout cas ce qu'a inculqué le christianisme à l'occident, en rejetant "la chair" au profit de "l'esprit", en mettant le "paradis" dans un "autre monde" et le mal au cœur de celui-ci.

A force de dénigrer la Matière et la Vie, à force d'aduler l'Esprit et d'instaurer un dualisme ontologique suicidaire, la pensée a fini par tourner en rond et à vide, à s'inventer des "valeurs", des "idéaux" et des "idéologies" qui en oublient l'essentiel : vivre, ici et maintenant.

Il faut "tuer Dieu" si, par "Dieu", l'on entend le centre d'un autre monde que celui-ci. Et ce "Dieu"-là, aujourd'hui, sauf pour l'islamisme, est presque mort.

En revanche, au contraire du "Dieu" des religions monothéistes qui est (presque) mort, le Divin de tous les monismes, de tous les panthéismes, de tous les panenthéisme et de toutes les mystiques et spiritualités, ce Divin-là est bien vivant (et même de plus en plus vivant).

Ce Divin qui se manifeste en tout, en la Matière, en la Vie et en l'Esprit.

Ce Divin dont tout ce qui existe émane comme autant de vagues à la surface de l'océan (sur lequel Nietzsche fut un grand navigateur).

 

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Le nihilisme affirme, en fait, que le Réel n'a aucune valeur ni aucun sens.

Rien (nihil) ne fait plus ni sens, ni valeur.

Au fond, tous les théismes et tous les idéologismes, bref tous les messianismes, sont des nihilismes puisque, pour eux, le sens et la valeur se trouvent dans un "autre monde" n'étant en rien celui-ci qui, pourtant, est le seul qui soit réel.

 

Il faut donc impérativement revenir à ce qui advient et à ce qui devient, ici et maintenant, revenir à la réalité du Réel dont émane la Matière, la Vie et l'Esprit par un processus cosmique de complexification qui répond à l'Intentionnalité (la "Volonté de Puissance") du Divin immanent qui l'anime.

"Deviens ce que tu es ... et fais ce que toi seul peut faire" !

 

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Hegel l'avait compris, le Réel (et tout ce qu'il "contient") est un processus évolutif qui voit s'effondrer un état (la thèse) jusqu'à la crise (antithèse) dont naîtra une émergence (synthèse).

La dialectique bipolaire est le moteur de la Constructivité du Réel qui se manifeste en faisant émaner de lui tout ce qui existe afin que cela contribue à son propre accomplissement.

 

Mais contrairement à ce que pensait Hegel, ce processus évolutif n'aura aucune fin ; il est un mouvement perpétuel même si l'humain ne parvient pas à imaginer ce qui pourrait succéder à ce qu'il idolâtre aujourd'hui.

 

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La majorité des humains est "bête" dans les deux sens du terme : animal et stupide.

 

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La méthode cartésienne commence par le doute méthodique, ce qui est une excellente chose.

Ensuite, premier hic : commencer à reconstruire la connaissance en n'acceptant pour vrai que l'évidence ; or rien n'est évident ; l'évidence est une illusion, une croyance, comme un voile qui cache la complexité multiple de ce qui paraît élémentaire.

Ensuite, second hic : le démontage analytique du complexe en élémentaires apparents, suivi d'un remontage mécanique de ces "élémentaires" pour reconstituer du "compliqué" qui n'est pas le complexe originel, même s'il en a quelques apparences parfois vérifiables.

Enfin, dernier hic : l'exhaustivité ; ne rien proclamer de vrai avant d'être sûr de n'avoir absolument rien oublié, ce qui est illusoire.

Cette "méthode" cartésienne, vue depuis ce début du 21ème qui sera la date de naissance de la "complexitude" radicale et profonde du Tout et de tout, n'a de sens et de valeur que pour des entités en apparence décomposable, purement mécanique et radicalement non organique ... et le problème est que de telles entités n'existent pas dans le Réel.

Pascal disait de lui (fragment 887 des "Pensées") : "Descartes, inutile et incertain".

Spinoza et Leibniz l'ont éreinté.

 

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Hobbes décrit ce dilemme entre la guerre de tous contre tous à l'état de nature, et la paix pour tous dans l'état de droit.

Mais la difficulté, connue et vécue depuis toujours, réside dans la définition de cet état de droit avec les obéissances contraintes, les pouvoirs abusifs et les décisions arbitraires qu'il implique si souvent.

L'état de nature (la liberté et le danger) et l'état de droit (la soumission et la quiétude) forment une bipolarité dont les idéologies se sont emparées pour engendrer toutes les formes imaginables de tyrannie.

 

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Presque deux mille ans après les présocratiques, c'est surtout Spinoza (inspiré par la spiritualité kabbalistique à lui transmise, "sous le manteau", par Abraham Cohen de Herrera) qui ressuscita la mystique spirituelle du monisme, du panenthéisme, de l'immanentisme dans ce monde occidental qui, à son époque, mais encore aujourd'hui, reste embourbé dans un dualisme ontique et messianique (d'abord religieux, puis idéologique) aussi nocif que débilitant.

Le panthéisme de Spinoza est une forme de kabbalisme sécularisé.

 

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Le 17/06/2025

 

A part les grades de R+C du REAA (18ème ) et du RFM, et les légendes de Christiaan Rosenkreutz inventées (sous la forme d'une farce estudiantine) par Johann Valentin Andreae, je ne connais pas grand-chose du mouvement originel des R+C hors le fait qu'il s'inscrit parfaitement (comme la vieille Franc-maçonnerie ou comme les diverses branches du protestantisme) en rébellion contre le dogmatisme religieux du catholicisme romain, ecclésial, sacerdotal et papal.

 

Ce réveil chrétien suit celui de la Kabbale juive (des 13ème et 14ème s.) qui s'exprima avec la publication du Séphèr ha-Bahir en Provence (Abraham de Posquières et Isaac l'aveugle) et du Séphèr ha-Zohar en Espagne (Moïse de Léon).

Nous sommes là en pleine renaissance de la spiritualité mystique qui fut étouffée pendant plus de cinq siècles par les dogmatismes cléricaux du christianisme totalitaire (très semblable à l'islamisme d'aujourd'hui par rapport aux divers mouvements de la religion et de la mystique musulmane - je pense au Soufisme, bien sûr).

 

Je sais aussi que la R+C, outre son entrée dans les hauts grandes du REAA au 18ème siècle, a aussi inspiré des mouvements non maçonniques comme la Confrérie de la Rose+Croix du début du 17ème s. et l'AMORC (au 20ème s.) ainsi que les plus nébuleuses Rosa Cruciana in Anglia ou la Rose-Croix d'Or.

Les manifestes-clés de cette mouvance furent "les Noces Chymiques de Christian Rosenkreutz" paru en 1614 (qui inspira Leibniz lorsqu'il était secrétaire de la "Société Alchimique" de Nuremberg) et la "Fama Fraternitatis" paru en 1616.

 

Pour ma part, je ne trouve dans le mouvement de la R+C qu'une appétence mystique, largement inspirée par la Kabbale (et son monisme panenthéiste à la Spinoza) et exprimant, au sein du bouillon de culture allemand des débuts du protestantisme, une révolte contre le dogmatisme débilitant du catholicisme.

 

On est là très proche de la renaissance des mystiques et spiritualités en occident, aujourd'hui, en révolte contre les matérialismes consuméristes et les totalitarismes idéologiques.

 

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Pascal ...

Théocentrisme radical pour combattre l'anthropocentrisme ambiant ...

"Dieu" n'est pas une personne, mais un concept global, totalement étranger à l'humain : "Dieu" est le surnom populaire et infantile du Divin ineffable et inaccessible, source et origine de tout ce qui existe et évolue, Intentionnalité transcendante qui guide tout et donne sens et valeur à tout ...

 

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Pour Hume, tout ce qui paraît récurrent (jusqu'à présent), n'est pas pour autant certain à l'avenir (p.ex. : le soleil qui se lève le matin à l'aube ...).

L'habitude ne fonde aucune certitude.

Les relations entre les éléments ne peuvent être certaines qu'au sein d'un langage conventionnel humain (les mathématiques, par exemple), construit sur des axiomes inaltérables, précis et rigoureux avec une logique inaltérable, précise et rigoureuse.

Rien de tel concernant les relations entre les manifestations du Réel (les phénomènes émergeant du noumène : les vagues à la surface de l'océan) dont la Logicité bien réelle (et bien efficace) ne procède ni d'axiomes, ni de logique artificiellement inventés adhoc.

Tout au contraire, comme toutes les caractéristiques du Réel, sa Logicité est susceptible d'évolution dès lors qu'elle n'est plus en adéquation avec son Essentialité (sa Réalité et son Intentionnalité).

 

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Qui est "moi" ? Certainement pas une personne distincte et séparée du reste du Réel ; certainement pas une "identité" claire et permanente, dans la mesure où, comme tout humain, j'évolue en permanence et ne suis jamais égal au moi-même que j'ai été.

Je suis un processus intégré dans un processus plus grand, et ces deux processus (l'un intérieur et l'autre extérieur) sont en rapport dialectique permanent, avec des intentions pouvant converger ou diverger, avec des puissances réciproques pouvant varier considérablement, avec un "moi" parfois "triomphant" ou parfois "subissant".

L'idée d'un "moi" identifiable et personnel est purement fictive, rassurante peut-être, mais clairement imaginaire (cfr. David Hume).

 

Une remarque : en 1766, Hume reçoit à Londres celui qu'il croit un ami : Jean-Jacques Rousseau. Il ne faut pas longtemps pour qu'ils se brouillent définitivement !

 

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Le siècle dit des "Lumières" fonde l'idée de "progrès" sur base des sciences et des techniques, de la raison et de culture, de bonne gouvernance et de bonne justice ... Une exception : Jean-Jacques Rousseau qui préfère l'état de nature à l'état de droit, et crée le mythe ridicule du "bon sauvage" ("l'homme nait libre mais il est partout dans les fers ; l'homme naît bon mais la société le corrompt").

Pour trouver un compromis entre ces deux pôles, Jean-Jacques invente la fumeuse idée du "contrat social" où chaque individu s'engage à obéir à la volonté générale.

Ainsi, croit-il, chacun obéi à sa propre loi puisque la loi commune est celle de tous. Quelle absurdité !

Rousseau n'a jamais entendu parlé de gaussienne et de répartition statistique, et il n'a donc pas pu comprendre que le démocratisme qu'il prêche, n'est que la tyrannie des plus nombreux, c'est-à-dire la tyrannie de la masse des plus cons menée par les plus machiavéliques.

 

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Kant relève le défi de dénoncer tous les dualismes stériles qui opposent  sans rien résoudre. Pour cela, le chemin s'appelle le "criticisme".

Notre "connaissance" du monde (et du reste) ne reflète que les structures innées et acquises de notre pensée car la réalité du Réel nous est inaccessible.

Notre pensée humaine prend ses désirs pour des réalités et elle s'invente des concepts, des logiques et des architectures artificielles qu'elle prétend "coller" avec la réalité. Et dans certains cas, ça peut temporairement fonctionner ...

Notre pensée n'a accès qu'à des perceptions et des représentations qu'il ne faut surtout pas confondre avec la réalité.

Que puis-je savoir ?

Que puis-je faire ?

Que dois-je faire ?

 La Connaissance. La Puissance. L'Ethique.                                                                                                                    

 

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Le Dieu d'Augustin d'Hippone ne vit pas dans l'extériorité de soi, Le chemin vers Dieu n'est qu'intérieur, dans l'intime de soi.

Mais il butte alors sur son propre dualisme : comment concilier la bonté et la perfection de Dieu, avec la mauvaiseté et la pourriture du monde ?

 

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Thomas d'Aquin, disciple d'Aristote, fondateur de la scholastique ...

La bipolarité entre "raison" et "foi" ...

Les cinq preuves de l'existence de Dieu ...

 

  1. Tout est mouvement et tout mouvement requiert un moteur.
  2. Tout ayant une cause, il faut qu'il y ait une cause première.
  3. Tout ce qui advient nécessairement, requiert une nécessité originelle.
  4. Tout tend à une perfection qui préexiste à tout.
  5. Tout procède d'un ordre qui requiert une intelligence fondatrice.

 

"Je ne cherche pas à comprendre pour croire, mais je crois pour comprendre".

 

Thomas d'Aquin (dont la philosophie a été promulguée "doctrine de l'Eglise catholique" par Léon XIII en 1879) combat le manichéisme et refuse de mettre la Bien et le Mal sur le même plan.

 

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La naissance de la philosophie, en Ionie, avec Thalès et d'autres, marque une rupture d'avec la pensée mythologique : la rationalité supplante la poésie et les faits marginalisent les légendes.

Le "surnaturel" doit être évacué. Il faut révoquer toutes les croyances.

"Bien vivre" consiste à "vivre selon sa raison".

Et la première philosophie, celle de Thalès, est foncièrement moniste puisque tout y est manifestation rationnelle de cette substance primordiale que Thalès appelle "Eau" (fluidité, souplesse, puissance, insinuation, ...).

Pour Pythagore, son presque contemporain (lui aussi tout imprégné de Géométrie), ce sera le Nombre.

 

Déjà là s'opposent deux visions fondamentalement différentes quant au fondement du Réel : la Matière ou le Nombre ? Le pondéral ou le numéral ?

L'Esprit divin est-il, pour reprendre les mots de Pascal, un Esprit de géométrie ou un Esprit de finesse ?

 

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Parménide et son disciple Zénon d'Elée ...

"L'Être est et le non-Être n'est pas".

Pour eux : "la réalité consiste en une unité éternelle et immuable, tout le reste n'est qu'apparence". Il ne peut donc y avoir de Devenir. Et tout mouvement, toute évolution, toute transformation n'est qu'illusion ou mirage.

Bergson prouvera le contraire deux mille cinq cents ans plus tard !

 

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D'une des phrases gravées sur le fronton du Temple de Delphes, Socrate ne retient, malheureusement que le tout premier membre.

Cette phrase est : "Connais-toi toi-même ... et tu connaîtras l'univers et les dieux".

De cette sentence, Socrate ne retient que la part "anthropocentrique" alors que le fond du précepte est beaucoup plus cosmocentrique.

Ce sont l'univers et les dieux qu'il faut connaître, et cette connaissance passe par la connaissance de soi. Mais celle-ci n'est pas le but ; elle n'est qu'un chemin.

 

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Platon, comme la majorité des philosophes, constate que les humains confondent allègrement leurs perceptions et représentations, avec la réalité vraie. C'est tout le message de l'allégorie de la caverne.

 

Là où Platon innove, c'est un postulant l'existence, au-delà des êtres et des choses, au-delà du monde des phénomènes, un "monde des Idées" comme source originelle de l'essence (immuable, éternelle, intangible) de tous les phénomènes qui ne font que manifester ces Idées.

 

Sans que cela soit affirmer, on voit poindre un dualisme ontique entre le monde des essences et le monde des existences ; le second n'étant que la projection du premier.

L'âme humaine qui anime le corps et le fait exister, n'est qu'une étincelle tombée du monde des Idées (le christianisme n'affirmera rien d'autre et fera, sans le dire, du platonisme son socle premier).

 

Politiquement, n'est digne de gouverner la cité qu'un philosophe-roi ayant atteint et connaissant le mondes des Idées.

 

"Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre" ... Il y a du pythagoricien chez Platon au point que les Idées semblent être des structures mathématiques.

De quoi faire hurler des mathématiciens et les physiciens d'aujourd'hui ...

 

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Les "atomes crochus" d'Epicure sont des affinités sélectives entre personnes de qualité, c'est-à-dire des personnes frugales qui ne perdent ni leur temps, ni leur argent à jouer avec de l'inutile et du superflu.

C'est une forme d'ascétisme joyeux, très loin de hédonisme que l'on s'imagine trop souvent en parlant d'épicuriens.

 

Nous nous gâchons la vie en craignant la mort ... puisque tant que l'on vit, la mort n'est pas, et lorsqu'elle est, on ne le sait pas.

 

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Le stoïcisme vise à comprendre l'ordre du monde afin de vivre en harmonie avec lui, selon ses talents et ses connaissances.

Vouloir l'accomplissement de soi et de l'autour de soi, afin de contribuer positivement à l'accomplissement du monde de la Vie et de l'Esprit.

Arrêter de geindre et de pleurnicher.

Arrêter de faire des caprices.

Arrêter de se croire les maîtres du monde.

Apprendre à s'accorder avec lui.

Apprendre à exister en sympathie avec le Réel.

Apprendre à harmoniser le monde intérieur et le monde extérieur.

 

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La théorie des causes d'Aristote est fondamentale ; tout ce qui se passe et évolue répond à quatre causes :

 

  • la cause finale : le projet, l'intention ...
  • la cause matérielle : les ressources, les outils ...
  • la cause formelle : le plan, la règle, la méthode ...
  • la cause efficiente : l'activité, le chantier, le travail ...

 

C'est ici qu'apparaît, en métaphysique, l'idée d'une Intentionnalité cosmique, universelle et globale ... Une téléonomie (l'expression des intentions) et une téléologie (l'étude des intentions) ...

 

L'humain est un animal social qui a besoin de certains autres humains pour mener son existence, réaliser son intention et perpétuer la vie et la culture.

La cité est le lieu d'une autarcie collective.

Le projet de vie qui devrait être partagé par tous les humains est la joie (qui n'est pas le plaisir que l'on prend, et qui est plus que le bonheur que l'on reçoit).

 

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La presse n'aime guère les propositions spontanées qu'elle ne suscite pas elle-même.

La presse est ce qu'elle est et elle ne changera pas ... ce qui signe son arrêt de mort et le triomphe malsain et pernicieux des réseaux sociaux ...

La presse mourra d'orgueil ...

 

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Au-delà de ses figurations populaires, le Diable (dia-bolon : "deux parties") est un excellent symbole de la malédiction et du satanisme de la dualité où qu'elle puisse s'exprimer, notamment dans les religions et les idéologies, mais partout où l'on exprime un combat (dualité, duel) plutôt qu'une complémentarité (bipolarité, dipôle).

 

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Le 18/06/2025

 

L'invention par Leibniz (et, en parallèle, par Newton) du calcul différentiel et intégral, suggère l'idée fondamentale que le Réel fonctionne par accumulation. Accumulation dans le temps pour engendrer de la mémoire "sous" le présent, accumulation dans l'espace pour engendrer de l'expansion (au sens de la relativité générale), mais aussi accumulation dans les autres dimensions de l'espace des états (ce qui devient plus difficile à concevoir).

Il n'empêche, le principe d'accumulation est fondamental et exprime la rencontre entre le principe ontologique d'unité et la synthèse dialectique d'une recherche permanente à la fois du "mieux" et du "plus".

 

Mais, d'autre part, cette manière mathématique de représenter les choses exige une parfaite continuité des évolutions et interdit, ipso facto, toute les discontinuités comme on en connait sous la forme de bifurcations complexes pendant un épisode chaotique.

 

Donc ...

Accumulation : oui !

Continuité : non !

Le Réel s'accumule, mais n'est pas "lisse".

 

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Leibniz est, dans l'occident chrétien, le premier philosophe à rejeter la notion de l'Être éternel et immuable (celui de Parménide et Zénon, repris par Augustin d'Hippone) et de lui substituer celle de Devenir et d'un univers en évolution globale (précurseur, en cela, de Darwin, d'Einstein et de la théorie des processus).

 

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Leibniz rêvait d'un langage universel absolument rigoureux, capable d'éviter tous les malentendus, tous les mensonges, toutes les erreurs, toutes les mésinterprétations ; un langage qui permettrait la concorde universelle entre tous les humains (c'était cela le grand rêve de Leibniz tant en matière intellectuelle et scientifique qu'en matière religieuse, politique ou diplomatique), parce qu'infalsifiable et transparent ... Il rêvait de créer ce qui est devenu le langage de la logique formelle et de la mathématique générale, le langage de programmation de nos ordinateurs et de nos algorithmes ...

Ces langages existent aujourd'hui, mais nous avons pu mesurer à quel point il n'élimine en rien ni les malentendus ou les manipulations, ni les erreurs ou les manques de rigueur.

Un langage, aussi précis soit-il, reste conventionnel et formel, purement humain, car le Réel ne s'exprime pas au travers d'un langage supposé absolu ; il est lui-même sa propre représentation et n'a besoin de rien d'autre pour se construire selon sa propre Intentionnalité et sa propre Logicité, au travers de sa propre Substantialité ; autant de concepts qui sont inexprimables (ineffables) parce que partie prenante de sa propre Essentialité au-delà de tout langage imaginable, donc irreprésentable.

 

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De Camille Rousseau :

 

"Leibniz, dans sa vision de la physique, se positionne fermement contre l'approche mécaniste de Descartes et le système newtonien. Loin de réduire le monde à une simple machine, comme le faisaient ses prédécesseurs, Leibniz défend une conception dynamique de l'univers, fondée sur des principe d'harmonie, de force interne et de mouvement continu. Ses idées s'opposent directement l'idée que l'univers fonctionne comme un ensemble de mécanismes déterministes, dans lequel chaque élément est soumis à une cause extérieure."

 

En cela aussi, Leibniz est un précurseur de la physique des processus complexes où la notion d'Intentionnalité est cruciale (elle est cette "force intérieure" induisant les concepts d'harmonie, d'optimalisation, d'émergence, ...).

Leibniz continua à se croire chrétien alors que, manifestement, sa métaphysique était panenthéiste, ce qui est incompatible avec le dualisme théologique et dogmatique chrétien.

 

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Pour Leibniz, contrairement à Newton, l'espace et le temps ne sont comme un contenant vide et absolu ... mais bien "comme un ensemble de relations qui émergent de l'interaction des monades entre elles".

Et Camille Rousseau continue :

 

"Le rejet de Leibniz du mécanisme cartésien et de la vision newtonienne du monde est, à sa manière, une tentative de réconcilier la science avec la métaphysique. Il cherche à concevoir un univers où la matière n'est pas seulement un agencement de particules, mais un ensemble vivant de monades, chacune agissant selon un principe dynamique et harmonieux. Sa critique du mécanicisme s'inscrit dans un plus large mouvement philosophique, celui qui voit l'univers comme un tout dynamique, un jeu d'interrelations subtiles entre des forces et des perceptions invisibles à l'œil nu.

Ainsi, dans la critique du système cartésien et de la physique newtonienne, Leibniz propose un modèle de la nature où chaque élément, tout en étant soumis à des lois, demeure porteur de sa propre activité intérieure. Le monde, loin d'être une simple machine, est un ensemble de forces vivantes, animées par des principes internes, et ordonnées selon une harmonie préétablie qui reflète l'ordre divin."

 

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Dans l'univers matériel, ce n'est pas une entité qui exerce une force sur une autre, mais deux processus intégrés dans un troisième qui les inclut, qui contribuent à l'accomplissement de ce troisième en interagissant entre eux selon leurs caractéristiques propres.

 

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Le 19/06/2025

 

D'où viennent les idées de la pensée humaine ? Uniquement de l'expérience et des perceptions, répond Locke. Faux, répond Leibniz : certaines idées sont innées.

Selon l'étymologie grecque (eidos), l'idée est une "forme". Il est donc nécessaire de distinguer le contenu du contenant. Le contenu vient des sensations (intérieures et extérieures), mais les contenants (les formes et structures qui contiendront ces contenus) sont engendrés, dans la pensée, à partir de structures inhérentes aux métabolismes cérébraux et aux procédures psychologiques qui, eux, sont innés.

Donc l'empirisme absolu de Locke est erroné et Leibniz a raison de souligner la part innée (biologique, génétique) qui sous-tend la pensée humaine.

Cela signifie aussi que la pensée humaine est capable de formaliser certains contenus, mais restera partiellement, voire totalement, fermée à certains contenus pourtant porteurs de réalité. Et, à l'inverse, les structures innées de l'esprit sont des formes qui déformeront certains contenus jusqu'à parfois, les rendre inexacts.

 

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La "monade" qui fonde toute la philosophie de Leibniz, est une entité immatérielle qui entretient une résonance active avec tout le reste du Réel. L'idée d'une "âme" est sans doute celle qui en est la plus proche.

La nature de cette résonance avec le monde (le Tout) dépend de la nature de la monade considérée qui possède ses propres caractéristiques.

 

Tout ce qui existe de matériel possède une monade qui lui est propre et qui reflète la sensibilité de son interaction avec le monde. Cela est vrai pour un atome, une molécule ou un cristal, comme cela est vrai pour un humain ou une pâquerette, comme cela est vrai pour la planète Terre, etc ...

 

Quand Leibniz parle d'une "harmonie préétablie", il exprime, en fait, que la résonance entre toutes les monades répond à une exigence, globale et téléologique (donc induite par l'Intentionnalité cosmique/divine), d'optimalité de l'évolution du Réel.

 

Chez la plupart des entités du Réel, cette résonance active (qui définit la monade leibnizienne) est inconsciente ; elle ne devient partiellement consciente que pour certaines entités de haut niveau de complexité (comme l'humain, par exemple) qui, en somme, sont devenues capable de "résonner" avec une partie de leur propre résonance. L'intuition et le raisonnement rationnel participe de cette conscientisation des résonances de l'entité concernée (une personne humaine, par exemple, qui peut arriver à transformer la conscience de ses résonances en connaissance de son "moi dans le monde").

 

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L'éthique n'a rien d'une "morale" appuyée sur des "valeurs" auxquelles on "croit".

L'éthique, c'est se comporter dans une logique rationnelle d'accomplissement : accomplissement de soi et de l'autour de soi au service de l'accomplissement du Réel. Le Bien et le Mal n'existent que comme "accomplissement" ou "inaccomplissement" ... et rien de plus. Nul recours à quelque messianisme que ce soit, ni religieux, ni idéologique : le "Salut" de chacun se construit par chacun, ici-et-maintenant, dans un accomplissement harmonieux et permanent, et est "récompensé" par la Joie. Rien de plus, rien de moins.

Il s'agit de contribuer, à chaque instant, à la construction du "meilleur des mondes possibles", selon l'expression de Leibniz.

 

Et ce qui est vrai pour l'éthique personnelle, l'est aussi pour l'éthique collective : l'harmonie de tous dans l'accomplissement de chacun. Leibniz appelle cela la "Justice".

Vouloir la justice, c'est vouloir que chacun puisse s'accomplir au mieux, sans nuire à l'accomplissement de quiconque, sans son libre consentement.

Equité et bienveillance ...

 

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L'idée de "bulle" prématérielle que j'ai utilisée plus haut implique aussi les idées (imparfaites et à prendre avec précaution) d'individuation, d'encapsulation, d'individuation, de différentiation, de spéciation, d'émersion, d'affleurement, d'édification, de construction, d'émanation, d'éruption, une protubérance,  de germination ... ce qui n'implique aucunement l'idée d'une "séparation" d'avec le fond cosmique, mais celle de l'émergence d'une entité locale, partiellement autonome, en résonance avec l'ensemble du Réel.

 

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Le 20/06/2025

 

D'Henri Regnault (Prospectiviste franco-canadien – UQAM Montréal) :

 

"Au tournant du siècle, avec la mise en place de l’Euro (1999) et l’entrée de la Chine dans l’OMC (2001) le monde était devenu multipolaire sous bien des aspects (économie, commerce, investissement, technologie, innovation), mais avec un pôle beaucoup plus polarisant que les autres, les États-Unis en l’occurrence, du fait de sa domination monétaire et financière quasiment sans partage."

 

Ce pôle dominant qu'étaient les USA ne domine plus grand-chose et la multipolarité est devenue beaucoup plus nette.

Je n'aime pas Donald Trump, mais il met un terme à la "diplomatie" de salon où les chats n'étaient plus décrits comme des chats.

Trump bousille les USA, mais il oblige toutes les parties prenantes du monde humain à se remettre à leur juste place et à reconnaître leur "vrais" amis et leurs "vrais" ennemis.

Il devient patent que les ennemis de l'humanité, aujourd'hui, sont le poutinisme et l'islamisme (contre lequel Israël fait, seul, tout le sale boulot - contre l'Iran et ses succursales Hamas, Hezbollah et Houtis, surtout - sous le regard accusateur de l'antisémitisme universitaire et des gauchiste, partout en occident). La Chine est commercialement une tricheuse notoire, mais n'a pas de velléités militaires pour l'instant (elle n'est pas un ami, mais elle n'est pas non plus une ennemie car son pognon extorqué compte plus que la sympathie reçue).

 

Quand donc l'Europe, comprendra-t-elle sa position, comme le vieux Leibniz l'avait si bien compris (cfr. Camille Rousseau) :

 

 
   

 

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L'ONU est tombée sous la coupe des anti-occidentalistes, eux-mêmes sous le joug des islamistes.

Conséquences : exit le céphalopode ONU et ses multiples sales pattes !

 

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L'espace-temps est, non pas un contenant, mais un référentiel de mesures de distances et volumes, et de durées. Tant qu'aucune mesure n'est possible, l'espace-temps n'existe pas. En revanche, si le Réel n'est pas totalement, purement et parfaitement uniforme, on peut parler d'un espace (immatériel) des états permettant de spécifier des états spécifiques différents sans qu'aucune distance ou durée ne soient mesurables.

Cet espace des états peut être ou devenir turbulent ... jusqu'à ce que ces turbulences engendrent des germinations de "bulles" prématérielles (des "monades" dirait Leibniz), émergentes et spécifiques, jouissant d'une autonomie très relative mais exprimant une différentiation entre "intériorité" et "extériorité". Cette germination de bulles induit alors la pertinence de la notion d'espace-temps puisque ces "bulles" s'expriment de façon différenciée et spécifique et engendrent, entre elles et en elles, des notions de distances et de durées.

Pour le dire autrement, quels que soient les courants et turbulences internes de l'océan (l'espace des états), l'espace-temps n'a de sens qu'avec l'apparition des premières vaguelettes à sa surface ; vaguelettes distantes entre elles, possédant un certains volume et une certaine durée de vie.

 

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D'Arthur Rimbaud :

 

"La vraie vie est absente.

Nous ne sommes pas au monde."

 

C'est particulièrement le cas aujourd'hui, pour beaucoup de gens qui existent mais ne vivent pas, et qui se coupent du monde réel pour s'enfermer dans des illusion idéologiques, télévisuelles, numériques et algorithmiques.

Même "l'autre" n'est plus qu'une adresse ou une photo pixellisée sur Instagram.

 

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La démocratie est une belle idée, née en Grèce antique, mais depuis, toujours, partout où elle a été mise en œuvre, elle a dégénéré en démagogie électoraliste et clientéliste.

Partout elle instaure le règne des parasites qui vivent sur dos d'une frange étroite de la population ... et celle-ci finit par désirer une remise en ordre et au pas, ferme, des sociétés devenues chaotiques.

Mais cette fermeté, la plupart du temps, dégénère elle-aussi en autoritarisme ploutocratique ou en totalitarisme idéologique.

Il existe là un cercle vicieux politique qui sévit gravement de nos jours.

Est-il inévitable ? N'y a-t-il pas moyen de sortir, par le haut, de ce dualisme simpliste et débilitant entre démocratisme et autoritarisme ?

 

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Le 21/06/2025

 

Un bel article de Raphaël Jerusalmy :

 

"Israël, dernier bastion de l'honneur face à la barbarie.

 

Le combat que mène actuellement Israël est plus fabuleux que celui de David contre Goliath. Et il est encore plus prodigieux que celui de Saint-Georges contre le dragon, car il exige la bravoure, non d'un preux chevalier ou d'un saint, mais de tout un peuple, jusqu'aux plus petits de ses enfants. Deux d'entre eux ont péri dans ce combat la nuit dernière, l'une de huit ans, l'autre de dix, venant s'ajouter à l'interminable liste des enfants juifs assassinés pour la seule raison qu'ils sont juifs. Ce combat exige d'un peuple minuscule une endurance de fer face aux forces les plus ignobles qui soient. Celles de la barbarie islamiste, celles de la haine antisémite, celles de l'imbécillité "antisioniste", mais aussi et surtout celle d'une inertie qui jette aujourd'hui sur le monde la même opprobre que celle de son apathie face à la montée du nazisme et à l'extermination des juifs et des tziganes. Mais aussi face aux souffrances des Tibétains, des Haïtiens, des Soudanais, des Biélorusses, des femmes afghanes, des Ouïghours, tous trahis par cette même calamité dont le monde actuel est frappé : la pusillanimité.

 

Quelle honte d'être européen aujourd'hui ! Quelle honte d'entretenir d'excellentes relations avec des dirigeants aussi despotiques et cruels que ceux du Qatar et de la Turquie. Quelle honte de laisser vos administrés sans protection, pour de bas calculs électoraux ou financiers, contre la menace salafiste. Quelle honte d'avoir attendu Charlie Hebdo et le Bataclan pour "se bouger". Quelle honte de laisser Israël affronter seul un ennemi qui a pour cible toute la planète. Quelle pleutrerie, quelle débandade ! Quelle chute libre intellectuelle et morale !

 

Ce que Tsahal accomplit en ce moment tourne vos gouvernants et les responsables de votre défense et sécurité en ridicule. Ils ne font tout simplement pas leur boulot. Ils vous laissent tomber. Leur impotence vous met en danger face à des menaces bien concrètes émanant de puissances étrangères tout comme face à des périls croissants sur votre propre territoire. Qu'attendez-vous pour leur demander des comptes ?

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Israël est votre dernier rempart contre l'infamie. La dernière forteresse d'une dignité qui refuse de désarmer. Quelle que soit l'issue de la bataille, nous avons d'emblée remporté la victoire. Nous avons pour nous le mérite de nous défendre et de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour prémunir nos enfants d'un avenir de ténèbres. Les paroles d'Isaïe prennent ici tout leur sens (Chapitre 49). "Notre lumière persiste à briller envers et contre toute cette obscurité qui gagne, cet aveuglement inconscient ou délibéré des nations."

 

Quelle fierté d'être juif aujourd'hui ! Quelle fierté d'être citoyen de la seule nation au monde qui a le cran d'appeler les monstres et les crétins qui les soutiennent par leurs noms. Quelle fierté d'être le seul État à tenir tête à la vague de bigoterie qui déferle sur le monde libre. Quelle fierté de compter parmi les rangs de l'armée qui mène cet âpre combat depuis 1948, car nous sommes ses soldats, tous autant que nous sommes. Jusqu'au plus petit de nos enfants, qu'il soit harcelé à l'école dans des pays se prétendant évolués ou pris pour cible par des brutes terroristes. Jusqu'à nos femmes violées que les féministes du wokisme ignorent. Tout comme elles ignorent le piétinement des droits de la femme palestinienne, bédouine, saoudienne. Jusqu'à nos personnes âgées qui revivent aujourd'hui les atrocités d'époques que l'on croyait révolues. Oui, nous sommes tous des combattants, tous des héros modernes. Que nous soyons israéliens de toute confession, juifs de tout pays, ou encore les inestimables et courageux amis non-juifs d'Israël : nous sommes tous unis contre le dragon. Nous sommes tous Tsahal !"

 

Le point capital est de bien comprendre l'apathie, voire l'antipathie, européenne à l'égard de actions d'Israël contre l'islamisme, ce nazisme du 21ème siècle.

Les raison majeures en sont ses approvisionnements en pétrole et ses calculs électoralistes vis-à-vis de ses populations musulmanes immigrées qui gonflent à vue d'œil (surtout autour des grandes villes).

Les dogmatismes de la religion musulmane n'ont rien à faire sur les territoires européens, car ils sont radicalement en opposition avec les principes de nos cultures, vis-à-vis des femmes, des enfants, de l'éducation, de l'instruction, de la laïcité, de la drogue, des trafics en tous genres, des communautarismes, de l'écologie, etc ...

 

*

 

Le blasphème a besoin de la religion et de ses dogmes pour exister.

 

*

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Le 22/06/2025

 

De Christophe Charlot (journaliste à "Trends-Tendances" :

 

"Le journalisme, le vrai, ne va probablement pas disparaître sous les coups de l'intelligence artificielle. Il va muter."

 

 

Le vrai journalisme ? Moi, je ne connais que le journalisme du faux.

Le journalisme idéologique où la signature de l'article suffit pour savoir ce que celui-ci va raconter dans ses conclusions.

Le "journalisme", s'il faut vraiment continuer à user de ce vocable pourri, c'est cinq étapes :

 

  1. la récolte de faits,
  2. l'authentification et la vérification de ces faits,
  3. la mise en contexte et relation de ces faits avec les évolutions ambiantes,
  4. la représentation langagière et iconographique correcte de ces faits,
  5. la conclusion en termes prévisionnels.

 

En général, seules les étapes 1, 4 et 5 sont effectives ; le reste est affaire d'idéologie.

 

*

 

Ce que l'on s'obstine à continuer d'appeler IA, n'est qu'une machine à écrire d'un niveau supérieur où les "touches" n'activent plus des caractères séparés, mais où les "touches" sont des questions simples qui activent la recherche de modules tout prêts dans les mémoires disponibles ("Garbage in. Garbage out."), grâce à des algorithmes (qui sont des programmes faits par les humains ou générés par des programmes conçus par des humains) et à les assembler selon des structures sémiologiques et logiques statistiquement comparables à d'autres réponses à des questions similaires. 

 

*

 

Il est temps de faire taire cette hydre tentaculaire qu'est l'ONU et cette pleureuse et pleurnicheuse Europe (à la sauce Macron). Il est temps que l'occident détruise les totalitarismes, notamment ayatollesque iranien, tête de l'hydre islamiste qui dirige et finance le hamas palestinien, le hezbollah libanais, les houtisme yéménite et bien d'autres ...

 

*

 

Quand un socialiste dit que quelque chose est éminemment fausse, c'est que la chose est totalement vraie !

 

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L'IA comme toutes les technologies visant la productivité (le "plus" et non le "mieux"), va très vite atteindre le seuil de médiocrité (l'hyperbole de saturation des variables antagoniques) en générant de l'uniforme, du convenu, du copier-coller jusqu'à la nausée.

L'IA génère des contenus à partir de ce qu'elle trouve dans ses mémoires ; dès lors que celles-ci sont remplies à 80% de ses propres productions, elle tourne en rond et elle ne produit que du médiocre, usé à la corde (c'est ce qui arrive déjà) mais elle le produit de plus en plus vite et en très grandes quantités.

 

*

 

Je n'aime pas Donald Trump, mais lui au moins à les couilles (il a aidé Israël dans la destruction de la machinerie nucléaire de cet Iran ayatollesque, centre de l'islamisme terroriste et totalitaire), que les Européens n'ont plus, châtrés qu'ils sont par les idéologies socialo-romantiques.

Il est temps que l'Union Européenne se réveille !

 

*

 

Il faut le répéter sans cesse : l'islamisme est le nazisme du 21ème siècle.

 

*

 

Avant qu'Aristote et les stoïciens ne la réveillent, Socrate et Platon ont endormi la pensée grecque sous des tombereaux d'anthropocentrisme idéaliste, pensée pourtant si cosmocentriquement glorieuse du temps des présocratiques.

 

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La philosophie se réduit à la seule métaphysique. L'éthique n'en est qu'une conséquence logique (l'humain doit construire l'accomplissement de soi et de l'autour de soi afin de contribuer à l'accomplissement du Réel). Et le reste regarde la seule science sinon ce n'est que vain bavardage littéraire.

 

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Le mot grec Kosmos signifie, tout à la fois, Ordre et Harmonie !

La métaphysique (comme la Spiritualité, mais selon d'autres méthodes) part à la recherche des fondements ultimes du Cosmos (qu'on peut appeler, métaphoriquement, l'Intentionnalité fondatrice, l'Esprit divin ou le Plan du Grand Architecte de l'Univers).

"Métaphysique" et "cosmosophie" sont synonymes ...

La science (avec, en tête, la cosmologie) en décline ensuite des modèles, des théories, des prévisions et des techniques.

 

*

 

La Sagesse n'est que l'expression, pratique et vécue, à l'échelle humaine, de l'Ordre et de l'Harmonie cosmiques (cfr. Epicure et les stoïciens).

 

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Il ne faut plus parler de Justice (notion idéologique mise à toutes les sauces électorales), mais d'Harmonie. Est "juste" ce qui engendre de l'harmonie et de l'ordre (non au sens hiérarchique, mais au sens réticulaire).

 

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Tout idéologisme, comme tout dogmatisme, engendre une triste et dangereuse inintelligence grave.

Il suffit d'écouter des politiciens ou des syndicalistes pour le comprendre profondément.

 

*

 

Un parti politique est une expression organisationnelle d'un clan idéologique.

Il faut décrédibiliser et démolir tous les partis politiques.

La Cité (la polis grecque ou la civitas latine) des humains n'a pas besoin de s'empoisonner avec des idéologies (partis et syndicats) ; elle a seulement besoin de compétences et de talents !

 

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Le "Salut" de l'humain se construit en vivant en harmonie avec l'ordre du monde.

 

*

 

L'Ordre cosmique qui s'impose à elle, ne s'oppose par à la liberté humaine.

Car la liberté personnelle et collective (l'autonomie, concrètement) n'est passible qu'en harmonie avec cet Ordre cosmique.

Dans un milieu montagnard, le randonneur est libre de choisir ses chemins, mais pas d'araser toutes les montagnes.

 

*

 

Dans l'histoire de la philosophie qu'il développe dans son "Tonneau de Diogène", Olivier Dhilly a bien vu la grande césure qui clôt l'ère antique (dont l'acmé est l'hellénité avec, avant, le paradigme de la chaldéïté purement mythologique et, après, le paradigme de la romanité purement éthique et politique).

En revanche, il ne voit pas que l'ère messianique est un tout divisé en trois paradigme : celui de la christianité (de 400 à 950 – la Foi chrétienne), celui de la féodalité (de 950 à 1500 – l'Eglise catholique) et celui de la modernité (de 1500 à 2050 – l'idéologisme anthropocentrique).

Il préfère confondre christianité et féodalité (haut et bas Moyen-Âge) sous l'étiquette "christianisme" et séparer la modernité et son messianisme idéologique (qui, certes, deviendra anti- ou méta-chrétien, mais restera messianique selon le schéma chrétien : le socialisme est un christianisme athée).

 

*

 

Puisque c'est l'humain qu'il faudrait "sauver", toutes les formes de messianisme, tant religieux qu'idéologique, sont des anthropocentrismes (des nombrilismes, autrement dit).

Il n'y a rien à sauver ... puisque rien n'est en péril !

Quant à l'humanité ... des vagues à la surface de l'océan ... rien de plus !

Or, depuis 1625 ans, la pensée occidentale est obnubilé par le "Salut" du genre humain, par voie religieuse ou idéologique.

Il est urgent (il reste 25 ans au plus) de revenir à une pensée cosmocentrée, cosmosophique. Ce sera la première tâche du nouveau paradigme qui est en train de se lever : (re)mettre l'humain au service du Réel, de la Vie et de l'Esprit ... et non plus de lui-même et de son nombril.

 

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Le 23/06/2025

 

Une autre lecture ...

 

En général le premier chapitre de la Genèse traduit : "premier jour", puis "deuxième jour", puis ..., jusqu'au "septième jour" ...

Et cela ne tient pas car cette notion de "journée" au sens temporel humain, ne peut convenir à l'évolution du Réel divin ... et, de plus, le "septième jour" dans lequel nous vivrions toujours, ne peut avoir de fin alors que les six premiers en auraient eu une ...

 

En revanche, on pourrait compter les étapes de l'émergence émanationnelle du monde à partir de Réel-Divin en comptant tout autrement et en parlant du "jour du Un", du "jour du Deux", du "jour du Trois", ... jusqu'au "jour du sept" (l'idée de "jour" signifiant alors "étape").

Unité. Bipolarité. Tripolarité. ... Jusqu'à l'Hexapolarité et l'Heptopolarité.

 

Les sept étapes de la Genèse ...

 

Aux origines intemporelles et immatérielles, existe un bipolarité simple : Ciel et Terre d'où émane une double bipolarité nécessaire (sinon la Terre n'est que chaos et désolation) : la Ténèbre (Ciel) et l'Abîme (Terre), le Souffle palpitant (Ciel) et l'Eau (Terre) ... Quadripolarité originelle ...

 

Le jour du Un : la Lumière ... (pour dissiper la Ténèbre du Ciel primordial) ...

Le Un est le symbole de l'Unité

 

Le jour du Deux : l'Eau d'en-haut quitte l'Eau d'en bas et la tension induite du côté "Ciel", engendre l'Espace céleste ...

Le Deux est le symbole de la Bipolarité ...

 

Le jour du Trois : du côté "Terre", l'Eau d'en-bas dissipe ses tensions avec le Ciel par l'émergence du "Sec" (la Matière) d'où surgit les végétaux, herbus ou arborés, dotés des outils de sa propre prolifération (fondement du processus Vie) : Graines et Fruits ...

Le Trois est le symbole de la fertilité paternelle et d'Evolution (le processus créatif) ...

 

Le jour du Quatre : du côté "Ciel", la tension entre Eau d'en-bas devenue Matière et Mer, et Eau d'en-haut devenue Espace céleste, induit alors l'engendrement des Luminaires : le Soleil, la Lune et les Etoiles ... En bas : Matière rigide, Matière fluide, et en haut : Espace, Astres ...

Le Quatre est le symbole de la Fécondité maternelle et de la matrice (la double bipolarité) des mondes ...

 

Le jour du Cinq : la Vie animale inférieure (Vie dans l'Espace céleste et dans la Mer) : Oiseaux, Crocodiles, Poissons, ... L'Arbre à cinq branches de la Vie ...

Le Cinq est le symboles de la Vérité (qui est la Vie cosmique, source et cible de toute Connaissance) ...

 

Le jour du Six : la Vie animale supérieure (Vie sur le Sec) : bétails, reptiles, fauves, humains ("Et il dira : "Dieux, nous ferons un humain dans notre image (imagination) et comme notre ressemblance (...)'. Et il engendrera des dieux avec l'humain dans son image (...)" [Gen.:1;26,27] ...

Le Six est le symbole de l'Harmonie ...

 

Le jour du Sept : le jour septième est le jour du repos, le jour du Shabbat, le jour de la Ménorah, le jour du Sacré, ...

 

Ensuite viendra le huit de l'Alliance triple (avec Noah, avec Abraham, avec Moshé) ...

 

Et enfin viendra le Neuf de l'Accomplissement pour le retour à l'Unité via le dix.

 

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De Marietje Schaake (directrice du pôle politique internationale au Cyber Policy Center de l’université de Stanford, aux Etats-Unis) :

 

"Les entreprises de la Tech dangereuses pour la DÉMOCRATIE ?

La question centrale est celle du pouvoir. D’abord, les entreprises technologiques ont accru leur capacité à collecter des données sur nous et nos sociétés, souvent à un degré de détail que le public ignore largement. Or, en même temps, ces entreprises prennent des décisions critiques, sans avoir à rendre de comptes. Cela a des conséquences sur notre vie quotidienne, sur nos infrastructures critiques, sur les débats publics. Ces entreprises sont trop puissantes et trop peu contrôlées aux dépens de l’intérêt public et de l’État de droit."

 

Tout le problème vient du fait que l'immatériel (l'information au sens large) sort complètement du cadre de l'éthique et du droit tels qu'ils on été conçus pour la propriété et l'échange de biens matériels.

Pour l'instant, aucune norme éthique d'est consensuellement admise, ce qui signifie que quiconque peut faire n'importe quoi, du pire au meilleur.

Nous sommes en fait, au plan immatériel, en pleine anarchie.

 

*

 

44% des jeunes nés entre 1999 et 2011 estiment que leur emploi nuit à leur santé physique" et 53% d'entre eux estiment qu'il nuit à leur santé morale.

Ils ont aujourd'hui entre 15 et 25 ans ...

Ce sont principalement eux qui sont impliqués dans les histoires de drogues, de deal, de violences diverses (à l'arme blanche notamment), etc ... et qui remplissent le monde avec du "bruit" vaguement musical et réellement tonitruant, avec d'incessantes gesticulations rythmiques, avec des piercings et des tatouages, avec l'obsession de l'ordiphone, etc ....

 

*

 

La question du sens de la vie au travers de leur vocation cachée et de leur accomplissement intérieur et extérieur au service du Réel, est aussi cruciale que désespérante pour les jeunes (entre 15 et 30 ans) d'aujourd'hui  car il est trop tard pour eux. Ils ont été éduqués par des parents nés entre 1970 et 1980 époque de la fin des trente glorieuse (1945-1975) et du début des trente piteuses (1975-2005) ; ils vivent les trente calamiteuses (2005-2035).

Je crains que ce ne soit une génération sacrifiée ... éduquée par une génération née et éduquée dans les délires idéologiques de l'après mai'68 ... génération Mitterrand, cet ancien collabo nazi, blanchi par un socialisme de façade, protecteur de l'ayatollah Khomeini qu'il a aidé à prendre le pouvoir en Iran avec les conséquences actuelles que l'on sait.

 

Le socialo-laïcisme idéologique leur a fermé les portes à toute formation spirituelle et, outre le consumérisme et/ou l'irrationalisme et/ou le défaitisme et la fuite (dans d'autres mondes imaginaires ou oniriques ou artificiels ou magiques), il ne leur reste aucune échappatoire.

Si au moins ils lisaient, ils pourraient trouver, dans les livres de spiritualité, des germes pour leur survie intérieure, mais ils ne lisent pas ; il s'empiffrent de fake-news sur les réseaux sociaux.

La seule issue, pour eux, serait de les rassembler dans des communautés à vocation spirituelle (mais pas dans des sectes aussi dangereuses que débilitantes) ...

 

*

 

Gen:1;1 ...

 

"Dans un commencement : engendrer des dieux avec le Ciel et avec la Terre."

 

De quel "commencement" s'agit-il ? le commencement de la phase de l'évolution du Réel qui nous concerne, nous les humains, parce que c'est lors de cette phase que nous émergeons

Ces dieux sont-ils engendrés "avec" au sens de "en même temps" ou "avec" au sens de "au moyen de" ? En hébreu classique, il faut privilégier le "en même temps que".

Qu'est-ce que sont ces "dieux" (ELoHYM) ? Le pluriel du mot ELoHa qui signifie : dieu, déesse, divin, diviniser, serment, jurer, se lamenter, ...

 

Donc :

 

"Dans un commencement : engendrer des serments

en même temps que le Ciel et en même temps que la Terre."

 

Donc, ce commencement s'élabore sur un tripôle : des "Serments" c'est-à-dire une Intentionnalité, du "Ciel", c'est-à-dire un Expansivité, et de la "Terre", c'est-à-dire une Substantialité.

 

*

 

De Samuel Fitoussi :

 

"Nous nous dirigeons vers une institutionnalisation du mensonge."

 

La wokisme bafoue la méthode scientifique et élabore des théories fumistes et fumeuses qui polluent non seulement les esprits simplets, mais qui gangrènent les universités et les institutions de recherche surtout en "sciences humaines" ...

L'exemple le plus de ce genre de délire est la "théorie du genre" de cette lesbienne militante qu'est Edith Butler et son renversement gravissime entre la priorité des lois biologiques (le sexe) sur les déviances sexuelles et sentimentales (le genre).

Mettre la "psychosociologie" au-dessus de la biologie, c'est comme mettre les rêves de lévitation au-dessus de la gravitation universelle.

 

*

 

L'idéologie commence lorsque la conclusion précède le raisonnement, c'est-à-dire lorsque la forme rationnelle ne sert qu'à valider une croyance irrationnelle.

Cela s'appelle aussi le recours systématique à la "mauvaise foi". Car n'importe quelle opinion peut toujours être "démontrée" par un raisonnement aux allures véridiques.

En effet, un raisonnement dont le prémisse est la conclusion est nécessairement une tautologie (une boucle rétroactive), c'est-à-dire logiquement inattaquable.

Ce n'est pas la logique qui donne tort ou raison, mais les faits réels !

 

*

 

Ces dernières années, la notion d'identité a muté ; elle est passée de l'identité sociale et économique, à l'identité de "race", de "genre" et de "religiosité".

Dans tous les cas, ces notions d'identité sont fausses parce qu'elles se réfèrent au monde extérieur et aux appartenances partagées, alors que l'identité du "je suis" est une affaire intérieure, liée étroitement aux capacités, talents, volontés et désirs profonds de chaque personne, et à sa propre histoire vécue dans le monde réel.

 

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"Tout est relatif", est une affirmation absolue, donc fausse.

"Toute vérité est mensonge", est donc aussi une fausse vérité.

Ce ne sont que des slogans injectés sous le nom fallacieux de "pensée critique", au nom du déconstructivisme ou autres fumisteries entassées sous le terme "french theory" (cfr. Derrida, Foucault, Althusser, etc ...), et ils peuvent être ravageurs.

 

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* *

 

Le 24/06/2025

 

Nous vivons l'apogée de l'idéologie de l'apparence.

Le regard – ou l'écoute – de l'autre, quel qu'il soit, importe infiniment plus que ce que l'on pourrait, devrait, désirerait vivre au-dedans de soi.

Cette tyrannie de l'apparence est manifestée chez les plus jeunes par l'excentricité vestimentaire et/ou sexuelle, le verlan trafiqué, les anglicismes à tout-va, les piercings et tatouages multiples et envahissants, les simulacres comportementaux, l'impact des modes, l'importance des fake-news et du wokisme, l'omniprésence gangrénante des réseaux sociaux où il faut être vu et "liké", et ...

 

Cette tyrannie de l'apparence induit, naturellement une tyrannie de la médiocrité

Dans ce culte de l'uniformité que l'on croit être une expression de la "fraternité" égalitariste, les masses s'offrent toutes crues à la voracité de tous les apprentis-machiavels et autres démagogues ou idéologues à la mode, sans porter le moindre intérêt critique à ce qu'il dit ou écrit.

Et les médias classiques doivent ou suivre ou crever (ils ont d'ailleurs tous plutôt tendance à crever, surtout la presse quotidienne écrite qui n'a plus de raison d'être ; de même les médias télévisuels quotidiens des chaîne nationales sont tellement sous la coupe de l'écolo-gauchisme et de l'islamo-gauchisme, qu'ils n'intéressent plus grand monde).

 

L'humain nouveau est né avec un entonnoir dans le cerveau, des slogans dans la braguette, une garde-robe de carnaval et une malle de maquillages pour le corps et l'esprit.

 

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Contre la psychopédagogie actuelle ...

On ne peut pas apprendre à penser avec une tête vide.

Penser, c'est construire et toute construction demande, en amont, des matériaux qu'ils soient factuels, langagiers (vernaculaires ou mathématiques) ou méthodologiques : pour construire son Temple, le Maçon a besoin de pierres, d'outils, de plans et de virtuosité.

 

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L'algorithmie amplifie la pensée (l'IA est l'Intelligence Amplifiée), mais un néant amplifié reste un néant (0 x 10.000 = 0).

 

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La psychosociologie actuelle, surtout celle de tendance woke, refuse la théorie de l'évolution et affirme que chaque humain naît absolument vierge de tout le passé de toute marque de l'évolution de l'espèce ... égalitarisme absolu oblige !

On se retrouve au même niveau que lorsque l'absurde dogmatisme catholique combattait l'héliocentrisme et brûlait vif Giordano Bruno !

 

Il est évident que les différentes branches de l'arbre de l'évolution humaine (les "races" et, en bout de chaîne, les personnes individuelles) sont différentes, donc divergentes, donc inégales ... comme le sont les poires "conférences" et les poires "williams", ou comme le sont les bulldogs et les chiwawas.

Mais l'inégalité n'est synonyme ni d'infériorité, ni de supériorité en général, même si certaines races humaines se trouvent être plus habiles ou plus douées pour telle ou telle activité (la majorité des tout grands sportifs mondiaux sont des Noirs, par exemple ; question de conformation, c'est tout). Il n'y a ni gloire, ni mépris à en tirer. C'est ainsi et c'est très bien ainsi.

 

Différence signifie inégalité (non-uniformité), donc une chance pour la recherche de complémentarités constructives et performantes.

 

Mais non ! Nos chères facultés universitaires en "sciences" humaines ne le voient pas de cet œil et crachent sur le processus fractal d'évolution (en dépit des milliards de preuves accumulées tant selon la Nature que selon les sélections génétiques de nos agriculteurs et éleveurs depuis des millénaires).

 

La théorie de l'évolution n'est pas une conjecture ou une hypothèse, elle n'est que l'application, au Vivant, des lois processuelles cosmiques inscrites au plus profond du Réel.

Tout évolue, tout ce qui existe, cherche le meilleur chemin de l'accomplissement fractal et optimal de soi ; cela est aussi vrai pour toutes les galaxies, pour toutes les étoiles, pour tous les animaux et végétaux, que pour tous les humains tant à titre individuel qu'à titre d'entreprises, de communautés ou de races.

 

Le "modèle standard" en "science" sociale, aujourd'hui, met une cloison étanche et infranchissable entre le Réel et la biologie qui en émergea, d'une part, et, d'autre part, le fait de "concevoir les êtres humains comme des pages blanches façonnées par la socialisation" (cfr. John Tooby).

Toutes ces absurdités antiscientifiques des "sciences" sociales (dont, entre beaucoup d'autres, la "théorie du genre") font le lit de tous les délires idéologiques, égalitaristes, gauchistes, etc ... et, en conséquence, faussent complètement les politiques économiques, éducationnelles et sociales de beaucoup d'Etats, surtout en Occident.

 

 

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D'Alexandre Viala, dans "Le Monde" :

 

"Le terme « épistocratie » est un néologisme très peu usité. Il désigne un mode de gouvernement au sein duquel le pouvoir serait confié aux savants."

 

Et n'en déplaise au gauchisme "démocratique", donc démagogique, de Viala et du "Monde", l'épistocratie est la seule issue face à la démagogie et à la bureaucratie.

Il faut confier le pouvoir à ceux qui font autorité dans leur domaine, de l'avis majoritaire des experts concernés.

 

D'après le Wiktionnaire, l'épistocratie désigne le "Système dans lequel le pouvoir et les affaires sont dirigés par les avis des experts de chaque domaine concerné". Ce terme désigne un mode de gouvernance basé sur la compétence reconnue ; une forme d'aristocratie (les meilleurs) et de technocratie (les praticiens) mais plus axée sur la gouvernance socioéconomique.

 

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L'Iran est "le plus grand État sponsor du terrorisme mondial" ...

Parfaite affirmation du gouverneur de l'Etat de Géorgie aux USA.

 

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Le 25/06/2025

 

Le plus grand ennemi du monde musulman, pour son malheur, est l'islamisme ... exactement comme le catholicisme fut et est encore la grande cause de déchristianisation profonde en Europe.

 

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De Bernard-Henri Lévy :

 

"C'est avec la vieille tradition de l'antisémitisme ouvrier de l'époque de Jules Guesde que la gauche française renoue aujourd'hui".

 

De manière générale, et depuis longtemps, la gauche est le foyer populaire de l'antisémitisme le plus vulgaire et le plus virulent !

 

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Face aux différences entre les humains et entre toutes leurs dimensions intérieures et extérieures, trois stratégies sont en lisse :

 

  1. les évacuer au nom de l'humanisme universaliste,
  2. les combattre au nom de l'égalitarisme socialo-populiste,
  3. les  ghettoïser au nom du wokisme déconstructionniste.

 

La quatrième stratégie, la seule positive, est de reconnaître et d'assumer pleinement ces différences, mais en en cherchant leurs complémentarité afin de construire des complexes humains tendant au surhumain. Cette quatrième stratégie forme la pointe supérieure du tétraèdre synthétique et dialectique, dont les trois autres forment la base triangulaire tensionnelle.

 

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Il existe des Juifs blancs, basanés et noirs, blonds, roux et ébène, grands, moyens et petits, au nez aquilin, droit ou en trompette, intelligents et stupides, intellectuels et manuels, banquiers et chômeurs, vedettes et inconnus, etc ...

Il y a eu, au fil des millénaires quantité de conversions et de mariages mixtes.

Il n'existe pas de race juive !

 

La judéité n'est pas génétique ; elle est culturelle, elle est une tradition spirituelle et religieuse enracinée dans la Bible et dans son germe : la Torah.

Elle connait des divergences internes entre diverses approches philosophiques, religieuses, théologiques, mystiques, éthiques, monistes, dualistes, panenthéistes, monothéistes, sadducéennes, pharisiennes, esséniennes, rabbiniques, kabbalistiques, laïcistes, etc ...

Mais la judéité, contrairement à ce qu'affirme la plupart des antisémites, n'est pas une race biologique et génétique.

 

Tout racisme est lié à la biologie et à la génétique; L'antisémitisme est un ostracisme culturel qui s'enracine, à tort, dans l'idée de "race juive".

En fait, l'antisémitisme est la version raciale (née au 19ème siècle) de l'antijudaïsme romain et chrétien qui, lui, attaquait la judéité en tant que tradition spirituelle.

L'antisionisme actuel n'est que le déguisement et le masque politiques de l'antisémitisme.

 

Autant la biologie donne tort à l'antisémitisme, autant l'histoire donne tort à l'antisionisme : la Judée a toujours été, est et sera toujours la patrie de tous les Juifs, malgré les invasions grecque, romaine, arabe, chrétienne, turque, ... et la systématique expulsion des Juifs hors de leur patrie millénaire.

 

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Qu'est-ce que l'énergie ? Un travail, une activité, une capacité de travail, une capacité à modifier un état, ... Plus précisément : l'énergie est une capacité d'influence d'un système sur un autre, par modification des états du "donneur" et du "receveur".

Wikipédia donne cette définition considérée comme la plus rigoureuse et la plus générale : "L'énergie est la propriété [capacité] d'un système, d'une particule ou d'un rayonnement qui peut produire [à provoquer] des changements, des modifications, sur un autre système".

L'énergie contenue dans un système clos, est une constante d'état de ce système. Elle se conserve.

 

A lire ces "définitions" et descriptions, on comprend bien que la notion d'énergie, pour être commode, n'en reste pas moins très mystérieuse ...

On peut la définir tout autrement : l'énergie est liée à l'état surtensionnel d'un système : elle indique la quantité de ce qui manque (énergie négative) ou de ce qu'il y a en trop (énergie positive), et qui "appelle" le monde extérieur pour combler ce déficit ou absorber ce trop-plein (pour dissiper ces surtensions, donc) selon l'état de cet extérieur et sa capacité à combler ce "manque" ou à absorber ce "trop-plein".

 

Mais comme tout système peut toujours être considéré comme un réseau de sous-systèmes associés ayant chacun leur propres manques et trop-pleins (leurs propres frustrations ou surtensions), partiellement comblés ou absorbés par cette association-même, l'énergie globale d'un système peut être considéré comme le solde de toutes les surtensions (manques et/ou trop-pleins) non dissipées intérieurement qui cherchent à se dissiper à l'extérieur du système en dissipant, le plus symétriquement possible, les surtensions des systèmes avec lesquels il interagit.

 

En résumé : l'énergie mesure l'intensité de l'activité de dissipation des surtensions entre systèmes.

 

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"Extraits du chapitre I de la Constitution de la Grande Loge de France :

 

La Franc-maçonnerie est un ordre initiatique traditionnel et universel fondé sur la fraternité. Elle constitue une alliance d’hommes libres et de bonnes mœurs, de toutes origines, de toutes nationalités et de toutes croyances.

Dans la recherche constante de la vérité et de la justice, les Francs-maçons n’acceptent aucune entrave et ne s’assignent aucune limite. Ils respectent la pensée d’autrui et sa libre expression. Ils recherchent la conciliation des contraires et veulent unir les hommes dans la pratique d’une morale universelle et dans le respect de la personnalité de chacun."

 

Ce texte, quoique globalement recevable et sympathique, montre clairement que cette obédience irrégulière ne met ni la spiritualité, ni l'initiation en avant alors que ce sont, clairement, les deux colonnes de fond de la Franc-maçonnerie.

On parle de "recherche de la vérité et de la justice" qui sont deux notions typiquement profanes, certes pleine de noblesse, mais généralement admises par tout humain un peu civilisé et cultivé.

La référence à une "morale universelle" est assez osée puisqu'une telle "morale" n'existe pas. D'ailleurs, le problème n'est pas de pratiquer une morale universelle, mais de développer une éthique personnelle.

 

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De Jean-Jacques Zambrowski :

 

"Chacun sait que la franc-maçonnerie est née dans l’ouest de l’Europe, et sans doute plus précisément en Écosse, dans les dernières années du XVIe siècle. La plupart des chercheurs s’accordent, en effet, à considérer que la première loge véritablement distincte d’une corporation de maçons opératifs fut créée à Édimbourg, en 1599, par William Saint-Clair. Cette

loge, dénommée Mary’s Chapel, fonctionnait suivant les statuts élaborés par William Schaw, Maître des Travaux du roi Jacques VI à la fin du XVIe siècle, pour les maçons bâtisseurs d’Écosse."

 

Je ne suis pas sûr que "chacun sache" cela ... et que cela soit si partagé comme avis ... Je n'oserais pas affirmer péremptoirement comme le fait Jean-Jacques, que le Franc-maçonnerie est "née" comme il l'écrit ; mais les épisodes "William Schaw" et "Mary's Chapel" (très liés entre eux, d'ailleurs) forment une étape essentielle dans le glissement de l'opératif vers le spéculatif au 16ème siècle ... Glissement d'ailleurs fortement lié au passage du style "gothique" au style "renaissant" en architecture.

 

Quant à moi, je pense profondément qu'il existe une composante essentielle dans ce glissement : l'opposition marquante et durable, pendant la Renaissance (et après) entre catholicisme et protestantisme, et l'obligation des Francs-maçons de "pratiquer la religion du pays où se trouve le chantier qui leur permet de travailler".

Tout cela impliqua que la F.:M.: se mit en retrait et au-dessus des religions instituées et dogmatiques, et pratiqua (dans le secret initiatique) un judéochristianisme mystique et originel (qui deviendra le refuge d'autres ennemis des dogmatisations ecclésiales : les rosicruciens, les alchimistes, les kabbalisants, etc ...).

 

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Dans le Zohar :

 

"Dans chaque parole de l’Écriture, le Saint,

béni soit-il a caché un mystère suprême qui est l’âme du mot

et d’autres mystères moins profonds, qui sont l’enveloppe du

premier mystère. L’Homme profane ne voit, dans chaque mot,

que le corps, c’est-à-dire le sens littéral. Par contre, les Hommes

clairvoyants voient, dans chaque mot, l’enveloppe qui entoure

l’âme et, à travers cette enveloppe, ils entrevoient l’âme, bien

que la vue claire et nette de cette âme leur soit impossible."

 

Derrière chaque lettre, mot, verset, ... des symboles et des relations entre symboles.

A cela, bien sûr, il faut ajouter que chaque parcelle écrite possède une valeur numérique, et que donc, des "réseaux arithmétiques" se tissent ...

 

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* *

 

Le 26/06/2025

 

Au vu de la tradition kabbalistique, il n'y a aucune différence entre la "Shékhinah" (la présence féminine intime du Divin au cœur de tout ce qui existe) et YHWH (la voix masculine du Divin qui inspire et guide les fils d'Israël, notamment, fondamentalement et originellement, au travers de la Torah).

Autrement dit : YHWH est l'expression hébraïque de la Shékhinah universelle qui, tous deux, manifestent le Divin immanent et absolu dans le monde.

La Shékhinah et YHWH sont des deux chemins complémentaires de l'Alliance, la première par l'extase et le second par l'éthique.

 

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Le premier mot (B'rèshit) du premier verset du premier chapitre du premier livre de la Torah (la Genèse) est un Beyt deuxième lettre de l'alef-beyt dont la valeur numérique "2" pose qu'à l'origine de tout, il existe une bipolarité au cœur de l'unité absolue et définitive du Un primordial et intemporel.

Cette bipolarité (symbolisée par le Ciel qui est YHWH, et la Terre, qui est la Shékhinah) induit une dialectique symbolisée par les Elohim (les "dieux" ou les "puissances" ou les "intentions").

 

A partir de la "Terre", ces "puissances" engendrent l'Effectivité puis la Substantialité du Réel, alors qu'à partir du "Ciel", elles engendrent l'Intentionnalité puis la Logicité. De là, les "puissances" peuvent se mettre à l'œuvre et manifester la Constructivité du Réel pour accomplir son Intentionnalité à partir de son Effectivité.

 

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De Stéphane Couve :

 

"L’histoire se souvient, avant tout, des chaos qui fondent

les événements qui la traversent. Ce ne sont pas les périodes

fastes, mais les drames vécus pendant 4 millénaires qui ont

forgé l’identité du peuple hébreu. Si, par leur intensité et leur

récurrence, ces drames surpassent ceux qui ont marqué les trois

siècles de l’histoire de la franc-maçonnerie, il s’agit toujours

de destructions, de manœuvres de basse police, d’autodafés,

d’emprisonnements, d’exils, de condamnations à mort… voire

plus ! Le complot judéo-maçonnique le laissait accroire. Si

détruire le Talmud mettait en danger le peuple juif, il devait

en être de même pour les francs-maçons."

 

La question posée est celle de la cause profonde de la sempiternelle persécution des Juifs et, plus récemment, des Francs-maçons ?

Tous deux servent de "bouc émissaire" chaque fois qu'une société humaine a besoin de désigner un coupable, jugé "extérieur" (car l'orgueil veut que le négatif vienne toujours du dehors de soi), pour expliquer, expier, conjurer, exorciser ses propres défaites.

Les démagogues ont toujours besoin d'un ennemi intérieur, "infiltré" pour fonder un quelconque complotisme qui, soit, les dédouane, aux yeux des masses ignares, de leurs propres erreurs, ou soit, les aide à rassembler lesdites masses autour d'un pouvoir fort (le leur) contre cet ennemi imaginaire. 

 

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(Préparation d'une intervention télédiffusée dans le cadre de "Les Matinales" de Murielle Montagnier)

 

L'esprit critique ...

 

Le contexte ...

 

Aujourd'hui, un peu partout, des voix s'élèvent pour dénoncer la dissolution de l'esprit critique du fait de deux courants massifs, complémentairement négatifs et nocifs :

 

  1. le triomphe de la croyance contre la véridicité, surtout du fait de la désinformation structurelle instiguée par les "réseaux sociaux", et de la popularité (même dans les facultés des "sciences" humaines des Universités) des courants philosophiques appelés déconstructionnisme (Derrida, Foucault, Althusser, Sartre, Beauvoir, ...) et wokisme (réduction du monde humain à une relation dominant-dominé ou maître-esclave et promotion de l'intersectionnalité : "dominés de nature, unissez-vous")
  2. une quête d'un exorcisme aux souffrances et paniques induites par la période chaotique que nous traversons du fait de l'effondrement concomitant du paradigme de la Modernité (de 1500 à 2050) et de l'ère du Messianisme (de 400 à 2050)

 

Le paradigme de la Modernité est le dernier des trois paradigmes successifs de l'ère du Messianisme. Il était fondé sur l'idée de Progrès et gouverné par les Etats souverains ; il fut précédé par le paradigme de la Féodalité (de 950 à 1500) fondé sur l'idée de Salut et gouverné par l'Eglise catholique ; lui-même fut précédé par le paradigme de la Christianité (de 400 – chute de l'Empire romain – à 950 – mort du dernier carolingien) fondé sur l'idée de Foi et gouverné par les réseaux de Monastères sous la couronne bienveillante des empereurs mérovingiens et carolingiens.

 

L'ère du Messianisme (de 400 à 2050) fut, elle, précédée par l'ère du Mythologisme (de -1250 à 400) exprimé par trois paradigmes successifs : celui de la Chaldéïté (de -1250 à – 700) basé sur la civilité mythique, celui de l'Hellénité (de -700 à -150) basé sur la rationalité philosophique et celui de la Romanité (de -150 à 400) basé sur l'efficacité éthique.

A remarquer que le Mythologisme explique tout par le Passé et que le Messianisme explique tout par l'Avenir (l'avenir de l'âme personnelle pour le messianisme religieux, puis l'avenir de la société humaine pour le messianisme idéologique qui le remplaça à partir du 16ème siècle).

La nouvelle ère qui commence, sera l'ère de l'Eudémonisme et s'ancrera dans le Présent (en n'oubliant rien du Passé ni ne faisant fi de l'Avenir).

 

Tout passage d'une ère à la suivante et/ou d'un paradigme au suivant, passe par une phase chaotique qui dure de l'ordre d'un demi siècle (nous sommes en plein dedans quelque part depuis 1980 ou 1985 jusqu'aux environs de 2035 ou 2040).

Cette phase est dite "chaotique" pour les deux raisons suivantes :

 

  1. les sous-systèmes de régulation de l'ancien paradigme comme, en ce qui concerne notre époque, l'étatisme politique et bureaucratique, le financiarisme axé sur le dollar, l'égalitarisme obsessionnel, le souverainisme national, etc ..., fonctionnent de plus en plus mal ;
  2. les sous-systèmes de régulation du nouveau paradigme ne sont encore ni conçus, ni opérationnels ;
  3. il n'y a donc plus de régulation, ce que prouvent, au quotidien, la montée des violences, des trafics, des suicides, des haines, des fermetures nombrilistes, communautaristes ou sectaires.

 

L'esprit critique, c'est QUOI ?

 

Pour le comprendre, il faut commencer par distinguer, très profondément, la réalité, se perception, sa représentation et son expression :

 

  • il y a ce qui existe vraiment (tant en moi qu'autour de moi),
  • il y a l'apparence que j'en perçois,
  • il y a le modèle que je m'en conçois au travers de mes langages et de mes logiques de cohérence psychique,
  • et il y a ce que j'en dis (tant à moi-même qu'à "l'autre").

 

L'esprit critique commence avec la prise de conscience profonde et active que ces quatre facettes du même "étant" sont différentes.

Ces différences ne traduisent pas nécessairement la volonté de tromper, mais sont aussi, parfois, inhérente à l'imperfection naturelle de nos outils de perception, de représentation et d'expression.

 

L'esprit critique, fort de cette conscience des quatre facettes de tout, est l'art de (se) poser les bonnes questions de façon à les faire converger le plus possible et, ainsi, de faire que ce que l'on dit, ce que l'on conçoit et ce que l'on perçoit soient aussi proches que possible de la réalité telle qu'elle est en elle-même.

Toute la méthode scientifique s'appuie sur cet effort de convergence.

 

Le travail de l'esprit critique se heurte à deux extrémismes :

 

  • le nihilisme qui nie toute possibilité de cette convergence des quatre facettes au nom de diverses doctrines comme "la réalité n'existe pas" (subjectivisme absolu), comme "tout est mensonge" (complotisme ... inconscient que si "tout est mensonge", cette affirmation, elle aussi, est mensongère), comme "tout est relatif" (relativisme absolu ce qui, une fois encore, est une absurdité logique), comme "tout est artificiel" (déconstructionnisme pour lequel tout est construction sociale et culturelle, toujours manipulatoire et totalement en dehors de la réalité qui est absolument inaccessible) ;
  • le dogmatisme qui affirme l'inutilité de cet effort de convergence des quatre facettes, puisqu'il détient la vérité intangible et prétend maîtriser parfaitement la connaissance de la réalité qu'il ne s'agit plus de chercher, mais de croire !

 

POUR QUOI il faut réactiver l'esprit critique.

 

Pour les raisons évoquées plus haut, nous vivons une époque où l'esprit critique s'étiole (du fait de l'angoisse liée au chaos, du besoin de se rassurer et de l'emprise des outils d'intoxication tant narcotique qu'informationnelle) : il est plus facile de croire ce qui rassure que de rechercher ce qui est vrai.

 

J'en profite pour faire une mise au point ...

La Vérité existe ... mais elle est hors d'atteinte humaine. L'humain est seulement capable de véracité et de véridicité ...

En revanche, la véracité, elle, ressort du domaine humain et n'a de valeur que si elle tend véritablement vers la Vérité c'est-à-dire vers la réalité.

Face à cette véracité qui tend vers la Vérité avec méthode et précaution, avec sérieux et dépassement des intérêts humains, le monde humain fourmille de mensonges et de faussetés qui tous, directement ou non, contreviennent à la réalité, ou s'inventent des fantasmes en dehors de cette réalité, ou se gargarisent de mondes illusoires et délirants où tout n'est plus que fumisterie, manipulation ou fantasmagorie.

 

L'esprit critique est une méthode. Elle est indispensable pour que l'esprit humain aille à la rencontre de la réalité. Mais pour quoi (en deux mots pour marquer le projet et non la cause) faudrait-il faire l'effort de cette rencontre ? Pour deux raisons majeures :

 

  1. parce que l'humain est partie intégrante de cette réalité du monde, en connexion permanente avec tout ce qui existe et soumis, comme tout le reste, aux mêmes lois cosmiques et éternelles ; refuser ce fait, c'est forcément se mettre en opposition avec la réalité qui, évidemment, si la guerre advient entre l'humain et elle, finira toujours par triompher rudement ;
  2. parce que notre époque vit l'émergence d'une nouvelle ère principielle (celle de l'Eudémonisme après le Mythologisme et le Messianisme) et d'un nouveau paradigme qui inaugure cette nouvelle ère (le paradigme de la Noéticité qui établira la socioéconomie de la connaissance et de l'immatériel avec des outils numériques et algorithmiques comme incroyables amplificateurs de l'intelligence humaine – l'IA est l'Intelligence Amplifiée et non pas Artificielle) ; pour qu'elle prenne réalité (sinon l'effondrement total de l'humanité est en jeu), une telle émergence nécessite impérieusement que l'humain se mette en phase et en résonance avec la réalité (et ses lois éternelles).

 

Si l'on veut que l'humanité se reconstruise harmonieusement et solidement après le "cataclysme" d'effondrement dont nous vivons la fin, il est indispensable, à toutes les échelles et dans toutes les dimensions, de se mettre en phase et en résonance avec la réalité (tant personnelle, qu'entrepreneuriale, que sociétale, que spirituelle .... et que "cosmique").

Et cette mise en phase et résonance passe nécessairement par l'esprit critique donc par l'opposition intelligente et systématique à tous les nihilismes et à tous les dogmatismes.

L'humain et le monde doivent réapprendre à converger (écologiquement, économiquement, comportementalement, technologiquement, etc ...). Il faut passer outre l'anthropocentrisme cartésien où l'humain serait "maître et possesseur de la Nature".

 

Toutes les entreprises humaines doivent être fondées, construites et gérées dans cette idée de reconstruction du monde humain en phase et résonance avec la réalité. Sinon, toutes ces entreprises sont vouées à l'échec. Il faut apprendre à tourner la page de la Modernité et des Messianismes (tant religieux qu'idéologiques) : la réalité n'est pas un jeu de Lego démontable et remontable, régi par un déterminisme quantitatif et mathématique. La réalité est un organisme vivant et complexe où tout est dans tout et où tout est cause et effet de tout ... et réciproquement.

 

COMMENT on peut et on doit réactiver l'esprit critique.

 

Personne, aussi hiérarchiquement haut placé soit-il, aussi diplômé et savant soit-il, aussi populaire et vedettarisé soit-il, aussi démagogiquement élu soit-il, personne ne peut échapper à cette exigence d'une profonde et énergique réactivation de l'esprit critique. Nul n'est à l'abri de fausses croyances, d'insidieuses manipulations ou de perfides désinformations.

Sans sombrer ni dans la déprime, ni dans la paranoïa, ni dans le complexe de persécution, ni dans la méfiance maladive de tout et de tout le monde, l'esprit critique doit être impérativement maintenu en éveil, à son plus haut niveau, en permanence et vis-à-vis de tous les problèmes de la vie réelle et quotidienne.

 

Comment faire ?

 

  1. Se rappeler en permanence le quadripôle : réalité, perception, conceptualisation et expression.
  2. Ne jamais faire aveuglement confiance ni à ce que l'on perçoit (ce que l'on voit, entend, ressent), ni à ce que l'on pense (liens mémoriels et/ou logiques et/ou "évidents" entre le perçu et le connu), ni à ce qui est formulé (adéquation du langage, qualité sémiologique), ni à ce que l'on dit ou entend dire.
  3. Ne pas chercher cette "vérité" idéale inatteignable, mais chercher la véracité (s'approcher le plus possible de la réalité) et pratiquer la véridicité (dire ce que l'on croit "vrai").
  4. Rejeter toutes les formes d'idéalisme (quitte à passer pour un "sans cœur" ou un "égoïste sans scrupule") et vivre en adepte inconditionnel du réalisme (sans sombrer ni dans le machiavélisme, ni dans le cynisme, ni dans le nombrilisme).
  5. Poser toutes les questions à soi-même lorsque l'on pense, et aux autres lorsqu'ils parlent.
  6. Comprendre quelles sont les réticences intérieures (peur, angoisse, orgueil, réputation, statut, remise en cause de soi et de ses convictions, etc ...) que chacun (donc soi-même) cultive et qui font rechigner devant la réalité.

 

Tout ce qui vient d'être proposé, est valable pour chaque humain, à tous les niveaux : ceux de sa vie intérieure, familiale, amicale, entrepreneuriale, dirigeante, citoyenne, etc ...

 

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Les bonnes nouvelles "potentielles" du jour ...

 

Fin de la guerre à Gaza : La guerre se terminerait dans les deux semaines. Quatre pays arabes, dont l'Égypte et les Émirats, gouverneraient la bande de Gaza à la place du Hamas. Les dirigeants restants du Hamas seraient exilés et les otages libérés.

 

Émigration : Plusieurs pays accueilleraient des Gazaouis souhaitant émigrer.

 

Extension des accords d'Abraham : la Syrie, l'Arabie saoudite et d'autres nations arabes reconnaîtraient Israël.

 

Solution à deux États : Israël accepterait ce principe pour l'avenir, conditionné à des réformes de l'Autorité palestinienne.

 

Souveraineté en Judée-Samarie : Les États-Unis reconnaîtraient une certaine souveraineté israélienne en Judée-Samarie.

 

Ah, pourvu que cela se passe ainsi !!!

 

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De Raphaël Jerusalmy :

 

"Ils portent veste et cravate ou bien un tee-shirt vintage troué, elles portent un tailleur ou un chemisier brodé à l’orientale. Ils et elles se pavanent sur des plateaux lors de panels télévisés, se présentant comme experts, spécialistes, consultants. Ils et elles s’expriment à tour de rôle, tels des écoliers sages, pour réciter le petit laïus qu’ils ont préparé avec ChatGPT puis répété devant le miroir de la maquilleuse, juste avant d’entrer en studio. Ils et elles ont pour fonction de remplir les blancs entre les reportages et les pubs. Ils et elles sont supposés vous informer, vous éclairer, vous faire comprendre les derniers développements de l’actualité. Certains le font. Ils sont un infime minorité. Les autres, c’est du cirque.

 

Ces gens-là, je les fréquente depuis des années passées à expliquer et défendre la position d’Israël. Depuis l’offensive de Tsahal et du Mossad contre le régime des mollahs et des Gardiens de la révolution, je me frotte à eux matin et soir. Leur niveau intellectuel n’a jamais été aussi médiocre, leurs sources et références aussi douteuses, leurs analyses aussi obsolètes. Ils n’ont, pour la plupart, pas changé de ritournelle depuis vingt ans ou plus (...). Ne parlons pas de mes fructueux et constructifs dialogues avec les furies de la propagande qatari et autres idiots utiles.

 

Que ces intervenants disent des insanités à longueur d’émission ne m’importune que modérément. Je trouve juste dommage pour la chaîne qui les reçoit d’abaisser le niveau du débat à ce point. Et dommage pour moi de gaspiller un précieux temps d’antenne à contrecarrer des insultes et des mensonges, plutôt que d’offrir au public un compte-rendu avisé de la situation. Combien de fois dois-je écouter les balivernes des ex-perts, ex-ceci et ex-cela, tandis que les missiles pleuvent au-dessus de ma tête ? Toutefois, ce qui me turlupine le plus, c’est la quantité de fiel que cette bande de nuls déverse sur Israël et le peuple juif. Le venin jaillit de leurs propos telles les flammes de la gueule d’un dragon. Ensemble, sur toutes les ondes, ils constituent aujourd’hui une véritable industrie de la haine.

 

Ils sont pires que les gugusses des manifs de rue et leur pitoyable folklore de keffiehs achetés aux Puces. Ils sont plus rongés encore que les "islamopithèques" par le dépit de soi et la haine antisémite qui en découle. C’est parce que leur dépit à eux est celui d’un passé qui les gêne : celui du colonialisme, celui de la collaboration, celui des guerres d’Indochine et d’Algérie. Celui de la pleutrerie qui abandonne aujourd’hui Boualem Sansal à son sort. Sans compter que l’avancée spectaculaire de Tsahal et les coups d’éclat du Mossad les mortifient au plus haut point. Ils sont envieux, comme on l’a vu au Bourget. Et ça les rend grincheux. Je m’étonne cependant de tant de platitude, de banalité, d’obséquiosité, dans les rangs des antisémites médiatisés. Qu’ils soient des vedettes, des intellos, des artistes, des profs de fac, ils nous chantent tous la même ritournelle de génocide, d’apartheid, de colons, de rivière à la mer. Difficile de prendre au sérieux ces fabricateurs de haine. N’y a-t-il donc pas d’antisémites brillants, spirituels, éloquents ? Pas de Léon Bloy, de Barrès qui, à défaut de génie, aient au moins un peu d’allure ? 

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Auprès de ces éminents spécialistes, j’ai tout appris que le droit international avait pour tache de protéger les tyrans, et non les démocraties que ces tyrans menacent ouvertement de détruire. J’ai appris que faire tomber un régime totalitaire est trop risqué. A ce titre, il n’y aurait jamais eu de chute de l’URSS, de printemps de Prague et, pour tout dire, de Révolution française. Assez des cours d’histoire et des comparaisons à deux sous avec l’Ukraine ou la Libye. Israël est un cas à part, unique. Il est le seul peuple dont l’histoire n’a pas eu raison."

 

Monsieur Jerusalmy semble découvrir la désinformation systématique et les détournements idéologiques, la pandémie déconstructiviste et l'islamo-gauchisme de toute cette faune médiatique et médiatisée, aussi puante que haineuse.

 

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Le 27/06/2025

 

Les médias, aujourd'hui complètement intoxiqués de wokisme et d'islamo-gauchisme.

 

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Suscitée les réflexions sur la dynamique prématérielle des "grains de riz" et des "bulles", une image vient à l'esprit (merci à mon ami Jak).

Quand je fais cuire mon riz basmati, je le prépare dans une casserole avec un couvercle transparent. Au début, une explosion de bulles très intenses se forme, puis elle devient plus lente et élégante au fil du temps. Finalement, la dernière bulle éclate, laissant place au riz qui a pris toute la place dans la casserole.

Cette image est parfaite et correspond bien à la réalité physique de dissipation des tensions entre la chauffe de l'eau et le gonflement du riz.

 

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Notre époque impose une remise en ordre du chaos pour construire le nouveau Temple de l'avenir ... une ère d'Eudémonisme initiée par un paradigme de la Noéticité ...

 

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YHWH est la voix de la voie de l'Alliance avec l'Eyn-Sof.

 

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La Modernité à fait du "Progrès" le leitmotiv de son demi-millénaire ... mais par "Progrès, elle n'a malheureusement entendu que le progrès matériel et technique, économique et social, et non le Progrès spirituel et éthique ...

 

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De I24news :

 

"L'eurodéputée [Sarah Knafo, juive, épouse d'Éric Zemmour] dénonce un paradoxe : "Depuis le 7 octobre, on n'a jamais vu autant de drapeaux palestiniens dans les rues occidentales" alors qu'Israël a subi une attaque terroriste. Elle estime que le 7 octobre "aurait dû souder les pays occidentaux avec Israël" car "on a vécu le Bataclan".

Macron "aux ordres" des banlieues ...

Sarah Knafo accuse directement le président de "ne pas défendre l'intérêt français" et d'avoir "peur de la rue arabe". Elle rappelle qu'Emmanuel Macron a "refusé de participer à la marche contre l'antisémitisme" après que l'humoriste Yassine Belattar l'ait mis en garde contre un embrasement des banlieues."

 

Voilà où mène la démagogie électoraliste et carriériste des politiciens professionnels en France ... et dans beaucoup d'autres pays occidentaux qui refusent, du fait de l'importance de leur population musulmane immigrée, de prendre fait et cause pour Israël et, ainsi, font le jeu des islamistes ...

 

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Le 28/06/2025

 

J'oppose radicalement la Psyché (et le dualisme implicite entre Psyché et Soma) et le Noûs (et le monisme du Bios).

Je récuse fondamentalement tous les psychotismes (psychologies, psychothérapies, psychanalyses, ...) comme étant des fantasmes artificiels et conjecturaux, sans aucun fondement scientifique, pas même au niveau méthodologique, ainsi que, comme le font les neurosciences, la réduction matérialiste de l'esprit et du mental au seul jeu des neurones dans le cerveau.

J'oppose nettement et clairement à tous ces psychologismes charlatanesques teintés d'idéologie, la noologie comme application de la science physique des processus complexe au mental et à la pensée humaine, comme émergences naturelles du processus vital qui anime le corps sur ses différents niveaux, de la cellule microscopique à la personne globale.

 

Le processus noologique (la pensée, le mental), comme n'importe quel processus, se développe sur une bipolarité fondamentale, à savoir :

 

  • une essentialité biologique (c'est le processus vivant qui engendre les processus mentaux comme sous-processus permettant à la Vie d'accomplir plus optimalement sa raison d'exister),
  • une intentionnalité cosmique qui consiste à s'accomplir en dissipant optimalement les tensions induites par les bipolarités essentielles et existentielles qui font la réalité ;

 

 De ces deux fondements émergent quatre piliers :

 

  • celui de Substantialité : la mémoire accumulative,
  • celui d'une Logicité : l'intelligence cohérentielle,
  • celui de l'Expansivité : les connexions sensorielles et intuitionnelles,
  • celui de la Temporalité : les évolutions de contenus et de formes sous la pression de la créativité et de l'inventivité.

 

Ces quatre piliers sont en interaction et en interrelation influencielles permanentes entre eux et avec le monde vivant "extérieur" et "intérieur".

De là émerge un processus :

 

  • celui de la Constructivité : le travail de dissipation des tensions internes et externes, tant entropiques (dilution, uniformisation, effacement, ...) que néguentropiques (émergences de la connaissance, de la conscience, de la personnalité, ...).

 

Il est urgent, si l'on veut vraiment faire progresser la connaissance de l'humain par l'humain, de sortir de la vieille et éculée dualité chrétienne entre l'âme et le corps et, ce faisant, de bien fermer les portes aux intrusions des déconstructionnismes et des wokismes ambiants.

L'Esprit émerge de la Vie et, comme elle, est cosmique, reliant entre eux tous les vivants mais sur les différents niveaux de l'avancement de cette émergence.

 

Il est vital de déconnecter le mental du cerveau. Le cerveau est un "central téléphonique" indispensable, mais c'est le corps tout entier qui ressent, mémorise, pense et invente.

 

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Du professeur  Maurice-Ruben Hayoun :

 

"(...) la culture juive était constitutive de l’identité européenne."

 

Et aussi :

 

"[Martin] Buber a subi l’influence de Nietzsche et de Bergson, entre autres…"

 

Ce qui permet que le soi-disant "antisémitisme" de Nietzsche est une pure invention nazie.

 

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A propos de Nietzsche ...

Presque toute son œuvre est une vaste entreprise de démolition (bienvenue) du christianisme, idéologie religieuse à l'origine du catholicisme, de l'orthodoxie grecque et slave, des protestantismes et des islams (et de quelques autres sectes minoritaires ou dissidentes).

Le fond du débat combat le monothéisme (ce que n'est pas le judaïsme qui fut une monolâtrie polythéiste avant de devenir un panenthéisme) et, donc, du dualisme ontique que le fonde.

Nietzsche, loin d'être athée, est un moniste panenthéiste, animé d'intentionnalisme (par une quête profonde au service de la Volonté de Puissance) !

 

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Etymologiquement (latin : salus qui signifie "santé" du verbe salutare : "saluer" et/ou salvus du verbe salvere qui signifie "être en bonne santé" ... alors que "sauver" est servare, donnant le servatus de "con-servation"), le "Salut" n'implique aucun sauvetage, mais appelle la "grande Santé", ici et maintenant (saluer quelqu'un, c'est lui souhaiter la bonne santé).

Le "Salut" n'est pas une Rédemption au futur, mais une Alliance au présent ; une Alliance étroite et profonde entre soi et la Matière, la Vie et l'Esprit cosmo-divins.

Il n'y a rien à "sauver" c'est-à-dire, selon les religions et croyances du Salut, à rendre éternel : chaque étant n'est qu'une vague locale et passagère à la surface de l'océan.

 

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Les réflexions du philosophe Denis Moreau dans "Les voies du salut" (Ed. Bayard - 2010), reprennent le thème crucial du "pour quoi", de l'intentionnalité, puisque le "Salut" consiste à vouloir sauver sa propre "grande Santé" et à y consacrer tous ses efforts tant vers l'intérieur (une Alliance métaphysique et spirituelle avec le Réel-Un-Tout-Divin) que vers l'extérieur (une Alliance éthique et comportementale avec l'Autre, proche ou lointain, humain ou non).

 

*

 

Ce qui fonde la continentalité et l'unité européenne, c'est la culture judéo-chrétienne.

Ce qui la désunit, c'est, d'une part, l'idéologie nationaliste initialisée par la soi-disant révolution française et les guerres napoléoniennes, et, d'autre part, l'idéologie universaliste induite par les doctrines égalitaristes et socialistes.

 

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De Ludwig Wittgenstein :

 

"[la théologie] gesticule pour ainsi dire avec des mots parce qu'elle veut dire quelque chose et ne sait pas comment l'exprimer."

 

C'est bien pour cela que la théologie est inutile car la Spiritualité n'est jamais réductible à des mots ; seuls les dogmes le sont !

 

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Dicton ...

 

"Quand le sage montre la lune, l'idiot regarde le doigt ..."

Eh oui !

 

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Le 29/06/2025

 

La mode chez les débiles mentaux est à la haine d'essence populiste, commanditée et soutenue par la pandémie résosociale.

 

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Le 30/06/2025

 

Détachement ...

 

La réponse est toujours la même : le seul arbitre de la valeur et de l'urgence d'une action ou d'une relation est le projet de vie que tu poursuis. Seul l'accomplissement de toi et de l'autour de toi, par toi, au service de l'accomplissement du Divin dans le Réel, importe.
Le reste n'importe pas et tu peux t'en détacher.
En revanche, ce qui importe pour ton accomplissement ne doit devenir ni un esclavage ni une corvée ; le temps et les opportunités devront devenir tes meilleurs alliés. Mais il faut donc, pour cela, en permanence, rester attentifs au monde et à soi, rester en éveil et ne laissez passer aucune opportunité intérieure ou extérieure.
Il ne s'agit donc pas d'attachement, mais d'attention et d'éveil permanents.

 

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L'émergence de l'idée de complexité.

 

Le paradigme de la complexité : une bifurcation d'avec la cosmologie moderne classique.

 

Un peu d'histoire ...

 

Tout en nous et autour de nous évolue tout le temps ... plus ou moins vite ... plus ou moins discrètement ou tapageusement, et notre existence, au jour le jour, est largement tributaire de ces changements permanents, parfois imperceptibles parfois grandguignolesques ...

La science n'a d'autre fonction que de modéliser, de la façon la plus fiable possible cette dynamique cosmique afin que chacun comprenne ce qui lui arrive et puisse, en s'aidant dudit modèle, profiter des évolutions probables qui lui sont favorables et esquiver celles qui lui sont néfastes.

 

 

Que nous apprend l'histoire des sciences (de la connaissance des ressorts et moteurs de l'univers au-dedans de nous et autour de nous) ?

La première époque, antique, faisait des dieux de l'Olympe, les jongleurs des événements selon leur propre logique, leurs propres amitiés ou inimitiés, selon leur humeur, bonne ou mauvaise, selon leurs rencontres et leurs propres sympathies ou antipathies. C'était l'ère du mythologisme (ou les caprices divins faisaient office de lois de la Nature) ...

Avec le christianisme, le monde se réduit à n'être plus qu'un jouet dans les mains du Dieu unique qui lui avait assigné la "Loi du Salut" : vivez bien selon mes commandements et la vie éternelle vous sera offerte pour toujours, après votre trépas (trépas = passer à travers, passer au-delà).

C'était l'ère du messianisme (où le miracle faisait office de lois de la Nature).

 

Avec la Renaissance et l'émergence de l'intelligence humaine devenue autonome, de grands noms comme Spinoza, Leibniz, Pascal, Descartes, Galilée, montrèrent que l'on pouvait concevoir le monde comme un vaste ensemble d'objets (des "Briques élémentaires universelles et naturelles"), interagissant entre eux au moyen de "Forces élémentaires universelles et naturelles", exprimant leur affinités plus ou moins fortes, plus ou moins sensibles, et ce, selon des "Lois logiques universelles et naturelles", transcriptibles en langage mathématique (le langage universel).

Toute cette période qui accompagne la Modernité et va de 1500 à 2050, a connu l'explosion des sciences exactes (exactes parce que mathématiques) et leurs nuées  de retombées technologiques qui ont permis l'explosion immense de l'économie, de l'industrie, de l'emploi, de la qualité et de l'espérance de vie.

La promesse n'était plus "la vie éternelle", mais "le progrès de la vie sur Terre". Les philosophes des sciences  appliquent à la science moderne une série de prédicats qu'il convient d'avoir en tête pour comprendre la suite ...

La science moderne est analytique : elle explique le compliqué comme étant un assemblage, plus ou moins sophistiqué, d'élémentaires nommés "particules élémentaires" (protons, neutrons, électrons, noyaux, atomes, cristaux, molécules, cellules, tissus, organes, organismes, clans, tribus, etc ...). Cette démarche analytique est dite "réductionniste" (elle réduit le tout à un assemblage de ses constituants élémentaires, et part du principe que le Tout est l'exacte somme de ses parties). En ce sens, on dit aussi de cette démarche analytique, qu'elle est "assembliste". Elle est dite aussi "déterministe" en ce sens qu'elle postule que le même système, plongé dans le même environnement et subissant les mêmes tensions que son congénère, suivra exactement la même évolution que celui-ci, et de façon tout-à-fait identique et prévisible.

Après le mythologisme et le messianisme, voici donc le mécanicisme : l'univers est une vaste machine qui n'est qu'un assemblage de "pièces" ayant chacune leur fonction et leur comportement prédéterminé par leur nature même.

 

La seconde moitié du 20ème siècle, acta l'effondrement de la Modernité et de ses modèles hérités de la Renaissance après être passée par un siècle d'humanisme (le 16ème avec Montaigne), un siècle de rationalisme (le 17ème avec Descartes, Leibniz, Pascal, Spinoza), par un siècle de "criticisme" (le 18ème avec Kant, Montesquieu, Hume, Hobbes, Locke, Jacobi, Mendelsohn, Newton, Laplace ... et quelques comiques français), et par un siècle de positivisme (le 19ème avec Comte, Mach, Renan).

 

Que s'est-il donc passé ? Trois révolutions ...

 

Primo : la révolution quantique (à partir de 1918 avec Niels Bohr) : il n'existe pas de briques élémentaires et immuables, constitutives de la Nature ; ce que l'on prenait pour les "pièces du Lego universel" n'étaient que des apparences locales

et momentanées, des "bulles" dans le champagne cosmique ou des "vagues" à la surface de la mer. Elles se font et se défont l'une l'autre selon des lois probabilistes et dans un contexte plus ondulatoire que particulaire.

 

Secundo : la révolution relativiste (à partit de 1915 avec Albert Einstein) : le temps et l'espace ne sont pas des contenants éternels, intemporels et immuables, mais bien des référentiels conventionnels humains permettant de classer les événements observés les uns par rapport aux autres.

 

Tertio : la révolution thermodynamique brisa net le dogme de la réversibilité du temps, de la démontabilité des ensembles en leurs composants et du déterminisme des processus.

Coupez un corps vivant en ses petits organes et tentez ensuite de le remonter vivant, est clairement impossible : dans le Réel, le Tout est beaucoup plus que ses parties car, outre les supports physiques qui le constituent, ce sont les processus relationnels entre eux qui jouent le plus grand rôle et ceux-ci, ne sont pas démontables et remontables (une tête coupée ne se recolle pas, une amitié bafouée et saccagée ne guérit jamais).

Cette troisième révolution scientifique, pousse la physique dans une impasse ; il faut alors se mettre à la reconstruire autrement (malgré les immenses résistances qu'on lui oppose dans le camp des technologues, des psychologues, des cartésiens, des idéologues, des managers, des médicastres, des politiciens, etc ... Bref de tous ceux qui jouent au Lego à longueur de temps en plaçant des billes dans des cases.

 

La physique des processus complexes.

 

En réponse à l'effondrement des sciences "mécanicistes" dites "modernes" (nées à la Renaissance et en plein chaos aujourd'hui), il faut clairement affirmer que le cosmos n'est pas une mécanique :

 

  • il est un organisme unique, unitaire et unitif (une Unité effective atemporelle), globalement Vivant et totalement irréversible ;
  • qui est doté d'un projet d'accomplissement de lui-même (son Intentionnalité) et qui, pour ce faire, génère des processus étagés en "poupées russes" intriquées (cfr. Alfred North Whitehead) ;
  • qui s'engendre, à cette fin, des ressources (une Substantialité) dont tout procède et qui s'exprime en termes de prématière ondulatoire, de protomatière particulaire de la matière tangible ;
  • et qui se donne de lois, règles et normes (sa Logicité) afin de dissiper optimalement les tensions produites par les multiples bipolarités qui la composent (cfr. les structures dissipatives d'Ilya Prigogine) ;
  • in fine, cette Unité, cette Intentionnalité, cette Substantialité et cette Logicité convergent vers un processus cosmique de Constructivité : construire l'accomplissement du Tout en passant par une multitude d'accomplissements partiels, momentanés et locaux, qui sont censés contribuer optimalement à l'accomplissement du Tout. Tout ce qui existe est un processus particulier émergeant du processus cosmique et destiné à contribuer optimalement à l'accomplissement de celui-ci ; un processus particulier lui aussi doté de la Substantialité, de la Logicité, de l'Unité et de l'Intentionnalité universelles.

 

A la Modernité messianique du "tout s'assemble" au moyen de briques , fait suite la Noéticité eudémoniste du "tout s'accomplit" au moyen de processus fluides plus ou moins compacts.

 

Le problème de bipolarités.

 

Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Pourquoi ce qui existe, évolue-t-il plutôt que de rester ce qu'il est, tel qu'il est ?

Pourquoi ces évolutions processuelles prennent-elles telle forme plutôt que telle autre ?

La réponse se cache derrière la notion de "bipolarités" ...

La physique mécanique connaissait certaines de ces bipolarités, mais ne s'en inquiétait pas plus que cela ; gravitation et expansion, matière et vide, associations moléculaires ou dispersions atomiques, charges électriques positives et négatives, pôle sud et nord de tout aimant, activité galactique et passivité du vide intergalactique, sexes mâles et femelles, ... et surtout, cette bipolarité qui les contient toutes, entre entropie (l'ordre par la dilution et la dissémination) et néguentropie, (l'ordre par l'association et la construction).

Toutes ces bipolarités font partie, dans leur principe, de l'essentialité du Un primordial qui, sous leur pression, va enclencher le processus cosmique dans la temporalité.

 

Aujourd'hui, ce que l'on sait et comprend, est :

 

  • que tout est processus et qu'il n'existe aucune "brique" ou "force" ou "loi" élémentaires gravées dans l'airain de la perpétuité ;
  • que l'Un cosmique est travaillé par une Intentionnalité dont les voies oscillent perpétuellement entre le "Mieux " (qualitativité) et le "Plus" (quantitativité) ;
  • qu'il cherche, en toute occasion à établir (temporairement) l'optimum dialectique (tant localement qu'holistiquement) entre ses deux pôles qui, donc, engendrent des tensions qu'il convient de dissiper optimalement, notamment en passant "vers le plus haut", c'est-à-dire par des sauts de complexité traduits par l'émergence de configurations innovantes et novatrices (la Matière, la Vie et la Pensée, ... ou l'atome, la molécule, la cellule, l'organisme, la tribu, et ...)

 

La complexité est intrinsèque au cosmos et non pas une complication accidentelle – et passagère – due à un imbroglio chaotique local. La complexité, au fond, revient à exprimer que tout est dans tout, que tout interagit avec tout, que tout est cause et effet de tout, non pas par hasard, mais parce que l'univers est une unité unique, unitaire et unitive, et qu'il est en quête de tout chemin susceptible de parfaire son accomplissement.

 

*

 

De Sénèque :

 

"En suivant le chemin qui s'appelle 'Plus tard'

nous arriverons sur la place qui s'appelle 'Jamais'."

 

Pourtant, ne dit-on pas qu'il faut toujours remettre au lendemain ce que l'on ne peut pas faire faire par une autre le jour même ... 😊

 

*

 

De Jean Pralong :

 

"Autant dans les fictions populaires que dans l’imaginaire managérial, le travail est rarement regardé pour ce qu’il est vraiment. Nous ne manquons pas d’analyses conceptuelles sur le sens du travail et sur sa place dans l’existence, mais nous manquons cruellement d’imaginaires respectueux du travail réel dans sa texture quotidienne. À force de vouloir rendre le travail "attractif" - comme une marchandise -, on l’a dépolitisé et édulcoré. Résultat : il est urgent de cesser de penser le travail comme un stock figé de compétences ou un écart perpétuel à corriger, pour l'envisager comme un flux vivant, un tissu complexe d'ajustements constants d'efforts souvent invisibles mais essentiels. Et c'est là le paradoxe : tant que la gestion des RH restera une science obsédée par l'alignement abstrait, elle produira mécaniquement du désalignement concret. Tant qu'elle poursuivra l'idéal froid d'une performance normée et standardisée, elle passera à côté de la vitalité du travail réel. La gestion des RH doit impérativement devenir une anthropologie sensible, une science attentive du vivant au travail. C'est à cette condition qu'elle sera le moteur d'une réconciliation profonde entre les organisations et leurs membres."

 

Le travail, malgré sa sale et bête étymologie tripalium, doit être ou devenir ou redevenir un des grands chemins de l'accomplissement conjoint et complémentaire de soi et de l'environnement qui permet de le faire (l'entreprise qui a ses propres finalités, ressources, règles et identité).

Le travail, au sens professionnel, naît de la convergence entre ces deux pôles.

 

*

 

De Jérôme Fourquet :

 

"Le surmoi s'efface, l'ego se dilate L’érosion des mécanismes de civilisation exposés par Norbert Elias. Il décrit une société où l’individu, délié de toute contrainte, peine à intérioriser règles et limites. Il montrait comment les sociétés occidentales avaient appris à faire refluer la violence, en développant des mécanismes de civilité, de courtoisie, en apprenant aux gens dès l’enfance à canaliser leurs pulsions. Le sentiment qu’on peut avoir à présent, c’est que ces mécanismes civilisationnels fonctionnent moins bien. Nous sommes davantage en prise avec des individus plus prompts à se laisser aller à leurs pulsions. Chez les mineurs, cela a toujours existé, mais aujourd’hui il y a moins d’autocontrôle. Et comme le dérèglement de ce processus date, plusieurs générations ont été structurées psychiquement dans un autre univers."

 

*

 

Ce qui fonde le Réel, c'est la Bipolarité, c'est la tension entre Être et Devenir : à quoi bon l'Être immuable et intemporel, éternellement figé et pareil à lui-même, tellement semblable à un non-Être stérile et vide.

L'Être qui existe, n'est jamais que l'état actuel d'un Devenir (un processus, donc) en cours d'accomplissement.

Il faut donc bien qu'un Intentionnalité fonde ce Devenir potentiel qui annihile la stérilité d'un Être immuable.

Donc la bipolarité fondatrice est celle qui oppose l'Être (l'Essentialité) et le Devenir (l'Intentionnalité).

Et cette bipolarité se dédouble dès que se pose la question : "Devenir Plus" ou "Devenir Mieux", entre la qualitatif et le quantitatif ?

 

*

 

La bipolarité processuelle entre Essentialité (Être) et Intentionnalité (Devenir) n'a rien à voir avec la dualité ontique monothéiste entre ce "monde-ci" et le "monde de l'au-delà", entre le monde de l'Esprit divin et le monde de la Matière profane.

Ces "deux" mondes n'en constituent qu'un seul : une Unité unique, unitaire et unitive mais pourvue d'un Bipolarité constitutive, immanente et omniprésente.

Le monde matériel émane du noyau divin comme les branches émanent de l'arbre ou comme les vagues émanent à la surface de l'océan.

 

*

 

L'idéologie fascine plus les intellectuels et les universitaires que la réalité du Réel. L'intellectualisme universitaire est une fuite : le Réel ne leur convient guère car il ne propose pas un modèle unique et clair, porté par des "idéaux" artificiels comme l'égalitarisme, la justice, le bonheur, l'altruisme, la liberté, ... et autres boyscoutismes tout droit issus d'un christianisme camouflé et masqué, caché sous un déguisement infantile et grandiloquent.

Le Réel pêche, à leurs yeux, par sa trop grande complexité qui, pourtant, en est la quintessence vive et constitutive.

Le Réel est vivant et échappe à tous les moules stéréotypé.

On le voit bien aujourd'hui ; malgré les mensonges, les désinformations, les manipulations, c'est auprès de ces "intellectuels" que l'on trouve les plus gros défenseurs de l'islamisme, du wokisme et autres palestinismes.

 

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La raison humaine a pour seule fonction de construire des architectures conceptuelles artificielles (une "connaissance") dont la seule raison d'être est d'être en cohérence, la plus parfaite possible, avec l'architecture processuelle réelle du cosmos et de ses déclinaisons, telle que perçue par l'expérience de vie.

Il ne s'agit donc pas de réinventer le Réel, mais bien d'en rendre compte par une cohérence optimale.

La mission de l'intellectuel n'est donc pas de s'inventer un monde correspondant à ses vœux et fantasmes humains, trop humains, mais de rendre compte de la cohérence réelle de la réalité du Réel (dont il est partie totalement prenante), de ce qui y advient et de ce qu'elle devient, que cela corresponde, ou pas, à ses idéaux fantasmés.

La réalité du Réel n'est pas et ne peut pas être une "source d'inspiration" pour inventer autre chose, mais ce dont il faut rendre compte le plus adéquatement et le plus précisément possible.

 

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L'humain est un animal conformiste, enclin à faire comme les autres, à parler comme autres, à agir comme les autres ; cela signifie que, par sa nature, l'humain est plus enclin à préserver la cohésion sociale qu'à chercher la vérité au-delà de la sphère humaine.

 

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Samuel Fitoussi (dont Wikiberal dit ceci : "En 2023, dans Woke Fiction, il s'en prend au mouvement woke, qui, sous couvert de « diversité » ou d'« inclusivité », tente de réécrire la culture ou de faire taire tout ce qui n'est pas en ligne avec une vision ultra-politisée du monde et de la culture.") écrit ceci dans : "Pourquoi les intellectuels se trompent" :

 

"Deux forces, fruits de l'évolution, s'affrontent en nous : le souci de la vérité et le souci d'être bien vu. La rationalité épistémique et la rationalité sociale."

 

La loi du troupeau ...

 

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Le conformisme intellectuel est, certes et bien étonnamment, devenu dominant au plan universitaire – et tout spécialement des facultés dédiées aux "sciences "humaines où tout n'est que conjectures médiatisées, donc conformes aux "normes" idéologiques dominantes du wokisme au sens large de ce terme navrant (c'est beaucoup moins vrai dans les facultés des sciences exactes où les effets de modes et de mondanité sont bien moindres – c'est la raison pour laquelle les médias prêtent peu la parole aux physiciens, aux cosmologistes ou aux ingénieurs qui, comme chacun sait, sont forcément des "vendus" au grand capital et à la finance).

Mais ce conformisme – et cela n'excuse rien sur le plan universitaire – est encore beaucoup plus puissant et terrible parmi la jeunesse (de 15 à 30 ans) obsessionnellement en quête à la fois d'originalité, de ségrégation et de nombrilisme collectif (les modes en termes de piercings, de tatouages et non-musique pseudo-nègre le manifestent tous les jours).

 

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