Tisserand de la compréhension du devenir
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Billets

Sagesse: d'où viens-tu ?

Être sage de sagesse, c'est en somme savoir bien goûter, avoir du bon goût, tout le contraire de la goinfrerie et de la vulgarité ; il est là question de raffinement et de noblesse, de finesse et de joie de vivre. Sagesse : l'art de bien vivre. Et comme le philosophe est celui qui aime la sagesse, il est celui qui aime l'art de bien vivre. Une réflexion proposée par Marc Halévy (avril 2009)

Les problématiques dominantes aujourd'hui en entreprise

L'entreprise, aujourd'hui, plus que jamais, est au centre d'une tourmente qui exige d'elle qu'elle revisite ses fondamentaux et qu'elle redéfinisse sa finalité réelle et profonde. Voici 7 des principales problématiques rencontrées par l'entreprise. Une brève analyse de Marc Halévy (mai 2009)

La notion de "finalité" collective : l'intention collective

L'Intention Collective peut s'identifier à la notion de "projet de l'entreprise", mais pas à celle d'objectifs stratégiques. En effet, il faut être bien clair que les objectifs stratégiques (devenir numéro un en Europe, doubler le chiffre d'affaire ou tripler le cash-flow, le tout à telle date) ne sont qu'une traduction technique, managériale et circonstancielle de l'Intention Collective qui, elle, doit être posée en amont de toute déclinaison stratégique. Un article de Marc Halévy (mai2009).

L'idiot visuel et le con textuel

La métaphore est là : plutôt que de se choisir des aliments, de les accommoder, de les mâcher, de les ruminer pour enfin en assimiler la substantifique moelle, l'audiovisuel met le cerveau sous totale perfusion. Il suffit de le brancher. Une réflexion de Marc Halévy (avril 2009)

La grande réconciliation

Accepter Dieu et non vouloir prendre sa place. L'homme s'est inventé les Dieux pour ne plus avoir peur de la Nature. Maintenant qu'il croit dominer la Nature, il jette ses Dieux aux orties. Lorsque Homme, Dieu et Nature ne feront plus qu'Un, la grande réconciliation sera scellée. Un article de Marc Halévy (avril 2009)

Logique des processus et prospective

Tout processus est, avant tout, une logique en déploiement. Cette logique se construit au départ d'une intention qui se manifeste et se réalise au moyen d'opérateurs particuliers qui caractérisent ledit processus. Application au système humain occidental ... pour comprendre l'évolution depuis le médiéval, en passant par le "moderne" et vers le noétique. Un article de fond de Marc Halévy pour entrevoir l'avenir (ou le non-avenir) de l'humain (avril 2009).

Modèle économique global

L'économie mondiale globale (hors économies mafieuse, pirate et démonétisée qui, ensemble, représentent 5/6 de l'économie réelle totale) est un système complexe qui peut être modélisé sur base de quatre paramètres fondamentaux. Une analyse de Marc Halévy (avril 2009)

Implications philosophiques et spirituelles des sciences de la complexité

Synthèse de la conférence de Marc Halévy sur ce thème, donné à l'Université Interdisciplinaire de Paris (9/4/2009). La leçon primordiale que véhicule la nouvelle sagesse : si l'on veut dépasser le fait d'exister et apprendre à vivre réellement, il faut abandonner les complications de l'apparence et faire patiemment l'apprentissage, par soi-même, de la complexité/simplicité de la vie.

Sur la mort

Quand on dit : "Je meurs. Je vais mourir", qui meurt, qui va mourir ? Qui est ce "Je" qui croit suffisamment en sa propre existence, en sa propre persistance pour envisager sa propre fin ? De quel "Je" parle-t-on ? Du "Je" d'ici et maintenant" ? Du "Je" d'il y a dix jours, dix mois, dix ans ? Du "Je" qui vient ou viendra peut-être dans dix lunes ou dix lustres ? Qui est "Je" ? Depuis longtemps, les philosophes s'interrogent.

Après la crise ?

Nous vivons la fin du modèle économique du capitalisme industriel et spéculatif, construit artificiellement sur le mythe de la croissance et sur l'addiction consommatoire. Ce modèle n'est plus viable. la "crise" le démontre chaque jour. Un nouveau modèle économique global doit émerger d'urgence, dont nous donnons ci-après les très grandes lignes.

Finance : la fin des faussaires

Quel meilleur scénario pour notre futur ? Europe-USA, Europe Chine-Inde ? Le présent article de Marc Halévy (1/2009) s'inspire du très bon essai d'Alain Simon ("Le temps du discrédit - Crise des créances, crise des croyances") et le prolonge de considérations prospectives.

Les mutants noétiques

Le grand clivage social qui s'institue, sépare désormais les initiés (ceux qui sont passés de "l'autre côté") des profanes (ceux qui sont restés devant le seuil). Ces initiés sont les mutants noétiques. Cette rupture est au moins aussi forte et profonde que celle qui sépara jadis l'homme de Cro-Magnon de l'homme de Neandertal. Cette mutation contemporaine tient en un mot : la fin du mécanicisme ! (article M.Halévy, 1/2009)

Minimalisme

Un nouvel art de vivre (qui monte) : minimalisme envers les objets, dans les relations, dans les idées et connaissances. Un article de Marc Halévy (décembre 2008).

Faire face à la crise

Pour les entreprises, la crise profonde et durable que nous subissons est une aubaine. Ironie ? Cynisme ? Non, mais plutôt la claire conscience que cette crise offre la possibilité de nettoyer les managements des scories d'un passé révolu et d'entrer dans une autre manière de développer les économies. Pour faire face à la crise, je donne aux entreprises cinq conseils fondamentaux, simples et universels qui peuvent mis en application, dès demain, sans regrets ni remords, sans scrupules ni pitié. Ces cinq axes d'action concernent le Métier, l'Intelligence, la Frugalité, les Réseaux et la Qualité. (Article de M.Halévy, 12/2008)

Renoncer à la finalité de l'action

"Renoncer à la finalité de l'action", dit le Shiva Samhitâ ("Les recueils de Shiva") … Le résultat n'est que secondaire, le chemin est l'essentiel. Il est une irréductible différence entre mener une action pour l'atteinte d'un résultat prédéterminé, et mener une action pour l'excellence de l'acte lui-même. L'atteinte d'un résultat parfait n'est pas le but, mais la conséquence du geste parfait . C'est sur le geste qu'il faut concentrer toutes les énergies et tous les efforts, lui seul est dans le réel du présent. Le résultat, lui, n'est qu'un fantasme imaginaire. Dans le réel du présent, il n'y a que l'intention, l'art et le geste.

Pour une axiomatique métaphysique

Les métaphysiciens, de puis toujours, essaient de se convaincre les uns les autres, par divers moyens, du mieux fondé de leur propre conviction. Ce petit jeu a presque totalement discrédité la métaphysique puisque, d'accord avec les sceptiques et les sophistes, on peut être persuadé que le raisonnement logique peut prouver tout et son contraire dès lors que les prémisses sont flous et les méthodes incomplètes. Le but du présent article n'est pas de proposer une opinion particulière que j'aurais fait mienne, mais d'établir une typologie de toutes les opinions possibles, sachant qu'il est définitivement impossible, par la logique du raisonnement, de "prouver" que telle ou telle est plus ou moins vraie. Le débat, ensuite de ce travail, ne sera donc plus de "prouver", mais , à l'instar de Pascal, de préciser son propre pari philosophique et d'éventuellement discuter de ses avantages et inconvénients par rapport aux autres paris possibles.

A quoi sert une mouche?

A rien, intrinsèquement. Mais sans mouche, rien d'autre n'existerait puisque la mouche fait "infimement" partie du processus global du Réel qui devait explorer aussi la voie "mouche".

Curieux monde ...

Un article paru sur le site Medium4You.be "Nous vivons une mutation paradigmatique dont les paradoxes ici relevés ne sont que les symptômes. Un paradoxe est toujours caricatural, le trait y est forcé ... Mais ..."

Médidation et sagesse comme outil de gestion (le regard d'un manager)

Conférence de Marc Halévy dans le cadre de l'Université Bouddhiste (Bruxelles, octobre 2007). Notre époque est celle d'un changement profond de paradigme. Tous les référents classiques qui avaient forgés la Modernité, sont mis à mal. La question du sens revient partout au grand galop. Pourquoi ? Pour quoi ? La question du sens est revenue au cœur de nos existences individuelles. Mais elle hante aussi nos entreprises. L'entreprise pour quoi faire ? L'économie pour quoi faire ? La croissance pour quoi faire ?

A propos du pyrrhonisme

Toute la logique s'effondre dès lors qu'est niée la pertinence de l'opérateur de négation et que le "vrai" et le "faux" ne sont plus contradictoires.

A propos du mal

On dit qu'un homme va mal, fait mal, fait du mal. On dit qu'une économie, qu'une entreprise, qu'une société vont mal. On parle de mal nécessaire et de l'arbre de la connaissance du bien et du mal au jardin d'Eden. Comme si le Mal existait par lui-même. Comme s'il s'agissait d'un absolu, d'une chose en soi : il n'en est rien.

Temps et mémoire

La conception classique et quasi unanime de la mémoire est celle d'un stockage, d'une manière ou d'une autre, dans le cerveau, de traces d'événements passés. L'image la plus simple - et la plus fausse -, en ce sens, est celle du disque dur d'un ordinateur qui garde des enregistrements des informations que l'on y stocke. Les psychologues et les neurobiologistes, cependant, se cassent les dents depuis toujours pour "localiser" cette mémoire : quoique l'on fasse, la mémoire semble diffuse dans l'ensemble du cerveau. En réponse à cela, après Goldscheider et Lashley, Pribram en a conçu un modèle hologrammique de la mémoire. D'autres, des modèles dynamiques d'activation de circuits neuronaux. Mais tous ces modèles ne sont que des vues de l'esprit et se heurtent au mur de l'expérience.

Le temps chaotique

Avec la complexification du monde et ses turbulences incessantes et accélérées, c'est de temps chaotique qu'il faut parler. L'imprévisibilité est patente à tous les échelons : tous les plans stratégiques se démentent, tous les budgets se révèlent irréalisables, tous les agendas explosent et plus aucune planification ne tient. Le temps est devenu chaotique : cela implique d'autres modalités existentielles et organisationnelles. Comme gérer le temps si le temps devient ingérable ?

Auto-portrait

La seule conviction que l'on puisse avoir est celle que l'on s'est laborieusement forgée soi-même pour soi. C'est le chemin qui compte, pas le résultat. Et le chemin est incommunicable. Il ne peut jamais être partagé. On peut en indiquer le point de départ, c'est tout