Tisserand de la compréhension du devenir
Conférencier, expert et auteur

Un espace, trois domaines et six polarités.

Fondements cosmologiques ...

Un Réel.

Trois domaines.

Six pôles.

Voilà donc la base de toute connaissance.

 

Dans les trois dimensions minérale (substantialité topologique), vitale (constructivité dynamique) et mentale (logicité eidétique), l'analycisme reconnaît des éléments basals : l'objet, le geste et le concept.

Un vision plus holistique y verrait plutôt : un univers, une évolution et une architecture, tous trois pris comme un tout indissociable, eux-mêmes formant le Réel-Un comme intention primordiale.

Mais ces deux regards, l'un analytique et l'autre holistique, ne doivent pas être vus comme antagoniques, mais bien comme complémentaires.

Le regard aussi est bipolaire …

 

L'espace des états comprend trois domaines d'état (topologique, eidétique et dynamique) et est sujet à des propensions toutes bipolaires,

Ces bipolarités sont :

 

  • la bipolarité de la propension globale accomplissante c'est-à-dire intentionnelle (dK/K), vient du fait que cette propension peut être :
    • minimale : tendance au perfectionnisme sécuritaire,
    • maximale : tendance à l'expérimentation créative.

 

En développant cette propension globale selon les trois domaines de l'espace des états (V, E et D), on trouve les bipolarités suivantes :

 

  • la bipolarité de la propension topologique c'est-à-dire volumique et substantielle (dV/V), vient du fait que cette propension peut être :
    • minimale : tendance à la concentration locale (cohésivité unitive : attractions notamment gravitationnelles, individuations, fermetures et encapsulations, unions et fusions, …),
    • maximale : tendance à l'expansion globale (générativité volumique : répulsions, intégrations, ouvertures et échanges, dispersions et fragmentations, duplications, disséminations, conquêtes, …) ;
  • la bipolarité de la propension eidétique c'est-à-dire architecturale ou logicielle (dE/E), vient du fait que cette propension peut être :
    • minimale : tendance à l'uniformisation entropique (rationalité duplicable : uniformités, "vides", régularités, répétitions, homogénéités, …),
    • maximale : tendance à la complexification néguentropique (optimalité organique : organisations, règles strictes et lois physiques, normativités, rigorismes, procéduralités, … ) ;
  • la bipolarité de la propension dynamique c'est-à-dire évolutive ou constructive (dD/D), vient du fait que cette propension peut être :
    • minimale : tendance à la stabilité apaisante (processualité conservative : conservativités, inerties, statu-quo, pacifications, …),
    • maximale : tendance à la vitalité exubérante (vitalité constructive : émergences, foisonnements, innovations, effervescences, chaotisations, …).

 

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