Tisserand de la compréhension du devenir
Conférencier, expert et auteur

Haro sur le socialité.

La misanthropie est naturelle.

Les gauchismes répètent, ad nauseam, que la joie de vivre dépend du lien social, de la cohésion sociale, de l'appartenance sociale, de la reconnaissance sociale, etc …

Rien n'est plus faux !

 

Chacun vit au centre de son monde qui ne contient, tout au plus, et de façon très intermittente, qu'une cinquantaine de personnes et souvent bien moins.

La socialité humaine est née de l'incapacité de l'humain à survivre seul dans un monde sauvage pour lequel il n'est pas armé et où "l'union fait la force" ; il y a belle lurette qu'un tel monde n'existe plus.

 

Tout au contraire, dès qu'elle en a les moyens, toute personne tend à s'isoler, à se construire un monde clos dont l'immense majorité des autres sont exclus et où elle est malvenue. Chacun rêve de vivre dans une belle maison isolée, entourée d'un jardin bien clôturé et strictement privé.

Cette notion de privauté est cruciale si l'on veut comprendre le fonctionnement et le comportement réels des humains ; vivre sur son quant-à-soi, loin des autres qui sont tous et toujours des intrus.

 

La seule vraie et unique communauté sociale, permanente et quotidienne, est le couple avec ses enfants non adultes. Toutes les autres relations humaines sont des amitiés électives et sélectives, que l'on aime de temps en temps, mais certainement pas tout le temps.

 

L'humain est fondamentalement misanthrope … et on le comprend.

J'aime à répéter ce bel adage :

 

"Plus je connais les humains, plus j'aime mes arbres."

 

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